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Auteur David STEPHANY |
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Changement climatique : Comment sécuriser son système fourrager ?
David STEPHANY, AuteurDidier et Alexandre Pichon sont éleveurs laitiers bio dans le sud de la Dombes (Ain) et font partie du groupe Dephy Polyculture Elevage porté par l'ADABIO. Pour faire face au changement climatique, notamment à la difficulté d'avoir du fourrage lors des étés secs, ils tentent de récolter un maximum de stocks au printemps et, parallèlement, diversifient leurs cultures fourragères récoltables en été. L'essai avec du trèfle violet, semé en même temps que leur mélange de méteil ensilage, à l'automne 2017, s'est avéré concluant. Ils ont également introduit, en 2018, du sorgho fourrager dans leur assolement pour tenter de pallier le trou d'herbe estival, mais avec un bilan plus mitigé.
Fourrages : Changement climatique : Comment sécuriser son système
David STEPHANY, Auteur ; Martin PERROT, AuteurLe changement climatique amène les éleveurs à réfléchir sur les moyens d'adapter leur système fourrager aux sécheresses en saison estivale. Didier et Alexandre Pichon, éleveurs laitiers bio dans lAin, font partie du groupe Dephy Polyculture Élevage porté par lADABio. En mai 2017, ils ont entamé leur conversion à lAB. Cette dernière sest accompagnée dune hausse des surfaces en herbe et de la mise en place dun pâturage tournant dynamique. Cependant, ceci na pas suffi à pallier le manque dherbe durant lété. Ils ont alors cherché à récolter leur fourrage un maximum au printemps et ont diversifié la nature des fourrages récoltables en été. Pour cela, ils ont notamment semé du trèfle violet sous couvert dun méteil ensilage (féverole-pois-vesce-avoine). Ils en sont très satisfaits : en 2019, ils ont récolté 3,5 TMS de méteil et 4 TMS de trèfle (en trois coupes), avec un apport de lisier de 25 m3/ha. Ils ont également introduit du sorgho fourrager multicoupe, mais lexpérience a été moins concluante. Autre levier, ils ont baissé leur chargement en limitant le nombre de génisses. Ce partage dexpérience est complété par les témoignages de deux éleveurs laitiers bio de Haute-Savoie : Jean-François Excoffier réalise du stock sur pied avec des légumineuses, et François Conseil surveille les quantités de fourrages ingérées par ses vaches, ce qui lui a permis de réduire les quantités distribuées sans observer de répercussions sur la production de lait.
Réussir le désherbage mécanique de son maïs
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, AuteurLe désherbage mécanique est une étape essentielle pour la réussite de la culture du maïs. Une bonne préparation du sol permet de commencer la culture avec un minimum de résidus végétaux. Dès le départ, lutilisation doutils de désherbage « en plein » (herse étrille, houe rotative ou bineuse équipée de doigts Kress) permet de maîtriser les adventices jusquau stade 4-5 feuilles. Nicolas Zimerli, céréalier bio, confirme la nécessité de ces passages précoces. Il réalise un semis à 5 cm de profondeur, puis deux passages de herse étrille (un en pré-levée et un au stade 3-4 feuilles à vitesse réduite). Nicolas Blachot, en polyculture bio, témoigne de lintérêt de combiner lutilisation de la houe rotative et de la herse étrille. Il réalise un semis à 2,5 cm maximum et ne passe jamais en pré-levée. À partir du stade 3 feuilles, il réalise deux passages avec herse étrille ou houe rotative selon létat du sol. Ces passages sont généralement suivis de deux binages pour gérer linter-rang.
Le colza, source de diversité et de rentabilité dans les systèmes céréaliers bio
David STEPHANY, AuteurDepuis peu, le colza connaît un développement important chez les producteurs biologiques. Cest dailleurs la culture qui présente la marge la plus importante sur lEARL XL dans lAin (200 ha). Le colza a trouvé sa place dans ce système maïs-soja-blé-orge, avec des rendements de 30 q/ha et un prix de vente élevé à 850 /t. Pierre Champliaud (éleveur laitier également basé dans lAin) a mis en place des essais de colza semé avec des plantes compagnes gélives. Il conseille de semer le tout le plus tôt possible (15-20 août) pour favoriser un développement rapide et de bannir la vesce pourpre qui pose de gros soucis de concurrence si elle ne gèle pas. Pour lui, il vaut mieux implanter de la vesce commune, du trèfle dAlexandrie, de la lentille ou du pois. Il faut compter environ 80 /ha de semences pour le colza et 40 à 50 /ha pour les plantes accompagnatrices. En AB, il est également indispensable dincorporer 5 à 10 % de colza plus précoce afin quil attire les méligèthes pour que ces derniers ne piquent pas les boutons de la variété dintérêt. A lEARL XL, le colza et les plantes daccompagnement sont semés sur la même ligne à 25 cm décartement. Guillaume Plantier, également céréalier dans lAin, effectue un semis monograine du colza à un écartement de 75 cm afin de se laisser la possibilité de biner les inter-rangs en cas de mauvaise levée des plantes compagnes. Cette culture présente toutefois quelques points négatifs avec des besoins en fumure assez importants et des rendements hétérogènes.
