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Le maïs grain humide pour complémenter lherbe
Cindy SCHRADER, AuteurChristian Salaun, éleveur laitier (conventionnel) dans le Finistère, a utilisé du maïs grain humide, pendant plusieurs années, pour compléter sa ration à base dherbe (avant de passer en vêlages groupés au printemps et à une ration 100 % herbe). Plusieurs avantages lont amené à utiliser du maïs grain humide : son appétence, sa bonne complémentarité avec lherbe ou les fourrages, sa bonne conservation (1,5 an, voire plus) et sa facilité de distribution. Litinéraire technique du maïs grain humide est le même que celui du maïs ensilage (dailleurs, si Christian Salaun ne récoltait pas assez de fourrage, il changeait de destination son maïs grain humide en le récoltant en ensilage). La récolte du maïs grain est plus souple que celle du maïs ensilage. Elle seffectue en novembre. Le grain est apporté à la ferme pour être broyé, puis stocké en silos. Ces derniers sont plus petits et donc plus faciles à mettre en place que ceux des ensilages.
Liste des variétés de maïs disponibles en Agriculture Biologique en France en 2020 sur proposition des établissements de semences
ARVALIS - Institut du végétal a répertorié les variétés de maïs disponibles en agriculture biologique pour lannée 2020. Ce document référence ainsi plus de 115 variétés différentes, répertoriées par établissements de semences (dix-neuf établissements présentent leurs variétés) et par groupe de précocité, avec un classement par ordre alphabétique au sein de chaque groupe. Pour chaque variété, les caractéristiques suivantes sont renseignées : la catégorie dinscription (grain et/ou fourrage), les années et le pays dinscription, le type dhybride (hybride simple, double ou trois voies), ainsi que le type de grain (corné ou denté).
La capacité dadaptation des maïs population
Rémi MASQUELIER, AuteurLa diversité génétique des maïs population leur donne une grande capacité à évoluer in situ avec le terrain, la pratique et le climat, répondant entre autres aux besoins des agriculteurs en zones à potentiel moyen et à contraintes pédoclimatiques élevées. Dans ce contexte, Agri Bio Ardèche a mobilisé, en 2017, des agriculteurs-expérimentateurs afin de mieux connaître ces maïs population. Ces derniers tracent un bilan des observations basées sur différentes variables : le risque de charbon, le besoin en eau, le rendement, la valeur alimentaire. Lobtention de beaux épis indemnes de charbon a été un challenge et les rendements (en ensilage dépis et en maïs grain) ont été très hétérogènes. Par ailleurs, un des testeurs a observé que les populations se comportent aussi bien que les hybrides en situation irriguée. Mieux encore, en terrain non irrigué, elles ont réussi à se maintenir, tandis que les hybrides ont davantage pâti de la sécheresse. Quant à la valeur en protéines, elle était équivalente au maïs hybride ; la valeur énergétique légèrement inférieure.
Maïs hybride, fermier ou population ? Qu'en est-il réellement économiquement ?
Domitille POULIQUEN, AuteurJulien et Franck, du GAEC de la Vallée de lIssoire, exploitation bovins allaitants bio située en Vendée, se sont posés la question de lintérêt économique de produire leur semence de maïs (maïs grain). Les deux associés ont alors mis en place une expérimentation directement sur leur ferme. Dans une même parcelle (au sol relativement homogène), ils ont comparé trois bandes de 1,5 ha : une en maïs hybride (semence pioneer P9074), une en maïs population (Evolino) et une en maïs hybride fermier. Sur ces trois bandes, a été pratiqué le même itinéraire technique. Le bilan économique (charges, produits et marges) de chacune de ces cultures est présenté à laide dun tableau. Ces résultats sont en faveur du blé hybride certifié. Toutefois, le bénéfice du doute est laissé au maïs population qui nest cultivé que depuis deux ans et na pas encore exprimé tout son potentiel. Dans tous les cas, le maïs population est gourmand en main duvre, tout comme le maïs fermier, qui demande en plus un investissement matériel (castreuse, égrenoir et corn picker).
Maïs : Quelle disponibilité en semences bio ?
Morgan MAIGNAN, AuteurD'après une enquête de l'ITAB (2015), les choix des producteurs de maïs bio du Grand Ouest ne se portent sur aucune variété en particulier pour le maïs grain et, pour le maïs ensilage, plutôt sur les variétés CODIKART, ANGELO et PRIMAVERA. Les variétés de maïs grain pour la fabrication d'aliment complet citées par les collecteurs du Grand Ouest, d'après cette même enquête, sont données également. Les résultats d'essais (rendement, précocité...) conduits par la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire sont présentés et commentés, pour les variétés de maïs grain et ensilage. Le témoignage des associés du GAEC Jeloux (56) concernant le travail de sélection effectué sur un maïs population fait l'objet d'un focus.
