Détail de l'auteur
Auteur Sébastien PICAULT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)


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Agroécologie en cultures légumières : Les composés organiques volatils au secours des plantes
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Repulse vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les thrips, les pucerons et certaines mouches. Ce projet, coordonné par le CTIFL, se décompose en trois axes : 1 identifier des plantes induisant un comportement dévitement ou de répulsion, puis les caractériser dun point de vue biochimique (identification de leurs composés organiques volatils COV) ; 2 identifier les conditions favorables à lappropriation, par les producteurs de légumes, de pratiques culturales impliquant lassociation de ces plantes répulsives ; 3 concevoir des stratégies de protection reposant sur ces plantes et évaluer leurs performances agronomiques, techniques et sociales. Repulse repose ainsi, à la fois, sur des tests de comportement, des analyses sur les COV émis par les plantes, des caractérisations du paysage chimique des cultures, des expérimentations au champ et des enquêtes sociologiques.
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Méthodologies pour lagroécologie : Une nouvelle approche pour évaluer les stratégies de lutte biologique par conservation
Sébastien PICAULT, AuteurAfin de protéger les cultures légumières contre les pucerons, des stratégies de lutte biologique par conservation sont mises au point. Pour évaluer lefficacité de ces stratégies, une méthodologie originale, reposant sur létude des mécanismes biologiques et écologiques en jeu, a été développée par le CTIFL. Cette approche consiste, dans un premier temps, à décrire ces mécanismes et à définir les régulations attendues (hypothèse de départ). Lévolution des différentes composantes de lagrosystème est ensuite décrite à laide de courbes. Les paramètres de ces courbes sont extraits pour servir au calcul dindicateurs systémiques, qui permettront d'élaborer des diagrammes séquentiels décrivant les processus en jeu. Ces diagrammes sont ensuite comparés aux hypothèses de régulation de départ. Cette approche factorielle a été testée pour évaluer lefficacité de la lutte biologique par conservation pour contrôler le développement de pucerons sur des cultures daubergines cultivées sous abri froid. La méthodologie a montré son intérêt, mais des limites ont également été identifiées.
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Rencontre technique Légumes en agriculture biologique
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2018Ce document regroupe les présentations des interventions qui ont eu lieu lors de la Rencontre technique CTIFL / ITAB de mars 2018, dédiée à la production des légumes en agriculture biologique. Le thème central de cette édition - « Les plantes de services » - représente un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les interventions ont été consacrées aux dernières avancées en matière de recherche et dexpérimentation visant plusieurs objectifs : gestion des bioagresseurs aériens ou telluriques, amélioration de la fertilité du sol, réduction du travail du sol. Au sommaire : - Utilisation des plantes de service pour protéger les cultures de poireau contre Thrips tabaci (Sébastien Picault, CTIFL) ; - Effet de plantes de service sur Myzus Persicae via l'émission de composés volatils (Hélène Gautier & Laurent Gomez, INRA) ; - Quelles techniques pour renforcer linstallation de Macrolophus pygmaeus ? (Jérôme Lambion, GRAB) ; - Des plantes de services "transformées" pour contrôler la verticilliose (Vincent Michel et Swann Dalbard, Agroscope Conthey) ; - Gestion alternative des nématodes à galles par la culture intermédiaire de Sorgho sous abri (Benjamin GARD, CTIFL) ; - Fertilisation de cultures légumières biologiques par l'utilisation des engrais verts (Maxime DAVY, CTIFL / Terre dEssais) ; - Intérêt d'une fertilisation de cultures légumières à base de luzerne fraîche (Maxime Davy, CTIFL / Terre dEssais pour Maët Le Lan, SEHBS / CA Bretagne) ; - Des engrais verts aux couverts végétaux : Des outils évolutifs damélioration des sols maraîchers (Guillaume Delaunay, EPLEFPA Les Sillons de Haute Alsace) ; Couverts végétaux & santé des plantes (Sébastien Picault, CTIFL) ; - Cultiver sur couverts végétaux couchés en maraîchage, faisabilité et premiers résultats : courge en Occitanie (Sandra Prisca Pierre, CTIFL) ; - Cultiver sur couverts couches en AB : Résultats de 2 années d'essai (Hélène Védie, GRAB) ; - Plantes de service en grandes cultures et en maraîchage biologiques (Marion Casagrande, ITAB).
