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Auteur Damien HARDY |
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Dossier : Innover en vente directe
Damien HARDY, Auteur ; Aude MIEHÉ, Auteur ; Thierry PONS, Auteur ; ET AL., AuteurLes circuits courts se renouvellent et les producteurs trouvent de nouvelles idées pour se rapprocher des attentes des consommateurs. Des points de vente collectifs se mettent en place, proposant en un même lieu un maximum de références et une gamme de produits variés. Ouverts six jours sur sept sur de larges plages horaires, ils proposent de nouveaux produits et approvisionnent la restauration hors domicile. La relation producteur-consommateur reste primordiale. Les producteurs savent aussi s'impliquer lors des fêtes locales, pour se faire connaître et promouvoir leurs produits. En sous-traitant ou en créant leur propre service de distribution, certains agriculteurs de Corse et de Loire-Atlantique tentent de diminuer le coût du transport. La vente en ligne de produits fermiers représente une opportunité que certains saisissent pleinement, car elle permet de répondre aux nouveaux comportements des consommateurs.
Dossier : Installation : place aux jeunes
Véronique BARGAIN, Auteur ; Damien HARDY, AuteurLe renouvellement des générations est devenu une priorité pour maintenir la filière caprine. C'est ce qu'a révélé un colloque sur l'installation et la transmission organisé dans les Deux-Sèvres en mai 2014. En Région Poitou-Charentes, 48% des éleveurs caprins partiront en retraite d'ici dix ans. Alors que la filière s'est beaucoup développée jusqu'en 2008 par la création d'ateliers, la transmission des exploitations est désormais une priorité. Mais, pour intéresser des jeunes, il est nécessaire d'apporter des arguments en termes de débouchés, de rentabilité, de revenus, et aussi de bien-être au travail. Le dossier rassemble les articles suivants : - Accompagner l'installation avec l'appui des structures et des laiteries ; - S'installer autrement ; - En Loire-Atlantique, un outil innovant d'accompagnement à l'installation ; - Rendre son exploitation transmissible ; - S'installer n'est pas toujours facile ; - Se former à l'élevage caprin à distance.
La forêt fournit du bois pour l'éleveur et du fourrage pour le troupeau
Damien HARDY, AuteurDenis Souveplane est éleveur depuis 1975. Ses chèvres tirent une grande partie de leur alimentation des ressources de la colline boisée du Vigan, dans le Gard. Profitant des parcours boisés l'été, elles se nourrissent de glands et de châtaignes à l'automne, et aucun concentré provenant du commerce n'est distribué, du tarissement à la mise bas. L'écorce fait aussi partie des aliments consommés par les chèvres de Denis et, à condition qu'elles n'en mangent pas de grandes quantités à la montée de la sève, cela a un effet vermifuge notable, au point qu'elles n'ont pas eu besoin d'être traitées contre le strongle depuis 3 ans. La recherche d'un équilibre entre nourriture des animaux et protection des jeunes arbres fait partie des préoccupations de Denis. Il lui faut aussi assurer un bon entretien des sous-bois, organiser les coupes, valoriser le bois coupé, etc. Pour Fabienne Launay, du service fourrages et pastoralisme à l'Institut de l'élevage, le sylvopastoralisme, qui consiste à associer exploitation forestière et pâturage, est parfaitement adapté aux caprins, mais nécessite des interventions sur les arbres, et il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par les Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF) et les conseillers agricoles.
Viser l'autonomie fourragère sur les causses du Quercy
Damien HARDY, AuteurSur des terres très caillouteuses, avec une faible pluviométrie, comment tendre vers l'autonomie fourragère pour un élevage de 75 chèvres sur 87 ha ? Laurent et Nathalie Masbou, éleveurs biologiques, ont répondu à cette question par l'adoption du séchage en grange qui leur permet de stocker 100 tonnes de foin d'excellente qualité. Grâce à l'autoconstruction et à l'achat de matériel d'occasion, l'investissement a été limité à 55 000 . Le pâturage tournant permet aux chèvres de changer de parcelle quotidiennement et de ne revenir que tous les 28 jours. Quant aux céréales, c'est l'épeautre qui a été choisi, pour sa rusticité et ses bonnes performances en bas-intrants. Il est néanmoins pauvre en amidon et en matières azotées, ce qui rend nécessaire une complémentation.
Agro-écologie en Espagne : Des brebis éduquées qui ne touchent pas aux oliviers
Damien HARDY, AuteurDes chercheurs espagnols de l'Université autonome de Barcelone ont réussi à dégoûter chèvres et brebis des feuilles d'olivier en leur administrant du chlorure de lithium. Les animaux gardent ensuite une aversion pour ces arbres et les oliveraies peuvent être utilisées pour le pâturage des brebis. Ces recherches ouvrent la voie à un désherbage plus écologique, alors que la vigne et les oliveraies couvrent plus du quart de la surface agricole d'Espagne. Pour mettre au point cette méthode, l'équipe de scientifiques s'est servi du mécanisme de l'apprentissage opéré sur des brebis de race Manchega (mais la méthode serait applicable à toutes les races). Présentation du protocole et du chlorure de lithium (éliminé en 24 heures).
