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Auteur Alex SICILIANO |
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Vu au Sitevi
Alex SICILIANO, AuteurCet article détaille deux innovations vues au Sitevi (salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-légumes). La première est une machine de protection des vignes à base dUV, conçue par la start-up UV boosting. Certains UV stimulent les défenses naturelles des plantes. Les lampes de la machine sont calibrées sur ces longueurs donde, ce qui déclenche la production de marqueurs de réaction de défense par les feuilles de la vigne. Cette réaction hormonale prépare la plante à lattaque dun champignon dans les heures et les jours qui suivent le passage. Sur mildiou, les résultats obtenus par la modalité UV plus fongicide conventionnel à demi-dose a obtenu les mêmes résultats que la modalité fongicide conventionnel à pleine dose. Ladaptabilité de cette machine à UV avec le cahier des charges bio reste à confirmer. La deuxième innovation est Emisol, un outil dentretien sur le rang. Il a été conçu par Adrien Boisnier, un mécanicien qui assure la réparation et lentretien de matériels de producteurs en Charente. Son objectif était de créer un outil plus rapide : Emisol peut aller 2,5 fois plus vite que les outils habituels. En 2019, cet outil a assuré lentretien de 400 ha de vignes et sa production devrait sindustrialiser.
Vu au Space ; Vu au Tech&Bio ; Vu au Tech&Bio et Sitevi
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Alex SICILIANO, AuteurCet article décrit plusieurs innovations utilisables en bio et exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons. Les treize premières nouveautés présentées ont été observées au Space ou à Tech&Bio : gamme daliments et compléments pour animaux d'élevage, biostimulants, conservateurs pour lensilage, équipements pour les FAF, extrudeur de lin, asséchants pour litière, attrape-mouche pour salle de traite. Les neuf autres nouveautés décrites ont été observées au Sitevi, ainsi quà Tech&Bio. Elles concernent des cultures spécialisées, et plus particulièrement la viticulture : pose de confusion sexuelle par drone dans les vergers, lutte contre le gel dans les vignes (chaufferette antigel, câble antigel et piquet connecté), ondes sonores pour protéger la vigne, bâtiment viticole (chai semi-enterré), tracteurs (pont avant suspendu, quatre roues directionnelles), station météo, cuve pour la fermentation.
Dossier : Produire des fruits : A la recherche d'alternatives !
Frédérique ROSE, Auteur ; Alex SICILIANO, AuteurPour répondre à la demande croissante des consommateurs en fruits bio, acteurs de la recherche et du développement se mobilisent face à un enjeu fort : innover pour faire face aux maladies, ravageurs et aléas climatiques tout en trouvant des alternatives aux produits phytosanitaires. A travers un tour d'horizon de la filière, Claude-Eric Parveaud, référent arboriculture à l'Itab et expérimentateur en arboriculture et viticulture au Grab, souligne les principaux risques techniques que la filière doit affronter. Plusieurs projets sont en cours, aux échelles européenne et nationale, par exemple sur les stratégies de contrôle sans pesticides des ravageurs du pommier, sur la création variétale de pommiers adaptés à la bio, ou encore sur des alternatives au travail du sol. Du côté de lInra de Gotheron, cest la reconception des vergers qui est à létude avec un objectif zéro phyto. Cest ainsi un verger circulaire, associant pommiers, arbres fruitiers à noyau et autres fruitiers, zones de biodiversité dont une mare au centre , et une haie double multi-strates en périphérie, qui a été implanté en 2018. Deux arboriculteurs bio partagent leurs pratiques à travers des témoignages : - Bruno Payan, dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui utilise des engrais verts dans ses 20 ha doliviers ; - Jean-Yves Fillatre, dans la Manche, très impliqué dans la sélection participative en pommiers avec lassociation Novafruits et qui introduit des animaux dans ses vergers (volailles, porcs).
Distillerie collective mobile : L'hélichryse ne connaît pas la crise
Alex SICILIANO, AuteurL'hélichryse, ou immortelle, est une plante aromatique et médicinale qui connaît un certain essor en France depuis une quinzaine d'années. Initialement produite en Corse et dans les Balkans, ou issue de la cueillette sauvage, cette plante jaune a peu à peu vu se mettre en place une filière spécifique. Guillaume et Paolo Chabot, dans les Alpes-de-Haute-Provence, produisent en bio des plants d'hélichryse qu'ils ont eux-mêmes sélectionnés à partir de plantes prélevées en Corse, et dont ils extraient l'huile essentielle. En 2015, associés en collectif avec six autres producteurs, ils ont investi dans une distillerie mobile, adaptée aux faibles volumes des petites productions ou de la cueillette sauvage. En encart, Eric Chaisse, directeur du Crieppam, retrace l'histoire de la sélection de variétés d'hélichryse à partir de plantes sauvages.
