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ARIEGE |
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Cuma de l'Arize : Quauriez-vous fait ?
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurEn Ariège, la Cuma de lArize était très peu dynamique. Elle regroupait une vingtaine dagriculteurs, principalement des éleveurs et des céréaliers, mais seul un groupe (très resserré) faisait vivre la Cuma. Les responsables ont pensé à trois possibilités pour lavenir de cette Cuma : 1 laisser « mourir » la Cuma ; 2 essayer de relancer la dynamique au sein du groupe dagriculteurs existant ; 3 ouvrir la Cuma à de nouveaux adhérents en leur donnant des responsabilités. Les responsables ont fini par choisir loption 3, en intégrant un groupe de huit adhérents en agriculture biologique ou biodynamique (profils encore peu représentés dans la Cuma). Maraîchers, arboriculteurs, éleveurs, ils sont tous installés, depuis quelques années, sur de petites surfaces et sont, pour la plupart, des Nima (cest-à-dire des personnes non issues du milieu agricole) avec une appétence pour la traction animale et lautonomie de leur exploitation. La Cuma comporte donc deux groupes dagriculteurs : un groupe aux profils « classiques » et un groupe aux profils « atypiques ». Une organisation de travail a été développée pour que tout le monde puisse travailler ensemble et tirer un avantage de la Cuma. Cette organisation passe notamment par la construction de binômes responsables qui font la liaison entre les adhérents « historiques » et les nouveaux.
Énergie solaire : Le photovoltaïque au service de l'agriculture ?
Elisabeth CHESNAIS, AuteurL'agrivoltaïsme est défini comme la production conjointe, sur une même parcelle, d'électricité solaire et d'une activité agricole. Cette dernière, qui ne doit pas être pénalisée par la présence des panneaux photovoltaïques mais peut, au contraire, en tirer des avantages, peut être une production végétale ou animale. Dans cet article, plusieurs expériences sont rapportées. Dans les Pyrénées-Orientales, sur le domaine de Nidolères, quatre hectares de vignes sont cultivés sous des panneaux installés à 4 m de hauteur. Ceux-ci apportent une protection aux cultures face aux évolutions du climat, avec des températures plus chaudes sous les panneaux par temps de gel et, à l'inverse, des températures plus fraîches et moins d'évapotranspiration en été, avec des impacts positifs sur la qualité des raisins. Des observations similaires sont faites dans la Drôme, sur la ferme expérimentale d'Étoile-sur-Rhône qui cultive pêchers, cerisiers et abricotiers sous des panneaux. En Ariège, Sabine Leray, éleveuse de brebis allaitantes et de porcs en agriculture biologique, est, elle aussi, satisfaite de son expérience : ses 120 brebis pâturent un parc photovoltaïque au sol de 25 hectares. L'herbe y reste plus verte et les panneaux fournissent de l'ombre aux animaux. Cependant, les projets d'agrivoltaïsme divisent toujours, et les expériences ne sont pas toutes aussi positives. L'enjeu est notamment de permettre le maintien, voire l'installation, d'une activité agricole sur les parcelles concernées, en limitant la densité des panneaux - et donc le niveau d'ombrage - et la taille des projets pour une meilleure acceptation par tous, dont les citoyens attachés à leurs paysages.
Lieux de vente collectifs : à chacun son style !
