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Auteur Sophie PRACHE |
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Combining beef cattle and sheep in an organic system. I. Co-benefits for promoting the production of grass-fed meat and strengthening self-sufficiency
Sophie PRACHE, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux avantages liés au pâturage mixte bovins-ovins ont déjà été démontrés. Toutefois, leffet de lassociation bovins-ovins sur l'autonomie et l'autosuffisance des systèmes na pas beaucoup été étudié. Dans cette expérimentation, conduite à Laqueuille, sur le site Herbipôle d'INRAE, localisé en zone de montagne (Puy-de-Dôme), trois systèmes biologiques basés sur lherbe ont été comparés : un système mixte combinant bovins et ovins allaitants (MIX), et deux systèmes spécialisés, un en bovins (CAT) et un autre en ovins (SH). Ces trois systèmes ont été gérés de manière distincte durant 4 ans. Pour le système MIX, le rapport entre les UGB bovins et ovins était de 60/40. La superficie pâturée et le chargement à lhectare étaient similaires pour tous les systèmes. Les périodes de vêlage et d'agnelage ont été ajustées à la croissance de l'herbe pour optimiser le pâturage. Les veaux (croisés Salers-Angus) ont pâturé jusquà leur sevrage en octobre, puis ont été engraissés en bâtiment avec de l'enrubannage, avant dêtre abattus à 1215 mois. Les agneaux ont été engraissés au pâturage. Dans le cas où ils n'étaient pas finis avant la mise en lutte de leurs mères, ils ont été engraissés en bâtiment à laide de concentrés. La décision de traiter les animaux avec des anthelminthiques était basée sur le comptage dufs dans les excrétions fécales. Globalement, une proportion plus élevée d'agneaux a été finie au pâturage dans MIX, par rapport à SH, en raison d'un taux de croissance plus élevé qui a conduit à un âge inférieur à l'abattage (166 vs 188 jours). La prolificité et la productivité des brebis étaient également plus élevées dans MIX que dans SH ; tandis que la consommation de concentrés et le nombre de traitements anthelminthiques chez les ovins étaient plus faibles dans MIX que dans SH. En revanche, la productivité des vaches, la performance des veaux, les caractéristiques des carcasses et le niveau d'intrants utilisés ne différaient pas entre MIX et CAT. Ces résultats ont validé lhypothèse selon laquelle l'association bovins-ovins favorise la production de viande à lherbe, notamment pour les ovins.
Combining beef cattle and sheep in an organic system. II. Benefits for economic and environmental performance
Marc BENOIT, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurAssocier plusieurs espèces animales optimise les performances dun système délevage. Dans cette étude, réalisée sur le site Herbipôle INRAE de Laqueuille (Puy-de-Dôme), les performances dun système mixte (MIX), associant des bovins et des ovins allaitants (avec un rapport UGB bovins/ovins de 60/40), ont été comparées à celles de systèmes spécialisés en bovins viande (CAT) et en ovins viande (SH). Ces trois modalités ont été suivies durant 4 ans (2017-2020). Elles reposaient sur des systèmes herbagers daltitude, basés sur des prairies permanentes, et conduits en agriculture biologique. Le taux de chargement annuel était identique pour tous les systèmes. Les jeunes animaux ont été engraissés majoritairement avec des fourrages : au pâturage pour les agneaux ; au pâturage et en bâtiment (avec de lenrubannage) pour les jeunes bovins. Des conditions météorologiques anormalement sèches ont conduit à des achats de fourrages. Les performances de ces systèmes ont été comparées via des indicateurs techniques, économiques (dépenses, marges, revenus ), environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'énergie), et en matière de concurrence feed-food. Les performances des ovins ont été meilleures dans MIX que dans SH : + 17,1 % de production de viande/UGB, - 17,8 % de concentré/UGB, + 10,0 % de marge brute, + 47,5 % de revenu, - 10,9 % démissions de GES, - 15,7 % de consommation d'énergie, et 47,2 % d'amélioration de la concurrence feed-food. Ces résultats sexpliquent à la fois par de meilleures performances animales et par une consommation de concentré plus faible dans MIX ; ce qui compense les surcoûts engendrés par lélevage mixte (notamment au niveau des clôtures). En revanche, aucune différence de performance na été enregistrée entre MIX et CAT. Malgré de bonnes performances zootechniques, les bovins ont eu des performances économiques médiocres en raison d'achats de fourrages et de difficultés à vendre les jeunes bovins (1215 mois) qui nétaient pas adaptés à la demande de la filière traditionnelle (croisés Salers-Angus).
