Détail de l'auteur
Auteur Joannie LEROYER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (29)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Gestion de la santé animale : Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes ?
Joannie LEROYER, AuteurLa question de la législation du médicament vétérinaire est un sujet d'actualité puisqu'au niveau européen, des réflexions sont menées pour faire évoluer la réglementation actuelle. Les pays membres ont jusqu'à fin 2012 pour faire remonter à Bruxelles demandes et recommandations. Sous l'impulsion de l'ITAB notamment, la notion des besoins spécifiques pour la gestion sanitaire des animaux en élevage biologique est de plus en plus prise en compte dans les réflexions interministérielles conduites en France. Les 14 et 15 novembre derniers, l'ITAB a organisé un forum sur les produits à base de plantes, afin d'ouvrir le débat à l'ensemble des acteurs concernés, éleveurs, vétérinaires, fabricants, législateurs Les échanges ont été denses et cela montre la complexité des questions posées comme la place à donner à l'automédication, la façon d'établir une règlementation sur les produits à base de plantes sans figer les innovations, ou encore, le fait de savoir si la formulation ou la prescription des produits à base de plantes doivent être réservées aux seuls vétérinaires ? L'article reprend les points forts des débats qui ont eu lieu au cours de ce forum. L'ITAB a sollicité un appui financier auprès de l'ANSES afin de poursuivre ce travail de synthèse des attentes des divers acteurs et afin d'élaborer des propositions pouvant être relayées à l'échelle européenne.
Conduite de l'alimentation, de la reproduction et de la gestion du parasitisme dans les élevages ovins biologiques des Pays de Loire
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011L'agriculture biologique est en plein essor dans les Pays de Loire sauf en ce qui concerne la filière ovine, qui doit faire face à la diminution de son cheptel. Aujourd'hui, il n'existe pas dans cette région de cadre formalisé spécifique à l'appui technique des élevages bio, et les outils développés dans la filière conventionnelle ne sont pas adaptés. L'étude présentée dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011), avait pour objectif de caractériser : - les systèmes d'élevage ovin en AB ; - leur conduite et autonomie alimentaire ; - leur gestion de la reproduction ; - leur gestion du parasitisme. Les résultats montrent que les élevages ovins ligériens sont essentiellement des systèmes herbagers avec une recherche forte d'autonomie alimentaire. Les éleveurs ont globalement exprimé un besoin d'accompagnement sur les questions de parasitisme, d'autonomie alimentaire et de structuration de la filière.
Dossier - Sécurisation des systèmes fourragers en AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; ET AL., AuteurAu sein des systèmes d'élevage biologiques, l'autonomie alimentaire revêt une importance particulière comme facteur de durabilité. Cette durabilité dans les systèmes de polyculture-élevage passe notamment par un renforcement des interactions entre animaux et cultures. Un article traite de la question des connexions entre les cultures et l'élevage dans un système laitier. La conception de systèmes fourragers autonomes et économes en intrants doit permettre aux agriculteurs de s'adapter aux aléas et notamment aux aléas climatiques. Un article revient sur les pratiques mises en uvre au sein des fermes des réseaux d'élevages, dans les Pays de la Loire, en 2010, année au contexte climatique particulier. Pour parvenir à la sécurisation des systèmes fourragers en agriculture biologique, les systèmes doivent donc s'appuyer sur la complémentarité et la diversité des productions fourragères : un article traite des mélanges graminées et légumineuses dans les couverts prairiaux et un autre article aborde l'importance de la diversité floristique des prairies pour assurer une production herbagère sous différents stress climatiques.
Dossier : Volailles biologiques : une recherche active !