Élevage : Exploiter les vertus du sainfoin, en pur ou dans les mélanges multi-espèces
Catherine VENINEAUX, Auteur ; David STEPHANY, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurUn point est réalisé sur les atouts (adaptation aux sols calcaires et superficiels, grande résistance au sec, propriétés antiparasitaires ) et sur les faiblesses du sainfoin (difficulté de séchage pour une récolte en fourrage ou en grain, inadaptation aux sols hydromorphes ). Cette plante rustique a en effet perdu du terrain face à la luzerne, mais elle présente toutefois de nombreux intérêts. Le FiBL a mené un travail sur le sainfoin et de nombreuses informations sont disponibles. Des témoignages dagriculteurs qui le cultivent en pur ou en association illustrent cet article. En cultures pures, Dominique Truc, La Ferme du Forest à Montbrand (05) ; - En cultures associées, Christian Ville, GAEC des Vorsys à St-Martin-de-Clelle (38) et Tao Ferrier, GAEC des Muriers à Belmont-Luthézieu (01). Une expérience d'association sainfoin et cameline testée dans la Drôme est également présentée.
Le maïs semence, une piste de diversification commerciale : Témoignages croisés : Mathieu Cormorèche, Francis Surnon et Nicolas Zimerli, céréaliers bio à Mionnay (01), Charrette (38) et Thil (01)
David STEPHANY, AuteurActuellement, la production de maïs semence ne permet pas de couvrir la forte demande. La perspective d'une valorisation économique intéressante n'est cependant pas le seul motif qui a conduit ces 3 céréaliers bio, Mathieu Cormorèche (01), Francis Surnon (38) et Nicolas Zimerli (01) à se lancer dans la production de maïs semence sur leur ferme. C'est aussi le challenge technique, intéressant à relever en bio. Les 3 céréaliers apportent chacun leur témoignage, à la fois en termes de résultats économiques et de mise en uvre technique : préparation du sol, semis, désherbage, irrigation, épurage et castration... Un tableau présente une synthèse des atouts et contraintes de la production de maïs semence en bio.
Bien valoriser ses matières organiques (MO)
David STEPHANY, AuteurEn bio encore plus qu'en conventionnel, il est essentiel de pouvoir optimiser la valorisation des matières organiques apportées au sol. Bien connaître leur composition et leurs caractéristiques permet d'identifier à quel moment ces matières organiques seront à même de restituer au maximum leurs éléments nutritifs. Cet article dresse un tableau des principales matières organiques utilisées, de leurs caractéristiques et des meilleures périodes de l'année pour les utiliser, et propose une synthèse des grands principes de la vie du sol et de sa fertilisation.
Pâturage dynamique : Comment le mettre en oeuvre sur sa ferme ?
David STEPHANY, AuteurA partir des exemples de trois éleveurs laitiers bio qui ont essayé le système de pâturage tournant dynamique, méthode de pâturage courante en Irlande et en Nouvelle-Zélande, cet article propose un point sur sa mise en uvre pratique (modifications à apporter au système de pâturage existant, objectifs, coûts...) : - Témoignage : Pierre Champliaud, éleveur bio à Lent (01) : "Des travaux importants pour investir sur la durée" ; - Témoignage : Pascal Bibet, GAEC de l'Arvezan, élevage laitier bio à Sainte-Marie d'Alvey (73) : "Rendre performant notre système de pâturage" ; - Témoignage : Bernard Gouraud, EARL du Mont, élevage laitier bio à Saint-Denis-lès-Bourg (01) : "Une évolution progressive de mon système de pâturage tournant".
Quels défis représente l'AB pour les grandes cultures ? : Retour d'expérience : Patrick Vacher, agriculteur à Brangues (38)
David STEPHANY, AuteurPatrick Vacher est à la tête de la Ferme du Clos Doré (38), une exploitation de grandes cultures convertie à l'AB au début des années 2000 et qui a trouvé, après une quinzaine d'années de fonctionnement en bio, un équilibre sur la base des objectifs fixés. Il décrit les rotations qu'il a mises en place, assez courtes et avec une forte proportion de cultures d'été. Les cultures de base sont le maïs, le soja et le blé, avec l'introduction de colza et de tournesol en diversification. Concernant la fertilisation, l'apport de fumier produit par son petit troupeau de vaches allaitantes ne suffisant pas, il s'est tourné vers du fumier de poulettes qu'il récupère dans un élevage voisin, ce qu'il trouve plus sécurisant en termes de régularité, même si ce n'est pas forcément plus économique, que l'achat d'engrais organiques dans le commerce. Pour le désherbage, il utilise trois outils complémentaires de désherbage mécanique : la herse étrille, la bineuse et la houe rotative, dont il explique les atouts.
