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57 000 hectares de vergers bio
Adrien LASNIER, AuteurEntre 2015 et 2020, les surfaces fruitières bio ou en conversion ont doublé, passant d'environ 30 000 ha à 57 000 ha. Les deux espèces les plus cultivées, dans le verger bio comme dans le verger national (bio et non-bio confondus), sont les pommes (21 % des surfaces de fruits bio) et la noix (26 %). Un encart présente les chiffres 2021 de la part de consommation de 6 fruits frais bio par les ménages.
Pollinator Deficits, Food Consumption, and Consequences for Human Health: A Modeling Study
Matthew SMITH, Auteur ; Nathaniel MUELLER, Auteur ; Samuel MYERS, Auteur ; ET AL., AuteurLa pollinisation par les insectes soutient la production de nombreux aliments, tels que les fruits, les légumes, les fruits à coque et les légumineuses, qui fournissent des nutriments essentiels et contribuent à une bonne santé. Aujourdhui, la plupart des cultures rencontrent des problèmes de pollinisation en raison dune abondance et dune diversité limitées dinsectes pollinisateurs. Ces derniers subissent de multiples pressions anthropiques directes et indirectes : changement daffectation des terres, techniques agricoles intensives, pesticides nocifs, stress nutritionnel, changement climatique Lobjectif de cette étude est de modéliser les impacts dune pollinisation insuffisante sur la santé humaine mondiale, par le prisme de lalimentation. Pour cela, elle a estimé les écarts de rendement attribuables à un nombre insuffisant de pollinisateurs. Des modèles ont ensuite quantifié les impacts en matière de commerce, de consommation, de risques alimentaires et de mortalité par pays et à léchelle mondiale. Des études de cas plus poussées ont été menées sur trois pays : le Honduras, le Népal et le Nigeria. Les résultats montrent quà l'échelle mondiale, la production de fruits, de légumes et de fruits à coque diminue de 3 à 5 % en raison d'une pollinisation inadéquate, ce qui entraîne environ 427 000 décès annuels supplémentaires dus à la perte de consommation d'aliments sains. Les impacts sont répartis de manière inégale : la perte de production alimentaire concerne les pays à faibles revenus, tandis que les impacts sur la modification de lalimentation et sur la mortalité sont plus importants dans les pays à revenus intermédiaires et élevés. Dans les trois études de cas, la valeur économique de la production agricole était inférieure de 12 à 31 %, comparée à celle obtenue avec des pollinisateurs abondants. Ces résultats soulignent le besoin urgent de promouvoir des pratiques respectueuses des pollinisateurs.
Fruits bio : Une croissance à l'équilibre fragile
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2019, 26 % de la surface arboricole française, tous fruits confondus, était conduite en agriculture biologique (surfaces certifiées et en conversion), soit 51 668 hectares. Ces chiffres ont continué à progresser en 2020, dans la poursuite d'une vague de conversions importante des vergers depuis plusieurs années, vague qui touche tous types de fruits : à pépins, à noyau, agrumes, à coque... Ainsi, en 2019, les vergers conduits en bio comptaient 9173 ha de pommiers, 5328 ha de noyers, 1480 ha de poiriers, ou encore 1037 ha d'arbres à kiwis. Toutefois, le comité bio d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes, reste prudent face à un équilibre offre-demande fragile : en effet, la consommation des fruits bio ne suit pas la même dynamique que la conversion des surfaces.
Marché du bio : Toujours en croissance malgré la crise
Florence RABUT, AuteurEn juillet 2021, lAgence BIO a délivré les chiffres-clés 2020 du marché bio. Globalement, la croissance est là, mais certains objectifs ne seront pas atteints, comme celui des 15 % de la SAU en 2022. Les fruits et légumes ont continué leur croissance, avec une hausse de 16 % en 2020. Les légumes de plein champ, qui entrent dans la rotation des grandes cultures, sont en plein essor (+ 1 000 ha de pommes de terre en 2020). En revanche, la progression des fruits est plus faible, même si une augmentation de 8 % des surfaces est tout de même constatée. Les fruits à coque (amandes, noix, noisettes, pistaches, châtaignes et marrons) connaissent la plus forte progression parmi les fruits, avec une augmentation de la part de fruits cultivés en France. Toutes filières confondues, le marché de la bio a franchi, pour la première fois, les 13 milliards deuros en 2020 (+ 12,2 % de croissance) et a atteint le seuil des 50 000 exploitations. Parallèlement, la consommation bio a doublé en cinq ans.