Joannie LEROYER, Auteur ; Daniel GUÉMENÉ, Auteur ; Maryse BOULAY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est une compilation d'articles relatifs à la recherche (en particulier deux programmes en cours) visant à renforcer les connaissances afin d'optimiser la production de volailles biologiques. Ainsi, à travers huit articles, divers thèmes sont abordés : la question de la sélection adaptée aux besoins de l'AB, l'utilisation des parcours chez les poulets de chair et l'impact du couvert de ces parcours sur l'ingestion de sol et la qualité des volailles obtenues, l'impact environnemental de la production de poulets, la durabilité des principales filières bio régionales, les dynamiques des diverses filières avicoles bio au sein de l'UE ou encore la relation au parasitisme des aviculteurs bio en circuit court. Ces articles, suivant l'avancée des travaux de recherche, présentent des résultats ou des perspectives. Parmi les résultats, notons ici, à titre d'illustration, la démonstration que les parcours avec arbres sont plus utilisés par les volailles ou encore l'intérêt environnemental d'une production locale d'aliments bio pour volailles qui se traduit par une baisse de la consommation d'énergie et de l'émission des gaz à effet de serre, mais qui nécessite la recherche d'un optimum entre augmentation des rendements et recours aux intrants (irrigation) à travers l'utilisation d'espèces et de variétés végétales adaptées aux conditions culturales locales.
Les prairies dans un élevage en AB
Dans le cadre des « Voyages du RMT Prairies » (Réseau Mixte Technologique), l'ITAB, l'INRA et l'Institut de l'Élevage ont organisé une journée Prairies & AB, à Mirecourt, le 20 avril 2011. Parmi les interventions de cette journée, en introduction, Joannie Leroyer présente ici le rôle des prairies dans les élevages biologiques. La première partie traite des objectifs de conduite d'un élevage pour un agrobiologiste : production, rentabilité, travail & société, respect de l'environnement, bien-être animal et lien au sol. Au sein du système de production en agriculture biologique, les prairies jouent un rôle important d'un point de vue agronomique, zootechnique, environnemental et social. Le projet CASDAR RotAB explore notamment la place des prairies dans différentes rotations. Enfin, la présentation apporte différents contacts pour obtenir des références technico-économiques, des informations techniques ou pour se former.
Les prairies multi-espèces : sécurisation des systèmes fourragers dans les élevages conduits en agriculture biologique : Contribution à l'autonomie des élevages : Synthèse bibliographique
Cette synthèse bibliographique aborde plusieurs axes sur le thème de la contribution à l'autonomie des élevages en agriculture biologique, avec les prairies multi-espèces. Un bref historique montre que, si dans les années 60-70, la production était basée sur des monocultures fourragères de graminées, dans les années 90, on observe un regain d'intérêt pour les prairies multi-espèces. En effet, celles-ci présentent de nombreuses fonctions agronomiques contribuant à la sécurisation fourragère des systèmes d'élevage. Elles présentent une meilleure productivité, une régularité interannuelle de la production et leur apport azoté en font une bonne tête de rotation. Ces prairies présentent également des intérêts tels qu'une densité végétale augmentée ou un nombre et une biomasse d'adventices diminués. Mais au-delà des intérêts agronomiques, la présence de légumineuses et la diversité spécifique de ces fourrages leur confèrent une bonne valeur alimentaire. La teneur en matière azotée et l'ingestibilité sont reliées à la proportion de légumineuses dans le fourrage et leur profil en minéraux permet de couvrir les besoins d'une vache laitière. Certaines espèces manquent encore de références, mais des recherches pourraient montrer leur intérêt agronomique, mais aussi alimentaire, ce qui laisse encore des perspectives sur l'utilisation d'autres associations dans les élevages.
Approche de la santé en AB et besoins en recherche-expérimentation (Dossier : Santé des élevages biologiques)
L'élevage biologique souhaite répondre à trois objectifs principaux : le respect de l'environnement, le lien au sol et le bien-être animal. Pour maintenir l'élevage en bonne santé, il convient de favoriser l'équilibre entre le sol, les animaux et les plantes, et ce au sein d'un contexte pédoclimatique et socio-économique variable. A cette fin, il faut connaître les fonctionnements et les besoins des animaux. Il faut également savoir observer les signes de déséquilibre chez les animaux. Pour cela, différentes méthodes existent. Pour pallier le déséquilibre, la médecine propose deux stratégies. La première consiste au renforcement du système immunitaire de l'animal. C'est dans cette stratégie que se situent l'homéopathie et l'oligothérapie. La seconde consiste à lutter directement contre la maladie ou l'agent pathogène, comme dans la médecine dite « conventionnelle ». Les médecines à base de plantes agissent sur l'une ou l'autre des stratégies. Les éleveurs bio ont donc besoin de réponses en matière de gestion sanitaire qui reposent sur une approche pluridisciplinaire. En priorité, il convient de mener deux types d'actions : des activités de recherche fondamentale à travers la description et la compréhension des phénomènes et des activités de recherche participative en lien fort avec le terrain.