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La colonisation de pucerons en cultures de melon : L'emploi des bandes fleuries comme outil de régulation
Sébastien PICAULT, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; David BOUVARD, Auteur ; ET AL., AuteurLeffet de bandes fleuries sur la colonisation des cultures par le puceron Aphis gossypii et ses ennemis naturels a été étudié, de 2013 à 2015, dans le cadre du projet AGATH, soutenu par le ministère de lAgriculture, de lAlimentation et de la Forêt (Casdar) et porté par le Ctifl. Un mélange fleuri conçu par lInra pour attirer les ennemis naturels de pucerons à proximité des parcelles de melon sans exercer en parallèle deffet délétère sur les cultures a été évalué dans un réseau de parcelles réparties dans les trois principaux bassins de production de melons. Lattractivité de ce mélange fleuri vis-à-vis des principaux ennemis naturels de pucerons a été caractérisée. Les densités de population dA. gossypii et darthropodes prédateurs et/ou parasitoïdes de pucerons mesurées dans des parcelles de melon bordées par ce mélange fleuri et dans des parcelles identiques en termes ditinéraire technique mais bordées par une surface de sol nu ont été comparées. Cet article présente la problématique liée au puceron, la méthodologie de lexpérimentation et les principaux résultats obtenus, en faveur de limplantation de bandes fleuries pour héberger des auxiliaires.
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Protection des cultures de poireau contre les thrips : Des plantes de service pour attirer les ennemis naturels
Sébastien PICAULT, AuteurEn absorbant le contenu cellulaire de lépiderme des feuilles, le thrips Thrips tabaci peut occasionner des dégâts considérables en cultures de poireau. Afin de limiter sa pullulation, les producteurs peuvent favoriser les processus de régulation naturelle en installant autour de leurs parcelles des plantes attractives pour les prédateurs de thrips. Dans cette optique, lattractivité de plusieurs espèces végétales vis-à-vis de T. tabaci et de ses prédateurs a été caractérisée par le Ctifl dans le cadre du projet AGATH porté par le Ctifl, soutenu par le ministère de lAgriculture (Casdar) et labellisé par le GIS PIClég. Pour cela, la densité dactivité de T. tabaci et de ses prédateurs a été mesurée sur chaque espèce végétale étudiée. Les résultats montrent que certaines plantes exercent un effet attractif significatif vis-à-vis des prédateurs de thrips mais aussi vis-à-vis de T. tabaci lui-même.
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Les avancées du projet Agath : De nouvelles techniques pour limiter les pucerons
Marie TORRES, Auteur ; Sébastien PICAULT, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; ET AL., AuteurLes pucerons restent des ravageurs redoutables en culture de melon et la résistance variétale assurée par le gène Vat est malmenée depuis plusieurs années par des pucerons résistants. Face à cela, certaines techniques alternatives aux traitements phytopharmaceutiques sont utilisées notamment sous abris, mais leur transfert en conditions de plein champ reste encore limité. Dans le cadre du projet Agath, les techniques de plantes-relais, augmentorium (structure fermée où sont stockés les fruits infestés) et bandes fleuries ont été évaluées et les producteurs de melon pourraient rapidement se les approprier dans le but de maîtriser les attaques précoces et tardives de pucerons.
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Lutte contre les ravageurs du poireau (2ème partie) : Techniques et stratégies de protection contre les mouches mineuses
Sébastien PICAULT, Auteur ; Grégory ROY, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLes mouches mineuses sont un des ravageurs les plus importants pour les cultures de poireaux, avec le thrips, et, aujourdhui, aucun produit ne dispose d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lutter contre cet insecte. Le Ctifl et des stations d'expérimentations régionales ont évalué plusieurs méthodes de lutte alternative : biocontrôle, méthodes physiques, modélisation, substances répulsives ou naturelles, biodiversité fonctionnelle. Après un point sur l'historique de la présence de la mouche mineuse dans nos cultures et son écobiologie, les différentes méthodes de protection et leurs niveaux d'efficacité sont présentés : talc, substances répulsives, filets insect-proof, taille des feuilles.
