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Auteur Cathy PICHON |
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Dossier : Économies dénergies à la ferme
Cathy PICHON, Auteur ; Caroline CHAVRIER, Auteur ; Elodie JOUBREL, AuteurCe dossier regroupe différents retours dexpériences menées dans le Finistère autour de lempreinte bas-carbone et des économies dénergie en agriculture. Ainsi, la MAB 29 a participé au projet européen Cool Food Pro et a accompagné des sites de restauration collective vers un changement de pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire et introduire davantage de produits bio, locaux et de saison. Un calculateur en ligne permet de mesurer, tous les mois, les gains positifs sur lenvironnement, suite à ces nouvelles pratiques. Le CHU de Brest et Jonas Le Gall (29), paysan meunier bio, témoignent. Un zoom est, ensuite, fait sur la réduction du paillage plastique en maraîchage, suite à des diagnostics Dialecte réalisés sur 9 fermes en bio, par le Gab 29. Plusieurs pratiques alternatives sont mises en avant (couverture à base de paillage végétal, binage ). Valériane et Niels, de la ferme des BAPA (29), font part de leur expérience. Pour faire face à lenvolée des prix du carburant, la FR CUMA de lOuest et Cléo (réseau dentreprises de Travaux Agricoles) proposent différents services pour accompagner les agriculteurs dans leurs économies de carburant. Plusieurs leviers existent (éco-conduite, adaptation de ses pratiques, adéquation entre la puissance du tracteur et les outils utilisés ). Pour finir, la question de la réduction des consommations délectricité en élevage laitier bio se pose. Différents leviers existent, en agissant notamment sur le refroidissement du lait (emplacement du tank, tank à eau glacée, pré-refroidissement ), le chauffage de leau sanitaire (dimensionnement adapté des ballons, isolation ) et le talon de consommation (repérage des appareils défectueux, vérification de la qualité du réseau électrique ).
Circuits courts : Des casiers connectés pour une vente simplifiée
Alexandra LANNUZEL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurEn 2015, suite à la conversion de sa ferme en agriculture biologique, Paul Canévet a décidé de mieux valoriser sa production en se lançant dans la transformation (huiles, farines, graines décortiquées) et la vente directe. Toutefois, comme cet agriculteur breton est installé seul, il a dû trouver une solution qui ne lui prenait pas trop de temps pour la commercialisation. En 2018, il a acheté un distributeur automatique doté de huit casiers, mais il a très vite décelé plusieurs limites : il navait pas de visibilité sur les stocks, il devait sans cesse vérifier le contenu des casiers, le coût et les délais de maintenance étaient élevés et le système de paiement physique était source de vandalisme. Suite à cette première expérience pas tout à fait convaincante, il a créé son propre système de casiers connectés, nommés « Les casiers du coin ». Ses casiers sont connectés à une application qui gère à la fois les commandes, les stocks et le paiement en ligne. Le client commande ses produits à lavance en fonction de la disponibilité des produits, puis dispose de 10 h pour se rendre au distributeur et débloquer louverture du casier avec son smartphone. Actuellement, Paul Canévet et huit autres producteurs proposent des produits dans 400 casiers sur trois sites différents. Cet agriculteur souhaite maintenant voir son outil essaimer.
Restauration commerciale : Un nouveau cahier des charges au menu
Cathy PICHON, AuteurSelon une étude de lAgence BIO de 2019, 78 % des Français souhaiteraient manger des produits bio au restaurant. Un cahier des charges relatif à la restauration hors domicile à caractère commercial en agriculture biologique existe depuis 2012 ; mais dans les faits, peu de restaurateurs se sont certifiés. Ce cahier des charges a donc été revu et modifié par arrêté interministériel. La nouvelle version a pris effet au 1er janvier 2020. Elle sappuie sur deux types de certification. Lune est une certification « Quantité produit », qui est fondée sur le pourcentage des achats de denrées alimentaires bio (valeur dachat sur une base mensuelle). Elle se décline en trois catégories : + 50 % (au moins 50 % de la valeur dachat des denrées alimentaires correspond à des produits bio), + 75 % et + 95 %. Lautre est une certification « Plats et menus », ayant pour objectif didentifier un ou des plats composés à plus de 95 % de produits biologiques, ainsi que des menus réalisés uniquement à partir de produits biologiques. Cet article aide à décrypter ces nouvelles règles et apporte des précisions sur des points particuliers. Il est complété par linterview dun restaurateur (basé à Brest) qui a fait le choix de se certifier « + 75 % ».
