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Lagriculture face à la sécheresse
Carine MAYO, AuteurLes risques de sécheresse et de manque deau augmentent en France, en lien avec le changement climatique. Certains acteurs du monde agricole prônent le développement de retenues deau en guise de réponse : avec des retenues collinaires, en creux de vallée, alimentées par leau de ruissellement ; voire avec la dérivation de cours deau ; ou encore avec les très médiatiques « bassines », réserves de substitution tapissées dune membrane plastique, remplies en hiver à partir de la nappe phréatique quand celle-ci est censée être au plus haut, évitant ainsi que la nappe ne soit vidée en été quand son niveau est au plus bas. Ces retenues d'eau posent de nombreux problèmes, dont la perturbation des cycles de leau, la privatisation de l'eau, limpact sur les milieux humides et sur la biodiversité, ou encore une approche basée sur lidée, fausse, que les quantités deau disponibles seront toujours les mêmes. Si, dans certains cas, les retenues deau peuvent faire partie des réponses, il existe dautres solutions : réduire le gaspillage (ex. : traquer les fuites dans le réseau deau) ; revoir lirrigation (développer des techniques moins consommatrices comme le goutte-à-goutte et réfléchir à ses finalités : le maïs irrigué, pour lexportation ou pour lalimentation humaine ?) ; faire évoluer les pratiques agricoles vers plus de parcimonie dans l'utilisation de l'eau et de résilience. Cela passe par la culture de plantes ou de variétés plus adaptées et moins demandeuses deau en été ; par la conservation des zones humides, qui régulent les flux deau et sont source de nourriture pour lélevage en été ; ou par le stockage de leau dans le sol. Pour cela, il faut favoriser la matière organique du sol, lenherbement inter-rang notamment en viticulture ou encore planter des arbres et des haies. Cest ce quillustre la technique des baissières, fossés creusés le long de courbes de niveau et bordés de haies, ce qui permet à leau de sinfiltrer profondément tout en réduisant les risques dinondation et de sécheresse.
Domaine de Lindre : de la tanche à la carte !
Christophe RINGEISEN, AuteurL'étang de Lindre, en Moselle, est le plus grand étang piscicole de France et il fait partie du domaine de Lindre, pisciculture qui gère 12 étangs intégralement certifiés bio. Propriété et sous la gestion publique du Département de la Moselle, sa vocation est la gestion de la biodiversité par la production extensive de poissons. La qualité de l'eau des étangs et de l'écosystème mis en place font du domaine de Lindre un site de référence dans le bassin Rhin-Meuse. La certification en bio (2016) n'a pas nécessité de changements dans les pratiques de pisciculture, mais elle concourt à montrer aux habitants que le poisson détang se mange et que cest un produit avec des qualités environnementales. Une grande variété de poissons s'y reproduisent (brochet, sandre, carpe, perche, tanche, gardon, rotengle, écrevisse). Une écloserie permet l'alevinage. Les alevins sont ensuite vendus ou relâchés dans les étangs du Domaine. La commercialisation des poissons est réalisée en grande majorité auprès de professionnels, notamment des pisciculteurs qui revendent à des associations de pêche pour le repeuplement des étangs et des rivières. Le site pêche produit entre 30 et 170 t de poissons par an. Le domaine cherche à développer la consommation locale, notamment via la restauration hors domicile et la restauration commerciale. Site dune grande valeur biologique et patrimoniale, le Domaine de Lindre accueille aussi le grand public qui peut, entre autres, y observer près de 250 espèces d'oiseaux.
La biodiversité sur l'exploitation agricole : Guide pratique
Roman GRAF, Auteur ; Markus JENNY, Auteur ; Véronique CHEVILLAT, Auteur ; ET AL., Auteur | SEMPACH (Seerose 1, CH-6204, SUISSE) : STATION ORNITHOLOGIQUE SUISSE | 2016Ce guide pratique présente, en 9 parties, les mesures qui permettent dencourager la biodiversité dans les exploitations agricoles. De nombreuses informations pratiques indiquent comment les planifier et les mettre en uvre, dans les prairies extensives, les cours des fermes, les champs de blé, les lisières de forêts et les bords de ruisseaux. Des exemples et des portraits dexploitations innovantes montrent quil est possible de combiner écologie et agriculture et comment communiquer cette plus-value aux consommateurs.
