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Auteur Jérôme JULLIEN |
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Péché estival
Jérôme JULLIEN, AuteurAu verger, le pêcher donnera, en général, des fruits après sept ans. Pour réussir la culture de pêches, il est conseillé de choisir une variété adaptée à la terre de son jardin et au climat local. Le plus simple est de cultiver des plants issus de semis spontanés pour plus de rusticité ou, face au risque de gelées printanières, de choisir une sélection de variétés précoces, semi-précoces et tardives : un tableau décrit les caractéristiques de quelques variétés. Côté entretien, bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la taille du pêcher améliore la production de l'année en cours. Il faudra se méfier de la cloque, si la variété du pêcher n'y est pas tolérante, qui nuit au développement des fruits. Des moyens de lutte préventive sont indiqués dans un encart, moyens qui empêchent également les attaques par d'autres champignons (oïdium, moniliose...). Quelques moyens de lutte sont également fournis pour lutter contre la tordeuse orientale du pêcher.
Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
Minifruitiers pour petits espaces
Jérôme JULLIEN, AuteurPour pallier le manque de place au jardin, la culture d'arbres fruitiers nains ou colonnaires (croissance verticale) constitue une solution pratique. Peu encombrants et très productifs, ces minifruitiers peuvent se cultiver en bacs, grands pots ou conteneurs sur terrasses et balcons, en pleine terre ou dans des patios ou autres petits coins de jardin. En pépinières, la culture des fruitiers nains ou colonnaires dure 4 à 6 ans pour un arbre capable de fructifier dès le 1er ou 2ème cycle de croissance. Il existe des plants en agriculture biologique, originaires de France ou de Suisse. A Tours, Bernadette Leclerq se passionne pour ces fruitiers et en cultive, depuis 5 ans, dans son petit jardin en centre-ville. Elle partage quelques conseils issus de son expérience. Quelques variétés d'arbres fruitiers (abricotier, amandier, cerisier, pommier, poirier, pêcher...) nains et colonnaires sont présentées.
Panique sur la carotte
Jérôme JULLIEN, AuteurLa carotte est plus ou moins exposée à des attaques de ravageurs et aux maladies selon la variété, la saison, la conduite et le milieu de culture. En prévention, et afin d'éviter l'apparition de foyers parasitaires dans le sol, une rotation des cultures est préconisée. La carotte pourra avantageusement être associée à d'autres plantes, comme le basilic, la ciboulette, le salsifis, etc. L'arrosage, après la levée des semis, devra maintenir le sol frais, mais sans excès. Des conseils sont fournis pour réussir la culture de la carotte, et notamment pour lutter contre ses principaux ennemis, l'alternariose, la mouche de la carotte et, dans une moindre mesure, la sclérotiniose, s'ils devaient apparaître. Des variétés moins sensibles aux attaques de la mouche de la carotte sont indiquées.
Panique sur le céleri
Jérôme JULLIEN, AuteurCéleri-rave et céleri-branche craignent tous les deux le gel tardif, mais aussi le froid en début de saison, les variations brutales de températures et la sécheresse qui risquent de faire monter la plante en graines. Une carence en bore peut causer un brunissement interne de la rave, tout comme un certain nombre de déséquilibres (forte chaleur, sol trop acide...). La septoriose (maladie fongique) est la principale maladie du céleri ; la mouche du céleri, les pucerons et les noctuelles sont ses principaux ravageurs. Quelques conseils de culture (rotations, associations) sont fournis pour limiter les attaques.
Panique sur le navet
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ravageurs du navet : les altises, les larves défoliatrices, les pucerons, les limaces et les escargots. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, l'oïdium et la hernie des crucifères. Un encadré présente des moyens de lutte biologique pour maîtriser les larves défoliatrices.
Panique sur le panais
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du panais : les pucerons, la mouche du céleri et loïdium. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche de la carotte, la tisseuse du panais et la sclérotiniose. Un encadré apporte des précisions pour reconnaître et lutter contre la tisseuse du panais.
Panique sur le pois
Jérôme JULLIEN, AuteurTempératures élevées, sécheresse et excès d'eau peuvent faire jaunir le pois, mais les maladies et les ravageurs peuvent impacter la récolte sévèrement, en atteignant les fonctions vitales de la plante (fonte des semis, pied noir, fusariose, sclérotiniose, nématodes) ou les gousses et les grains (graisse bactérienne, bruche, tordeuse). Les risques sur les plantules (sitone, limace, pigeon), sur les feuilles (anthracnose, mildiou, oïdium, virus) et sur les fleurs (cécidomyie, pourriture grise à Botrytis cinerea) sont aussi à surveiller. Certaines précautions permettront d'agir en prévention (rotation culturale, association à des plantes compagnes) et, si le problème est installé, selon son origine, des traitements naturels pourront être appliqués : purin de fougère, lavande, rhubarbe ou tanaisie, décoction ou purin de prêle, soufre, bicarbonate de soude...