De lélevage dans les vergers : Des systèmes complexes
Alex SICILIANO, AuteurDe plus en plus darboriculteurs mènent des expériences dintroduction danimaux dans leurs vergers, notamment en AB. Cela a amené lINRA dAvignon à réaliser, en 2015, une première étude sur ces pratiques. Cette dernière a permis, notamment, didentifier les motivations et les freins rencontrés. Ainsi, les arboriculteurs interrogés mettent en avant trois motivations : gérer la pousse de lherbe, réduire les problèmes sanitaires, ou encore amender le sol. Létude montre aussi une autre motivation, plus « profonde » : lenvie, le plaisir. Cependant, lintroduction des animaux sous-entend diverses problématiques : surcharge de travail, difficultés dans le choix de lanimal et de la race, besoin dadapter sa conduite des arbres (notamment sil y a introduction de ruminants susceptibles de manger les feuilles, voire les écorces), difficulté à gérer les parcs de contention ou les prédateurs, besoin dacquérir des réflexes d'éleveur ou encore faible revalorisation économique des animaux. En 2016, lINRA a lancé une nouvelle étude plus focalisée sur les arboriculteurs souhaitant introduire des brebis ou des volailles. En attendant ces résultats, léchange dexpérience entre arboriculteurs prime. Les témoignages repris ici montrent globalement la motivation des agriculteurs à poursuivre leurs expériences, malgré des résultats parfois peu évidents. De plus, ils soulignent divers intérêts liés à ces pratiques, comme par exemple, la réduction des impacts du campagnol dans les vergers où sont présents des moutons.
Enherbement peu concurrentiel : La piloselle rentre dans le rang
Alex SICILIANO, AuteurUne dizaine de parcelles d'essais ont été suivies dans le Sud-Est de la France pour étudier l'enherbement peu concurrentiel des vignes. Au terme de ce programme, il apparaît qu'il vaut mieux miser sur le travail du sol pour entretenir le rang en région méditerranéenne quand c'est possible. Mais, pour des parcelles en pente et bien valorisées, l'enherbement localisé sur le rang avec une espèce comme la piloselle peut être une alternative intéressante. En effet, cette plante concilie implantation rapide et faible concurrence avec la vigne. Elle a également une bonne pérennité et protège de l'érosion. Néanmoins, son installation est délicate et, sur les sols ayant de faibles réserves hydriques, il faut rester prudent car il peut y avoir un peu de concurrence hydrique.
Evaluation des variétés d'abricots : Les producteurs bio donnent leur avis
Alex SICILIANO, AuteurEn France, 9 % des vergers d'abricotiers sont bio. Pourtant, les obtenteurs de variétés semblent négliger ce marché, et ce malgré une création et une obtention variétale active en conventionnel. Dans ce contexte, le Ctifl a réalisé une enquête auprès de 50 producteurs bio afin de recueillir leurs ressentis sur les variétés utilisées. Trois groupes de variétés en sont ressortis : - des variétés productives et de bonne qualité gustative, recommandées en bio ; - des variétés tolérantes au monilia mais de moins bonne qualité gustative, recommandées en bio également ; - des variétés sensibles au Monilia et peu productives, déconseillées en bio.
La fertilisation organique en lavande et lavandin : Une passerelle vers la bio ?
Alex SICILIANO, AuteurEn Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la lavande et le lavandin couvrent environ 20 000 ha (avec moins de 10 % des surfaces de lavandin certifiées en agriculture biologique). Il y a 10 ans, la majorité de cette surface était fertilisée avec des fertilisants minéraux. En effet, les fertilisants organiques sont coûteux et leur efficacité est souvent évoquée comme un frein. Pour changer ces habitudes, Paul Lopez, conseiller à la Chambre d'agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, a mis en place des essais chez huit producteurs. L'expérience a été concluante puisque, en plus du passage à une fertilisation organique, les doses d'azote apportées ont pu être revues à la baisse. Ces résultats ont fait des émules puisqu'en dix ans, 40 à 45 % des lavandiculteurs sont passés de la fertilisation minérale à la fertilisation organique.
Pommiculture : Le carpocapse n'aime pas le sucre
Alex SICILIANO, AuteurLa lutte contre le carpocapse est une des priorités des arboriculteurs, avec des solutions limitées pour les bio. Toutefois, des recherches ont pu mettre en évidence une certaine efficacité de l'application d'infra-doses de sucres (fructose et saccharose) sur les arbres. Ceci a pour effet de stimuler les défenses naturelles de la plante. Les essais réalisés, dont certains en conditions réelles, visaient notamment à affiner les conditions optimales d'application : période et fréquence de traitement, heure de l'application... Si le fructose et le saccharose sont désormais autorisés en agriculture, conventionnelle et biologique, il reste encore aux producteurs la charge de trouver ces matières dans le commerce.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Presque à 20 % de surface bio
Alex SICILIANO, AuteurDepuis toujours, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région française dont la part de la SAU en bio est la plus importante. Elle atteint 18,4 % fin 2015, et devrait bientôt dépasser les 20 % avec la forte vague de conversions de 2015-2016. De nombreuses conversions ont notamment été faites dans les départements ruraux de montagne : + 35 % dans les Hautes-Alpes, + 30 % dans les Alpes-de-Haute-Provence. Toutefois, les aides publiques sont en baisse dans la région et sont de plus en plus soumises à conditions, limitant le nombre de bénéficiaires (aide à la conversion et aide au maintien).
