Cette Bio-Étagère est une recherche facilitée et non exhaustive. Elle moissonne, dans la Biobase, des références répondant à une équation de recherche élaborée par ABioDoc. Cette sélection s’actualise tous les mois.
Vous pouvez affiner cette sélection à l’aide des Mots-Clés, Auteurs et Année d’édition, présents sur la colonne de gauche ; et modifier l'ordre d'affichage à l'aide du menu déroulant (passer de « pertinence décroissante » à « années d'édition décroissante» par exemple)
Selon l'icône de la notice, le document est disponible : en PDF gratuit ; en PDF payant ; sur un autre site internet .
Les documents sont consultables à ABioDoc et bon nombre d'entre eux peuvent être commandés sous forme de photocopies ou empruntés (pour les ouvrages) selon la réglementation en vigueur (voir Services documentaires).
Fruits
Le matériel de désherbage mécanique des vergers
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le matériel de désherbage mécanique des vergers". Elle présente plusieurs matériels de désherbage mécanique de l'inter-tronc (présentés lors d'une démonstration dans le Rhône) et donne une liste de concessionnaires et distributeurs de machines agricoles.
La patate douce bio : un nouveau légume à planter fin mai-début juin
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLa culture de la patate douce bio en France est en plein développement et le marché s'avère attractif pour une production relocalisée, au vu d'une consommation en hausse et des 15 000 tonnes importées par an (en grande partie en provenance d'Espagne). Les opérateurs de la filière bio ont, depuis 2 ans, initié des partenariats avec des producteurs pour des plantations en Roussillon et dans le Sud-Ouest. Une forte demande est également constatée en circuits courts bio dans certaines régions. Habituellement pratiquée en Espagne et au Portugal pour ce qui est des pays voisins, cette production a pu prendre place dans le Sud de la France après quelques années d'essais. Les stations bio du réseau ITAB se sont mobilisées pour acquérir des références. L'itinéraire technique optimal reste encore à préciser, mais un certain nombre d'indications se dégagent : préférence pour un sol léger, culture sur buttes hautes et étroites, irrigation en goutte à goutte sous paillage...
Des pratiques pour limiter lutilisation des pesticides : Apports du programme de recherche « Pesticides »
Serge BOSSINI, Auteur ; S. BROCHOT, Auteur ; S. BROSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto II, le programme « Évaluation et réduction des risques liés à l'utilisation des pesticides » a permis de conduire des recherches pour limiter l'utilisation des pesticides. Trois de ces projets de recherche sont présentés dans cet article. Le premier concernait la mise en place de filets Alt'Carpo pour lutter contre le carpocapse en vergers de pommiers. En agriculture biologique, cela a permis une réduction de 50 % de l'IFT lié aux insecticides (autorisés par le cahier des charges). Si ce résultat est similaire en agriculture conventionnelle (-60 %), l'IFT total pour ce mode de production n'a pas été significativement réduit, impacté par une augmentation de l'IFT lié aux fongicides, et ce, sans explication à ce jour. Les deux autres projets décrits concernaient deux méthodes de contrôle cultural : - avec de l'irrigation restreinte et de la taille manuelle en vergers de pêchers pour lutter contre la moniliose ; - avec l'introduction de plantes de services pour lutter contre les bioagresseurs en bananeraie.
Le puceron lanigère du pommier : des perspectives de lutte
Jean-Michel NAVARRO, AuteurClaude Vaudaine est arboriculteur bio à Bougé-Chambalud (38). Son exploitation est située dans une très ancienne zone arboricole autrefois spécialisée dans la pêche, au sud de Vienne. Suite au problème de la Sharka, les vergers de pêches ont été, en très grande partie, remplacés par des pommiers. Les vergers de pommes de Claude Vaudaine ont été convertis progressivement à l'AB, à partir de 2007. L'arboriculteur apporte, dans cet article, son témoignage sur la lutte contre le puceron lanigère qui s'attaque aux pommes et dont la pression reste importante, en bio comme en conventionnel. Il utilise tout un arsenal de techniques préventives par l'instauration d'un équilibre végétatif et biologique du verger : choix des variétés, apport d'azote, taille en vert des gourmands... Il favorise également les auxiliaires prédateurs du puceron qui vont ainsi participer à l'équilibre global du verger : Aphélinus, forficules, mésanges...
