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Rotations pratiquées en grandes cultures biologiques en France : état des lieux par région
Laurence FONTAINE, Auteur ; Mathilde GERBER, Auteur ; Renan MAURICE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Les réflexions autour de la rotation des cultures sont au coeur de la gestion des systèmes de grandes cultures en AB, en particulier ceux sans élevage qui ne bénéficient pas des engrais de ferme et des prairies. Les effets agronomiques de la rotation sont alors les premiers leviers activés pour maintenir la fertilité du sol et contrôler les bio-agresseurs (adventices, ravageurs, maladies). L'objectif étant de garantir le revenu de l'agriculteur (donc d'optimiser la place des cultures de vente) tout en limitant les impacts environnementaux, le choix de la rotation (choix des cultures, de leur succession, de la gestion de l'interculture) est complexe et souvent le fruit de compromis. Ce document, fruit d'un travail collectif dans le cadre du CAS DAR « RotAB », fait l'inventaire au niveau national de rotations pratiquées en systèmes de grandes cultures biologiques. Initialement prévu dans les cinq régions partenaires du projet (Centre, Ile-de-France, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes), l'état des lieux a été élargi aux autres régions françaises, à dire d'experts. La présentation et l'analyse des rotations présentées dans cette brochure donnent des clés de compréhension sur le fonctionnement des systèmes de culture biologiques, qui font la part large aux leviers agronomiques. Cet inventaire, qui ne connait pas de précédent, constitue un support de travail et surtout une invitation à la réflexion pour les agents du développement (Chambres d'Agriculture, Groupements Professionnels bio, Coopératives ) et de la formation (enseignants, étudiants), mais aussi pour les agriculteurs souhaitant faire évoluer leurs systèmes de culture. Les résultats du programme RotAB sont disponibles sur le site de l'ITAB : www.itab.asso.fr.
Témoignages : "Le couvert d'interculture est une culture avant tout" (Dossier - Engrais verts)
La Chambre d'agriculture de Meurthe-et-Moselle expérimente, depuis de nombreuses années, les techniques culturales des couverts d'interculture. Après avoir testé l'implantation d'espèces en solo puis d'espèces exotiques, les expérimentateurs se sont orientés vers les mélanges d'espèces, qui permettent une meilleure réussite dans des situations variées. Les mélanges préconisés sont composés de trois espèces (dont une légumineuse et une céréale, type avoine - vesce), en prenant en compte des critères tels que la stratification du mélange, la capacité gélive des plantes Après quelques années de pratique du couvert, les agriculteurs constatent que leur terre est plus « vivante » et que les rendements augmentent, à condition toutefois que la destruction ait été maîtrisée. Pour éviter la concurrence entre le temps consacré aux semis d'engrais verts et celui nécessaire aux chantiers d'été, certains agriculteurs montent des caisses de semis ou des semoirs centrifuges sur leurs outils de déchaumage.
Témoignages : "La légumineuse doit trouver sa place dans le semis sous couvert" (Dossier - Engrais verts)
Le semis d'une légumineuse sous couvert doit répondre au double objectif de ne pas gêner la culture en place, mais également de permettre à l'engrais vert de se développer. Ainsi, si la culture principale est couvrante et agressive (triticale haut et bien développé), il faudra semer une légumineuse agressive (trèfle d'Alexandrie, de Perse, violet ou incarnat). Si la culture principale n'est pas agressive (triticale clair, orge de printemps), il faudra semer une légumineuse à pousse lente (trèfle blanc nain, minette, luzerne). Toutefois, depuis deux ou trois ans, les printemps secs perturbent les semis sous couvert. Il paraît opportun d'avancer la date de semis de la légumineuse ou de choisir une plante tolérante à la sécheresse comme la minette.
Amélioration de la qualité des laits biologiques : Caractérisation des micropolluants
Le lait, de par ses propriétés physico-chimiques, est un aliment très sujet à un certain type de contaminations. L'objectif de ce travail bibliographique est d'apporter les connaissances nécessaires sur les micropolluants des laits afin d'en limiter leur concentration dans les laits biologiques. Ainsi, ce rapport tentera de répondre à la problématique suivante : Quels sont les micropolluants majeurs susceptibles de se retrouver dans un lait, quelles méthodes existent pour les évaluer, quels sont les facteurs de risque et enfin, quelles sont les molécules prioritaires à rechercher ? De nombreuses bases de données furent consultées pour la rédaction de ce rapport et plusieurs chercheurs et acteurs spécialisés sur ces sujets interrogés. Ce rapport est divisé en deux parties majeures. La première caractérise sept principaux groupes de micropolluants susceptibles de contaminer un lait, à savoir, les polluants organiques persistants, les mycotoxines, les autres pesticides, les éléments traces métalliques, les phytoestrogènes, les substances utilisées en tant que soin vétérinaire et les « autres micropolluants ». Dans chacune de ces sous-parties, les principales caractéristiques des micropolluants sont présentées, en particulier leurs structures, propriétés physicochimiques et toxicités, de façon à comprendre pourquoi et comment il est possible de les retrouver dans un lait. De plus, chaque sous-partie présente un état des lieux sur la contamination des laits biologiques par ces micropolluants. Enfin, les parties se terminent par un aperçu des méthodes d'analyses des contaminants. En outre, lorsque les données sont disponibles, les transferts d'un lait contaminé vers un produit laitier sont également caractérisés. La deuxième partie est axée sur les conclusions et résultats qui découlent de la recherche bibliographique. Elle développe des hypothèses et des pistes de recherches de façon à approfondir ou confirmer certains points estimés comme importants pour tenter de diminuer la teneur en micropolluants dans les laits issus de systèmes biologiques.
