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Auteur Anna DUPLEIX |
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Projet Elzéard : Les stratégies innovantes du retour de l'amande
Anna DUPLEIX, AuteurL'amande, considérée dans de nombreuses études comme un alicament, est très demandée. En France, seules 300 à 500 tonnes sont produites chaque année, dont une centaine en bio, pour une consommation de 35 000 à 40 000 tonnes, le reste étant importé d'Italie et d'Espagne. Pour combler ce manque et développer une filière nationale, notamment en agriculture biologique, plusieurs acteurs sont à pied duvre dans le Sud de la France. L'implantation de transformateurs peut, par exemple, permettre aux producteurs de trouver des solutions pour le séchage, étape cruciale post-récolte. Par ailleurs, l'interprofession France Amande a été créée fin 2018 et vise la mise en commun d'outils de production et de promotion de l'amande française. Côté production, plusieurs essais, dont ceux menés dans le cadre du projet Elzéard, sont en cours pour relever les défis techniques des arboriculteurs : lutte contre les ravageurs dont Eurytoma amygdali, mise en place d'engrais verts ou encore de ferti-irrigation.
Protection des plantes et des cultures : Les éliciteurs : des vaccins pour les plantes ?
Anna DUPLEIX, Auteur ; Laura BEDOURET, AuteurDe nombreuses recherches sont effectuées sur les éliciteurs ou SDP (Stimulateurs de Défense des Plantes), cest-à-dire sur les substances impliquées dans le déclenchement des mécanismes de défense des plantes. Le congrès Natural Products and Biocontrol a permis de faire le point des connaissances et de leur utilisation pour la protection des végétaux. Ces produits devraient permettre de réduire lutilisation de pesticides, même bio. Larticle commence par proposer une définition des SDP, expliquer leur fonctionnement général et mettre en évidence leurs différences avec la catégorie des produits biostimulants. Un point est ensuite fait sur lutilisation des SDP en France, sur leur efficacité et sur les produits autorisés dans le marché français (ils sont au nombre de 27, mais tous ne sont pas autorisés en bio ; un tableau récapitulatif permet de synthétiser leurs caractéristiques dutilisation). Enfin, deux focus sont réalisés : un sur lutilisation des sucres en maraîchage contre divers ravageurs (Sweet Immunity) et lautre sur lemploi de cerevisane contre le mildiou dans la vigne.
Produire des amandes : Relancer une dynamique !
Anna DUPLEIX, AuteurLa filière amandes biologiques française semble avoir un bel avenir devant elle au vu de la demande, estimée à 1000 tonnes/an (soit 1000 ha irrigués). Toutefois, elle manque encore cruellement de surfaces, de structuration, et les besoins en expérimentation sont importants. En Occitanie, plusieurs rencontres entre professionnels de l'amont et de l'aval commencent à faire bouger les choses : 40 hectares ont été plantés durant l'hiver 2016-2017 dans l'Aude, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales, et une demande de création de GIEE est en cours. En matière de ressources génétiques, l'Inra possède une collection de 120 variétés aux caractéristiques différentes et pouvant donc permettre de servir différents débouchés. Concernant la protection des cultures, les principaux ravageurs sont la guêpe de l'amande (Eurytoma amygdali), pouvant entraîner plus de 80 % de pertes, et le champignon Fusicoccum amygdali. Pour 2018, une dérogation permet aux producteurs d'utiliser le spinosad contre la guêpe mais, à terme, d'autres solutions seront nécessaires. Certaines sont en cours d'étude, notamment sur le choix des variétés et les systèmes de culture : élimination des fruits ou rameaux atteints, utilisation de phéromones, etc. Autre défi que la filière doit relever : favoriser l'approvisionnement en porte-greffes et plants greffés.
Cucurbitacées sous abris : Contre les pucerons : des moyens à combiner
Frédérique JARNOT, Auteur ; Anna DUPLEIX, AuteurDans le cadre du programme Agreable, depuis 2014, plusieurs expérimentations sont conduites en Pays-de-la-Loire autour de la lutte contre les pucerons ravageurs des cucurbitacées sous abris : Quelles plantes relais utiliser ? Quels auxiliaires privilégier ? Quelles stratégies adopter ? Parallèlement, dautres pistes ont été abordées, comme lassociation de cultures (cucurbitacées/tomates), ou lutilisation dhuiles essentielles (pin sylvestre pour son effet répulsif). Les résultats obtenus sont présentés dans cet article. Globalement, ces méthodes, lorsquelles sont utilisées seules, restent insuffisantes pour une protection efficace des cucurbitacées contre les pucerons, mais leur utilisation combinée pourrait être intéressante.