La qualité des aliments dorigine animale selon les conditions de production et de transformation : Synthèse de lExpertise scientifique collective
À la demande du ministère de lAgriculture et de lAlimentation et de FranceAgriMer, lINRA a conduit, en 2018, une Expertise scientifique collective (ESCo) pour dresser un état des connaissances sur les différentes dimensions relatives à la qualité des aliments dorigine animale produits et consommés en Europe. Cette expertise devait principalement éclaircir deux points : la possibilité de différencier des produits animaux en fonction des systèmes et des conditions délevage, et le maintien des caractéristiques des produits animaux après transformation et conservation. Avant de répondre à ces problématiques, ce rapport commence par décrire les tendances de consommation des produits dorigine animale en France. Il présente également les effets de la consommation de ces denrées alimentaires sur la santé humaine : couverture des besoins nutritionnels, risques sanitaires, relation entre consommation de viande et maladies chroniques, approche bénéfices-risques. Les propriétés de certains produits bruts (lait, viande de ruminant, viande de porc, viande de volaille, uf, chair de poisson) et leur variabilité selon les conditions délevage et dabattage sont ensuite détaillées. Les impacts des procédés de transformation sont également décrits, tout comme les spécificités des produits sous signe de qualité (notamment les spécificités des produits biologiques). Enfin, des méthodes sont décrites pour contrôler et gérer les propriétés des produits dorigine animale.
Engraisser ses agneaux à lherbe : Lexemple de lexpérimentation système Salamix
Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; Joël BALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2019Ce poster présente les performances zootechniques des agneaux biologiques engraissés à lherbe en zone de montagne dans le cadre de lexpérimentation Salamix. Cette expérimentation sest déroulée dans le Massif Central. Lun de ses objectifs était de comparer les performances dagneaux bio élevés dans un système spécialisé (élevage monospécifique) avec celles dagneaux bio élevés dans un système mixte (pâturage mixte ovins et bovins), tout en maximisant lherbe dans les rations. Les résultats montrent que 100 % des agneaux du système mixte ont pu être finis à lherbe, contre 90 à 100 % (selon les années) des agneaux en système spécialisé (de meilleures croissances ont été observées dans le système mixte). Globalement, aucun concentré na été distribué aux agneaux, et les brebis ont consommé de faibles doses de concentré (entre 30 et 80 kg/an) dans les deux systèmes. Il faut noter que, certaines années, la consommation de concentré a été moins importante pour les brebis élevées dans le système mixte. Malgré une longue période au pâturage, aucune re-contamination parasitaire na été détectée chez les agneaux après le sevrage, grâce à un engraissement sur des parcelles de fauche.
Salamix : Systèmes d'élevage ALlaitant herbagers : Adapter le type génétique et MIXer les espèces pour renforcer leur durabilité ?
Le projet Salamix, initié en mai 2015 par l'UMR Herbivores et l'UE Herbipôle, de l'Inra Centre Auvergne-Rhône-Alpes, expérimente la production autonome d'animaux de boucherie finis à l'herbe à partir de prairies permanentes. Pour ce faire, trois systèmes d'élevage biologiques herbagers sont étudiés : un système spécialisé ovin croisant une race rustique (Limousine) avec une race herbagère précoce (Suffolk), un système spécialisé bovin croisant une race rustique (Salers) avec une race herbagère précoce (Angus), et un système mixte ovin-bovin (respectivement 40 et 60 % des UGB). Ces trois systèmes sont étudiés dans des conditions similaires en termes de pédoclimat (montagne du Puy-de-Dôme) et de taille (29,5 UGB sur 39 ha). Dans cette brochure, les premiers enseignements en termes de ruptures (conversion à l'AB, systèmes naisseurs-engraisseurs, mobilisation de services écosystémiques) et verrous (croisement pour produire des animaux gras à l'herbe, gestion du parasitisme et de la prédation, recherche d'autonomie, agriculture biologique) identifiés dans les systèmes sont présentés.