Dix vitrines variétés de maïs grain testées en conditions biologiques
Robin GUILHOU, AuteurLa Chambre Régionale dAgriculture des Pays de la Loire/Vendée, la CAVAC, lUFAB, Axereal Bio, la CAM et Biograins ont implanté 10 vitrines de maïs bio en 2016 pour tester les potentialités variétales. Cet article reprend les résultats pluriannuels obtenus jusquen 2016 pour des variétés, classées par précocité. Le rendement et la vigueur des variétés sont testés. Pour les indices 150-250, la variété COLISEE semble la plus adaptée ; pour les indices 240-290, cest la variété GEOXX qui semble plus adaptée ; pour les indices 280-330, cest la variété P9074 ; pour les indices 320-400, cest la variété TRILOGI ; pour les indices > 400, cest la variété MONLOUI.
Réussir son maïs bio
François BOISSINOT, AuteurCet article reprend toutes les étapes de litinéraire cultural du maïs en donnant des indications sur les conditions favorables à la bonne réussite de la culture en bio. Les points abordés sont sa place dans la rotation, en fonction de la fourniture azotée et de la propreté de la parcelle ; la préparation du sol et les conditions de semis pour une bonne levée et une bonne vigueur ; le choix variétal en fonction de la vigueur de départ, du port des feuilles et du potentiel de rendement (différentes variétés sont présentées) ; la fertilisation, le désherbage et la lutte contre les ravageurs.
« Une cellule sécheuse pour mes cultures bio »
Gaëtan COISEL, AuteurInstallé depuis 2011 sur une ferme préalablement convertie à l'agriculture biologique, Aurélien Rousseau, dans la Vienne, a investi dans une cellule sécheuse pour ses cultures dérobées de maïs et de sarrasin. Ce choix s'est imposé à lui, ce type d'infrastructure étant inexistante à proximité de sa ferme. Son système, décrit dans cet article, lui permet de sécher 250 à 300 tonnes de sa propre production et un volume équivalent en tant que prestataire certifié pour des voisins et pour une coopérative.
Fermebioscopie : Valoriser au mieux lherbe pour atteindre lautonomie
Jean-Luc PELLERIN, Auteur ; Bertrand COUPPEY, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, AuteurEn Normandie, le GAEC Saint-Martin (2 associés : Jean-Luc Pellerin et Bertrand Couppey) de 156 ha est en AB depuis 2012 et se caractérise par une part importante donnée à lherbe pour nourrir un troupeau de 80 vaches laitières dont 15 nourrices et les quelque 25 bufs produits par an. Pour ce faire, 99 hectares sont des prairies permanentes, 40 des prairies temporaires à flore variée, 6 du maïs et 11 du méteil. Lexploitation dispose dun séchage en grange, et 40 hectares sont dédiés au pâturage (au fil). Les cultures permettent de fournir le concentré nécessaire aux animaux. Lexploitation est donc autonome, sauf pour les minéraux et la paille. Les veaux restent 48 heures avec leur mère, puis sont nourris par des vaches nourrices qui sont notamment des femelles devant partir en réforme, par exemple pour boiteries ou problèmes de cellules. Le sevrage se fait à minimum 3 mois. Au niveau sanitaire, les principaux problèmes sont les cellules et les boiteries, et les éleveurs ont mis en place des pratiques de prévention (huiles essentielles, réforme des vaches non soignables). A lavenir, les deux éleveurs souhaitent augmenter la productivité de l'atelier lait (augmentation de la production de lait par vache et par an). Pour cela, ils veulent en particulier améliorer le taux de fécondité. Si, un temps, ils avaient envisagé larrêt de latelier bufs (dont une partie est vendue en direct), les résultats économiques intéressants de ce dernier ont amené à son maintien.
Implantation du ray-grass en culture intercalaire dans le maïs grain et ensilage
La culture du ray-grass intercalaire dans le maïs grain et ensilage gagne en popularité au Québec depuis quelques années. Ce rapport de l'organisme de bassins versants de la zone du Chêne dans la région de Lotbinière (OBV du Chêne) fait état de toutes les étapes de réalisation ainsi que les résultats d'essai du ray-grass intercalaire dans le maïs grain et ensilage, suite aux observations effectuées chez une dizaine de producteurs dont un en régie biologique. Ce projet avait pour but d'introduire des parcelles d'essais réparties sur le territoire du bassin versant de la rivière du Bois Clair, un territoire aux prises avec des problèmes d'érosion des sols et de qualité de l'eau. Les observations montrent que la culture intercalaire de ray-grass est bénéfique pour le maïs. Elle ne nuit pas aux rendements de la culture principale et tend même à présenter un gain de rendement. L'apport de fertilisant issu de la production de biomasse du ray-grass permet de rentabiliser les coûts attribués au semis en un an. Le couvert végétal produit a été satisfaisant. Cette culture intercalaire semblerait aussi améliorer l'aération ainsi que l'infiltration de l'eau dans les sols cultivés. L'effet des racines du ray-grass a été observé en particulier dans les dix premiers centimètres de sol. Cette technique est simple, peu coûteuse et facile à adopter. Ce projet a permis d'engager les producteurs dans une démarche concrète tout en leur permettant de s'enrichir d'une expérience commune par rapport à un problème localisé.