Développement d'une filière aquacole biologique
BIO CENTRE' MAG, AuteurIl existe un cahier des charges européen pour la pisciculture biologique, mais qui nécessite d'être adapté à la production des poissons d'étang. Un travail de concertation avec les acteurs de la pisciculture d'étangs en Brenne a abouti à la signature d'une convention entre Bio Centre et la FAReC (Fédération aquacole de la région Centre), ayant pour objectif le développement d'un appui technique en direction des pisciculteurs et la mise en place d'une filière locale. Une étude est prévue pour déterminer les conditions de conversion à l'agriculture biologique pour les pisciculteurs conventionnels qui voudraient développer cette pratique.
Remodeler le paysage selon l'idéal de la nature
Irène BÖHM, AuteurL'Autrichien Markus Pölz a aménagé, avec Fabienne Frölich, propriétaire du « Grüne Perle », à Nuglar SO, en Suisse, un terrain selon les principes de la permaculture. Tous deux sont designers en permaculture. En référence aux méthodes et aux principes éthiques de la permaculture (Bill Mollison) et à des explications de Markus Pölz, l'article présente les principaux fondements des systèmes de permaculture : création de microclimats favorables, système de plantation et de culture ininterrompues du sol, diminution de l'empreinte écologique et nécessité "d'intensifier écologiquement" la production. En outre, l'article présente les projets qui sont initiés, en Suisse, autour de la permaculture : formation de designer, conçue par Beat Rölli, président de l'association « Permakultur Schweiz » ; "Centre de l'Unité" de Schweibenalp (20 ha en première année de reconversion Bourgeon) et projet de permaculture alpine « Alpenblühen », à 1 100 mètres d'altitude. La ferme de 14 hectares de Lorenz Kunz, à Esslingen ZH, qui respecte le Cahier des charges de Bio Suisse depuis l'an 2000, est aussi en permaculture (production laitière, porcherie souterraine pour ses quatre truies d'élevage, réalisation de plusieurs étangs reliés entre eux).
La permaculture de Sepp Holzer : "L'agriculteur rebelle" d'Autriche : Guide pratique pour jardins et productions agricoles diversifiées
Sepp HOLZER, Auteur ; Patricia BOURGUIGNON, Traducteur | MARSAC (Chemin de l'évêché, 16 570, FRANCE) : ÉDITIONS IMAGINE UN COLIBRI | 2011Des plus accueillantes aux plus difficiles, chaque situation doit d'abord être observée, testée et comprise. Alors apparaissent les premières solutions pour enfin aboutir à des résultats viables. Sepp Holzer nous montre comment il a su tirer profit d'un terrain initialement peu propice à l'agriculture, la montagne. Dans l'une des régions les plus froides d'Autriche, ses techniques de culture en terrasse ou sur butte, l'installation d'étangs (pisciculture) et de pièges à chaleur, la sélection de variétés de plantes et d'animaux d'élevage... ont profondément transformé la situation, créant un haut niveau de production inattendu. Ses solutions, Sepp Holzer les a développées au cours des 40 dernières années sur sa ferme du Krameterhof en faisant appel autant à l'ingéniosité de l'homme qu'à un partenariat bien compris avec la nature. Ainsi, la nature travaille pour lui et lui travaille pour la nature. C'est un partenariat gagnant-gagnant. Que ce soit l'utilisation astucieuse des cochons pour préparer le sol ou l'utilisation de familles de plantes pour enrichir le sol, bien des solutions existent pour réduire la charge de travail de l'agriculteur tout en produisant des denrées de haute qualité, sans utilisation de pesticides ni d'engrais chimiques, que ce soit en plaine ou en montagne. La ferme de Sepp Holzer est également exemplaire parce qu'elle donne à l'agriculteur la capacité de s'adapter aux changements, aux coups durs, aux nouveaux besoins... grâce à une grande diversité de productions : des légumes, des fruits, des champignons, des poissons, des boeufs, des cochons, des céréales... C'est aussi tout cela qui fait la force de la vision permaculturelle de Sepp Holzer. Sepp Holzer a créé l'une des fermes en permaculture les plus importantes et les plus réussies d'Europe. Permaculteur et pédagogue engagé, il aime partager sa riche expérience d'homme de terrain. C'est ce qu'il a souhaité faire avec cet ouvrage.