Panique sur le poivron et le piment
Jérôme JULLIEN, AuteurLes piments et les poivrons, deux légumes-fruits originaires de pays chauds, de la même espèce, sont exposés à des maladies et à des ravageurs communs. La première recommandation, pour bien les cultiver, consiste à satisfaire leurs exigences climatiques (température, lumière, hygrométrie). Cultivés sous abri, ils sont souvent la cible des pucerons, c'est pourquoi il est préférable d'anticiper en installant des filets de protection. En extérieur comme sous abri, une bonne observation et une surveillance régulière permettront de détecter les foyers et d'intervenir rapidement pour juguler les attaques dont ils souffrent fréquemment : punaises, chenilles, oïdium, virus... Des conseils sont fournis pour lutter contre ces ennemis. En prévention, une rotation des cultures pendant 4 ou 5 ans est préconisée. Associer le piment et le poivron au basilic peut aussi constituer une bonne parade contre certains ravageurs.
Le renouveau de l'amandier
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire dAsie centrale, lamandier est cultivé en France depuis le Moyen Âge, notamment dans la Vienne où des amandiers de plus de cent ans ont été recensés et où un grand nombre de variétés sont encore cultivées. Fruit sec de plus en plus consommé en France, lamande connaît un retour en force, ces dernières années, avec la plantation de milliers dhectares de nouveaux vergers. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, la plantation de lamandier, fruitier du soleil, semble davantage intéressante. Cet article apporte des conseils pour en réussir la culture ; il comprend des informations sur l'implantation, le choix des variétés, sur les moyens de faire face au risque de gel en période de floraison, ainsi que des techniques culturales.
Panique sur l'ail
Jérôme JULLIEN, AuteurLa rouille et la pourriture blanche du bulbe sont les principaux ennemis de l'ail. Les terrains lourds et humides favorisent ces maladies, tandis qu'une terre, de neutre à basique, sans excès d'humidité l'hiver et se réchauffant vite au printemps permettra de les éviter. En prévention, il est conseillé de mettre en place une rotation des cultures de 4 à 5 ans sans alliacées. Il pourra être nécessaire, dans les sols pauvres, ou après une période de gel intense, d'incorporer une fumure phospho-potassique. L'utilisation de plants d'ail certifiés assure une meilleure vigueur végétative en cas d'attaque de ces maladies. En cas d'atteinte, il faudra se débarrasser des plants malades. Les autres ennemis de l'ail sont le thrips, le mildiou, l'alternariose et le charbon foliaire.
Panique sur l'épinard
Jérôme JULLIEN, AuteurSi l'épinard n'est pas particulièrement sensible aux attaques de ravageurs et aux maladies, quelques conseils de culture permettront de prévenir l'apparition de ses principaux ennemis, essentiellement les maladies fongiques (taches brunes foliaires) et la pégomyie, mouche mineuse de la betterave et de la poirée. D'autres problèmes, comme la cladosporiose, peuvent survenir et il est important d'en identifier les premiers signes (illustrés par des photos). En prévention, une pulvérisation de purin de prêle, dès le stade plantule, peut être bénéfique.
Panique sur le fraisier
Jérôme JULLIEN, AuteurParmi les facteurs favorisant l'apparition des maladies du fraisier, comme la pourriture grise et les taches foliaires cryptogamiques, figurent un excès d'humidité, des plants trop serrés, des blessures, un excès de fumure azotée, un manque d'aération... Il ne faut pas négliger non plus la sensibilité des fraisiers aux carences nutritives en calcium, fer, magnésium, qui décolorent les feuilles et appauvrissent les récoltes. Parmi les insectes nuisibles, les larves de la drosophile asiatique s'attaquent aux fruits, tandis que celles des noctuelles, otiorhynques, hépiales et taupins s'attaquent aux racines. Quant aux pucerons, ils sont vecteurs de virus et doivent être surveillés de près. 2 focus, lun sur les pucerons, l'autre sur Drosophila suzukii, permettent de comprendre leurs modes d'action et fournissent des conseils pour s'en débarrasser.
Panique sur le haricot
Jérôme JULLIEN, AuteurLa culture des haricots est très bénéfique pour un potager. Non seulement elle offre de belles récoltes, mais elle fertilise le sol. Encore faut-il débarrasser les haricots de leurs ennemis, pucerons, virus (mosaïque commune), pourriture grise ou blanche (sclérotiniose), limaces, escargots, acariens, etc. Des conseils sont fournis pour agir en prévention (rotations, plantes compagnes du haricot, méthodes de semis) et pour éliminer les ravageurs une fois présents sur la culture.
Panique sur la tomate
Jérôme JULLIEN, AuteurLes ennemis de la tomate sont nombreux : acariens, aleurodes, pourriture grise, mildiou, alternariose, nécrose apicale ou cul noir, oïdium, pucerons... En fonction du milieu de culture, sous abri ou en plein air, tous ne sont pas amenés à se développer. L'une des plus importantes mesures de prévention consiste à mélanger des variétés à fruits gros ou moyens, de précocité différente, rustiques et tolérantes, à des hybrides F1 résistants. Il est possible d'ajouter des variétés cocktail ou cerises. Des conseils de culture sont fournis pour éviter au maximum l'apparition des maladies et des ravageurs de la tomate au jardin. Les principaux ennemis, mildiou, alternariose et cul noir, sont décrits et font l'objet de préconisations spécifiques pour s'en débarrasser en cas d'apparition.