La broussaille améliore l'état des chèvres
Damien HARDY, AuteurUne expérience conduite par l'Isara de Lyon a montré, en comparant deux lots homogènes de chèvres en tarissement, l'un conduit en bâtiment avec foin de prairies naturelles à volonté et 300 grammes de maïs par jour, l'autre en pâturage sur lande arbustive avec 100 g de maïs par jour, que les chèvres taries pâturant la lande avaient ensuite un meilleur état corporel et une production de lait plus importante (1 litre de plus en moyenne sur les deux premiers contrôles). L'observation a montré que les chèvres avaient su choisir en premier les feuilles les plus nutritives, alors qu'elles n'avaient jamais été sur ce type de milieu auparavant. Cette expérience donne à réfléchir sur la place des landes dans le système fourrager, d'autant plus qu'elles peuvent offrir une alternative intéressante aux prairies en cas de baisse de fourrage ou encore qu'elles contribuent à casser le cycle des parasites si la couverture arbustive permet bien une ingestion aérienne prédominante.
Les circuits courts, des bénéfices sociaux appréciés mais encore peu aidés
Damien HARDY, AuteurLes circuits courts sont de plus en plus appréciés par les consommateurs, et 15% des exploitations européennes commercialisent plus de la moitié de leur production directement ou avec un intermédiaire maximum. Bien que les citoyens européens y soient favorables, ces circuits ont jusqu'à présent été peu aidés par les soutiens publics. Afin d'intégrer cette thématique dans les politiques publiques, l'Union européenne a commandé une étude pour évaluer leurs intérêts sociaux, économiques et environnementaux. Ces bénéfices sont essentiellement socio-économiques : lien entre producteur et consommateur, changements de comportements favorables à la santé ou à l'environnement, conservation de la valeur ajoutée au niveau local et développement des synergies avec le tourisme, mais implication de coûts de vente et de transport supplémentaires. L'intérêt environnemental dépend essentiellement du mode de production et de la logistique. Pour soutenir les circuits de distribution alternatifs, l'Union européenne envisage la mise en place d'un label distinguant les produits en circuits courts.
Paille et dolomie assèchent la litière puis amendent les sols
Damien HARDY, AuteurDes éleveurs d'une EARL, spécialisée en élevage caprin, dans la Vienne, témoignent de leur expérience et de leur utilisation de sables dolomitiques dans la litière. Ils épandent pendant une partie de l'année une couche d'une dizaine de centimètres de dolomie sous la paille de litière. Ceci assèche, réduit la quantité de paille consommée de près d'un tiers, limite aussi la présence de mouches et, après compostage du fumier, permet d'amender les sols et de jouer sur le pH, la dolomie contenant 30 % de calcaire et 20 % de magnésie.
Solutions alternatives pour soigner les chèvres
Damien HARDY, AuteurLe vétérinaire Gilles Grosmond est convaincu de l'intérêt des techniques alternatives en santé animale, notamment chez les chèvres. Il explique que la phytothérapie, l'homéopathie ou l'aromathérapie sont des moyens de stimulations des défenses de l'animal. En effet, aucun de ces traitements alternatifs ne fait le travail seul à la place de l'animal. Il donne des recommandations concernant l'importance de la complémentation en oligoéléments, la distribution de kéfir de lait juste après la naissance du chevreau, la façon de lutter contre le Caev (Arthrite Encéphalite Caprine à Virus) et les abcès Caséeux.
"En bio, la prévention est primordiale"
Damien HARDY, AuteurEn élevage biologique, la capacité à se passer de traitements allopathiques repose sur une bonne observation du troupeau, sur l'optimisation de la prévention, et sur de bonnes connaissances zootechniques. En effet, les conditions de logement, la qualité des aliments distribués et l'absence de stress dans le troupeau ont des impacts importants sur la santé des animaux, comme le fait remarquer Michel Bouy, vétérinaire spécialisé en médecines alternatives. Les traitements alternatifs ne sont pas toujours simples à choisir et à mettre en place. Le vétérinaire donne quelques conseils de prévention contre la coccidiose, la pasteurellose et la gravelle en élevage ovin.
Dossier - Les ovins entretiennent les paysages
Laurence GEFFROY, Auteur ; Damien HARDY, Auteur ; Pierre EMMANUEL, AuteurAvec une prise en compte grandissante de l'aspect environnemental dans la conduite des troupeaux ovins, il arrive que la production (de viande, lait ou laine) n'en soit plus la finalité première. En effet, les moutons sont les seuls à pouvoir accéder à certains sites escarpés et donc à pouvoir lutter contre l'enfrichement de ces zones. De plus, la gestion d'espaces naturels par le pâturage peut être bénéfique au maintien de la biodiversité floristique et faunistique. Ce dossier présente trois initiatives, dans lesquelles les éleveurs sont partenaires ou même instigateurs, où la finalité première du troupeau ovin n'est plus la production mais bien la gestion d'espaces naturels ou sensibles, rémunérée comme un service rendu. Philippe Feugère, jardinier-paysagiste, utilise un troupeau d'ovins pour le défrichement de plusieurs sites dans la région parisienne. Le conservatoire des sites naturels de Haute-Normandie possède son propre cheptel ovin qui entretient 50 % des sites naturels répertoriés dans la région. L'entreprise paysagiste De Wassum, aux Pays-Bas, retire la majorité de ses revenus de ses activités d'entretien de l'espace par ses moutons.