Cahier technique : Produire des oeufs biologiques
Joannie LEROYER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, Auteur ; Pascal VAUGARNY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Atelier complémentaire sur la ferme, la production d'oeufs biologiques doit répondre à de nombreuses exigences, qu'elles soient techniques (gestion de l'alimentation, des bâtiments et des parcours), zootechniques (performances de production, génétique, santé), sociales (organisation du travail) et bien sûr, économiques (rentabilité, viabilité), toutes liées entre elles. Destiné à la fois aux éleveurs souhaitant améliorer leur système de production et aux futurs éleveurs de poules pondeuses biologiques, ce cahier technique apporte des éléments de réponse aux questionnements fondamentaux sur lesquels repose toute production d'oeufs biologiques. Filière organisée ou filière courte ? Bâtiment fixe ou bâtiment mobile ? Comment optimiser la gestion des parcours ? Comment limiter les facteurs de risque de maladies ? Ce document est composé de dix parties : I - Connaître sa filière ; II - Respecter la réglementation ; III - Concevoir son système de production ; IV - Aménager ses bâtiments et maîtriser leur ambiance ; V - Bien conduire son lot de poules ; VI - Adapter ses choix génétiques ; VII - Equilibrer l'alimentation ; VIII - Optimiser l'accès et la valorisation des parcours ; IX - Gérer l'équilibre sanitaire de ses animaux ; X - Atteindre un bon niveau de rentabilité.
Comment les bousiers transforment l'excrément en ressources pour le pâturage (Dossier : Auxiliaires)
Environ 60 % de l'énergie du pâturage est restituée par le bétail sous forme de bouses. Cette matière est réincorporée au sol par différentes espèces dont les plus efficaces sont les bousiers. 150 espèces de bousiers sont présentes en France, résidents ou fouisseurs. Leur activité sur les excréments représente un véritable écosystème, annexe du sol. Les bousiers rendent également des services écologiques en ce qui concerne la réduction des refus, de volatilisation des nitrates, de réduction du parasitisme. Un réchauffement climatique en France serait favorable à la présence des espèces fouisseuses, dont les plus grosses sont actuellement confinées dans le Midi méditerranéen. Les populations de bousiers sont fragilisées par l'usage de certains pesticides, l'absence de ressources liées à la déprise pastorale ou le fort piétinement lié au confinement du bétail autour des stabulations.
Dossier : Santé des élevages biologiques
Joannie LEROYER, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, Auteur ; Marcela DELORMEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier fait le point sur les enjeux du développement des travaux de recherche-expérimentation pour la gestion de la santé des élevages biologiques. Les enjeux se situent à différents niveaux. Au niveau de la production, il convient de rappeler l'approche de la santé animale en élevage bio pour mieux cerner les besoins en recherche. Au niveau de la réglementation, l'analyse de la réglementation permet de cerner les difficultés de prise en compte des médicaments à base de plantes. Au niveau de la recherche, elle se doit d'être pluridisciplinaire et en lien avec le terrain afin d'avoir une approche globale de la santé des élevages.
Interrelations entre systèmes d'élevage bovins ou ovins en agriculture biologique et environnement
Philippe FLEURY, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur ; Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2010Cette synthèse sur les relations entre les élevages biologiques et l'environnement, présentée lors des 17èmes journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2010, est le résultat du travail collectif du Réseau Mixte Technologique « Développement de l'agriculture biologique » (RMT DévAB). Deux questions majeures étaient posées : quel est l'impact des élevages biologiques sur les différentes composantes de l'environnement ? Comment les thématiques environnementales peuvent devenir des facteurs de production et de développement de l'agriculture biologique ? Les données bibliographiques et les enquêtes réalisées ont permis de mettre en avant une grande variabilité des pratiques dans les élevages. Globalement, les élevages biologiques présentent de meilleures performances environnementales que les élevages conventionnels grâce à des chargements moins élevés, une meilleure autonomie alimentaire, un recours plus importants aux prairies, mais aussi du fait du cahier des charges. A l'échelle du territoire, la réussite de projets associant agriculteurs et acteurs de l'environnement est complexe, ceux-ci devant prendre en compte divers éléments : les pratiques et modes de production agricoles, les politiques et actions de développement en faveur de l'AB, le dialogue territorial.
