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Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste
Le Haut conseil pour le climat a réalisé, dans le cadre de ses missions, un examen de lempreinte carbone alimentaire et une analyse des politiques alimentaires et agricoles en regard des enjeux climatiques. Il sagit d'évaluer la mise en uvre et lefficacité de l'action publique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour développer les puits de carbone, pour réduire lempreinte carbone et pour adapter au changement climatique le système alimentaire. Cette analyse vise également à aborder les impacts socio-économiques, environnementaux, y compris pour la biodiversité, de ces différentes politiques publiques. Les recommandations ciblant lalimentation et lagriculture, formulées dans le rapport annuel 2023 du Haut conseil pour le climat, dans le cadre de lanalyse de laction climatique, sont actualisées et complétées dans ce document.
Les acheteurs de vin bio en France : Quelles dynamiques ? Quelles perceptions ?
Dans un contexte délicat, à la fois pour le vin en général et pour les produits biologiques, les ventes de vins bio se maintiennent, et elles étaient même en hausse de 6.3% en 2022. Selon les circuits de distribution, la situation nest, cependant, pas identique : en baisse dans les grandes surfaces et les magasins bio, les ventes sont en augmentation chez les cavistes, en vente directe ou à lexportation. Dans cette étude Millésime Bio Circana, les acheteurs de vin bio ont été interrogés. Cinq tendances favorables ont été identifiées : 1 - 39% de nouveaux acheteurs, avec des profils plus jeunes et plus diversifiés socialement ; 2 - 37% des acheteurs ont augmenté leurs achats en 2022 ; 3 - Les acheteurs bio consommant aussi des vins conventionnels, il apparaît que la majorité dentre eux souhaitent augmenter leurs achats de vins bio ; 4 - 71 % des acheteurs de vin bio se disent motivés par des préoccupations environnementales ; 5 - Plus les acheteurs cherchent des vins de qualité, plus ils considèrent que le vin doit être bio. Les acheteurs de vin bio préfèrent lachat en vente directe ou chez les cavistes. Ils estiment aussi que la restauration pourrait mieux valoriser les vins bio (23% des achats de vins bio se font en restauration, prioritairement dans les restaurants).
Agriculture bio : quels débouchés pour sauver la filière ?
Louise LE PROVOST, Auteur ; Thomas UTHAYAKUMAR, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BOULOGNE-BILLANCOURT (6 Rue de l'Est, 92 100, FRANCE) : FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH) | 2024En France, en 2024, lÉtat prévoit de lancer un nouveau Programme Ambition Bio, qui servira de feuille de route pour atteindre les objectifs fixés dans plusieurs stratégies et plans nationaux : atteindre 18% de la Surface Agricole Utile (SAU) en agriculture biologique en 2027 et 21% en 2030. Or, cette filière aux multiples bienfaits traverse une crise sans précédent, dont les composantes sont détaillées dans le document. Pour sortir de cette situation, il est nécessaire de créer de nouveaux débouchés pour les produits bio. La Fondation pour la Nature et lHomme (FNH) a réalisé, avec le soutien technique de Solagro, un travail de modélisation visant à estimer dans quelle mesure lévolution de la consommation de produits bio dans les différents secteurs de la consommation alimentaire (consommation à domicile, restauration collective et restauration commerciale) impacterait lévolution des surfaces cultivées en agriculture biologique. La feuille de route qui découle de ce travail projette : 12% de la SAU en bio grâce à lapplication de la loi Egalim (20% de produits bio en restauration collective), 14% en mobilisant lensemble de la restauration hors domicile (avec 20% de bio) ; 18% avec une consommation à domicile de 6.5% de bio dans les achats (chiffre de 2020) et, si cette dernière consommation passait à 7.8%, cela permettrait davoir des débouchés pour 21% de la SAU en bio. FNH formule ensuite des recommandations de politiques publiques : 1 - poursuivre le développement de débouchés en mobilisant lensemble de la restauration hors domicile (fonds Egalim pour les secteurs de la santé, affichage du % de bio dans chaque restaurant commercial, enseignement sur la bio dans les formations hôtelières ) et 2 - renforcer la consommation de produits bio à domicile (aides aux plus précaires, affichage environnemental non pénalisant pour les produits bio, transparence sur les prix et les marges des acteurs de la transformation et de la distribution ).
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 4 : Hiver
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il gère le domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Le domaine possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans ce 4ème volet, Alain Ferran détaille les principes et les techniques biodynamiques qu'il applique, en cave et dans les vignes, l'hiver : utilisation du calendrier biodynamique pour la vinification ; taille ; protection de la vigne (badigeon).
Dossier de presse : Passage en gestion directe de la restauration collective : L'expertise du réseau FNAB au service des collectivités locales
Ce dossier de presse présente les témoignages de trois cuisines collectives, en Loire-Atlantique, dans l'Hérault et dans le Morbihan, qui sont passées en gestion directe. Accompagnées par le réseau FNAB, les collectivités en charge de ces cuisines ont mis en place des plans d'action, en coopération avec des producteurs, qui leur ont permis de reprendre la maîtrise des approvisionnements, sans pour autant augmenter les tarifs, et d'offrir aux convives une alimentation de qualité, bio et locale, en privilégiant les fournisseurs du territoire.