La qualité de l'eau Brest : Point de départ du bio dans les assiettes des écoliers
Cathy PICHON, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurA Brest, c'est la problématique de la qualité de l'eau de consommation qui a été à l'origine de la réflexion des élus, il y a maintenant 20 ans, pour l'introduction de produits bio en restauration collective. Aujourd'hui, les écoliers brestois ont 45 % de produits bio dans leurs assiettes. Karine Coz-Elleouet et Marc Sawicki ont contribué à ce projet en tant qu'élus pendant leur mandat. Ils racontent comment les choses se sont passées. Ils soulignent, entre autres, une des clés de réussite d'un tel projet : associer une structure indépendante associative qui représente la filière. Dans l'expérience brestoise, en l'occurrence, la Maison de la Bio et une société privée de la restauration collective ont su travailler ensemble, avec un esprit d'ouverture. C'est le facteur humain et l'intelligence collective qui ont été déterminants. Le choix de la bio, pour ces deux élus, donne un vrai sens au projet de territoire, car c'est une approche transversale qui impacte l'économie, la santé, l'environnement, le social...
Opérateurs Bio de l'Aval dans le Finistère : Des liens à renforcer entre producteurs, transformateurs et distributeurs
Christian CARAYOL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurLa MAB du Finistère a lancé une étude visant à mieux connaître les entreprises bio de son territoire. 235 entreprises ont fait l'objet d'une enquête sur une période de plus de 4 mois. Outre des questions touchant, par exemple, aux caractéristiques de l'entreprise, son activité, ses produits, ses sources d'approvisionnement, ses circuits de commercialisation, ses projets de développement, etc., il était également demandé aux entrepreneurs quels étaient leurs besoins d'accompagnement, d'expertise, de formation et de mise en relation. Les détails des résultats de l'enquête sont présentés. Les opérateurs sont, pour beaucoup, en attente d'accompagnement et de conseils, et souhaitent que la MAB les informe sur le réseau bio du Finistère.
Panier local : Un outil de gestion pour les producteurs en circuits courts
Cathy PICHON, AuteurLe site internet "Panier local", créé en 2007 par Ludovic de Beaurepaire (44), permet à des agriculteurs de toute la France, qui souhaitent développer la vente de leurs produits en circuits courts, d'avoir une gestion facilitée. Sur "Panier local", peuvent commander des particuliers, des professionnels, des magasins spécialisés, des restaurants collectifs ou commerciaux... 96 % des produits distribués sont bio. Chaque ferme ou collectif dispose de ses pages propres, avec une partie de présentation de la structure, puis d'autres dédiées aux produits et aux possibilités de livraison. L'utilisation de cet outil est particulièrement développée en Bretagne. Dans cet article, trois témoignages finistériens illustrent les possibilités offertes par cet outil : - Les Paniers du Cap (Isabelle et Christophe, maraîchers à Pont-Croix) ; - Ferme du Vern, à Saint-Yvi : un outil de commande pour la restauration collective (ferme laitière bio avec atelier de transformation) ; - Un outil aussi pour les cuisiniers (Jean-Luc Larour, cuisinier à Saint-Yvi, utilisateur du site "Panier local" de la Ferme du Vern).
Restauration collective : Approvisionner la resto-co, comment faire ?
Cathy PICHON, AuteurL'auteure, chargée de mission restauration collective et filières locales à la Maison de l'Agriculture Bio du Finistère (MAB 29), décrit les actions mises en place pour accompagner les collectivités et les producteurs de ce département dans une démarche de relocalisation de l'agriculture et de l'alimentation. Aujourd'hui, plus de 200 établissements introduisant des produits bio dans leurs repas sont suivis par la MAB 29. Celle-ci a déjà réalisé un annuaire de l'offre locale bio à destination de la restauration collective et organisé des sessions de formation, dispensées par le GAB 29, visant à découvrir les spécificités de ce marché : fonctionnement d'une cuisine centrale, exigences sanitaires et organisation logistique, code des marchés publics, appels d'offres, etc. Deux producteurs du Finistère, l'un de pommes et légumes bio, l'autre de porcs, volailles et produits laitiers bio, témoignent sur le débouché restauration collective.
Vendre en GMS : Un mode de vente comme les autres ?
Cathy PICHON, AuteurL'article présente les témoignages de deux producteurs bio concernant la vente de leurs produits en grandes surfaces. Pour Kevin Pochard, éleveur bovin laitier bio à Tréouergat (29), la vente en GMS est un circuit comme un autre (livraison une fois par semaine à chaque grande surface). Pour Nicolas Magueur, maraîcher bio à Plougonvelin (29), la vente en GMS reste, en revanche, davantage une vitrine qu'un réel débouché. Ils expliquent chacun leur démarche et les raisons qui les incitent, ou non, à travailler avec les grandes surfaces. Joël Agard apporte ensuite son témoignage, en tant que responsable d'une grande surface dans le Finistère.
