Détail de l'auteur
Auteur Laurence GEFFROY |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
Les Aveyronnais font la promotion de l'agneau de lait bio
Laurence GEFFROY, AuteurLa commercialisation des agneaux de lait produits par les éleveurs ovins laitiers bio reste difficile en dehors des périodes de fêtes. A l'occasion du salon international de l'agriculture, le produit a été mis en avant, pour sa viande claire, tendre et au goût très particulier. Afin de faire découvrir l'agneau de lait bio au grand public, une campagne de promotion a été lancée en région parisienne par Agnobio, dans des restaurants et boucheries, avec le soutien de l'Agence Bio. Agnobio, qui rassemble, entre autres, une société de transformation et de commercialisation de viande ovine et une organisation de producteurs, valorise, depuis 2005, des ovins issus de l'agriculture biologique.
![]()
![]()
Le berger allie pastoralisme et conservation de la faune
Laurence GEFFROY, AuteurGuillaume Constant est berger en Haute-Savoie, sur l'alpage du Méris, dans le massif des Aravis. Il gère le pâturage de ses 1000 brebis Mérinos d'Arles en respectant les périodes de reproduction de la faune locale, ce qui lui a valu le prix Agrifaune, remis par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le tétras-lyre, la bartavelle et le lagopède alpin sont trois espèces de galliformes de montagne menacées, indicatrices des autres espèces nicheuses au sol. Présentes à différents étages des alpages, leurs habitats se raréfient en raison des activités humaines. Le pâturage représente également une menace pour eux, en raison des risques de piétinement des poussins après éclosion. Guillaume Constant gère son alpage en trois quartiers, en tenant compte à la fois de la floraison de l'herbe, et des périodes de nidification de l'avifaune. L'utilisation de filets électriques lui permet de maîtriser les déplacements de ses brebis. Dans le cadre du programme Agrifaune, des colliers GPS ont été posés sur deux d'entre elles en juin 2010, afin de suivre les déplacements du troupeau et d'évaluer son emprise sur le milieu.
![]()
![]()
En Bretagne et en Loire-Atlantique : La Landes de Bretagne valorisée en vente directe
Laurence GEFFROY, AuteurLa Landes de Bretagne est une race de brebis peu utilisée en élevage mais majoritairement détenue par des « amateurs ». Deux éleveurs, situés dans le centre de la Bretagne et dans le Finistère, l'ont pourtant choisie pour leur cheptel. Régis Fresneau est éleveur de Landes de Bretagne et animateur du Crapal (Conservatoire des races animales en Pays de la Loire) qui gère notamment cette race. Il explique les programmes techniques et génétiques lancés par le conservatoire pour sauvegarder cette race. A présent, le conservatoire s'intéresse à l'aspect économique et à la valorisation des produits. Les agneaux Landes de Bretagne fournissent une viande atypique, rouge, au gras ferme, appréciée des consommateurs, mais dont la commercialisation est plutôt orientée vers la vente directe. François Chevalier est agriculteur bio à Vay (Loire-Atlantique) et commercialise ses produits en vente directe. Ses agneaux sont découpés dans un atelier de découpe, mais les coûts élevés le poussent à envisager d'effectuer la découpe lui-même. Un encart présente la valorisation de la laine de Bretagne en diversification.
![]()
![]()
Comment la brebis façonne son territoire
Laurence GEFFROY, AuteurAudrey Pégaz-Fiornet, doctorante et ethnologue, a participé à une journée scientifique sur l'élevage ovin dans le Sud de la France et sur sa perception par la société contemporaine : « Pourquoi avons-nous encore et toujours besoin de moutons et de bergers ? ». Elle explique que l'élevage est présent dans l'inconscient partagé des habitants d'un territoire et peut être vecteur de lien comme au moment de la transhumance. Le producteur et ses brebis ont un rôle important dans le territoire, l'éleveur possède un savoir zootechnique et botanique, il produit de la viande et du lait, agit sur le paysage et prévient des risques naturels. La brebis et les races locales sont emblématiques du territoire et un intérêt particulier est porté à la sauvegarde de ces races. Dans le Parc du Haut-Languedoc, qui organisait cette journée, l'élevage ovin fait partie de l'activité économique avec, élevées sur le territoire du parc, 6% des brebis laitières produisant du lait destiné au fromage Roquefort.