Marchés publics pour la restauration collective : Deux guides pratiques pour un approvisionnement durable et de qualité
Le groupe de travail « accompagnement » du Conseil national de la restauration collective (CNRC) a réalisé une mise à jour des guides pratiques à lattention des acheteurs des restaurations collectives en régie directe et en prestations de service. Ces guides sont des outils daccompagnement pour la mise en uvre dachats durables, afin datteindre les obligations fixées par la loi EGAlim et par la loi Climat et résilience, à savoir intégrer au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits biologiques, dans les repas servis en restauration collective et, depuis le 1er janvier 2024, intégrer 60 % de produits durables et de qualité dans les familles « viandes » et « poissons » (taux porté à 100 % pour les restaurants collectifs de lÉtat). Ces deux guides présentent un cheminement pour définir une stratégie dachat globale, prenant en compte les modalités dapplication de cette mesure. Ils fournissent également des recommandations pour la rédaction des documents de consultation relatifs aux marchés publics de fourniture de denrées alimentaires (cas de la régie directe) ou de la fourniture de repas (cas de la restauration concédée). En complément de ces guides, une fiche présente les outils et la documentation mis à disposition pour l'accompagnement des acteurs de la restauration collective, accessibles depuis la plateforme « ma cantine ».
Pesticides : C'est dans l'air ! : Épisode 3 : Focus sur trois zones agricoles
Ce rapport de Générations Futures met en évidence linsuffisance des zones de non traitement (ZNT) actuelles (de 5 à 10 mètres), censées protéger les riverains des expositions aériennes aux pesticides, en zones agricoles. De nouvelles analyses d'air ont été effectuées dans 3 régions : le Nord (contexte de grandes cultures), la Gironde et le Rhône (zones viticoles). Les résultats indiquent que, même à plusieurs dizaines de mètres des zones traitées, les concentrations de pesticides dans lair demeurent élevées. Jusquà 35 substances pesticides différentes, dont le glyphosate (classé cancérogène probable), ont été détectées en 7 semaines. Face à ces constats, Générations Futures appelle à des mesures plus efficaces, pour protéger la santé publique, notamment : - lextension des ZNT à au moins 150 mètres ; - le retrait du marché des pesticides contenant des substances les plus dangereuses ; - la tenue électronique des registres dépandage accessibles au public ; - lintégration de mesures, dans la stratégie Ecophyto 2030, pour réduire lexposition aérienne aux pesticides.
Vocation paysan : Une histoire de persévérance
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurIl y a deux ans, Rémi et Mathilde Colin, frère et sur, non issus du milieu agricole, se sont installés, en biodynamie, à la ferme de Piedfroid, dans le Puy-de-Dôme (63). Ils élèvent, à l'herbe uniquement, une vingtaine de vaches allaitantes (race Aubrac) et vingt-cinq vaches laitières (races Abondance et Montbéliarde) dont ils transforment une partie du lait sur place (le surplus est collecté par une laiterie locale). Mathilde, qui s'est formée dans une école fromagère, s'occupe majoritairement de la transformation ; yaourts, faisselles et fromages blancs battus sont commercialisés en circuits courts (magasin à la ferme, AMAP, marché, point de vente de produits fermiers, tournées). Cet article retrace le parcours de ces deux éleveurs (formation, installation, aménagement du hameau, projets...).
1er Baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio 2023 France métropolitaine et DOM/TOM
Lors du salon Tech&Bio 2023, l'Agence BIO a présenté les résultats du 1er Baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio. Sur les 59 481 agriculteur·rices bio de France, 20 % ont répondu au questionnaire (première phase de l'enquête) et 28 entretiens téléphoniques (seconde phase) ont permis, à travers des verbatims, d'illustrer les résultats issus de ce questionnaire et de mieux comprendre l'engagement des exploitant·es biologiques. Ainsi, les agriculteur·rices engagé·es en bio ont pu s'exprimer sur : - la fierté, la contribution au bonheur et la satisfaction d'être en AB ; - la confiance en l'avenir de l'AB ; - les facteurs favorisant l'engagement en AB ; ; - les besoins des producteur·rices et les conditions d'épanouissement de la filière ; - les enjeux de la transmission des fermes bio.
2 installations, des vaches et des glaces à Lanvellec !
