Détail de l'auteur
Auteur Nicole BOSSIS |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Dossier : Tous les repères économiques pour les producteurs fermiers
Christine GUINAMARD, Auteur ; Nicole BOSSIS, AuteurDepuis 2010, l'Institut de lÉlevage (Idele) a développé une méthodologie permettant de calculer les coûts de production d'un atelier d'élevage. Cet outil est précieux pour comprendre la composition du revenu des agriculteurs, et notamment pour définir le prix de vente de leurs produits. Cela est d'autant plus vrai pour les producteurs fermiers qui pratiquent la vente directe. A travers ce dossier, et après une explication de la méthodologie "coût de production" et des enseignements qui peuvent en être tirés, quatre types de systèmes d'élevage caprin sont passés au crible : les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent moins de 30 000 litres/an, les fromagers fermiers de la région sud Méditerranée qui produisent plus de 30 000 litres, les fromagers fermiers des autres régions qui produisent moins de 40 000 litres (dont 70 % des éleveurs de l'échantillon sont en agriculture biologique) et les fromagers fermiers des autres régions qui produisent plus de 40 000 litres (23 % des producteurs de ce groupe sont en bio).
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Dossier : Tous les repères économiques pour les livreurs de lait
Nicole BOSSIS, AuteurCe dossier apporte des repères économiques sur les élevages caprins, bio et conventionnels, livreurs de lait (cest-à-dire des élevages qui ne transforment pas leur lait). Il commence par détailler la méthode de calcul des coûts de production : celle-ci permet de ramener les charges et les produits de latelier caprin aux mille litres vendus. Les représentations graphiques de ces coûts de production permettent de comparer facilement différents élevages et systèmes de production. Dans ce dossier, un graphique compare notamment les coûts de production moyens des quatre grands systèmes délevage caprins livreurs de lait : les élevages conventionnels de plaine (en distinguant ceux avec moins de 180 chèvres par UMO et ceux avec plus de 180 chèvres par UMO), les élevages de montagne et les élevages biologiques (toutes tailles et zones géographiques confondues). De plus, au sein de ce dossier, deux articles sont dédiés aux élevages biologiques. Le premier porte sur leurs résultats économiques. Les éleveurs bio se rémunèrent, en moyenne, à 1,3 smic/UMO, ce qui est moins que leurs homologues conventionnels. Ceci sexplique, en partie, par une plus faible productivité du travail, malgré une plus grande efficacité économique avec un prix du lait supérieur et un montant des aides plus élevé. Le second article aborde la question du prix du lait de chèvre bio payé par les collecteurs en estimant qu'il est insuffisant pour une juste rémunération des producteurs.
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Laffouragement en vert en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Leïla LE CARO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Laffouragement en vert pour les caprins permet de mieux valoriser les surfaces fourragères éloignées ou morcelées. Toutefois, les coûts de mécanisation doivent être maîtrisés pour que cette technique soit rentable économiquement. Ce guide a été réfléchi pour apporter des données techniques sur cette pratique (point forts, limites, stratégies, pilotage, mise en place sur une exploitation, amélioration des systèmes déjà existants, témoignages). Il a été rédigé dans le cadre du projet AUTOCAP « Accompagner le développement de lautonomie alimentaire en élevage caprin », financé par FranceAgriMer et piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues de 19 fermes des réseaux Inosys-Réseaux dElevage, REDCap et Herbe & Fourrages ; et de 17 autres élevages caprins situés en Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.
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Innover pour se dégager du temps et améliorer sa qualité de vie
Bernard POUPIN, Auteur ; Nicole BOSSIS, AuteurLes innovations au GAEC Agrocap, en Vendée, ont permis aux associés datteindre leurs objectifs en matière de qualité de vie. Le passage en bio sinscrit également dans cette démarche. Éleveurs de 420 chèvres saanen, Mickaël Pasquier et Laurent Vincendeau ont installé, en 1994, leurs animaux dans un ancien bâtiment à vaches aménagé. Leurs objectifs étaient de se dégager un week-end sur deux chacun et de pouvoir prendre 3 semaines de vacances par an. Pour cela, en 2002, ils construisent un nouveau bâtiment équipé dun roto de traite et mécanisent certains travaux comme lalimentation. Leur passage en bio en 2010 répond à un objectif de production dun produit de qualité, respectueux de lenvironnement et de la santé. Lexploitation comprend également un atelier bovin viande et un atelier cunicole.
