Détail de l'auteur
Auteur Emmanuel JACCAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Agrumes du Roussillon : la belle collection
Emmanuel JACCAUD, AuteurA Eus, dans les Pyrénées Orientales, Bénédicte et Michel Bachès ont réussi à acclimater avec passion les plus beaux spécimens d'agrumes. Des centaines de variétés se côtoient : main de Bouddha, Yuzu, citron caviar, Beldi... Le citron y est présent en de multiples déclinaisons, fruits de croisements aux quatre coins du monde. La pépinière familiale, loin des lieux de prédilection de l'agrume, comme l'Italie, la Corse ou même la Côte-d'Azur, est reconnue par ses pairs pour ses différentes variétés, et a pris un essor important grâce à la gastronomie. De grands chefs cuisiniers ont mis à l'honneur ces fruits en les sublimant dans des assemblages culinaires aux saveurs nouvelles. La mode de la cuisine japonaise en France a aussi renforcé l'intérêt pour les variétés cultivées par Michel et Bénédicte. Aujourd'hui, ceux-ci voyagent à travers le monde à l'affût de variétés traditionnelles, comme la japonaise Sudachi. Leur production, toute en bio, est bien valorisée. Leur travail de patience et d'expérimentateur artisanal fait aujourd'hui l'admiration des producteurs d'agrumes.
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La disparition des terres agricoles : Une économie de gâchis
Emmanuel JACCAUD, AuteurForce est de constater que la France surconsomme son foncier en particulier dans les espaces péri-urbains. Sous la pression économique, les terres agricoles sont transformées principalement en zones d'activités et en zones résidentielles. La spéculation financière est également très forte dans les zones péri-urbaines. Les terres agricoles sont largement considérées comme un gisement foncier. La France pourrait s'inspirer des hollandais et danois qui taxent la spéculation lors de la vente d'un terrain agricole devenu urbanisable.
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Dossier : La cosmétique biologique
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Emmanuel JACCAUD, Auteur ; Marie-Paule DOUSSET, Auteur ; ET AL.Ce dossier consacré à la cosmétique biologique met en évidence l'intérêt croissant des consommateurs pour elle. Il reste tout de même des barrières juridiques, notamment par rapport à l'AMM (l'Autorisation de Mise sur le Marché). Une partie de ce dossier est consacrée à la reconnaissance de ces différents produits grâce aux différents labels et à leurs éthiques. Nature et Progrès a élaboré le premier cahier des charges pour la cosmétique bio. Il est en constante évolution afin d'améliorer la qualité des produits, ainsi que les techniques employées. Un article est consacré aux huiles essentielles et aux eaux florales. Le dernier thème abordé est la cosmétique que l'on peut faire soi-même avec le témoignage et les astuces de plusieurs personnes.
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L'éthique bio pervertie par l'industrie de la cosmétique
Emmanuel JACCAUD, AuteurLa cosmétique bio est en plein essor et le chiffre d'affaires de cette filière progresse de plus de 40% par an. Faute de réglementation officielle, différents cahiers des charges existent. Cette diversité cache des réalités différentes au niveau des produits et matières premières utilisés (bio ou naturels), des conservateurs... Des débats existent et Nature et Progrès se bat pour avoir une filière cosmétique la plus transparente possible.
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La privatisation du contrôle des distributeurs et magasins bio contre l'éthique de la bio ?
En Europe, depuis juillet 2005, le contrôle de la filière bio est étendu aux distributeurs et magasins bio. En deçà du problème de fond où celui qui uvre pour la protection de l'environnement et la santé du consommateur paye pour le prouver, les Etats se désengagent et confient cette mission de contrôle à des organismes privés. En France, cette mesure est financièrement préjudiciable aux petites structures qui commercialisent du vrac car les distributeurs vendant des produits préemballés ne seront pas soumis au contrôle. En outre, elle profite à la grande distribution déjà engagée dans un processus de traçabilité et spécialiste du suremballage.
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L'engrain ou petit épeautre : une saveur inchangée depuis des millénaires
Rustique, l'épeautre a pu survivre en Provence sur des sols caillouteux et peu profonds, malgré sa faible productivité. Il a souffert de la concurrence du grand épeautre promu par l'industrie agro-alimentaire qui souhaitait s'approvisionner à moindre coût tout en profitant de la notoriété du petit épeautre ; ce dernier dénommé aussi "engrain" vient du latin "triticum manoccocum" alors que le grand épeautre s'appelle "triticum speltat" et qu'il est issu du croisement entre plusieurs variétés de blé. Les producteurs ont créé, en 1997, un syndicat et ont obtenu une Indication Géographique de Production pour cette culture, gage d'une agriculture durable en cette région de montagne. L'épeautre est réputé pour sa haute teneur en lipides, une bonne teneur équilibrée en protéines, un très faible taux de gluten et un équilibre en éléments minéraux.
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Le sel sous mention Nature et Progrès : l'écologie dans la salière
Témoin d'un patrimoine unique, ce sel de l'Atlantique est reconnu pour ses qualités gustatives et nutritionnelles. Certaines salines bénéficient de la mention Nature et Progrès depuis 1989. De 9 titulaires de la mention à près de 110 aujourd'hui, les paludiers ont ouvert la réflexion à des consommateurs et à la Ligue protectrice des oiseaux (LPO). Ce sel, récolté manuellement, cristallise sur fond d'argile sans lavage ni ajout d'additifs. Les salines sont éloignées des sources de pollution et une gestion écologique permet la conservation des espèces sauvages. Le sel est choyé depuis sa récolte jusqu'à sa dégustation et il y en a pour tous les goûts. Le suivi est rigoureux. En annexe, on trouve la liste des producteurs sous mention N&P.
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La Bio en route pour la Réunion
En pensant à l'Ile de la Réunion, on imagine volontiers une culture en symbiose avec une nature douce et généreuse. Si les marchés réunionnais témoignent de l'immense richesse variétale de l'île, les aliments produits dans ce paradis correspondent-ils à la vision idéalisée du voyageur en quête d'authenticité ?