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Biostimulants : sortir du flou
Adrien LASNIER, AuteurLes biostimulants, comme les stimulateurs de défense des plantes (SDP), sont actuellement dans un flou réglementaire, ce qui pose un problème quant à lutilisation de ces termes et au classement des substances qui s'y réfèrent. Cet article, non spécifique à lagriculture biologique, apporte un éclairage sur le terme de biostimulant et sur les substances qui sen rapportent. Une clarification concernant les SDP et biostimulants, par rapport aux fertilisants et aux produits phytosanitaires, est en cours de discussion au Parlement européen.
Écophyto : Réduire et améliorer l'utilisation des phytos : Note de suivi 2015 : Tendances du recours aux produits phytopharmaceutiques de 2009 à 2014
Le ministère de l'Agriculture publie dans ce document les résultats annuels de suivi du plan de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto. Au niveau national, le recours aux produits phytosanitaires a augmenté de 5,8 % entre la période 2011-2012-2013 et la période 2012-2013-2014 et de 9,4 % entre 2013 et 2014. Une analyse de l'évolution de l'indicateur de référence NODU (nombre de doses unités) par catégories de produits montre une augmentation du recours aux herbicides et aux fongicides. Dans le même temps, la proportion de systèmes de cultures très économes en produits phytosanitaires est en progression constante depuis 2012 au sein des 1 900 fermes du réseau DEPHY, qui ont réussi à conserver de très bons rendements. Tous ces résultats sont présentés de façon détaillée, ainsi que des éléments complémentaires (substances phytopharmaceutiques dans les cours d'eau et dans les produits alimentaires, IFT, développement de l'AB, déchets agricoles...)
Parasites émergents des fruitiers : comment réagir ?
Jérôme JULLIEN, AuteurDepuis une quinzaine d'années, la mondialisation du commerce a favorisé l'augmentation de parasites émergents, menaçant plus particulièrement les arbres fruitiers. Aujourd'hui, dans l'Union européenne, des flux considérables de plantes et de produits végétaux transitent via les ports, les aéroports et les axes routiers, ce qui constitue un potentiel d'infestation pour les parasites, dont les plus préoccupants ont de quoi inquiéter. La réglementation européenne en matière d'évaluation des risques phytosanitaires oblige les professionnels des filières végétales et les particuliers à signaler toute détection ou suspicion de présence de parasites au service régional chargé de la protection des végétaux. Concernant les fruitiers, les sources de contamination sont nombreuses : transport des semences, des boutures, des baguettes de greffons, des jeunes plants, des fruits et du bois, mais aussi acheminement de grands arbres et d'arbustes lors de la préparation d'événements internationaux. L'article cite quelques cas d'infestation ayant eu lieu au cours des dernières années. Parmi les introductions parasitaires récentes : la bactériose du kiwi, la mouche asiatique des fruits, la mouche du brou de la noix ou encore le cynips du châtaignier. On constate également des recrudescences d'anciens parasites, comme la cochenille, la mouche de l'olive et l'hoplocampe du pommier. Parfois, ce sont des cas de régression des parasites émergents qui sont observés. Ceux-ci peuvent provenir de phénomènes naturels, mais également des progrès de la lutte biologique, par exemple de l'acclimatation d'auxiliaires, souvent d'origine exotique, comme la guêpe parasitoïde du cynips. Favoriser les équilibres biologiques et la diversité des espèces végétales et animales reste essentiel pour limiter les infestations et les épidémies.
Phyto : Bilan et perspectives : Les règles européennes se renforcent
L'Association Française de Protection des Plantes a tenu un colloque à Montpellier le 15 octobre 2004 sur la réglementation des produits phytosanitaires. Cette journée a permis de faire le point sur les textes parus depuis mi-octobre 2003, avec notamment le dossier des mélanges, l'évaluation et la gestion du risque vis-à-vis des eaux, les contrôles, l'harmonisation européenne des limites maximales de résidus (LMR). Ces points réglementaires ont ensuite fait l'objet d'une table ronde orientée plus spécifiquement sur la problématique des cultures en zone méditerranéenne. Enfin la conclusion a porté sur le groupe Europe des pays du Sud et son influence sur la gestion, particulièrement délicate pour les filières fruits et légumes, du dossier usages mineurs.