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ACIDE AMINE ESSENTIEL
Commentaire :
Un acide aminé essentiel ou indispensable, est un acide aminé qui ne peut être synthétisé de novo par l'organisme (généralement humain), et doit donc être apporté par l'alimentation.
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Moulin du Poher, dans le Finistère : « La nouvelle réglementation aura des impacts très significatifs »
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant daliments pour animaux Moulin du Poher (Provimi France), basé dans le Finistère, est engagé dans la bio depuis 1996. Actuellement, il produit 50 000 tonnes daliments bio par an. Il est engagé sur toutes les filières animales, bien que les trois quarts des aliments bio soient destinés aux poules pondeuses. Dans cet article, François Boucher, responsable aliments biologiques dans cette entreprise, et Sarah Poirot, chef de produit volaille chez Provimi France, évoquent les impacts de la suppression de la dérogation autorisant jusquà 5 % de protéines non bio dans les formules pour monogastriques. Ils expliquent plus particulièrement les incidences sur les aliments pour poulettes et pondeuses bio (déséquilibre dans les apports dacides aminés soufrés, augmentation des protéines, baisse des performances zootechniques ), ainsi que sur les évolutions dutilisation des matières premières (le maïs sera moins recherché que les céréales à paille). Ils évoquent également limpact dun autre changement dans la réglementation : la baisse de la part de cultures en C2 (cultures en deuxième année de conversion) de 30 à 25 % dans les aliments bio. Afin de se préparer à ces divers changements, Moulin du Poher réalise des essais longue durée avec des rations 100 % bio.
Vu aux Culturales ; A découvrir aussi
Les deux pages « Nouveautés » de la revue Biofil décrivent trois innovations en lien avec les productions végétales, qui ont été présentées durant le salon professionnel Les Culturales en juin 2021, ainsi que deux autres innovations en lien avec les productions animales : 1 la faucheuse inter-rangs, développée par Eco-Mulch, permet de gérer la croissance de la luzerne dans une association céréale-luzerne ; 2 Farmdroïd FD20, un robot développé par Stecomat, permet deffectuer plus facilement des semis et du désherbage mécanique sur le rang et linter-rang ; 3 Biolys, un engrais développé par ICL, permet dapporter du SO2 aux plantes et est obtenu à partir dune roche riche en minéraux, la polyhalite, sans subir aucune transformation chimique ; 4 Actichar C Bio, un charbon actif végétal bio développé par Bordet, permet daugmenter les performances animales, daméliorer limmunité, déliminer les substances toxiques, tout en réduisant la production de méthane ; 5 Ecomet, une alternative à la méthionine développée par Provimi Cargill, permet déquilibrer les formules daliments pour pondeuses plus facilement.
100% Organic Poultry Feed: Can Algae Replace Soybean Expeller in Organic Broiler Diets?
Catherine GERRARD, Auteur ; Jo SMITH, Auteur ; Rebecca NELDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa réglementation européenne autorise aujourd'hui 5 % d'aliments d'origine non-biologique dans l'alimentation des volailles biologiques. Cette dérogation permet notamment aux éleveurs de trouver, dans les aliments conventionnels, des sources d'acides aminés essentiels (méthionine...). Elle devrait cependant prendre fin le 31 décembre 2017. Toutefois, les auteurs de cette étude s'interrogent sur les bénéfices d'une alimentation 100 % bio qui va probablement amener les éleveurs à se tourner vers le soja comme principale source de protéines, un protéagineux certes équilibré, mais dont la culture est connue pour ses impacts sociaux et environnementaux négatifs. Les auteurs se sont donc intéressés à des aliments riches en protéines qui pourraient être produits localement, à l'échelle européenne. Pour cela, ils ont comparé trois régimes alimentaires 100 % bio pour des poulets de chair, en été et en hiver : - un régime témoin avec du tourteau de soja ; - un régime à base de ressources produites localement (en Europe) ; - un régime à base de ressources produites localement et contenant des algues, riches en méthionine. Le principal critère de performance mesuré était le gain de poids des poulets. En été, aucune différence significative n'est apparue entre les trois régimes. En hiver, les poulets ayant bénéficié du régime « local » avec des algues ont eu des croissances significativement plus importantes que celles des poulets avec un régime « local » simple. En revanche, il n'y a pas eu de différence significative entre ces deux régimes « locaux » et le régime témoin avec soja. Cette étude préliminaire a donc permis de montrer l'absence d'impacts significatifs d'un régime sans soja sur la croissance et le bien-être des poulets de chair biologiques, et donc que l'alimentation 100 % bio locale pour la volaille peut être une option viable.
Des aliments porcelets 100% bio sans tourteau de soja
Florence MAUPERTUIS, AuteurEn vue de l'obligation de passer à une alimentation 100 % bio pour les animaux d'élevage biologique, à l'horizon 2018, les programmes ProtéAB et MonAlimBio se sont penchés sur les apports en protéines dans les rations de porcelets bio. Les impacts techniques et économiques de deux stratégies sans tourteau de soja, éprouvées par des expérimentations au Lycée Nature de la Roche-sur-Yon et dans trois élevages des Pays-de-la-Loire, ont été étudiés. La première stratégie cherche à se passer de levures de brasserie, ce qui implique des apports limités en lysine. Le niveau de croissance est alors plus faible que la référence avec 95 % de produits d'origine biologique, mais il n'y a eu aucune perte de porcelets en post-sevrage. Par ailleurs, les performances en termes de croissance et de coût alimentaire sont globalement meilleures qu'avec la formule témoin 100 % bio, sans lysine mais avec tourteau de soja. La seconde stratégie a étudié l'utilisation combinée de concentré protéique de luzerne Extrabio® et de levures de brasserie. Les performances zootechniques sont alors comparables à celles obtenues avec une alimentation classique à 95 % bio. La disponibilité en concentré protéique de luzerne et l'inexistence de levures de brasserie en bio représentent des freins au développement de cette seconde stratégie d'alimentation.
