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Auteur Jean-Sébastien MOIZAN |
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Agriculture bio : une conversion technique et psychologique
Jean-Sébastien MOIZAN, AuteurRencontre avec trois éleveurs (notamment en volailles) qui ont fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique. Ce sont trois profils d'éleveurs différents qui expliquent leur démarche, leur perception du métier, et leur nouvelle manière de travailler. Benoît Drouin est un jeune agriculteur de 34 ans, situé à Rouez-en-Champagne (72) dans le pays de Loué. Arrivé sur l'exploitation familiale en 2002 (où sont produits du lait, des poulets et des céréales), son objectif est de passer à l'agriculture biologique à moyen terme. Alain Moysan, 42 ans, s'est installé en 1997 en centre Bretagne, à Plusquellec (22). Il cultive des terres et élève des poules reproductives. C'est en 2006, lorsqu'il reprend l'exploitation de ses beaux parents (des terres et un atelier lait qu'il transformera bientôt pour faire des vaches allaitantes), que germe en lui l'idée de faire autrement qu'en agriculture conventionnelle. Chez ces deux agriculteurs, trois mots pour résumer leur démarche de conversion vers l'agriculture biologique : autonomie, environnement, rentabilité. Dans les Landes, Jean-Michel Charles apprécie, lui aussi, la dimension agronomique de la production biologique. Il est responsable de l'exploitation du Lycée agricole de Sabres, entièrement convertie à la bio depuis 2008. Les poulets y sont pleinement intégrés dans la réflexion sur la rotation des cultures. Des encarts reviennent sur plusieurs points : évolution des cheptels bio : les poules pondeuses bien placées ; la conversion en chiffres : deuxième vague de conversion ; la conversion en question : entre deux et trois ans pour être certifié bio.
Dossier : Labels
Jean-Sébastien MOIZAN, Auteur ; Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Loïc DOUMALIN, Auteur ; ET AL.Ce dossier regroupe divers articles sur les labels en production aviaire. Certains présentent un bilan pour 2008 de divers syndicats ou groupements de producteurs : le Syndicat Malvoisine, les Fermiers de Loué, les éleveurs de Challans, les éleveurs du GEVABA, la filière des volailles du Charolais, Périgord Aviculture et Volailles d'Albret. Un article porte sur le rapprochement entre bio et Label Rouge. Ainsi, une table ronde "Bio et Label Rouge : des filières complémentaires" a été organisée par le Synalaf le 4 juin 2009. Ces deux filières sont complémentaires avec leurs différences. Le Label Rouge est un produit de qualité à prix raisonné, ouvert sur les filières longues et bien présent sur la restauration collective. Le bio, avec une filière plus atomisée, est dominé par le circuit court, séduisant une clientèle plutôt urbaine et aisée, et est encore peu présent en restauration collective. Mais le mouvement des conversions est très marqué en 2008 avec une augmentation (surtout due à des cheptels plus importants) de 17 % des poulets bio et de 5.2 % pour les poules pondeuses. La structuration de la filière bio pourra s'appuyer sur l'expérience Label Rouge. Notons le cas du label "Fermiers de Loué" qui a développé un volet bio, avec en 2008 une progression de 11% en poulets bio et 15 % en ufs bio. Ce label s'engage fortement dans le développement durable, avec notamment un programme en faveur de la production locale de céréales et de protéagineux en bio.