L'apiculture bio est-elle une réponse au syndrome d'effondrement des colonies ? (Dossier : Abeilles et agriculture biologique)
Sur tous les continents, les abeilles sont victimes d'un déclin multifactoriel. Les raisons de l'érosion progressive d'une caste d'abeilles sont multiples : varroase, viroses multiples, nosémoses, pesticides, pollutions électromagnétiques, disettes, pratiques apicoles intensives très agressives pour les abeilles L'abeille représente un des organismes vivants le plus soumis au stress oxydant (en raison de son métabolisme), elle est donc condamnée à mourir rapidement. Le principal moyen dont dispose l'abeille pour lutter contre le stress oxydant (certains pesticides, ondes électromagnétiques en sont à l'origine) demande une utilisation d'oligo-éléments présents dans le pollen de différentes espèces végétales, d'où la nécessité d'une grande biodiversité. Pour assurer une plus grande longévité à l'abeille, des solutions alternatives sont aujourd'hui proposées (utilisation d'huiles essentielles pour éviter l'utilisation de substances toxiques, apports d'oligo-éléments pour fortifier les abeilles, les pratiques de nourrissement de l'AB). Le renouvellement de ses colonies à partir de son propre effectif pour éviter l'introduction de nouveaux virus est aussi intéressant.
Approche de la santé en AB et besoins en recherche-expérimentation (Dossier : Santé des élevages biologiques)
L'élevage biologique souhaite répondre à trois objectifs principaux : le respect de l'environnement, le lien au sol et le bien-être animal. Pour maintenir l'élevage en bonne santé, il convient de favoriser l'équilibre entre le sol, les animaux et les plantes, et ce au sein d'un contexte pédoclimatique et socio-économique variable. A cette fin, il faut connaître les fonctionnements et les besoins des animaux. Il faut également savoir observer les signes de déséquilibre chez les animaux. Pour cela, différentes méthodes existent. Pour pallier le déséquilibre, la médecine propose deux stratégies. La première consiste au renforcement du système immunitaire de l'animal. C'est dans cette stratégie que se situent l'homéopathie et l'oligothérapie. La seconde consiste à lutter directement contre la maladie ou l'agent pathogène, comme dans la médecine dite « conventionnelle ». Les médecines à base de plantes agissent sur l'une ou l'autre des stratégies. Les éleveurs bio ont donc besoin de réponses en matière de gestion sanitaire qui reposent sur une approche pluridisciplinaire. En priorité, il convient de mener deux types d'actions : des activités de recherche fondamentale à travers la description et la compréhension des phénomènes et des activités de recherche participative en lien fort avec le terrain.
Approches orientales globales de la santé (Dossier : Santé des élevages biologiques)
Les médecines traditionnelles chinoise, tibétaine et ayurvédique et autres médecines orientales sont issues de traditions philosophiques, intellectuelles et spirituelles multimillénaires. Cet article présente les principes de la médecine taoïste chinoise afin d'alimenter la réflexion sur la nécessité d'avoir une approche globale en matière de santé animale.
