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Auteur Michel WEBER |
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Dossier - Chaîne de récolte des fourrages : Séchage en grange : une voie performante à raisonner globalement
J.-C. VIDAL, Auteur ; Benoît LABASCOULE, Auteur ; Michel WEBER, Auteur ; ET AL., Auteur86 % de la SAU aveyronnaise est recouverte de prairies (238 000 ha de prairies permanentes et 205 000 ha de prairies temporaires). Pour conserver et stocker les fourrages produits, plusieurs possibilités s'offrent aux éleveurs du département, parmi lesquelles on trouve le séchage en grange. Ce dossier présente un tour d'horizon de cette chaîne de récolte : impact sur le système d'exploitation, conséquences économiques, caractéristiques techniques et financières, qualité des fourrages et impact sur l'autonomie alimentaire, coûts globaux... Pour cela, les auteurs s'appuient sur les témoignages d'experts, de conseillers et d'agriculteurs. Avant tout, un projet d'installation de séchage en grange doit entrer dans la démarche globale de l'exploitation.
Élevage bovin lait en agriculture biologique : Faire du lait bio avec la Simmental en profitant des atouts de la race
Michel WEBER, Auteur ; Dominique MAYANOBE, Auteur ; Marion LANSAMAN, Auteur ; ET AL., AuteurA Prades de Salars, dans l'Aveyron, le Gaec du Peyssi élève un troupeau de vaches de race Simmental, en agriculture conventionnelle. Cette race, rustique, à double finalité lait-viande, et permettant une bonne valorisation de l'herbe, pourrait s'avérer bien adaptée à une conversion à l'agriculture biologique. C'est ce qu'a voulu vérifier le syndicat Simmental de l'Aveyron, en commandant une étude à la mission Références de la Chambre d'agriculture du département. Le Gaec du Peyssi a ainsi servi de support pour une simulation technico-économique de conversion. Les principales conclusions, en termes de conduite et de résultats technico-économiques, sont présentées dans cet article. Concernant la conduite de l'élevage, les rotations seraient à revoir, pour permettre d'intégrer plus de prairies de longue durée, en diminuant les céréales et le maïs ; le nombre d'UGB, et donc le chargement, diminueraient en jouant sur le renouvellement. L'EBE pourrait se voir amélioré de 14 000 , hors aides bio.
Evolution des systèmes fourragers dans les élevages : Les systèmes plus autonomes et plus économes livrent des pistes de progrès
Michel WEBER, AuteurL'agriculture aveyronnaise est basée principalement sur les productions animales d'herbivores, et l'herbe occupe 80 % de la SAU du département. Dans ce contexte, certains éleveurs font évoluer leur système fourrager pour aller vers plus d'autonomie et d'économie. Une étude, menée par la Mission Références de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron, s'est intéressée à 18 d'entre eux, en bovin lait, bovin viande, ovin lait, ovin viande et caprin, afin d'identifier des pratiques innovantes et des marges de progrès potentielles. Trois profils types se démarquent : - les éleveurs qui pratiquent l'agriculture de conservation, considérant le sol comme une priorité pour leur système (maintien ou amélioration de sa fertilité...) ; - les éleveurs orientés vers une agriculture familiale économe ; - et les éleveurs au profil plutôt herbager. Parmi les pistes d'amélioration que développent ces éleveurs, sont cités la production de méteil, les systèmes « zéro maïs ensilage », ou encore l'affouragement en vert.
Travail en exploitation d'élevage : Le "Bilan travail" : du simple constat à la réflexion sur le système dexploitation
Michel WEBER, AuteurLe bilan travail permet de quantifier le travail dastreinte, le travail de saison et le temps disponible. Cest un outil pertinent qui permet également de connaître le fonctionnement dune exploitation, de cerner les périodes délicates et denclencher une réflexion sur le système et son évolution possible. Dans lAveyron, des bilans ont été réalisés. Le travail de saison reste plutôt constant dun système d'élevage à lautre alors que le travail d'astreinte passe du simple au triple. Le temps disponible est de 1200h/personne, ce qui est plutôt bon (mais possible grâce au bénévolat et au nombre dassociés). Lévolution des cas-types aveyronnais donne des éléments complémentaires sur lévolution du bilan travail en lien avec lagrandissement des exploitations.
