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Auteur Paul LANNOYE |
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L'irruption des nanotechnologies - Deuxième partie
Paul LANNOYE, AuteurAu-delà de l'impact de la dispersion des nanoparticules dans l'environnement et du débat concernant l'éventuel intérêt écologique des nanotechnologies, apparaît surtout l'écheveau des innombrables questions éthiques que soulève l'émergence de la biologique synthétique... L'article aborde plusieurs points cruciaux concernant les nanoparticules et les nanomatériaux : - Les nanoparticules dans l'environnement (dispersion dans l'environnement de nanoparticules et devenir en fin de vie des objets nanostructurés...) : pollution atmosphérique (travaux sur la pollution par les particules ultrafines, tragédie des fibres d'amiante, parallèle avec les nanotubes de carbone), pollution des sols (grande probabilité de les voir se combiner avec des substances dans les sols), pollution des eaux - le cas du nano-argent (dangerosité du nano-argent, puissant bactéricide, notamment pour les bactéries dénitrifiantes du sol...) ; - Les nanomatériaux : solution écologique ? (des études relatives notamment aux nanofibres de carbone montrent que le bénéfice écologique lié à leur utilisation serait annulé par l'impact négatif des procédés de fabrication...) ; - Où nous conduisent les nanotechnologies ? (impact sociétal de l'usage des nanotechnologies... potentiellement d'application dans tous les secteurs : en combinaison avec les biotechnologies, les technologies de l'information et de la communication et les neurosciences cognitives, transformation de micro-organismes en systèmes pilotables...).
Un nouveau défi pour l'humanité : L'irruption des nanotechnologies - Première partie
Paul LANNOYE, AuteurEn ce début du XXIème siècle, une nouvelle vague technologique déferle sur le monde : celle des nanotechnologies. Les nanotechnologies exploitent les propriétés intimes de la matière à l'échelle du nanomètre - 1 nanomètre = 1 milliardième de mètre - pour réaliser de nouveaux dispositifs, objets et systèmes qui utilisent ces propriétés. On a constaté, en effet, qu'à cette échelle, qui va de la dimension atomique (0,1 nm) à 100 nm environ, les propriétés de la matière peuvent différer fondamentalement de celles constatées à plus grande échelle pour la même substance. L'article revient sur ces disparités de comportement (or, cuivre nanostructuré, nanotubes de carbone...). Il traite, par ailleurs, de l'incidence des propriétés extraordinaires des nanomatériaux : - La fascination du progrès scientifique et technologique (depuis les années 80, développement de l'intérêt pour les nanosciences et les nanotechnologies à un rythme sans précédent...) ; - D'innombrables avertissements jamais démentis (il ressort clairement des études effectuées à ce jour que les nanoparticules peuvent affecter les comportements biologiques aux niveaux cellulaire, subcellulaire et protéinique...) ; - Les nanoparticules sont parmi nous ! (un institut américain, le Woodrow Wilson International Center for Scolars, publie depuis 2007, sur son site Internet, une liste exhaustive de tous les produits commercialisés dans le monde : l'inventaire comprenait en août 2008, huit cent trois produits ou lignes de produits...) ; - Quelques applications et les risques potentiels qu'elles impliquent (nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) ou d'oxyde de zinc (Zn0) dans les crèmes solaires... ; incertitude sur la toxicité potentielle des fullerènes, molécules de carbone composées d'hexagones et de pentagones utilisées dans certaines crèmes anti-rides...) ; - Le marché fait loi ! (abscence totale de législation spécifique encadrant la mise sur le marché de nanomatériaux et de produits en contenant, aucune information sur la présence de nanoparticules dans les produits de consommation...).
Dossier : Les promesses des écomédecines
Paul LANNOYE, Auteur ; Pierre CORNILLOT, Auteur ; Michael SINGLETON, Auteur ; ET AL.Ce dossier reprend neuf contributions issues d'un colloque, "Ecomédecines et santé publique", organisé en octobre 2008 par la Maison de l'écologie de Namur et l'association GRAPPE. La première contribution est signée par un ancien député européen qui milite pour une pleine reconnaissance des médecines non conventionnelles, de leurs intérêts et de leur complémentarité avec la médecine "orthodoxe". Le second article présente les principaux freins à cette reconnaissance, au niveau de la profession médicale, de l'industrie pharmaceutique ou au niveau politique. Suivent les réflexions d'un anthropologue sur les différences d'approches entre la société occidentale et la société africaine sur les notions de médecin, de médicament ou encore de maladie, "l'Afrique pratiquant non pas des médecines alternatives mais des alternatives à la médecine (sic)". La quatrième contribution fait une synthèse sur les législations, montrant des différences, parfois marquées, entre états européens, mais aussi une évolution globale de la loi allant vers la légalisation des écomédecines. L'article suivant porte sur les grands principes de la naturopathie et notamment son rôle dans la prévention. Les quatre dernières contributions abordent la phytothérapie (à travers l'exemple de 3 plantes : le cassis, le bouleau et le curcuma), l'homéopathie (avec notamment l'aspect preuves de l'efficacité de cette pratique), l'utilisation des huiles essentielles et enfin les fleurs du docteur Bach et leurs utilisations sur les états émotionnels. Un des dénominateurs communs à ces divers écrits est que, pour toutes ces pratiques, le malade et son entourage sont au centre de la démarche de soins et non pas la maladie, comme dans la médecine dite conventionnelle.
Dossier : Les modes de conservation
Des indications précises sont apportées sur les modes de conservation des aliments et les choix à opérer pour garantir leur qualité intrinsèque et leur valeur nutritionnelle : - Les modes de conservation ; - La lactofermentation ; - Recettes lactofermentées ; - Additifs alimentaires : les consommateurs sont-ils protégés par la législation ? ; - Histoire de la conservation des aliments ; - Jardinage et saisonnalité ; - Peut-on se passer de conservation ? ; - Jeunes pousses et graines germées ; - La déshydratation à basse température ; - L'irradiation, encore une fausse "bonne solution" pour la conservation des aliments ! ; - La cristallisation sensible.
Les nanotechnologies auront-elles notre peau ?
A plus grande échelle encore que l'amiante ou les OGM, les nanotechnologies sont en train d'être diffusées à grande allure par les industriels dans de nombreux produits quotidiens, en particulier les cosmétiques. Sans aucun choix démocratique, ni aucune étude de toxicité préalable à leur mise sur le marché.