Olivier Chaloche, céréalier dans le Loiret : Le choix d'une bio productive
Jean-Martial POUPEAU, AuteurOlivier Chaloche est céréalier dans le Gâtinais depuis 1990. Entre 1992 et 1998, il a converti progressivement ses 120 ha à l'agriculture biologique, pour des raisons écologiques, mais aussi en lien avec la réforme de la Pac et par goût pour le défi technique qu'une telle conversion représentait. Partisan d'une bio productive, cet agriculteur a pour objectif d'atteindre 80 % des rendements du conventionnel. Pour cela, il s'est équipé (irrigation, matériel de désherbage mécanique dont une bineuse guidée par GPS ) et a adapté son système (rotations, luzerne, couverts végétaux ). Olivier Chaloche est persuadé que la bio a encore de belles marges de progrès devant elle, contrairement à l'agriculture conventionnelle.
Évaluation de différents engrais verts comme précédent cultural à la production de maïs-grain biologique
Dans le contexte où les producteurs biologiques sont de plus en plus confrontés à un manque de fumier ou de lisier, le choix d'un engrais vert approprié comme complément à la fertilisation devient très important. Le projet visait à évaluer si l'engrais vert sélectionné contribue au rendement de la culture subséquente. L'essai consistait à implanter différents engrais verts à l'automne, pour ensuite suivre avec une culture de maïs grain au printemps suivant. Les engrais verts évalués sont : l'avoine, la moutarde blanche, le radis huileux, le pois fourrager, la vesce commune et le trèfle incarnat.
The economics of maize production under different cowpea-based green manure practices in the derived savanna zone of Nigeria
T.O. FABUNMI, Auteur ; M.U. AGBONLAHOR, AuteurFace aux prix élevés ou à la non-disponibilité des engrais au Nigeria, cette étude a été réalisée dans le but d'évaluer la durabilité et le potentiel économique d'une production de maïs avec la mise en place d'engrais verts à base de niébé (Fabacées). Les essais, menés sur deux ans dans la zone de savane dérivée, ont porté sur les variétés Drum et Oloyin de niébé. Les résultats montrent que les rendements en grain de maïs sont significativement améliorés suite à l'application d'engrais verts. Les résultats économiques de la culture de maïs en question sont également accrus. Les résultats les plus intéressants et les plus rentables ont été obtenus avec la variété de niébé Drum cultivée à une densité au moins égale à 80 000 plantes/ha. Cette pratique pourrait permettre aux petits producteurs d'augmenter durablement leurs revenus et de promouvoir la santé du sol comme une alternative aux engrais chimiques.
Produire du maïs grain : Culture maîtrisée, débouchés en hausse
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe maïs grain va connaître des débouchés croissants du fait du changement de la règlementation portant sur l'agriculture biologique en 2012. En effet, l'obligation de donner une alimentation en totalité bio aux monogastriques va encore faire augmenter les surfaces, déjà en forte progression depuis 2 ans d'après l'Agence Bio. Cette hausse s'explique par une conduite facilitée en bio notamment avec l'utilisation du désherbage mécanique, par des conversions des surfaces en agriculture biologique, mais aussi par des conversions d'élevages entraînant une augmentation de la demande en maïs, comme en témoigne Carine Maret, directrice commerciale de l'Ufab. Toutefois, certains freins apparaissent comme l'exigence en eau de la plante ou la préférence de certains producteurs pour destiner leurs cultures à l'alimentation humaine. De plus, les producteurs se plaignent de l'offre variétale trop restreinte en agriculture biologique et regrettent le manque d'intérêt des semenciers pour cette culture. Du côté des semenciers, ils expliquent ce constat par le coût et la difficulté technique de la sélection. L'article présente un mélange destiné à être ensilé : l'association maïs-soja. Un encart présente les caractéristiques du maïs dans différentes régions (Alsace, Drôme et Sarthe).
Intérêt d'une interculture légumineuse pour la fertilisation azotée du maïs grain bio
Ce document présente un essai en agriculture biologique, mis en place par la Chambre d'agriculture de Picardie en 2009-2010, visant à tester la contribution de huit légumineuses en interculture sur le rendement d'un maïs grain et à comparer l'effet azote des couverts à celui d'un apport organique réalisé au printemps. L'essai a été mis en place dans un GAEC et les huit légumineuses comparées sont : deux variétés de trèfle blanc nain, trèfle violet, trèfle blanc alansa, minette, trèfle d'Alexandrie, lotier et luzerne. Le document décrit en détail les interventions culturales de l'essai et les références techniques. Les résultats de rendements de chaque parcelle de légumineuses sont décrits. Les résultats montrent que le trèfle blanc Haïfa est le moins coûteux à l'hectare et que c'est l'espèce de légumineuse qui permet le meilleur gain de rendement du maïs, avec 15 % en plus par rapport au sol nu.