Quelles variétés de pommes en AB ?
Cécile BELLEVAUX, AuteurSur la période 2000-2012, Invenio a testé une dizaine de variétés de pommes en agriculture biologique dans les conditions pédo-climatiques du Limousin. Trois groupes ont été étudiés : variétés sensibles à la tavelure, variétés peu sensibles et/ou anciennes et variétés résistantes aux souches communes de tavelure. Cécile Bellevaux, responsable du Pôle Pomme chez Invenio, présente les résultats de ces tests. Deux variétés ressortent au terme de cet essai : PINOVA® et GOLDRUSH®.
Verger cidricole biologique : Tavelure : comment la maîtriser ? : Perspectives d'évolutions et résultats d'expérimentations
La maîtrise de la tavelure est un enjeu important en verger de pommes à cidre bio, avec comme objectif la réduction du nombre de traitements. Ce document, réalisé par la Chambre dAgriculture de Normandie, en collaboration avec lInstitut Français des Productions Cidricoles, détaille les éléments suivants. La lutte contre la tavelure passe par la compréhension de la biologie du champignon parasite responsable des attaques et par la prévention, comme le choix variétal, le lieu et la densité de plantation. La diminution de linoculum dautomne est aussi une technique intéressante, pouvant passer par le broyage des feuilles lautomne, lenlèvement des feuilles du verger, lintroduction danimaux. La modélisation permet de prévoir, en fonction de linoculum dautomne et des conditions météo, le risque de tavelure, afin daider les arboriculteurs à prendre la décision d'intervenir ou pas, avec les produits utilisables en bio.
Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
Aides : Le FMSE, un fonds de mutualisation pour les agriculteurs afin d'indemniser les pertes subies lors de crises sanitaires ou d'accidents environnementaux
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLe rôle, les principes et l'organisation du FMSE (Fonds national agricole de Mutualisation du risque Sanitaire et Environnemental) sont rappelés. Ce fonds, financé par l'État et la communauté européenne (65 %), ainsi que par les agriculteurs (35 % du budget), peut indemniser des pertes liées, par exemple, à la destruction des végétaux, aux pertes économiques dues à la diminution des rendements, ou aux mesures de traitement, de lavage, etc. Il est à noter que les contaminations des cultures bio par des pesticides de synthèse sont exclues du champ d'application du FMSE. Pour les producteurs, la cotisation pour la section commune, obligatoire, est prélevée par le biais de la MSA (20 /an/exploitation). Huit sections spécialisées sont actuellement opérationnelles. Trois concernent plus spécifiquement la filière légumes : les légumes frais, les légumes transformés et les plants de pommes de terre.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à plus de 37,7 millions d'hectares fin 2012 (estimation réalisée d'après les données de l'IFOAM et d'autres organismes). Elle représentait 0,9 % de l'ensemble du territoire agricole des 164 pays enquêtés. 1,9 million d'exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2012. Dans certains pays, les statistiques ne sont pas disponibles, par exemple en Chine. Ce nombre est donc sous-estimé. Plus de 550 organismes certificateurs ont été recensés à l'échelle mondiale en 2013, contre 576 en 2012. 88 pays s'étaient dotés d'une réglementation pour l'agriculture biologique en 2012. Elle était en préparation dans 12 autres pays. En 2013, les États-Unis et le Japon ont signé un accord d'équivalence. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également plusieurs focus : sur les États-Unis, sur la Suisse ; sur l'AB dans le pourtour méditerranéen ; sur certaines filières (cultures arables, cultures pérennes, filière laitière, filières viandes, volailles et ufs, apiculture, aquaculture...).
La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
Cloque du pêcher : Il vaut mieux traiter trop tôt que trop tard !