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Lutte contre les ravageurs sur poireau (1re partie) : Techniques et stratégies de protection contre le thrips
Grégory ROY, Auteur ; Sébastien PICAULT, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLe thrips est un des ravageurs les plus importants sur cultures de poireaux. Dans un contexte conventionnel, le Ctifl et les stations régionales d'expérimentation se lancent à la recherche de méthodes de lutte alternatives, dont certaines peuvent être mobilisées en agriculture biologique. Parmi ces méthodes : - tout d'abord, un meilleur suivi de l'intensité et de la période des vols d'adultes ; - l'utilisation d'auxiliaires, comme des acariens prédateurs, ou la présence d'une biodiversité fonctionnelle facilitant la présence d'ennemis naturels ; - l'application d'argile kaolin ; - l'irrigation par aspersion ; - la mise en place de filets insect-proof ; - l'utilisation de plantes-écran ou de plantes-pièges ; - le paillage du sol.
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Biodiversité fonctionnelle en cultures légumières : Vers une gestion agroécologique des pucerons et des thrips
Sébastien PICAULT, AuteurAGATH est un projet collaboratif porté par le Ctifl (2013 2015), qui a pour objectif de mettre au point et d'évaluer un ensemble de pratiques agro-écologiques susceptibles de limiter la pression exercée par les pucerons dans les cultures de melon et par les thrips dans les cultures de poireau. Un des buts est d'observer les effets de la mise en place d'infrastructures agroécologiques (jachères fleuries, bandes enherbées ) sur les auxiliaires des parasites. Des rotations seront aussi testées, ainsi que l'utilisation de plantes « de service » (plantes-écran, plates-piège ou plantes répulsives) ou de kaolin. Le projet AGATH comporte ainsi quatre axes : 1- Perturber l'installation d'Aphis Gossypii dans les melons et de Thrips Tabaci dans les cultures de poireau, 2- Favoriser les processus de régulation naturelle dans les cultures, 3- recherche et intégration de l'innovation en milieu producteur, 4- Diffusion et valorisation des résultats.
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L'aménagement de parcelles pour limiter la pression des ravageurs
Sébastien PICAULT, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurDans l'objectif d'attirer et/ou de maintenir les auxiliaires aux abords des parcelles cultivées, des infrastructures agro-écologiques peuvent être mises en place (haies, bandes enherbées, mélanges fleuris). Ainsi, les populations de ravageurs peuvent être maîtrisées par la présence de leurs prédateurs et parasitoïdes. On parle alors de biodiversité fonctionnelle. Dans ce contexte, le projet Biodivleg étudie l'effet de la présence de haies sur la régulation naturelle de mouches dans différentes cultures de Brassicacées. L'effet potentiel des haies n'a pas pu être clairement identifié et les méthodes de l'étude doivent être affinées pour les prochains essais. En ce qui concerne les populations de pucerons sur culture de laitues, le Ctifl teste depuis trois ans l'effet de différents aménagements agro-écologiques. Dans les parcelles concernées, l'accroissement des populations d'auxiliaires est plus rapide et la durée d'infestation par les pucerons est plus courte.
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Biodiversité fonctionnelle en cultures de brassicacées : Régulation naturelle des mouches du genre Delia
Sébastien PICAULT, AuteurDans le cadre du projet Biodivleg, l'influence des abords de parcelles sur la régulation naturelle des populations de mouches du genre Delia en cultures de brassicacées a été étudiée. Ainsi, 164 parcelles, bordées par des milieux semi-naturels de forte et de faible densité, ont été échantillonnées. Les différentes variables biologiques et agronomiques entre les différentes parcelles ont été comparées. L'action de certaines espèces de staphylins et de carabidés s'avère réelle contre les mouches. Toutefois, dans les conditions de cultures étudiées, celle-ci n'est pas suffisante pour limiter significativement l'incidence des dégâts à la récolte. La mise en place de milieux semi-naturels de forte densité en bordure de parcelles, combinée à l'adaptation de certaines pratiques culturales, pourrait avoir un effet plus significatif.