Stocker et assurer la conservation de ses céréales à la ferme
David STEPHANY, Auteur ; Martin PERROT, AuteurAfin d'éviter les pertes de grains et pour préserver au mieux à ces derniers leurs facultés germinatives ou encore leurs performances nutritives, assurer un bon stockage et une bonne conservation des céréales à la ferme est primordial. Deux agriculteurs témoignent sur le matériel qu'ils utilisent et sur la façon dont ils procèdent pour stocker et conserver leurs céréales : - Tri à la récolte, refroidissement du grain, propreté des silos et surveillance régulière (Raphaël Baltassat, agriculteur bio à Bonne (74)) ; - Une remorque-sécheuse pour servir d'appoint au séchage des grains sur la ferme (Xavier Duclos-Gonet, agriculteur bio à Crémieu (38)).
Cultures d'été associées, au service de la diversité culturale et de la couverture du sol
David STEPHANY, Auteur ; Céline GUIGNARD, AuteurPatrick Vacher, céréalier bio (38) et Joseph Fray, éleveur bio (01), témoignent sur les cultures d'été associées qu'ils ont testées : tournesol-sarrasin et soja-avoine. Ils expliquent pourquoi ils ont fait ce choix de mélange, la façon dont ils ont semé, le bilan qu'ils en tirent et leurs perspectives.
Le désaisonnement chez les petits ruminants
Martin PERROT, Auteur ; David STEPHANY, AuteurPratiquer le désaisonnement chez les petits ruminants (les principes en sont repris dans cet article) présente divers intérêts : étalement de la production, objectif de vente à certaines saisons, par exemple. Mais, sa mise en uvre n'est pas sans difficulté. Deux éleveurs bio, un en caprins et l'autre en ovins lait, tous deux pratiquant la vente directe, présentent leurs pratiques de désaisonnement (désaisonnement lumineux en chèvres pour l'un, avec recours à l'effet mâle, et effet mâle pour l'autre). Dans ces deux exemples, on retrouve l'importance d'être rigoureux dans la gestion du troupeau et les intérêts obtenus en termes de production et de commercialisation. Mais les contraintes sont bien présentes (stress, charge de travail plus forte ). C'est pourquoi ces deux éleveurs envisagent, maintenant que leur élevage a un certain équilibre et que leur clientèle est constituée, d'abandonner cette pratique. Ainsi, le désaisonnement, même s'il est possible en AB, doit être bien réfléchi par l'éleveur avant son éventuelle mise en place.
Grandes cultures : Bineuses à dents : choix des socs et conditions d'utilisation pour optimiser leur efficacité
David STEPHANY, AuteurEn matière de contrôle des adventices, les types de dents et de socs des éléments bineurs vont déterminer l'agressivité et la profondeur du binage. Plus la dent choisie sera rigide et plus l'angle de pénétration du soc sera important, meilleure sera la pénétration dans le sol. Quatre grands types de socs peuvent ainsi être utilisés. L'article les présente, puis Laurent Raccurt, céréalier en conversion bio à Fareins (01), et Claude Barbet, céréalier bio à Thil (01), apportent leurs témoignages sur l'utilisation de la bineuse à dents et rappellent des points-clés de la réussite d'un binage.
Le lait kéfiré, acteur de l'équilibre microbien chez les jeunes
David STEPHANY, AuteurLe lait kéfiré est une boisson lactée fermentée obtenue à partir de grains de kéfir contenant des bactéries et des levures actives. Sa consommation, aussi bien pour les animaux que pour les humains, permet d'ensemencer la barrière intestinale avec une flore lactique bénéfique et a un intérêt tout particulier pour les jeunes, dont le système digestif est stérile à la naissance. Alexis Perroud et Robert Jallat, éleveurs de bovins laitiers respectivement dans l'Ain et en Isère, utilisent cette boisson dans la gestion de la santé de leurs veaux. Ils sont globalement satisfaits des résultats obtenus, même s'il est difficile d'attribuer le bon état de santé des cheptels uniquement à l'utilisation de lait kéfiré.
Relever le défi des grandes cultures en AB - Retour d'expérience : Nicolas Blachot à Vourey (38)
David STEPHANY, AuteurNicolas Blachot est céréalier bio en Isère, dans une région traditionnellement cultivée en monoculture de maïs. Il présente, dans cet article, son système : assolement, rotation, façons culturales Dans sa rotation céréalière, le soja, de retour environ tous les trois ans, permet de limiter le recours aux engrais du commerce. Les prairies, quant à elles, sont implantées lorsque les rendements se font moins bons ou que la parcelle se salit. En interculture, un couvert végétal à base de radis et trèfle incarnat est mis en place. Des passages de herse étrille, de bineuse et de déchaumeur permettent de maîtriser les adventices, pendant et entre les cultures, avec également un labour tous les six ans environ.