Anne ANDRAULT, AuteurEn France, depuis plusieurs années, des paysans bio sous mention Nature & Progrès ont participé à la création de multiples lieux de vente collectifs. Que ce soit par le biais de regroupements informels ou de regroupements bien structurés, ces projets ont été initiés afin de répondre au besoin, pour les producteurs et pour les transformateurs, de commercialiser leurs produits en direct, avec une meilleure rentabilité économique. Ils permettent aux membres des groupes de partager leurs connaissances, de se relayer, et l'expérience du fonctionnement participatif de la mention Nature & Progrès (N&P) a largement facilité la mise en place de lieux de vente collectifs (sélection de produits lors de visites de fermes, rédaction d'une charte, d'un règlement intérieur...). Cet article présente sept de ces lieux : 1 - Un marché 100 % bio N&P, à Saint-Lizier, en Ariège (09) ; 2 - Un marché de producteurs bio aux activités diverses, autour d'un marais salant, en Vendée (85) ; 3 - L'Épicerie Paysanne Ambulante et Solidaire, un circuit court (avec livraison de paniers bio) en région de basse montagne, à Limoux, dans l'Aude (11) ; 4 - L'association de producteurs (exclusivement sous mention N&P) La Cagette champêtre, dans le Cantal (15), qui mutualise les listes de clients, afin de proposer une offre plus dynamique et élaborée de paniers sur son site de vente en ligne ; 5 - La Paysanne Rit, un magasin de producteurs locaux du Puy-de-Dôme (63), dont 4 des 7 membres sont sous mention N&P ; 6 - La Borieta, une boutique militante dans l'Aude (11), qui permet à plus de 75 fermes (toutes en bio et plusieurs sous mention N&P) de vendre leurs produits et organise, en parallèle, des activités culturelles ; 7 - Champs libres, un magasin de transformateurs (certifiés bio ou non, N&P) locaux, avec atelier de transformation sur place, en Ardèche (07).
Transmission : Que deviennent les fermes Nature & Progrès ?
Anne ANDRAULT, AuteurCet article, élaboré à partir d'entretiens avec des cédants de fermes Nature & Progrès, propose un regard sur cinq histoires de transmission. Louise de Neef, maraîchère en Lozère (48), a transmis son activité de production de plants à José et Mirtille, de jeunes voisins producteurs, et le volet maraîchage et conserves à Victor et Luen, qui venaient de reprendre le restaurant du village. Pour François Calvet, éleveur et producteur de fromages, en Ariège, la question de la transmission du foncier, ses salariés ne souhaitant pas devenir propriétaires, a été réglée par l'intermédiaire de Terre de Liens, qui loue aujourd'hui les terres au GAEC duquel font partie deux de ses anciens salariés. Noëlle Reynaud, botaniste dans les Cévennes, fabrique des apéritifs à partir de cueillettes de plantes sauvages ; elle a trouvé une repreneuse, Sarah, qu'elle forme et accompagne dans sa démarche d'installation. L'histoire de la transmission de M., qui souhaite rester anonyme, est moins heureuse, avec une ferme qui a changé d'échelle et qui s'est déconnectée du réseau d'entraide local. Autre expérience décevante, le cas de Claude et Chantal Leduc, vignerons dans le Tarn, qui ont déchanté quand ils ont vu leur bel outil de travail presque laissé à l'abandon par le nouveau propriétaire ; cependant, ces vignerons ont connu d'autres opportunités de transmettre et de faire du lien localement (parrainage, mise à disposition de la cave...), ce qui a permis de compenser autrement cet échec...
À la découverte de collectifs en Occitanie : Histoires d'installations en collectif
Mathilde BOURJAC, Auteur ; Émeline BURON, Auteur ; Louis CRETIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CREST (25 Quai André Reynier, 26 400, FRANCE) : TERRE DE LIENS | 2022En Occitanie, en 2019, 41 % des chefs dexploitations avaient plus de 55 ans, et la majorité dentre eux na pas de repreneur connu à ce jour. Les installations ne suffisent pas à remplacer les départs. Or, nombreux sont les candidats à linstallation qui abandonnent leur projet faute de capital suffisant pour racheter les fermes existantes ou parce que les modèles de production, les contraintes dorganisation ou lisolement de ces fermes ne correspondent pas à leurs envies. Linstallation agricole en collectif constitue une solution à ces blocages. Partis sur les routes dOccitanie, des membres de Terre de Liens sont allés enquêter et proposent des récits dinstallations en collectif. Chaque parcours est unique, et tous, dans leur diversité, offrent des clés, des chemins, de lespoir pour le renouvellement des générations agricoles. Chèvres, vaches laitières, maraîchage, grandes cultures... les productions sont variées et la diversification est à l'honneur.