Plateforme INRA de recherches en production ovine allaitante AB : de l'étude de verrous techniques à la conception de systèmes d'élevage innovants
Sophie PRACHE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Hervé TOURNADRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Ce document, réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), rapporte quelques résultats obtenus sur la plateforme INRA de recherches en production ovine allaitante biologique, ainsi que les perspectives de recherche à venir. Cette plateforme a été créée en 1999 et a été convertie à l'agriculture biologique en 2002. Elle associe plusieurs systèmes d'observations : en exploitations privées, en expérimentations de type analytique et de type système sur des sites expérimentaux, et par la modélisation. Trois grandes thématiques de recherche y sont abordées : - la conception de systèmes d'élevage bio cherchant à combiner de manière optimale le niveau de productivité animale et le niveau d'autonomie alimentaire ; - la maîtrise durable du parasitisme à travers la gestion raisonnée du pâturage, le développement d'indicateurs pour repérer les animaux "sensibles" ou "sentinelles", et l'évaluation de l'efficacité de thérapeutiques alternatives ; - l'évaluation des qualités de la viande et de la carcasse d'agneau AB.
Comparaison des qualités de la viande et de la carcasse d'agneaux produits en élevage biologique ou conventionnel
Sophie PRACHE, Auteur ; Joël BALLET, Auteur ; Roland JAILLER, Auteur ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Cette étude a comparé les qualités de la viande et de la carcasse d'agneaux produits en élevage biologique (AB) ou conventionnel (C). L'expérimentation a été conduite pendant 2 ans pour les agneaux de bergerie (B) (lot AB n=24 ; lot C n=24), et 3 ans pour les agneaux d'herbe (H) (lot AB n=36 ; lot C n=36). Pour les agneaux H, les modes de production AB et C différaient par le niveau de fertilisation minérale sur la prairie; pour les agneaux B, les aliments étaient issus de l'agriculture soit biologique, soit conventionnelle, les concentrés AB et C étant constitués des mêmes matières premières. Pour les agneaux de bergerie, le mode de production AB comparé à C a amélioré la valeur santé des acides gras (AG) de la viande pour l'homme, sans différences pour les qualités bouchères et sensorielles de la viande et de la carcasse. Pour les agneaux d'herbe, la valeur santé des AG déposés dans la viande a été similaire entre AB et C ; cependant, les côtelettes AB ont présenté une odeur anormale de leur gras plus élevée que les côtelettes C, résultat probablement dû à une proportion plus importante de trèfle blanc dans la ration.
Recherches en élevage biologique : enjeux, acquis et développements
Stéphane BELLON, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL.Au regard des objectifs de développement de l'agriculture biologique (AB) affichés au niveau français, l'élevage est potentiellement un contributeur important. Le modèle de polyculture-élevage est un des fondamentaux de l'AB et a fait la preuve de sa robustesse. Mais aujourd'hui, on constate une diversité d'intégrations de l'élevage dans des unités de production, et des exigences nouvelles s'imposent à l'AB en termes de performances, du fait d'évolutions réglementaires ou de la situation des marchés. Quatre thématiques de recherche sont jugées prioritaires : i) concevoir des systèmes d'élevage plus autonomes et économes en intrants, en combinant expérimentations et suivis en ferme ; ii) évaluer l'état sanitaire des troupeaux et les outils thérapeutiques alternatifs, conformément aux attendus réglementaires en termes de santé et de bien-être des animaux ; iii) améliorer la maîtrise des qualités nutritionnelles, sensorielles et sanitaires des produits animaux ; iv) renforcer les interactions entre élevage biologique et environnement, en privilégiant ses impacts sur la biodiversité et sur les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les consommations énergétiques et les transferts de fertilité dans ou entre les unités de production. Les enseignements méthodologiques de projets de recherche sont précisés dans une dernière partie, en distinguant évaluation des performances et contributions au développement de l'AB.
Le mouton préfère une prairie variée
Sophie PRACHE, AuteurAprès avoir rappelé la place des prairies en Europe et leurs nombreux intérêts, l'auteur évoque l'importance du pâturage comme forme d'utilisation du territoire qu'il s'agit d'optimiser pour contribuer au développement des systèmes d'élevages durables. Ceci est l'objet d'une étude de l'INRA qui vise à vérifier si la diversité alimentaire au pâturage est un stimulus positif pour l'animal et augmente sa motivation à ingérer. Les facteurs influant le comportement alimentaire et l'ingestion sont présentés, ainsi que le dispositif expérimental. Ce dernier consiste à mesurer les choix alimentaires, l'ingestion et le temps de pâturage journalier de brebis, sur deux prairies d'espèces pures (ray-grass, fétuque élevée), une prairie avec ces deux espèces associées et deux prairies pures proposées successivement dans la journée. Les résultats révèlent que l'ingestion et le temps de pâturage sont supérieurs de 14% dans les modalités associant les deux espèces et que les éléments digestibles sont alors accrus de 12%. La diversité alimentaire se révèle donc être un stimulus positif pour l'ingestion.