Derrière chez moi, y'a un étang : Les étangs, textes d'hier, regards d'aujourd'hui et de demain
Rendus responsables des "fièvres" depuis le siècle des lumières, les étangs sont asséchés ou abandonnés en France et ailleurs. Mais un autre regard sur l'étang est possible. Il peut être labouré et semé ; des parcelles cultivées peuvent être remises en eau ; un étang piscicole peut aussi jouer un rôle d'épuration. Cette multifonctionnalité lui ouvre des perspectives de développement futur. Son exploitation s'appuie sur des technologies douces qui agissent favorablement sur l'environnement tout en contribuant à la production et à la diversification des ressources alimentaires. L'étang est ainsi devenu une composante fonctionnelle des zones humides. À partir de la littérature ancienne, Roland Billard livre les techniques de construction et d'exploitation des étangs ainsi que leurs usages par les sociétés rurales d'hier et d'aujourd'hui. Son ouvrage livre des pistes pour une polyculture optimisée des poissons d'étangs, une "co-culture" où l'association des espèces et leurs régimes alimentaires font l'objet d'une attention particulière.
Une piscine écologique, oui mais...
L'exemple du village de Combloux en Haute-Savoie qui a "installé" en 2002 la première piscine étang collective. Explications sur le focntionnement, le coût, les avantages et les inconvénients d'une telle installation.
Le rôle des éléments fixes du paysage
Que se cache-t-il derrière les Eléments Fixes du Paysage (EFP) ? Haies, mares, bandes enherbées, bosquets... en font partie. Ce sont en fait tous les éléments qui persistent au cours des saisons : les zones non cultivées. Durant les cinquante dernières années, elles n'ont cessé de disparaître à un rythme très élevé en Europe. Pourtant, ces éléments jouent un rôle agronomique et environnemental non négligeable... Des études ont ainsi montré qu'une haie perpendiculaire au vent et perméable à 50 % protège la culture (pertes en eau limitées, augmentation de la température moyenne locale). On peut observer une augmentation de rendement de 6 à 20 % grâce au bocage ! De même, l'effet sur l'élevage a été démontré : la production laitière diminue de 20 à 50 % en période froide et ventée par rapport à celle de vaches pâturant en zone abritée. Enfin, les risques de maladies (brucellose, tétanie...) diminuent. De plus, les parties boisées en bordure des cours d'eau ont un pouvoir épurateur important (ils contribuent au prélèvement des nitrates en excès par exemple...). En ce qui concerne la biodiversité, les EFP sont propices au développement de nombreuses espèces faunistiques ou floristiques (qui peuvent se révéler aussi bien être un avantage ou un inconvénient pour l'agriculteur). Enfin, les bandes enherbées et les arbres permettent le recyclage des éléments (contrairement aux cultures où, au moment de l'interculture, le cycle est interrompu).
Les stars de la mare
Cet article prodigue quelques conseils pratiques pour l'aménagement d'une mare naturelle. Il est notamment rappelé que les batraciens sont protégés par la loi et qu'il est donc interdit de capturer ces animaux pour les implanter chez soi. C'est de plus inutile, car grenouilles, crapauds et autres tritons viendront d'eux-même dans la mare.