Dossier : Quête d'autonomie : Des agriculteurs relatent leur itinéraire
Michel WEBER, Auteur ; Claudine MURAT, Auteur ; Benoit DELMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa question de l'autonomie en élevage peut se raisonner en question de fourrage ou encore, de façon plus générale, au niveau alimentaire. Mais, cela peut aussi inclure l'ensemble des intrants (aliments, paille, carburant, engrais, produits phytosanitaires ) ou même l'autonomie financière ou de décision. Travailler à optimiser son autonomie est un fil conducteur pour optimiser les résultats économiques de son exploitation. Pour cela, il faut notamment chercher l'équilibre entre les divers facteurs de production, tenir compte du potentiel de son système et favoriser une approche globale. Ce dossier, qui regroupe plusieurs témoignages d'éleveurs aveyronnais en bovins lait et viande, ovins lait et caprins, apporte différents éclairages : le rappel de principes fondamentaux comme la notion d'optimum fourrager ou la gestion de la ressource « herbe » dans toute sa diversité (parcours, voire sous bois compris), des exemples de critères pour décrypter l'autonomie d'une exploitation, des exemples de leviers possibles, illustrés par des cas concrets (introduction de la luzerne, séchage en grange, optimisation du pâturage, du chargement, l'utilisation de méteils riches en légumineuses, évolution des rotations ). Par ailleurs, un focus est fait sur la question de la dépendance énergétique et sur les moyens de la réduire. Ce dossier montre aussi que la recherche de l'autonomie peut être gage de durabilité du système et de meilleure qualité de vie.
Consommation d'énergie dans les élevages : Les réseaux références apportent des données chiffrées
Michel WEBER, AuteurDepuis 2006, les fermes suivies par le service références de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron sont enquêtées sur l'énergie, ainsi que la plupart des fermes du Réseau Références national, grâce à une méthode mise au point par l'Institut de l'Elevage. Les consommations relatives à l'électricité, aux carburants, fertilisants et aliments représentent 80% de l'ensemble des consommations. Dans les systèmes bovins viande, les fermes bio sont les moins consommatrices. Par ailleurs, l'efficacité économique d'une exploitation est corrélée avec les plus faibles consommations d'énergie. Cependant, le ratio « énergie consommée/ viande produite » varie peu d'un système fourrager à l'autre. La possibilité de corriger ses consommations d'énergie dépend de nombreux facteurs plus ou moins maîtrisables : les facteurs structurels, le système, les outils de production et les pratiques, ces dernières étant les plus aisées à modifier pour les éleveurs. Des tableaux présentent : la consommation d'énergie par unité de produit pour les bovins, la consommation théorique d'électricité pour tous les élevages, ainsi que les facteurs explicatifs des consommations d'énergie.
Conversion à l'agriculture biologique : Quels scénarios en exploitation bovine laitière ?
Michel WEBER, AuteurL'article explique les différentes modalités de conversion de l'agriculture conventionnelle à l'agriculture biologique. L'agriculteur peut choisir soit une conversion simultanée des surfaces et du troupeau, soit une conversion non simultanée, ou bien encore une variante de la conversion simultanée. L'article présente chacune des modalités, bien que la conversion non simultanée apparaisse très souvent comme la solution la plus intéressante. Au moment de la conversion, de nombreux éléments sont à prendre en compte comme la rotation, le niveau de rendement accessible en AB, la maîtrise du concentré et le niveau de production par vache. Une analyse de conversion montre que, sur un plan strictement économique, le passage en bio semble en général intéressant.
Gestion de la main d'oeuvre sur l'exploitation : La délégation des travaux de saison : une piste à creuser
Michel WEBER, AuteurLa main d'oeuvre, bénévole ou non, se réduit sur les exploitations. Pour pallier ce phénomène, les éleveurs se tournent vers des CUMA ou des entreprises de travaux agricoles afin de leur confier tout ou partie des travaux du sol (du labour aux récoltes). Avant d'engager ce type de délégation, il est nécessaire d'en mesurer l'impact, au plan économique comme en terme de temps de travail. Le groupe "Références" du Nord Aveyron a effectué des simulations chiffrées sur deux exploitations conventionnelles, l'une en bovin-viande, l'autre en vache laitière.