Atelier sur la qualité Biofach 2010 : Résultats de recherche FQH 2009 (Dossier - Qualité des produits bio)
Le consortium de Centres de recherche en agriculture biologique travaillant sur les relations entre la qualité de l'alimentation biologique et la santé, FQH (Food Quality and health), a présenté ses derniers résultats au Salon Biofach 2010. Une étude autrichienne sur quatre générations de souris nourries avec du maïs Bt a montré une réduction des performances de reproduction par rapport aux souris sans OGM (résultats encore en cours de finalisation). Aux Pays-Bas, un questionnaire a été proposé à des consommateurs qui venaient de passer à l'agriculture biologique afin de connaître les raisons du changement d'alimentation et les effets observés (moins d'allergies, de problème de digestion ). Un nouveau concept d'étude de la qualité, basé sur les principes de l'HACCP, a été présenté par l'Université allemande de Kassel. Ce concept, appelé QACCP, a été appréhendé à travers la préparation de carottes pour bébé (avec l'intérêt des carottes fraîches plutôt que congelées pour la teneur en carotènes). La qualité nutritionnelle du lait (acides gras et antioxydants) a été comparée dans cette même université pour différents systèmes d'élevage. Il en ressort que le système biodynamique est meilleur que le système conventionnel, mais aussi que le système biodynamique moderne (soit intensif) est moins bon que le système conventionnel traditionnel (plus extensif), ce qui interroge sur la façon de produire du lait en AB Le concept de santé a posé question dans le cadre d'une étude sur des poulets aux Pays-Bas. Nouveauté, la santé pourrait être définie comme une capacité à s'adapter
Authentification des produits biologiques : challenge ou utopie ? (Dossier - Qualité des produits bio)
Le développement d'une stratégie d'authentification des produits biologiques par rapport aux conventionnels est souhaitable pour appuyer les systèmes de certification et d'inspection. Différentes méthodes ont été présentées lors d'un séminaire international qui s'est tenu à Bruxelles les 30 novembre et 1er décembre 2009 : analyse des résidus de pesticides et de produits vétérinaires, analyse de l'isotope azote stable pour différencier les cultures produites avec des engrais azotés synthétiques de celles produites avec des engrais organiques, la cristallisation sensible, la métabonomique (étude des métabolites qui mesure l'empreinte des perturbations biochimiques causées par des maladies, des médicaments ou des produits chimiques), la microscopie à fluorescence, etc.
Bilan de dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage : Résultats technico-économiques, fertilité des sols et gestion des matières organiques : Journée technique ITAB / Arvalis-Institut du végétal en partenariat avec la ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône (16 juin 2010 , Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26))
ITAB, Auteur ; ARVALIS-INSTITUT DU VÉGÉTAL, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2010La Journée Technique, consacrée à dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage, ayant eu lieu le 16 juin 2010 à Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26), a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et ARVALIS - Institut du végétal, en partenariat avec la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône et la Chambre d'agriculture de la Drôme. Elle a notamment bénéficié du soutien du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, de FranceAgriMer. Le dossier fait état du bilan : - Présentation de la ferme expérimentale et de l'essai de Dunière ; - Principaux résultats de l'essai : panneaux présentés sur la parcelle (essai rotation de Dunière - approche économique et itinéraires techniques stabilisés) ; - Gestion de la fertilité des sols : diaporamas des interventions (la matière organique dans un système biologique sans élevage : statut, évolution, moyens pour l'apprécier ; gestion de la fertilisation dans un système biologique sans élevage : constats et propositions, gisements de matières organiques et d'azote utilisables en AB (composts, engrais de ferme, déchets verts, engrais verts...).
Biodiversité fonctionnelle des sols : Un éclairage sur l'écologie des sols... (Dossier - Le sol)
Le fonctionnement du sol est assuré par de très nombreux organismes mal connus souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Les sols constituent l'un des milieux les plus diversifiés sur Terre du fait de la grande variété de richesse en ressources et en énergie du sol et des différentes caractéristiques physiques. Ces organismes sont souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Le fonctionnement d'un sol repose sur trois principaux organismes : ceux qui permettent les modifications chimiques de la matière (ingénieurs chimiques), ceux qui sont responsables des modifications physiques du milieu (ingénieurs physiques) et les prédateurs ou parasites (régulateurs biologiques). Certaines bactéries et champignons vivent en symbiose avec les plantes, telles les mycorhizes. L'activité des invertébrés dans le sol améliore sa structure et l'incorporation de matières organiques. L'ensemble des fonctions réalisées par ces organismes a été reconnu par l'ONU comme un service rendu à l'humanité : un service de support, d'approvisionnement, de régulation et culturel. Malgré cette reconnaissance, les animaux du sol à « protéger » ne représentent que 1 % de toutes les espèces à protéger. De nombreuses perturbations influent sur l'habitat de ces organismes (changement climatique, constructions humaines) et entraînent la disparition de certains.
Cahier technique : Produire des oeufs biologiques
Joannie LEROYER, Auteur ; Pascale MAGDELAINE, Auteur ; Pascal VAUGARNY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Atelier complémentaire sur la ferme, la production d'oeufs biologiques doit répondre à de nombreuses exigences, qu'elles soient techniques (gestion de l'alimentation, des bâtiments et des parcours), zootechniques (performances de production, génétique, santé), sociales (organisation du travail) et bien sûr, économiques (rentabilité, viabilité), toutes liées entre elles. Destiné à la fois aux éleveurs souhaitant améliorer leur système de production et aux futurs éleveurs de poules pondeuses biologiques, ce cahier technique apporte des éléments de réponse aux questionnements fondamentaux sur lesquels repose toute production d'oeufs biologiques. Filière organisée ou filière courte ? Bâtiment fixe ou bâtiment mobile ? Comment optimiser la gestion des parcours ? Comment limiter les facteurs de risque de maladies ? Ce document est composé de dix parties : I - Connaître sa filière ; II - Respecter la réglementation ; III - Concevoir son système de production ; IV - Aménager ses bâtiments et maîtriser leur ambiance ; V - Bien conduire son lot de poules ; VI - Adapter ses choix génétiques ; VII - Equilibrer l'alimentation ; VIII - Optimiser l'accès et la valorisation des parcours ; IX - Gérer l'équilibre sanitaire de ses animaux ; X - Atteindre un bon niveau de rentabilité.
