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Auteur Luc BAUER |
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Travail du sol en viticulture
Arnaud FURET, Auteur ; Luc BAUER, AuteurJean-François Promonet, prestataire de service sur le travail du sol basé en Bourgogne, accompagne, entre autres, les viticulteurs biologiques. L'aide qu'il leur apporte a pour objectif de les rendre autonomes sur la gestion de leurs sols. L'ADABio et l'ARDAB, groupements d'agriculteurs bio en région Rhône-Alpes, ont fait intervenir Jean-François pour des formations sur le travail du sol en viticulture. Selon lui, il n'y a pas de solution clé en main, les interventions sur le sol doivent s'adapter au contexte de l'exploitation. L'une de ses règles : « anticiper à chaque travail le travail suivant, pour valider si le moment est bon ». Régis Descotes, viticulteur dans le Rhône, et Dominique Belluard, viticulteur en Haute-Savoie, apportent leurs témoignages.
Des alternatives aux cuivres
Arnaud FURET, Auteur ; Luc BAUER, AuteurLa nature chimique du cuivre utilisé dans les vignes bio contre le mildiou ne doit pas être le seul critère de choix. La formulation a également un grand rôle, son prix et la concentration en cuivre métal. Les essais de l'Adabio montrent de fortes différences de prix, à efficacité égale. En Beaujolais, des tests participatifs sont menés par l'ARDAB avec la Chambre d'agriculture du Rhône afin de réduire les doses de cuivre métal. Un traitement cuprique classique à dose réduite de 40 % est comparé avec la même dose réduite de cuivre additionnée d'une décoction de 200 g/ha d'écorce de bourdaine selon la méthode d'Eric Petiot. Cette dernière formulation offre une protection supérieure au cuivre seul, même si les résultats ne sont pas significatifs sur tous les essais.
Les maladies du bois, peste et choléra de la vigne, comment s'en sortir ?
Arnaud FURET, Auteur ; Julia WRIGHT, Auteur ; Luc BAUER, AuteurCet article propose deux retours d'expérience de viticulteurs biologiques dans la Drôme et la Loire. Les premiers sont passés de la taille Guyot à la taille Guyot-Poussard pour les vieilles vignes, et ont relevé les têtes de souche (80 cm au lieu de 50-60 cm) pour leurs plantations afin de permettre un développement végétatif important. Beaucoup de vieux ceps atteints de maladies du bois sont remplacés. Le Domaine des Pothiers, dans la Loire, pratique le surgreffage et le curetage sur des vignobles dont l'âge moyen est de 25 ans. Les pieds atteints d'Esca ont été sectionnés au niveau du porte-greffe, et les pieds sains ont été re-greffés et entourés avec un tube en PVC afin de protéger les greffes des outils interceps. Seuls 10 à 15 % des ceps ont repris, probablement en raison de la taille des greffons. L'autre technique, le curetage, consiste à couper à la tronçonneuse les parties atteintes d'Esca en coupant longitudinalement le bois mort, ce qui semble donner de bons résultats, avec une majorité de ceps qui repartent.