Les matériels vus à Tech&Bio
Adrien LASNIER, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurCet article propose un panel de différents matériels présentés à l'occasion du Salon Tech&Bio de septembre 2021, et plus particulièrement dédiés aux producteurs de fruits et légumes, bio mais aussi conventionnels : - une récolteuse manuelle de pommes à cidre ou de fruits à coque ; - une tour antigel mobile ; - un plateau automoteur de maraîchage ; - des gouttières en PVC pour la culture d'endives ; - un système permettant, depuis la cabine du tracteur, de changer de mode de pulvérisation (pneumatique ou à jets portés avec buses anti-dérives) ; - un porteur maraîcher électrique automoteur ; - un semoir maraîcher.
Dossier : Les nombreux atouts des protéines végétales
Claude AUBERT, AuteurL'homme a besoin de protéines pour le bon fonctionnement de son organisme et, contrairement à d'autres espèces, il peut les trouver aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux. Ce dossier présente un tour d'horizon des questions concernant les protéines végétales, leur nature, leurs atouts pour la santé, leurs sources, mais aussi les débats sur la proportion souhaitable entre protéines végétales et animales dans l'alimentation : - Protéines : rôles, évolutions et impacts ; Si les besoins en protéines varient en fonction de l'âge, du poids et des activités, les protéines sont indispensables car elles contiennent des acides aminés, comme la méthionine et le tryptophane, nécessaires à l'organisme, mais que celui-ci est incapable de synthétiser. Les protéines végétales constituent-elles une source d'acides aminés aussi viable que les protéines animales ? En quoi l'augmentation, ces dernières décennies, de la consommation de protéines animales pose-t-elle problème ? Quel est le prix de revient de chacune des protéines ? Quel est l'impact des protéines végétales sur la santé ? ; - Impact sur l'environnement des différentes sources de protéines ; - Les céréales, premières sources de protéines végétales ; - Les légumineuses, compléments indispensables des céréales ; - Les fruits à coque et les graines oléagineuses ; - Protéines végétales concentrées et transformées ; - Protéines animales : le bon équilibre.
L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : Edition 2019 ; Repères 2017-2018
Alice ODOUL, Auteur ; Thibault PECLET, Auteur ; Marithé CASTAING, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (16B Rue Aimé Rudel, BP 45, 63 370, FRANCE) : DRAAF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Les données 2018 de lAgence Bio ont placé Auvergne-Rhône-Alpes au 3ème rang des régions françaises en nombre de fermes bio : 5 858 exploitations bio ou en conversion, soit 10 % des exploitations régionales, marquant une progression en 5 ans de 50 % ; La région compte également 251 776 ha en bio, dont 195 357 ha certifiés et 56 419 ha en conversion, portant à 8,9 % la part de la SAU bio AuRA dans la SAU bio nationale. 2 755 opérateurs de laval sont également présents dans la région. Auvergne-Rhône-Alpes reste la première région française en ce qui concerne le réseau aval, très développé et dynamique. Les fermes bio dAuvergne-Rhône-Alpes pratiquent souvent la vente directe. Lâge moyen des producteurs ayant démarré une conversion bio récente (avant 2017-2018), se situe autour de 46 ans, 39 % dentre eux ont 50 ans et plus. Lagriculture bio semble être considérée comme un atout pour faciliter la transmission dune exploitation. La part des projets bio enregistrés dans les points daccueil installation en 2018 a progressé (36 % vs 29 % en 2017), mais en nombre variable selon les départements. Les chiffres clés 2018 de la filière bio en Auvergne-Rhône-Alpes sont détaillés et commentés : collecte, distribution, transformation, coopératives, débouchés de la restauration collective. Sont ensuite présentés les chiffres par filière et par département.