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Le désherbage thermique monte en pression
Sébastien PICAULT, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurEn culture de carottes biologiques, le désherbage représente un des principaux freins techniques car c'est une plante peu compétitive vis-à-vis des adventices. Sur le rang notamment, seul le désherbage manuel fait aujourd'hui preuve d'une efficacité satisfaisante. A la station du Ctifl de Carquefou, des essais sont menés sur plusieurs stratégies combinant outils mécaniques et désherbage thermique. Le désherbage vapeur a aussi été testé et s'avère être la technique la plus efficace. Toutefois, cette solution est énergivore, coûteuse et destructrice pour la microflore et la microfaune du sol. Les producteurs bio sont donc à la recherche d'autres alternatives. Parmi les stratégies combinant mécanique et thermique, la plus forte efficacité est obtenue avec un désherbage en plein environ huit jours après le semis, suivi de désherbages thermiques entre les rangs tous les dix jours. Même si cette solution permet d'atteindre de bons rendements sans désherbage manuel, ce dernier reste la méthode la moins pénalisante pour la culture.
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Biodiversité fonctionnelle en cultures légumières : influence des haies sur la régulation naturelle des mouches en culture de Brassicaceae
Sébastien PICAULT, AuteurLe projet Biodivleg, d'une durée de 3 ans et initié en 2009, s'intéresse à l'effet d'aménagements parcellaires attractifs pour les auxiliaires, afin de lutter contre la mouche du chou, Delia radicum, et la mouche des semis, Delia platura. Les travaux visent à comparer différentes variables biologiques et agronomiques, sur un réseau de parcelles, dans des cultures de Brassicaceae. Si les niveaux de pontes de mouches sont très hétérogènes en fonction des parcelles du réseau, l'intensité des pontes semble diminuer selon un gradient allant du bord vers le centre des parcelles, que ce soit en parcelles "témoins" ou en parcelles "aménagées", mais l'intensité semble identique quelle que soit la nature des abords parcellaires. Les parcelles biologiques font état d'un niveau de pontes de mouches plus élevé et également d'un nombre plus abondant de Carabidés (ennemi naturel des mouches). Il n'existe pas de différences significatives entre parcelles "témoins" et parcelles "aménagées" sur les populations de Carabidés et de Staphylins.
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Biodiversité fonctionnelle : régulation naturelle des populations de pucerons en cultures de laitue
Sébastien PICAULT, AuteurLes populations de pucerons et de leurs principaux prédateurs ont été observées sur deux parcelles en cultures de laitue. La première parcelle n'avait aucun aménagement particulier sur ses abords alors que la seconde parcelle était entourée d'aménagements agroécologiques (une haie, une bande de légumineuses et une bande fleurie). Les résultats ont montré que, sur la parcelle bénéficiant d'aménagements propices aux auxiliaires des cultures, la population de ces derniers se développait plus rapidement. Cette colonisation plus rapide des auxiliaires a entraîné une réduction de la durée de pullulation des pucerons (ils ont disparu plus rapidement que sur la parcelle sans aménagement). Aucune différence significative n'a été observée sur l'intensité des infestations (nombre de pucerons et d'auxiliaires) entre les deux modalités.
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Actualité technique : Bilan des essais maraîchage du CTIFL entre 2006 et 2009
Sébastien PICAULT, AuteurDu fait d'une demande en constante augmentation de la part des consommateurs, le maraîchage biologique est une filière à fort potentiel en Pays de la Loire, dont le développement ne pourra se passer de la recherche expérimentale. Plusieurs thèmes ont été abordés au CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), entre 2006 et 2009, avec pour objectif de répondre aux principaux freins actuellement identifiés par les maraîchers : la protection des cultures contre les bioagresseurs, la qualité du produit final, la gestion des adventices. L'article présente quelques-uns des principaux résultats de ces trois années d'expérimentation : - Des filets verticaux pour protéger les crucifères des mouches ? ; - Tests pour l'optimisation de l'utilisation du Cuivre en cultures d'oignon ; - Solarisation : solution pour le désherbage en maraîchage ?