La filière lait bio en Angleterre
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Cathy PICHON, Auteur ; Erika MOUSSEL, AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, des conseillers normands sont partis en voyage d'étude en Angleterre. Cet article rapporte les visites de deux exploitations. Sur la première, Simon Ball a mis en place un magasin de producteurs. D'abord créé pour valoriser les produits de l'exploitation familiale, ce magasin est aujourd'hui approvisionné par 60 producteurs locaux et emploie 4 personnes à plein temps. Certains produits vendus sont bio mais la principale attente des clients concerne le bien-être animal. Les conseillers normands ont également visité l'exploitation laitière bio de M. Hawking, qui valorise son lait en glaces faites à la ferme. Pour cela, l'agriculteur a mis en place un système d'élevage simple, peu gourmand en temps de travail. Le troupeau est suivi régulièrement par un nutritionniste et un vétérinaire, le bon déroulement de la reproduction étant essentiel à la production laitière et donc à la production de glaces. Celle-ci nécessite 8000 à 9000 litres de lait par jour et a permis la création de 8 postes. Les glaces ne sont pas certifiées bio car les ingrédients achetés à l'extérieur sont difficiles à trouver en bio. Autre problématique sur cette exploitation : l'absence de débouchés pour les veaux mâles en Angleterre.
Développement économique : Restauration Collective en Basse-Normandie... encore des chiffres !
La restauration collective bio en Basse-Normandie se développe et même monte en puissance avec Inter Bio Normandie. L'action démarrée en 2002 a de plus en plus de succès et de légitimité auprès des prestataires de restauration. Un bilan chiffré montre qu'entre 2006 et 2007, le nombre de repas (100% bio ; mixtes, c'est-à-dire avec une ou plusieurs composante(s) bio ; goûters ; petits déjeuners ; pique-nique ; autres) connaît une évolution de 102%. La ventilation des établissements indique que les établissements scolaires sont les plus axés sur la consommation de produits biologiques, par rapport aux restaurants, centres de loisirs/crèches, établissements de santé. L'approvisionnement local reste le mot d'ordre. Pour les repas 100% bio, 54% de l'approvisionnement 2007 provient de Basse-Normandie, pour les repas mixtes 64%, et pour les autres types de repas 84%.
Le développement des filières par la restauration collective
L'article évoque dans un premier point la SCIC Inter Bio Normandie Services, qui a obtenu son agrément préfectoral en juin 2008, et prend ainsi le relais d'Inter Bio Normandie (IBN) pour le travail en continue sur les marchés publics destinés à la restauration collective. Depuis 2006, IBN avait obtenu 7 des 15 appels d'offres auxquels elle avait répondu. La structure pourra ainsi réactiver ses missions premières, à savoir organiser progressivement une interprofession bio par un travail en commun des acteurs, et dont la restauration collective aura été le premier grand chantier. Elle s'ouvre ainsi à de nouveaux chantiers tels que l'approvisionnement régional des points de vente et la diversification des débouchés. Le second point de l'article relate la rencontre annuelle entre les animateurs et administrateurs de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) et les dirigeants de Biocoop Distribution. Cette société travaille actuellement avec 18 structures régionales du réseau FNAB, notamment pour les compléments de gammes, tels que les épices, fruits exotiques , et un complément logistique pour certaines. La rencontre a permis d'aborder leurs attentes respectives dans cette collaboration et les améliorations possibles face aux problèmes communs. Les souhaits de travailler dans la cohérence de l'approvisionnement local et de développer cette activité ont ainsi été exprimés.
Réunion de rencontre et d'échange entre les collectifs d'achat et AMAP du Calvados
Cet article présente les problématiques partagées par des collectifs d'achats et des AMAP du Calvados. Les questions sont d'ordre global, sur la société et l'économie, ou liées à la vie quotidienne des structures, des propositions d'actions étant faites pour tenter d'y répondre. Elles font références : -au manque de producteurs et aux difficultés à en installer ; -aux nombre croissant de consommateurs intéressés qui ne peuvent être servis et auxquels il est proposé de former des groupes qui pourraient être accompagné par un réseau de membres d'AMAP en place ou par des associations proposant un appui plus professionnel ; -à la nécessité de mieux organiser les groupes importants avec l'outil informatique ; -au partage de la gestion des liens entre l'AMAP et son environnement institutionnel et inter-associatif ; -à l'élaboration d'une charte des AMAP comme point de repère ; -à la place des producteurs dans la gestion et la circulation d'une information transparente sur la production et l'entreprise ; -aux relations équitables à établir dans l'équilibre économique et politique d'une AMAP, entre producteurs et " consomm'acteurs ". La journée s'est conclue sur les éléments de consensus suivants : -l'intérêt des rencontres inter-AMAP ; -leur fonction centrale dans l'échange et la mutualisation de savoirs et savoirs-faire et dans l'aide au démarrage de futurs groupes ; -une organisation collective plus structurée et formalisée n'est pour le moment pas une priorité. Pour finir, les principales difficultés des nouveaux producteurs pour s'installer sont présentées et permettent d'introduire la structure " Terre de Liens " qui est un outil d'investissement solidaire destiné à collecter de l'épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux respectant la charte de Terre de liens. Trois contacts pour des opérations foncières concrètes ont ainsi été pris lors des rencontres.
Compte-rendu de la journée d'étude "Vente de proximité des produits bio", le 13 janvier 2006 au Conseil Régional de Basse-Normandie