Cajou : une noix voyageuse...
Bettina BALMER, AuteurLa noix de cajou, Anacardium orientale, est originaire du Nord-Est du Brésil. L'anacardier pousse dans les régions tropicales, où il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1000 m d'altitude. Les pays producteurs sont essentiellement les pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Guinée, Nigeria) et ceux d'Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique, Kenya) ; les pays transformateurs sont le Brésil, l'Inde et le Vietnam. Ces deux derniers importent plus de 90 % des noix brutes d'Afrique pour les transformer. Des investissements sont actuellement en cours dans certains pays d'Afrique pour les doter de sites de décorticage afin qu'ils puissent conserver une part de la valeur ajoutée au niveau national. La coque qui enferme la noix recèle une huile corrosive et nocive. L'opération de décorticage nécessite maîtrise et minutie et elle est déterminante pour la qualité de la noix. Aujourd'hui, la noix de cajou se voit de plus en plus utilisée dans le développement de produits vegan, souvent en bio, où elle trouve de nouvelles applications (glaces, "fromages" végétaux...). Ses atouts santé sont nombreux de par sa teneur en minéraux et nutriments et son faible taux de lipides.
La noix : un potentiel de production intéressant
Bettina BALMER, AuteurLa noix (Juglans regia) est le 2ème fruit à coque en volume (872 000 tonnes en 2017-2018), après l'amande. Elle est produite dans de nombreux pays, tels que la Chine (42 % de la production mondiale) et les États-Unis (29 %) comme premiers producteurs. La France représente 2 %). En bio, ce sont l'Europe de l'Est, l'Asie Centrale, les États-Unis et la France qui se partagent la quasi totalité du marché. En France, les variétés utilisées en bio sont les mêmes que celles du conventionnel, car elles s'adaptent bien à ce mode de production. Les deux bassins de production sont le Sud-Ouest et le Sud-Est. La noix de Grenoble et la noix du Périgord bénéficient toutes les deux d'une AOC. En 2017, la surface était de 4 025 ha en noix bio et de 2 233 ha en conversion. Le volume de noix bio est estimé entre 5 600 et 6 700 tonnes équivalent cerneaux, soit environ 7 % de la production mondiale.
Amande : croissance au beau fixe
BIO-LINEAIRES, AuteurParmi les fruits à coque, les amandes figurent au 1er rang de la production mondiale, avec 1,19 million de tonnes pour 2016-2017. Cette production n'a cessé d'augmenter depuis 2006. Les principaux producteurs sont les États-Unis, l'Australie et l'Espagne. En Europe, la production est moins intensive. L'amande est essentiellement destinée à l'industrie de la transformation. La production d'amandes bio est estimée dans une fourchette annuelle de 15 à 21 000 tonnes (équivalent amande décortiquée), soit moins de 5 % de la production mondiale. Trois pays se partagent la quasi-totalité du marché bio : Espagne, Italie et États-Unis (dans ce pays, la demande en amandes bio n'est pas couverte). En matière de stockage et de transformation, les amandes bio ne peuvent pas être ionisées ni traitées aux solvants industriels. La conservation au froid est privilégiée. Le marché des amandes bio est plus tendu que celui de l'amande conventionnelle, et la demande reste globalement supérieure à l'offre.
Pistache : une petite pépite verte qui monte
Bettina BALMER, AuteurLa pistache, issue d'un petit arbuste méditerranéen, le pistachier vrai (Pistacia vera L.), est probablement native d'Iran, où elle reste encore très présente. En 2017, 94 % de la production mondiale de pistaches étaient assurés par les États-Unis, l'Iran et la Turquie. Le marché de la pistache est très dépendant des incidents climatiques, qui peuvent impacter sévèrement la production. Mais la filière est également influencée par la politique, comme l'a montré le premier embargo des États-Unis contre l'Iran en 1979. Les États-Unis se sont hissés au 1er rang mondial en l'espace de 20 ans, en développant une culture plus intensive et plus mécanisée qu'en Iran. Même si les États-Unis consomment en majeure partie leur production, c'est en Iran et en Turquie que le marché intérieur est le plus développé. Les Turcs et les Iraniens consomment beaucoup de pistaches, ingrédient très présent dans la pâtisserie. Au niveau mondial, la production de pistaches bio est estimée à environ 0,5 % de l'ensemble de la production (2 600 tonnes), et elle se développe plus en Europe qu'aux États-Unis (Espagne, Turquie, Italie).