Lutte biologique sous abris : Optimiser Macrolophus pygmaeus
Anna DUPLEIX, AuteurLe projet de recherche MacroPlus, coordonné par le GRAB, a pour but de faire avancer les techniques dinstallation massive et précoce de Macrolophus pygmaeus. Il sagit dune punaise prédatrice de ravageurs, notamment aleurodes et mineuse Tuta absoluta sur tomates et aubergines sous abris. Lefficacité de lutilisation du souci comme plante hôte est évaluée, ainsi que les modalités de culture de celle-ci et le transfert des Macrolophus vers les tunnels de tomates.
Noyers, légumes, petits fruits et élevage : Les atouts de l'agroforesterie
Anna DUPLEIX, AuteurEn 2009, Mickaël Cavalier a acquis 13 hectares dune noyeraie adulte, à Ansouis, dans le Vaucluse. Il a conservé les arbres existants et les a associés à du maraîchage, en rotation avec des céréales et des engrais verts, ainsi quà de lélevage de poules pondeuses au sein de deux parcs tournants, le tout conduit en biodynamie. Des chèvres à la retraite et un troupeau transhumant assurent aussi le défrichage des bois. Cette ferme est engagée dans le réseau Smart, qui recense en France les parcelles qui associent arbres fruitiers et cultures annuelles en agroforesterie.
Protection des plantes : Le biocontrôle prend racine
Anna DUPLEIX, AuteurLa 3ème édition du colloque Natural products and biocontrol s'est tenue du 21 au 23 septembre 2016, à Perpignan, organisée par IBMA (International biocontrol manufacturers' association). Certaines des recherches actuelles sur le biocontrôle portent sur les micro-organismes présents dans la rhizosphère, la zone du sol en contact avec les racines, et leurs actions sur les plantes. Les rhizobactéries, notamment, ont des propriétés phytostimulatrices, en influençant la croissance des plantes, et phytoprotectrices, en réduisant le développement de maladies. L'un des enjeux est de mettre au point des produits « bio-inoculants », mais les interactions entre le sol, les micro-organismes et les plantes sont extrêmement complexes. Ce genre de produits représente à ce jour moins de 5 % du marché mondial des intrants. D'autres recherches se consacrent directement aux métabolites produits par les micro-organismes : mycotoxines, lipopeptides... L'un des freins au développement de ces produits de protection des cultures est leur coût de production. Si l'une des solutions pourrait passer par la manipulation génétique des micro-organismes, celle-ci ne convient pas aux acteurs de l'agriculture biologique.
Dossier : Maraîchage sous abris
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Anna DUPLEIX, AuteurCe dossier relate les avantages techniques et économiques des cultures bio sous abris, dans un contexte réglementaire européen où le cahier des charges des productions végétales n'est pas précis quant aux cultures sous abri, ce qui induit des distorsions de concurrence entre les Etats-Membres. Après des rappels réglementaires, le dossier fait place à des témoignages issus d'une station expérimentale des Côtes d'Armor, de trois exploitants et d'initiatives départementales pour gagner en technicité. Sont notamment abordés : les engrais verts, la gestion de la température en début de saison et la délicate question du chauffage des serres et de sa compatibilité avec les principes et règlements de l'AB, les tunnels nantais sous serre en tomate, le commerce de gros des légumes biologiques, les variétés anciennes de tomates, la gestion des nématodes à galles, la planification des cultures, la lutte contre les pucerons et les bandes fleuries.
Recherche : Le biocontrôle a le vent en poupe !
Anna DUPLEIX, AuteurLe colloque Natural products and biocontrol s'est tenu en septembre à Perpignan, rassemblant des instituts techniques, des industriels et des universitaires. Il fut l'occasion d'échanges techniques et de discussions autour de collaborations, pour un marché qui reste anecdotique dans l'industrie de la protection des cultures, mais qui pourrait atteindre 15 % du marché français selon l'IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association). L'article rappelle qu'un produit de biocontrôle n'est pas forcément homologué en agriculture biologique. A titre d'exemple, des lipopeptides produits par une bactérie du genre Bacillus sont candidats à l'homologation contre septoriose sur blé, fusariose sur poireau, tavelure sur pommier et botrytis sur vigne.