Dossier : Quel avenir pour l'agneau bio ?
Laurence GEFFROY, Auteur ; Nicolas DELPOUVE, Auteur ; Damien HARDY, AuteurAprès un petit tour d'horizon de la production et de la consommation actuelles de produits biologiques en France, les auteurs de ce dossier se concentrent sur la filière ovine. En 2009, 2,5 % du cheptel de brebis allaitantes était conduit selon le mode de production bio. Les résultats de la plateforme de recherche de l'Inra de Theix, qui conduit un troupeau de brebis allaitantes certifiées bio depuis 2002, et du réseau de fermes privées suivies, sont d'abord présentés. Ils concernent principalement la rentabilité économique des fermes et montrent que le système 3 agnelages en 2 ans n'est pas adapté à l'agriculture biologique, à cause d'un faible niveau d'autonomie alimentaire permis. L'étude de l'impact de la conversion de l'exploitation du lycée agricole de Radinghem (Pas-de-Calais) présentée ensuite montre là encore l'importance d'une bonne autonomie alimentaire sur les résultats économiques. Pour conclure ce dossier, deux circuits de commercialisation sont présentés : l'entreprise Unébio qui commercialise 50 % des agneaux bio français (hors vente directe), et la vente directe.
Dossier : Ils ont choisi les races locales
Damien HARDY, Auteur ; Yann KERVENO, AuteurUne nouvelle génération d'éleveurs a choisi de travailler avec des races de chèvres locales. Si celles-ci ont une productivité moindre en comparaison avec les Alpines ou les Saanen, la fromageabilité de leur lait semble souvent meilleure. Par ailleurs, ce choix permet de conserver la biodiversité du patrimoine génétique des races domestiques locales, qui présentent (entre autres !) des caractères de rusticité intéressants. Malheureusement, en raison d'un manque de références technico-économiques, les administrations et les banques ne sont pas toujours partantes pour les projets d'installation de ce type. 7 races de chèvres locales, parmi les 10 races reconnues en France par la Commission nationale d'amélioration génétique, sont présentées dans ce dossier : la Corse, la Poitevine, la chèvre des Fossés, la Massif Central, la Rove, la Provençale et la Pyrénéenne. Chaque article est illustré par une expérience d'éleveur.
Face à la sécheresse, optimiser la gestion des fourrages
Damien HARDY, AuteurLa sécheresse printanière de 2011 a eu un impact sur les exploitations avec comme conséquence une moindre production fourragère avec une perte estimée à près de 15 millions de tonnes de matière sèche, au 31 mai, d'après l'Institut de l'Elevage. Afin de pallier ce manque de fourrage, certains agriculteurs ont acheté de la paille et du foin, mais les prix étaient élevés. Certaines organisations collectives d'approvisionnement ont été mises en place dans les départements. Parmi les solutions envisagées figurent l'échange de fumier contre de la paille qui a permis de réduire les sorties de trésoreries, l'utilisation des surfaces de jachères exceptionnellement autorisée et la récupération de l'herbe des entreprises, espaces verts, aéroports ou terrains militaires. Certains éleveurs ont décapitalisé afin d'économiser du fourrage. L'Institut de l'Elevage préconise de bien valoriser l'herbe disponible pour les éleveurs menant leur troupeau en pâture, de constituer des stocks en mettant en place des cultures complémentaires ou d'implanter à l'automne des cultures à croissance rapide et des cultures de dérobées comme le maïs, le sorgho, le millet, le moha ou le trèfle. A l'avenir, il faudra prendre en compte une augmentation de la fréquence des aléas climatiques et tendre vers des systèmes d'élevage plus résilients. Un encart présente les aides existantes et les solutions pour substituer la paille de la litière.
"La pérennité des petites fermes reste fragile"
Damien HARDY, AuteurMagali Aubert, ingénieure d'études à l'Institut National de Recherche Agronomique, est interviewée par rapport aux petites exploitations. Les petites fermes sont des exploitations correspondant à 40 UDE (unités de dimension économique), soit 60 ha équivalent blé, 34 vaches laitières ou encore 240 brebis reproductrices. Ces petites fermes se rencontrent surtout en élevage ovin, caprin et bovin viande et leur pérennité reste fragile. En effet, la population des petites fermes a diminué, leur pérennité étant assurée par la spécialisation dans des démarches de qualité comme les appellations d'origine, les labels ou l'agriculture biologique et par une diversification des activités comme la vente directe, la transformation à la ferme ou l'agrotourisme. Ces exploitations se trouvent plutôt dans les régions montagneuses et défavorisées dans un arc sud, des Pyrénées aux Alpes du Sud en passant par le Massif Central. L'étude montre par ailleurs que la proximité des centres urbains et des consommateurs ne joue qu'un rôle secondaire dans la pérennité des petites exploitations.