Journée Lapin Bio - Le 28 janvier 2010 à Nantes
Ce document est consacré à la Journée Lapin Bio (résumés et diaporamas) qui s'est déroulée le 28 janvier 2010, à Nantes et qui a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique), la CAB (Coordination agrobiologique des Pays de la Loire), grâce au concours de Vivea, Lapin de France et de la Chambre d'agriculture Loire Atlantique. Il comprend un compte-rendu de la journée, la présentation de Juliette Leroux (FNAB) sur la réglementation, celle de Marie-Christine Favé (vétérinaire) sur la santé des lapins, ainsi que la présentation de trois exemples de fermes par des éleveurs du groupe d'échanges techniques (présentation animée par Mathias Sportis (CAB), chargé des productions animales).
Le pâturage, un élément structurant de la biodiversité des insectes pollinisateurs (Dossier : Auxiliaires)
Le pâturage peut jouer un rôle important à l'échelle locale dans la conservation des insectes pollinisateurs. En effet, l'abondance d'espèces florales et la présence de micro-habitats particuliers favorisent leur présence. Cet article présente les résultats d'une étude en Suède, qui mesure l'impact de pâturages plus ou moins intensifs sur les insectes pollinisateurs. Les diptères et coléoptères sont plus importants dans les parcelles abandonnées que dans les parcelles pâturées, mais il n'y a pas de différences, suivant le régime de pâturage (intensif, de faible intensité ou abandon de pâturage depuis plus de dix ans), pour les hyménoptères et lépidoptères. Chaque type de pâturage favorise des espèces d'insectes. Un encadré présente les risques des traitements vétérinaires conventionnels pour l'entomofaune.
Plantes et santé des animaux : Point sur la réglementation (Dossier : Santé des élevages biologiques)
En matière de santé animale, les élevages bio sont soumis à différents règlements européens : tout d'abord, la réglementation propre à la certification « AB », ensuite les normes d'utilisation des compléments alimentaires ou nutritionnels non toxiques, et enfin les directives sur les médicaments vétérinaires. Les produits issus de la phytothérapie et de l'aromathérapie ne peuvent actuellement être utilisés que sous la catégorie de compléments nutritionnels. Les plantes peuvent être utilisées à titre préventif ou curatif. En tant que matières premières dans leur état naturel, les plantes n'ont pas besoin d'autorisation pour leur commercialisation ou utilisation. En revanche, les extraits de ces plantes considérés comme des substances aromatiques doivent faire l'objet d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Quant aux médicaments homéopathiques, ils bénéficient en France d'une procédure d'AMM dite simplifiée. Un tableau permet de comparer la réglementation et le mode de gestion des maladies en AB dans différents pays. Il convient de souligner qu'il n'existe pas de législation appropriée permettant d'utiliser les produits de la phytothérapie et de l'aromathérapie en tant que médicaments vétérinaires. En effet, l'AMM est une procédure longue et coûteuse qui n'est pas adaptée à des produits ne pouvant être largement commercialisés. D'autres modes de vérification et de contrôle pour ce type de produits sont donc à étudier.
Produire des références d'utilisation pour la gestion des systèmes fourragers
Joannie LEROYER, AuteurL'hétérogénéité des parcelles a amené les systèmes pastoraux à mettre en place des références d'utilisation pour la gestion de leurs ressources fourragères. Une référence d'utilisation est une référence technique qui représente une valeur de production liée directement à une pratique sans lien avec le potentiel produit d'une parcelle. Avec ce système, la valeur de la référence d'utilisation sera différente selon l'usage de la parcelle qui en sera faite. L'unité de caractérisation d'une parcelle n'est plus un nombre de tonnes produites par hectare mais un nombre de jour(s) de pâturage à réaliser par hectare. Il faut identifier les types fonctionnels des prairies et qualifier les jours de pâturage selon trois catégories : animaux à l'entretien, en lactation et en jours complémentés. Selon les besoins des animaux, certaines parcelles seront prioritaires. Elles seront valorisées et gérées en même temps. Les autres parcelles de sécurité sont moins valorisées. Un exemple de séquence d'alimentation estivale illustre l'article.