Fleur MOIROT, AuteurLa cloque du pêcher est induite par un champignon qui passe l'hiver dans les bourgeons et provoque des déformations des jeunes feuilles. Des traitements existent, mais ils doivent être effectués le plus tôt possible, au stade « allongement du bourgeon à bois ». Les traitements à base de cuivre restent aujourd'hui les plus efficaces, mais certains arboriculteurs testent la décoction de prêle ou encore la teinture mère de propolis.
Compost : le choix de la bonne stratégie d'utilisation
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurDepuis plusieurs années, le FiBL Suisse travaille sur le développement de stratégies d'utilisation des composts : choix du compost, mode d'application, périodes d'utilisation, quantités appliquées. Un point est fait sur ces travaux. Il existe, en réalité, non pas un compost, mais des composts, en fonction des intrants qui auront été utilisés, de la gestion du processus de compostage et de son degré de maturation. Les effets des composts variant selon leurs caractéristiques, il est indiqué d'en tenir compte pour une utilisation optimale. Il conviendra de réfléchir, par exemple, aux buts recherchés (amélioration du sol ?, protection des plantes contre les maladies ?, etc.), de considérer les besoins et les limites des cultures, l'aspect technique de l'épandage... La réglementation sur le compostage est aussi rappelée dans l'article.
Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
Consentement à payer pour des pêches conventionnelles et biologiques : n'y a-t-il que le physique qui compte ?
Yoann GRACIOT, Auteur ; Sandrine COSTA, Auteur ; Danièle SCANDELLA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 15 (19 Avenue du Maine, 75 732, FRANCE) : SFER (Société Française d'Economie Rurale) | 2015Sur les étals de fruits et légumes, les consommateurs ont un choix de plus en plus important pour un même produit, en fonction du mode de production (conventionnel, biologique, autre label...) ou de caractéristiques physiques particulières (avec ou sans défauts, fruits mûrs à point récoltés plus tardivement...). Afin d'évaluer le consentement des consommateurs à payer plus pour certaines de ces caractéristiques, une expérience en laboratoire, présentée dans cet article, a été réalisée sur des pêches biologiques ou conventionnelles, avec ou sans défauts, mûres à point ou récoltées à une date classique. Les résultats montrent que : - les consommateurs sont prêts à payer plus pour des pêches biologiques que pour des pêches conventionnelles ; - les consommateurs sont prêts à payer au moins autant pour des pêches biologiques avec défauts que pour des pêches conventionnelles sans défauts ; - les consommateurs ont plus tendance à dévaloriser un produit récolté à une date de récolte classique plutôt qu'à valoriser un produit récolté à maturité (quand cette information est donnée). Cet article a été rédigé et présenté à l'occasion des 9èmes Journées de Recherches en Sciences Sociales, organisées les 10 et 11 décembre 2015, à Nancy, par la SFER, le CIRAD, l'INRA et l'Université de Lorraine.
La culture d'une plante amérindienne en Suisse : L'Aronia, une renaissance ! : Témoignage : Jean-Luc Tschabold, arboriculteur à Vaud en Suisse
LA LUCIOLE, AuteurDepuis 2009, Jean-Luc Tschabold cultive un petit domaine agricole en Suisse. Il bénéficie du label bio "Bourgeon" depuis 2010. Passionné par les plantes et par les médecines naturelles, il a cherché à réaliser une production de plantes reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, et il en est ainsi arrivé à planter une culture d'Aronia sur son domaine. Plante native du continent nord-américain et consommée par les Amérindiens depuis des siècles, l'Aronia présente des propriétés antioxydantes, grâce à sa richesse en vitamines C, B et A, en acide folique, anthocyanes, flavonoïdes et fibres. Petit buisson de 3 à 5 branches, l'Aronia atteint jusqu'à 1,5 m de hauteur, et se charge alors de grappes de fruits noirs semblables aux sorbiers, dont il est botaniquement proche. Jean-Luc Tschabold fait part de son expérience et donne des conseils quant à la culture de l'aronia.