Dossier : Protéines végétales
Alain HUOT, Auteur ; BETTY, Auteur ; Charles-Antoine WINTER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux protéines végétales, comporte les articles suivants : - Protéines végétales : on a tout à y gagner ! ; - Osez les simili-carnés ! ; - Bien les assimiler, bien les digérer ; - Le plein d'idées en cuisine ; - Le végétarisme, parlons-en ! ; - Le soja, ami ou ennemi ? ; - Zoom sur les compléments protéinés ; - Bonnes pour la santé... de la planète ?
Dossier : Végétariens, ne vous prenez plus le chou
Des raisons d'ordre éthiques et écologiques conditionnent le choix du végétarisme. Ce dossier a pour objet de redéfinir les bienfaits réels d'un régime végétarien à condition qu'il respecte certaines règles. Il n'existe d'ailleurs pas un, mais plusieurs types de végétarisme (végétariens stricts, ovo-lacto-végétariens, lacto-végétariens, veganisme), selon les aliments exclus.
Présence de lysinoalanine dans le lait et les produits laitiers
R SIEBER ; U. BUTIKOFER ; N. KALDAS ; ET AL.Produit secondaire indésirable, la lysinoalanine (LAL), acide aminé basique, est engendrée par le traitement alcalin des protéines ou le chauffage de denrées alimentaires contenant des protéines. En cas de présence simultanée, la déhydroalanine et la lysine interagissent. La liaison étant pratiquement irréversible, la valorisation de la partie lysine est totalement ou en grande partie bloquée. Dans l'assurance qualité, la LAL peut servir de paramètre pour déterminer les méthodes de transformation utilisées. Avec des méthodes de transformation ménageant le produit de base, la concentration en LAL dans le produit fini peut être maintenue à un niveau bas. Parmi les différents produits laitiers, les concentrats de protéines séchés, en particulier, ont souvent des teneurs en LAL élevées (laits en poudre...).
Maintenir une masse musculaire constante
Les chercheurs de l'INRA de Clermont-Ferrand, qui travaillent sur l'alimentation au cours du vieillissement, démontrent qu'un régime alimentaire supplémenté en leucine présente des effets bénéfiques sur le maintien de la masse musculaire.
Interaction entre acide folique, vitamine B12 et méthionine : Impact sur les performances zootechniques et la qualité de la viande
Suite à des discussions sur le sujet en agriculture biologique, nous avons relevé cette étude qui détermine les effets de la méthionine et des vitamines B9 et B12 sur les performances, la qualité de la viande et le métabolisme du porc charcutier. L'addition de méthionine en croissance et de B9 et B12 en finition améliore les performances de croissance. Les suppléments de B9 et B12 ont permis d'enrichir la viande en ces 2 vitamines et d'en diminuer l'homocystéine.
Schweinemast : Fütterungsversuch
L'expérimentation, effectuée à Schleswig-Holstein (Allemagne), a pour thème les effets de différentes rations sur l'engraissement de porcs afin d'optimiser l'efficacité de l'alimentation. Il s'agit alors d'une comparaison entre rations calculées à base de la teneur brute en acides aminés et rations calculées à base de la teneur en acides aminés digestibles. Explications.
Cahier des charges volailles : vitamines et acides aminés : à quand la synthèse ?
Suite à quelques réunions de la commission "Volailles" de l'ITAB, il nous a semblé utile de mettre l'accent sur deux problèmes majeurs dans la pratique des aviculteurs bio : les conditions d'utilisation des vitamines de synthèse d'une part, et des acides aminés de synthèse d'autre part. Dans la perspective du futur règlement européen sur les productions animales, nous espérons que les observations et les propositions qui vont suivre, contribueront à clarifier le débat sur ces questions. Rappel des contraintes auxquelles doivent faire face les éleveurs de volailles bio : - Ressources limitées et disparates en matières premières riches en protéines de qualité, - matériel génétique peu adapté aux contraintes de l'élevage bio, - Coûts exhorbitants de certaines matières premières (tourteaux, minéraux, vitamines...) Il apparait préférable d'apporter les vitamines de synthèse dans l'alimentation plutôt que sous la forme de cure, alors que le cahier des charges refuse la supplémentation dans l'aliment : c'est bien là qu'est le problème ! En pratique, on constate deux attitudes : "préventive" et "réactive" Quant aux apports "naturels" en vitamines, il faut bien avouer que s'ils sont en général suffisants pour les hydrosolubles, ils sont le plus souvent insuffisants pour les liposolubles (nombreux facteurs limitants). Les propositions portent donc sur la supplémentation en vitamines A, D3, E de synthèse dans les aliments pour volailles, ce qui rendrait alors la cure "exceptionnelle", ce qu'elle aurait toujours dû rester. L'utilisation de certains acides aminés de synthèse (lysine et méthionine) devrait surtout être envisagée dans les périodes critiques de la vie des volailles, (et ce en supplémentation) ; les potentialités de production en soja, colza OO et tourteaux d'origine bio devraient être recensées et impérativement prises en compte par les fabricants d'aliment. Le débat mérite d'être élargi, mais il met d'ores et déjà en évidence le profond souci d'encourager une évolution de la réglementation française (et future européenne) pour atteindre un triple objectif : obtenir des résultats technico-économiques satisfaisants, réduire la pollution, optimiser les équilibres alimentaires, et ceci dans le cadre d'un développement de l'agriculture biologique dans son ensemble, à tous les niveaux de la filière.