L'installation agricole en collectif ; Ariège : À la ferme du Carregaut, le collectif recherche l'autonomie
Cyrielle BIGNONNEAU, Auteur ; ARDEAR OCCITANIE, AuteurLes 7 et 8 juillet 2022, à l'occasion des rencontres occitanes de l'installation agricole en collectif, plus de 170 personnes se sont réunies sur une ferme collective, à Barjac, en Ariège. Des porteurs et des porteuses de projet ont pu échanger avec des installés en collectif sur leur parcours à l'installation (craintes, motivations, freins...). Une table ronde, réunissant des élus et des représentants de plusieurs structures accompagnatrices, a permis de soulever, parmi d'autres enjeux, celui du renouvellement des générations agricoles. En effet, les statistiques montrent qu'une installation en collectif permet de dégager un revenu plus rapidement et favorise davantage le maintien de l'activité agricole qu'en exploitation individuelle, ce qui rend aussi le métier de paysan·ne plus attractif. L'article qui suit présente le parcours d'installation, l'organisation et la gestion quotidienne du GAEC de la Ferme du Carregaut, en Ariège : portrait d'une ferme collective, comptant 3 associés, éleveurs bio de bovins lait en système herbager et de porcins, avec transformation et vente directe.
Co-Hop : Une bière locale et amicale
Cécile PEGUIN, AuteurAmis depuis le lycée, c'est à l'approche de la quarantaine que Jean-Yves Brabant, Alain Gruslin, Julien Valteau et Bruno Watrin ont décidé de monter un projet ensemble. Issus de formations différentes et forts de leur première expérience professionnelle, les quatre amis ont réuni leurs compétences pour créer une brasserie dans l'Ariège. L'objectif : une brasserie artisanale, biologique, intégrée dans la vie locale, et proposant des évènements festifs et culturels. Après l'acquisition en commun d'un corps de ferme, ils se sont lancés dans d'importants travaux pour transformer la grange en une brasserie sur 2 niveaux, forçant l'admiration de leur entourage par leur énergie et leur enthousiasme, se formant petit à petit auprès d'amis artisans, aménageant un système d'assainissement phytosanitaire, installant un potager en permaculture, une serre en bambou... La brasserie Co-Hop produit une "bière ariégeoise naturellement brassée à Lèze" (affluent de l'Ariège), commercialisée sur les marchés et les petits festivals d'été. La gamme repose sur des bières à fermentation haute, non filtrées, non pasteurisées et refermentées en bouteille. Les projets ne manquent pas : élaboration d'une bière au miel, labellisation Parc Naturel Régional de l'Ariège, création d'une houblonnière sur place, d'une aire d'accueil en camping, d'un théâtre de verdure, ouverture d'un pub, etc.
Comment valoriser et différencier la viande biologique du massif des Pyrénées ?
BIO OCCITANIE, Auteur ; BIOCIVAM DE L'AUDE (BIOCIVAM 11), Auteur ; BIO-ARIEGE-GARONNE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE (26-28 Rue Magné, 31 300, FRANCE) : BIO OCCITANIE | 2021Dans les Pyrénées, lagriculture repose principalement sur lélevage allaitant bovin et ovin. Lagriculture biologique est fortement représentée (26 % de la SAU). Ce territoire est donc un producteur important de viande bio. Toutefois, malgré une forte demande de la part des consommateurs pour de la viande bio et locale, les viandes bio pyrénéennes sont peu valorisées sur le territoire. En effet, les animaux bio sont régulièrement déclassés, les jeunes bovins sont souvent exportés, la viande bio est peu différenciée de la viande produite en montagne, la filière bio manque de structuration Afin de trouver des solutions pour mieux valoriser cette viande, Bio Occitanie, le Biocivam de lAude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65, financés par le Commissariat de Massif des Pyrénées, ont réalisé un diagnostic territorial afin didentifier des actions à mettre en place. Pour cela, ils se sont appuyés sur la méthode RELOC, développée par INRAE. Au total, 83 entretiens ont été menés auprès des acteurs de la filière. Ils ont permis de mettre en valeur cinq manières de valoriser la viande bio dans les Pyrénées : 1 - Défendre les valeurs de la bio locale ; 2 - Proposer un produit viande bio d'excellence ; 3 - Standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; 4 - Soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; 5 - Valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. Des rencontres ont ensuite été organisées afin de trouver des pistes de développement et des actions concrètes, comme, par exemple, développer la viande bio dans les boucheries et la restauration collective de la région.