Carie du blé : la recherche avance
Frédéric REY, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Nathalie ROBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2010Le programme de recherche « Agir rapidement contre la carie commune du blé », piloté par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), a démarré depuis deux ans. Aujourd'hui, le Cerall®, produit à base de micro-organismes (bactérie Pseudomonas chlororaphis), est la seule formulation homologuée en France pour le traitement de semences contre la carie et utilisable en agriculture biologique. Composé d'organismes vivants, il nécessite des précautions de stockage et d'application. Au regard des résultats d'essais, des solutions complémentaires (avec de faibles doses de cuivre pour certaines) pourraient être développées, notamment pour un traitement à la ferme. Le Tillecur®, fortifiant biologique des semences à base de farine de moutarde, qui ne bénéficie pas d'une homologation pour lutter contre la carie, confirme une efficacité intéressante. Il nécessite cependant un volume important de bouillie (entraînant une réhumidification) et demande donc certaines protections. Si certains produits testés ont montré des résultats décevants, la désinfection au vinaigre semble par contre prometteuse. Le niveau de sensibilité à la carie est variable selon les variétés de blé. Le blé dur semble à priori moins sensible. Le triticale, l'orge et l'avoine sont restés indemnes dans les essais. Les paramètres qui influencent le développement de la maladie restent mal connus, les micro-organismes du sol étant soupçonnés de jouer un rôle non négligeable. Un autre volet de recherche concerne la consommation de blé naturellement carié, par des animaux (monogastriques en l'occurrence) et les risques ultérieurs de contamination de parcelles. Un encart présente les règles de prévention et la conduite à tenir en cas de soupçon de présence de carie sur une culture.
Comment les bousiers transforment l'excrément en ressources pour le pâturage (Dossier : Auxiliaires)
Environ 60 % de l'énergie du pâturage est restituée par le bétail sous forme de bouses. Cette matière est réincorporée au sol par différentes espèces dont les plus efficaces sont les bousiers. 150 espèces de bousiers sont présentes en France, résidents ou fouisseurs. Leur activité sur les excréments représente un véritable écosystème, annexe du sol. Les bousiers rendent également des services écologiques en ce qui concerne la réduction des refus, de volatilisation des nitrates, de réduction du parasitisme. Un réchauffement climatique en France serait favorable à la présence des espèces fouisseuses, dont les plus grosses sont actuellement confinées dans le Midi méditerranéen. Les populations de bousiers sont fragilisées par l'usage de certains pesticides, l'absence de ressources liées à la déprise pastorale ou le fort piétinement lié au confinement du bétail autour des stabulations.
Comparaison bio/conventionnel : retour sur une polémique ! (Dossier - Qualité des produits bio)
Une étude de l'American journal of clinical nutrition, publiée en juillet 2009 et extraite d'un rapport publié par la FSA (Food Standard Agency), concluait que, sur le plan nutritionnel, les produits bio n'étaient pas spécialement meilleurs que les produits conventionnels. Cette étude a suscité de nombreuses réactions qui lui reprochaient notamment : d'avoir utilisé des résultats vieux de 50 ans, alors que le contexte était différent et les analyses moins performantes ; d'avoir retenu uniquement les résultats publiés dans des revues internationales avec Comité de lecture et avec un résumé en anglais, excluant ainsi les publications de congrès scientifiques ainsi que de nombreuses études (allemandes, françaises, suisses) et aboutissant à 162 publications étudiées sur les 52 471 articles identifiés ; de n'avoir finalement travaillé que sur 55 études, sur des critères de sélection discutables (absence du nom de l'organisme certificateur, race ou variété non citée ) en faisant ainsi disparaître quasiment toute différence statistique. Un certain nombre de choix méthodologiques ont également été remis en cause (des comparaisons avec des origines géographiques différentes ). Par ailleurs, le rapport complet de la FSA sur 162 études aboutissait à la mise en évidence de nombreuses différences entre les produits des deux systèmes de production. Les résidus de pesticides ne sont pas abordés dans l'étude publiée. Enfin, le recensement des publications, terminé en février 2008, ne prend pas en compte les derniers résultats comme ceux du programme européen QLIF.