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Valoriser la prairie multi-espèces en foin ventilé pour développer l'autonomie alimentaire de l'élevage caprin. Témoignage d'éleveur en Pays de la Loire
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Virginie TARDIF, Auteur ; ET AL., AuteurRaphaël Brunet est éleveur de chèvres depuis 1997 en Maine-et-Loire, sur une exploitation de 63 ha. Il a choisi de mettre en place un système valorisant l'herbe et les aliments produits sur l'exploitation, ce qui l'a conduit à investir dans un séchage en grange en 2011, afin de produire du foin de qualité et appétant, tout en valorisant le potentiel de ses prairies. La maîtrise d'une ration à base de foin ventilé en élevage caprin nécessite d'adapter progressivement ses pratiques : l'éleveur a implanté des prairies multi-espèces, modifié la conduite de la récolte du foin, adapté la ration des chèvres... La consommation de foin ventilé a augmenté de 20 % et l'apport en concentrés a diminué d'autant, mais la valorisation doit pouvoir être encore améliorée pour rendre le système performant. L'éleveur a entamé une conversion à l'agriculture biologique en avril 2016.
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Vers un projet d'élevage caprin laitier économiquement viable et durable Témoignage d'éleveur en Pays de Loire
Nicole BOSSIS, Auteur ; Emmanuel CORNILLEAU, Auteur ; Manon GILLIER, AuteurEleveur caprin installé en 2011 sur une exploitation de 32 ha dans le Maine-et-Loire, Emmanuel Cornilleau a résolument choisi de mettre en place un système pâturant. Il présente ses motivations et choix successifs, qui ont conduit à un système viable et autonome. L'implantation progressive de surfaces en luzerne et en prairies multi-espèces lui a permis de réduire la complémentation des 172 chèvres laitières (334 kg/chèvre en 2013 pour une production de 705 litres/chèvre). Toutefois, la maîtrise de la gestion du pâturage reste un enjeu important. Divers outils (formations, voyage, réseau extranet...) l'ont aidé pour, progressivement, aboutir au système actuel, dont il cherche encore à améliorer l'autonomie (près de 80 % en 2013) en maximisant la part du pâturage.
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Dossier : L'énergie verte dans les élevages caprins
Nicole BOSSIS, Auteur ; Damien HARDY, AuteurFace à la diminution des ressources, à l'augmentation durable du coût de l'énergie et au réchauffement de la planète, la recherche de la meilleure efficacité énergétique est un enjeu important pour tous. Les éleveurs de chèvres aussi peuvent participer à cette révolution verte car bien souvent écologie rime avec économie... Le récent Grenelle de l'environnement appelait à "engager un mouvement de transformation en profondeur de l'agriculture afin de concilier les impératifs d'efficacité économique, de robustesse au changement climatique et de réalisme économique". Ce dossier donne des pistes pour limiter son impact sur la planète et comprend les articles suivants : - Étude dans le Grand Ouest : 195 litres de fuel pour produire 1000 litres de lait ; - Consommations : Des pistes pour économiser l'énergie ; - Énergies renouvelables : Devenir producteur de son énergie ; - Au GAEC du Chêne Le Roi, à Château-Garnier : Sécher les balles avec le soleil et l'huile ; - Chez Françoise et Jacky Debin : Rompre avec l'agriculture minière.
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Pour un foin de qualité : Le séchage du foin en bottes rondes
La qualité des fourrages est, depuis toujours un leitmotiv des producteurs caprins. Or les systèmes alimentaires secs, préférés depuis quelques années, nécessitent des conditions climatiques favorables à la fenaison. Les périodes pluvieuses que les éleveurs ont rencontrées, ces dernières années au printemps en Poitou-Charentes, n'ont pas favorisé la récolte de foins de valeur alimentaire satisfaisante. C'est dans un souci d'accompagnement des producteurs et d'acquisition de références que la Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres, en partenariat avec l'ADEME, a réalisé un suivi de deux exploitations utilisant la technique de séchage du foin en bottes rondes avec le modèle "Agrimec".