Dossier spécial Elevage herbivore : Arbres fourragers : Un levier face au changement climatique ? ; Pâturages : Des prairies pâturées à haute densité de mûriers blancs ?
Laurence VIGIER, Auteur ; Philippe DESMAISON, AuteurCe dossier se penche sur l'utilisation des arbres comme fourrage pour les élevages herbivores. Cette alternative séduit, en effet, de plus en plus d'éleveurs, ces derniers devant faire face à des aléas climatiques récurrents. Un premier article met en avant les atouts de cette pratique agroforestière (production de fourrages d'appoint en cas de sécheresse, appétence accentuée par la diversification de la ration, déparasitage naturel par les tanins présents dans les feuilles...) et présente quelques retours d'expériences et résultats issus d'exploitations ou de la station expérimentale Inrae de Lusignan. Ce fourrage peut être consommé directement sur l'arbre (table d'alimentation), posé au sol après une coupe (rame au sol), voire même en affouragement après séchage ou ensilage. Un second article s'intéresse plus particulièrement à l'expérimentation mise en place chez un éleveur bio ariégeois (le GAEC Authier), dans le cadre du programme Agrosyl : des mûriers blancs destinés à être pâturés ont été implantés dans une prairie à raison de 25 000 tiges/ha. La conduite de la parcelle, les résultats sur trois ans d'expérimentation et les perspectives pour l'avenir sont présentés.
Flash sur les essais de sorghos sous serres : Eté 2020
Delphine DA COSTA, Auteur ; Alban REVEILLE, Auteur ; Antoine BEDEL, AuteurSatisfait par les résultats des sorghos cultivés en plein champ, un groupe de cinq fermes maraîchères bio de Haute-Garonne et dAriège (qui travaille sur les couverts végétaux) a voulu élargir ses essais à la culture sous serre. Lobjectif était de produire une importante biomasse sur un court laps de temps dans les serres, en période estivale, en vue daugmenter le taux de matière organique du sol et de concurrencer les adventices. Litinéraire technique suivant a pu être défini : 1 - préparer minutieusement le lit de semence ; 2 - semer à la volée en juin/juillet (50 kg/ha pour la variété Piper et 90 kg/ha pour la variété Lurabo F1) et enfouir les graines à 2-3 cm de profondeur ; 3 irriguer pour permettre la levée ; 4 - réaliser plusieurs coupes en cours de culture pour créer de la matière organique à faible teneur en carbone (couper lorsque le sorgho atteint un mètre de hauteur et laisser au moins une hauteur de 10 cm au sol). Si lobjectif est de produire un couvert végétal sur un intervalle de temps court, pour ensuite mettre en culture des légumes en septembre, il faut privilégier la variété de sorgho Piper. Si lobjectif est de prolonger le couvert jusquen octobre, il vaut mieux implanter Lurabo F1.
De la laine et du lin pour faire des voiles géotextiles
Robin HORRIOT, AuteurUn groupe dindustriels, spécialisé dans la production de tissus pour lintérieur des voitures, est intéressé par la production d'un voile géotextile mêlant laine et lin. Ce voile peut être utilisé par des collectivités et par le BTP pour stabiliser des terrains. Il est une alternative aux voiles tissés à partir de fibres de coco. Il pourrait également être utilisé par les maraîchers pour limiter le développement des adventices. La filière ovine réfléchit à fournir au mieux les industriels qui développent cette technologie en laine. Ce nouveau débouché permettrait louverture dune usine de lavage de laine en Ariège. Les besoins ont été estimés à 400 t/an.