Ravage des mouches de l'olive : « Il faut changer notre échelle de travail »
Alex SICILIANO, AuteurA l'occasion du salon Tech&Bio de 2015, Nikos Papadopoulos, professeur de l'Université de Thessalie, en Grèce, est venu présenter un projet de lutte contre la mouche de l'olive. Cet insecte ravageur serait responsable de la perte de 70 % de la récolte d'olives françaises en 2014. Le programme grec est basé sur une surveillance automatisée, grâce à des capteurs créant une cartographie quotidienne de l'activité des mouches. Il reste à trouver les moyens financiers pour équiper tous les vergers et s'assurer que les agriculteurs suivront les préconisations.
Valérie Balmès, entomologiste : Les mouches à nos frontières menacent-elles nos cultures ?
Alex SICILIANO, AuteurParmi les espèces de mouches présentes sur la planète, un certain nombre sont phytophages, et sont susceptibles de causer des dégâts sur les cultures. Valérie Balmès, entomologiste au laboratoire de la santé des végétaux de l'Anses, décrit dans cette interview : - les facteurs de risque de propagation de ces insectes d'une région à l'autre du monde, notamment via les activités humaines ; - et les comportements à adopter pour les limiter.
5e Assises de l'oléiculture bio : Surprises sur coûts de production
Alex SICILIANO, AuteurEn France, 25 % des surfaces d'oliviers sont en bio. Ils se trouvent majoritairement dans les Pyrénées Orientales et les Bouches du Rhône. L'olivier est facilement cultivable en bio, mais une étude menée par l'Association française interprofessionnelle de l'olive (Afidol) montre que les résultats technico-économiques ne sont pas forcément au rendez-vous, en raison de charges trop élevées. La récolte, la mécanisation, la fertilisation et le travail du sol en sont majoritairement responsables, avec des équipements qui ne sont pas amortissables sur d'autres ateliers. Quant à la taille et à la protection phytosanitaire, elles ne représentent que 10 % des coûts. Le prix de l'huile d'olive bio française est 3 à 5 fois supérieur à celui des concurrents européens, avec un coût de production de 16 /litre ou plus (non comptés le conditionnement et la mise en marché). Les oléiculteurs français devront donc miser sur le haut de gamme, gagner en technicité et en efficacité, par exemple en utilisant des outils d'assistance à la récolte.
Assises de l'oléiculture bio : De l'herbe dans les oliviers
Alex SICILIANO, AuteurLes Assisses de l'oléiculture bio, organisées le 14 octobre 2014 dans le cadre de Tech & Bio à La Pugère (Bouches-du-Rhône), ont été l'occasion de discuter de l'enherbement des oliveraies. La fertilité des sols, très liée à l'activité microbienne, est particulièrement fragile. Celle-ci est généralement favorisée par l'irrigation, mais seulement 30 % des oliviers sont équipés. Une autre possibilité, pour maintenir cette activité microbienne, consiste à apporter des matières fertilisantes, en plus de celles produites sur l'exploitation, mais une faim d'azote peut alors être induite par la concurrence entre les microorganismes et la culture. Des essais mis en place par l'Afidol ont montré que la présence d'un engrais vert, malgré la concurrence pour l'eau entre ce couvert et la culture, a permis de développer l'activité microbienne et la minéralisation dans les sols des oliveraies concernées. Un encart présente le témoignage de Geneviève Auric et Laurent Bouvin, ostréiculteurs bio dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Au-delà du bio : La permaculture au verger
Alex SICILIANO, AuteurUn arboriculteur bio québecois, Stefan Sobkowiak, présente son système basé sur la permaculture, original et novateur. Chaque plante, chaque action doit avoir plusieurs fonctions. Son verger repose sur des associations de culture, d'étages différents de culture et l'introduction d'animaux. Son unité de base est un « trio d'arbres » : deux fruitiers différents et un fixateur d'azote (le févier ici), suivi d'un trio différent. Ainsi, les maladies et insectes ont du mal à se propager. Les étages sont composés d'arbres, d'arbustes et de légumes. Empiler ces niveaux permet d'augmenter la régulation naturelle du verger (il y a plus d'habitats et, de fait, plus d'insectes et d'oiseaux). Des poules ont été introduites dans le verger pour le désherbage entre rang. La cueillette se fait au verger par les clients qui trouvent des fruits qui arrivent à maturité en même temps : c'est l'achat compulsif ! Ils viennent pour des pommes et repartent avec des pommes, mais aussi des raisins, des mûres Cet agriculteur souhaiterait essaimer ce type de système dans différents pays.