Morgane COULOMBEL, AuteurÀ la sortie de lécole, Adeline Auffret et Tudual Salliou savaient quils voulaient devenir agriculteurs, mais ils ne savaient pas encore dans quelle production. Après sêtre penchés sur lélevage de lapins en plein air, ils se sont tournés vers lélevage laitier et ont commencé par être salariés agricoles. Dans leur secteur (en Bretagne), beaucoup de fermes vendaient des produits laitiers, mais aucune ne vendait des glaces. Ces jeunes porteurs de projet voyaient également dautres avantages à ce produit : ils appréciaient notamment la souplesse de fabrication et de stockage permise par la congélation des glaces. Ils ont participé, en 2017, à une formation « De lidée au projet », puis, en 2018, à un stage avec la CIAP (Coopérative dInstallation en Agriculture Paysanne). Après de nombreuses visites de fermes, ils ont trouvé, en 2019, une ferme à labandon depuis 2 ans, à Lanvellec. Ils ont acheté le corps de ferme, les bâtiments, les deux maisons en ruines et 4 ha. Ils ont commencé par traire à la main en mars 2020, puis dans une salle de traite en septembre 2020 et ont vendu leurs premières glaces en mars 2021. Leur ferme repose sur un système herbager conduit en agriculture biologique. Leurs 20 vaches laitières pâturent sur 35 ha. Ces jeunes agriculteurs élèvent lensemble de leurs animaux : les veaux mâles sont engraissés et vendus en caissettes, tandis que les femelles sont gardées pour le renouvellement. Sur les 37 000 L de lait produits, 20 000 L sont vendus à Biolait, 6 000 L sont réservés aux veaux et 11 000 L sont transformés en glaces.
2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
L'abeille et la ruche
Au Québec, Alain Péricard a développé un rucher bio (35-40 ruches) dont la conduite est respectée de ses pairs. Dans ce guide, il partage le fruit de son expérience et de son savoir pour accompagner quiconque aspire à se lancer ou à se perfectionner en apiculture. Faire découvrir le monde des abeilles, comprendre leur fonctionnement et partager de bonnes pratiques apicoles, tels sont les objectifs de ce manuel. Cette nouvelle édition expose les plus récentes avancées en matière de connaissances théoriques et techniques et permet d'apprendre : - les bases de la biologie de labeille et de ses interactions avec lenvironnement ; - quelles sont les ressources nécessaires pour installer les ruches et bien choisir le site ; - léquipement et les outils indispensables pour accomplir les différentes tâches tout au long de la saison apicole ; - comment identifier, prévenir et protéger ses ruches des maladies, des parasites et des prédateurs, et comment maintenir des colonies en bonne santé ; - les techniques spécifiques aux interventions qui concernent la reine et la sélection génétique ; - comment extraire, utiliser et transformer le miel et les autres produits du rucher ; - comment favoriser des colonies vigoureuses au terme de la période critique de lhivernage.
Activité des magasins bio : Cinq premiers mois de 2023 ; Les ventes en mai 2023 en MSB en 3 points
Bernard OLLIÉ, AuteurCet article met en perspective les chiffres relatifs à l'activité en magasins bio, en France, en 2023, en les comparant avec les chiffres des années précédentes, avec, toutefois, quelques précautions : prise en compte des fermetures, de l'effet calendaire (nombre de jours ouvrés), de l'évolution des ventes par familles de produits, des écarts de prix avec les produits conventionnels... L'analyse révèle une activité en baisse, baisse modérée au vu du contexte, qui se maintient avec l'alimentaire qui est relativement stable et le non-alimentaire qui connaît une forte diminution.
Activité en magasins bio ; GMS : les PGC FLS bio et non bio à fin décembre 2022 ; Une année 2022 difficile pour le bio en GSA dans un contexte défavorable ; GMS : les PGC FLS bio et non bio en janvier 2023
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn magasins bio, en 2022, le chiffre d'affaires des ventes de produits bio est revenu au niveau de l'avant-Covid. Les ventes de produits alimentaires résistent, tandis que celles des produits du rayon DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) et les compléments alimentaires ont fortement chuté (respectivement -39 % et -23 %). En janvier 2023, en GMS, les ventes de produits bio ont connu encore un recul, accentué par la baisse de l'offre bio (-6 % en 3 ans). L'hygiène beauté bio a également reculé en valeur en GMS, mais les ventes ont progressé en volume.
Activité en magasins bio premier trimestre 2023 ; Le vert à moitié plein ou à moitié vide ; Les prix en MSB, vers un printemps rouge ? ; GMS : Les PGC FLS bio et non bio en février 2023 ; Bio en GSA : Le recul des volumes saccélère début 2023 ; Compléments alimentaires en 2022 : Un marché en croissance mais pas pour tous les réseaux ; Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022
Bernard OLLIÉ, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; CIRCANA (ex-IRI), Auteur ; ET AL., AuteurAu premier trimestre 2023, les ventes en magasins bio ont connu une décroissance par rapport à 2022. Cette baisse des ventes, qui sajoute à laugmentation des coûts de lélectricité, inquiète. La GMS a créé une forte concurrence avec les magasins bio sur plusieurs familles de produits (alimentation infantile, hygiène et soins, entretien ). Par ailleurs, lécart des prix sur les fruits et légumes en bio et non-bio se réduit, jusquà parfois être positif en faveur des F&L bio (entre -5 % et +15 %), et les ventes ont augmenté de 5 % entre mars 2022 et mars 2023. En GMS, les ventes en valeur sont en forte progression pour les PGC FLS conventionnels (+ 10,6 %), alors que les PGC FLS bio connaissent une baisse en valeur de 1,5 % par rapport à 2022, ainsi qu'une baisse en volumes (- 12,5 % par rapport à 2022)...