Nouvelles pratiques agroforestières pour les élevages allaitants du piémont pyrénéen en Ariège
C-H. MOULIN, AuteurLobjectif du projet Agrosyl est de favoriser les associations entre larbre et lélevage allaitant. Un diagnostic a permis didentifier 34 solutions impliquant larbre pour répondre aux besoins des éleveurs. Deux solutions ont été testées chez quatre agriculteurs : une banque darbres fourragers et une éclaircie sylvopastorale. La banque de fourrage de mûriers blancs, testée chez un éleveur sur une parcelle pilote de 0,25 ha, a donné un fourrage avec une bonne qualité nutritionnelle, disponible durant lété, et qui a bien été accepté par les animaux. Les tests déclaircies sylvopastorales ont été réalisés, chez trois éleveurs, sur différents peuplements, avec taillis, futaies et accrus, à base de chênes pubescents, robiniers faux acacia et frênes communs. Le suivi sur quatre ans a montré limportance de la maîtrise du pâturage après éclaircie pour prévenir un développement trop rapide des broussailles, tout en favorisant la pousse des herbacées en sous-bois.
Quelles pistes pour mieux valoriser et différencier la viande bio de lEst-Pyrénéen ?
Amandine MAUGER, Auteur ; Andréa CASSAGNES, AuteurEn 2021, une étude a été réalisée sur les filières viandes biologiques bovines et ovines de lEst-Pyrénéen, à partir de la méthode Reloc' de lINRAE. Cette méthode de diagnostic territorial vise à encourager la transition des filières et repose sur « lhypothèse que des transitions peuvent sopérer en renforçant ou en créant des synergies entre acteurs qui partagent des visions similaires ou complémentaires ». La méthode Reloc' compte 4 grandes étapes : I) comprendre le contexte (territoire et filières) par exemple à l'aide d'enquêtes ; II) identifier les positions stratégiques (groupes dacteurs ayant des pratiques/visions similaires) ; III) identifier les relations entre acteurs ; IV) co-construire les pistes de développement avec les acteurs locaux. 83 entretiens ont été menés dans les départements de lAude, de lAriège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Cinq grandes conceptions ou positionnements stratégiques ont été mis en évidence pour produire de la viande bio dans lEst-Pyrénéen : I) défendre les valeurs de la bio locale ; II) proposer un produit viande bio dexcellence ; III) standardiser la viande bio pour répondre aux attentes du marché ; IV) soutenir le local en priorité et la bio si opportunité ; V) valoriser le territoire par ses produits locaux de qualité. De là, notamment en analysant les jeux dacteurs portant ces postures ou encore les dynamiques en cours sur les territoires, 3 pistes de développement ont été identifiées : I) développer loffre de viande bio en boucherie ; II) développer loffre de viande bio en restauration hors domicile ; III) communiquer, sensibiliser sur la viande bio des Pyrénées.
Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour dexpérience dun GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à lallopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points dimportance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans lenvironnement. Il faut aussi sappuyer sur une démarche de détection (avec collecte dinformations sur létat dinfestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas dalerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe dâge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, ladaptation des pratiques de pâturage et dalimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon lespèce, lâge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. labsence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser limmunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions délevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
Parcours d'installation
Laurent DREYFUS, AuteurLes parcours d'installation en agriculture, notamment en biodynamie, sont jalonnés de multiples étapes, de la recherche d'un lieu et d'une ferme qui correspondent au projet aux démarches juridiques, fiscales et techniques, en passant par la formation et la recherche de partenaires, conseillers, réseaux, etc. Pour comprendre les difficultés que représentent ces étapes, des rencontres avec des agriculteurs biodynamistes ont permis d'identifier les problématiques auxquelles ils ont été confrontés et de savoir à quelle étape de leur projet ils sont parvenus. En Charente-Maritime, Karl, matelot de formation, a suivi des formations courtes en biodynamie et va peut-être intégrer un BPREA. En attendant, il a opté pour un parrainage à la ferme. Cette solution permet au stagiaire parrainé de bénéficier d'une rémunération temporaire. Josef, Mélanie, Véronika sont, eux aussi, en train de construire leur parcours d'installation. L'article aborde en particulier les obstacles financiers et d'accès au foncier, mais aussi l'importance des relations humaines à chaque étape de l'installation et de la transmission d'une exploitation.