Et pourquoi pas l'amandier ?
Dominique COURTIAL, AuteurLa demande en amandes bio est forte, notamment pour la transformation en confiserie, artisanale, ou pour de petits industriels. Cette fiche propose les principaux éléments de réflexion pour l'étude préliminaire d'un projet de plantation d'amandiers, arbres dont l'aire géographique correspond au climat méditerranéen : situation du marché, éléments économiques, conditions pédoclimatiques, implantation d'un verger, variétés, porte-greffes...
Dossier : Comment sauver les amandes ?
Jean-Marie BERNARD, Auteur ; Martin LACROIX, AuteurL'amande était un pilier de la ruralité dans le Sud de la France jusqu'au début du 20ème siècle. Dans ses terroirs d'origine, en France, l'amandier est désormais le plus souvent abandonné. Ce dossier, consacré aux amandes, aborde différents aspects de cette production et de son fruit : techniques de culture ; caractéristiques botaniques et anatomie de l'amande ; ravageurs et maladies ; diversité des variétés et particularités (une trentaine sont présentées : Aï, Ardéchoise, Tardive de la Verdière, Flour en bas, Dorée...) ; travaux de recherche ; passé et avenir de l'amande en France ; initiatives et projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine amande, ainsi que de sélection variétale ; propriétés gustatives, nutritionnelles et médicinales ; transformation... Sommaire : - L'amandier, culture et variétés ; - Relance de la production française d'amandes, une utopie ? ; - Sauvegarde des amandiers du pays Loudunais ; - Et si on régénérait l'amandier ? ; - Amandier, entre douceur et amertume.
Dossier : Les fruits bio : Comment répondre à la demande du marché ?
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier propose un état des lieux de la filière fruits bio en région Rhône-Alpes, où la bio constitue une solution clé dans la préservation d'une diversité fruitière historique, symbole du terroir régional. Côté consommation, la demande pour les fruits frais et transformés est au rendez-vous. Première région productrice bio de fruits à coque, fruits rouges et fruits à pépins en nombre d'exploitations (sur 4623 ha, surtout dans la Drôme et en Ardèche), Rhône-Alpes enregistre aussi de belles dynamiques de conversion. Chaque production arboricole bio rencontre ses difficultés techniques propres, les fruits à noyaux plus particulièrement, et l'enjeu général reste de pouvoir améliorer la productivité et de rendre possibles les démarches de relocalisation. Des progrès techniques continuent à émerger, notamment grâce aux expérimentations mises en place avec des centres de recherche ou instituts techniques (FiBL, ITAB...), qui contribuent à faire avancer les pratiques, en expérimentant, par exemple, des systèmes proches de la permaculture ou de l'agro-foresterie sur des vergers extensifs multi-espèces ou l'utilisation des huiles essentielles et d'autres solutions alternatives. Les producteurs bio eux-mêmes sont les premiers expérimentateurs, et les réseaux de professionnels jouent un rôle fondamental dans la diffusion des bonnes pratiques et des informations. A l'aval, la récolte et la vente de fruits "à bonne maturité" sont des éléments déterminants pour le marché et la fidélisation des consommateurs.
Les autres fruits à coque...
Angélique HOULBERT, AuteurA côté de l'amande et des noix communes, les noisettes, pistaches, cacahuètes, noix du Brésil, noix de Macadamia, noix de cajou, noix de Pécan regorgent également de bienfaits nutritionnels. Chacune d'entre elles possède ses spécificités propres. Angélique Houlbert, nutritionniste, propose de les découvrir en détails.