![]()
![]()
Le décoquinate pour lutter contre la coccidiose « économique »
Laurence GEFFROY, AuteurLa coccidiose « économique », ou subclinique, plus insidieuse que la coccidiose clinique, provoque des retards de croissance et une mauvaise assimilation des aliments chez les agneaux. Elle concernerait la quasi-totalité des élevages ovins. Alpharma a réalisé un essai sur le troupeau ovin viande du lycée agricole de Moulins dans l'Allier. L'administration d'un traitement préventif de décoquinate, un anticoccidien non antibiotique et sans danger pour le consommateur, a été pratiquée sur deux campagnes d'agnelage entre 2007 et 2009. Les résultats de l'étude montrent que la vitesse de croissance des animaux ayant reçus le traitement est significativement supérieure à ceux ne l'ayant pas reçu. Ces résultats concluants viennent corroborer ceux obtenus lors d'essais menés au lycée agricole de Saint Affrique (Aveyron) en 2003 et à la ferme de Carmejane (Alpes de Haute Provence) en 1997/1998.
![]()
![]()
Un détecteur de chaleurs en test chez un éleveur
Laurence GEFFROY, AuteurUne équipe de l'Inra de Montpellier, avec d'autres partenaires, a mis au point un détecteur automatisé des chaleurs, baptisé "détecteur alpha". Le détecteur est posé sur le bélier à l'aide d'un harnais et le lecteur lit la puce de la brebis. Un éleveur bio du bassin de Roquefort l'a testé pour suivre l'effet bélier sur son troupeau. L'article décrit l'outil et explique les avantages de son utilisation, en particulier celui de rendre possible l'insémination artificielle en élevage bio.
![]()
![]()
Dossier : Economiser l'énergie améliore le revenu
Laurence GEFFROY, Auteur ; Pierre EMMANUEL, Auteur ; Carol DELOUME, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est composé de plusieurs articles : - Logiciel Dia'terre : Un outil pour estimer sa consommation d'énergie ; - Énergies renouvelables : Le soleil, énergie inépuisable ; - En Haute-Normandie : Des panneaux voltaïques mobiles pour produire plus d'électricité ; - Dans les Bouches-du-Rhône : Profiter de l'ensoleillement pour produire de l'agneau durable ; - Dans l'Aveyron : Un projet collectif de méthanisation de fumier de brebis.
![]()
![]()
Dossier : Foncier agricole : garder la main
Laurence GEFFROY, Auteur ; Pierre EMMANUEL, Auteur ; Estelle MILLOU, Auteur ; ET AL.Depuis 1990, 1 300 000 hectares de surface agricole ont disparu, soit une perte moyenne de 58 000 hectares par an. Face à la pression foncière, des solutions sont mises en place par des collectivités locales ou des associations pour faciliter l'accès au foncier aux candidats à l'installation. Ce dossier regroupe les articles suivants : - Le monde rural veut diviser par deux la consommation de foncier ; - Dur d'être moutonnier en zone périurbaine ; - Le Diois, terre d'accueil pour un couple d'éleveurs ovins ; - Terre de liens fait appel à l'épargne populaire ; - Le parcours du combattant des paysans "atypiques" ; - A Vannes, une aide aux porteurs de projets.
![]()
![]()
Dossier : De nouveaux débouchés pour la Région PACA
Laurence GEFFROY, AuteurGrande région ovine qui réussit à maintenir les brebis sur son territoire, Provence-Alpes-Côte d'Azur accueille les nouveaux défis de la vente directe et de la production biologique, et s'adapte aux particularités. Le dossier présente plusieurs articles : - Huit mille brebis et un site d'abattage temporaire ; - La vente directe permet de réduire la taille du troupeau ; - L'agriculture biologique offre de nouveaux débouchés (présentation de la famille Escoffier, sélectionneur en race mérinos depuis 70 ans, à Aureille, dans les Bouches-du-Rhône, et dont le Gaec Le Mérinos a pris le tournant de l'agriculture biologique, pour la production de foin en AOP et pour celle d'agneaux, avec un débouché laine "Mérinos d'Arles Sélection") ; - Le Merle, une exploitation presque comme les autres (présentation d'un centre expérimental tourné vers la sélection de la brebis mérinos d'Arles) ; - Berger, une profession qui se féminise.
![]()
![]()
Dossier : Les nouvelles formes de vente en circuit court
Laurence GEFFROY, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; Benoît ESMENGIAUD ; ET AL.Le ministère de l'Agriculture a créé un groupe de travail sur le développement des circuits courts de distribution et de commercialisation, comprenant l'ensemble des acteurs publics, institutionnels et professionnels concernés et qui s'inscrit dans la conclusion des Assises de l'agriculture et du Grenelle de l'environnement. Parallèlement, Educagri a publié un ouvrage de Gilles Maréchal, intitulé "Les circuits courts alimentaires, bien manger dans les territoires". Ce dossier sur les circuits courts analyse, à travers des témoignages, les nouvelles formes de vente de proximité qui apparaissent avec les magasins collectifs, les Amap ou Internet. Jean-Michel Boiron, en Ille-et-Vilaine, éleveur bio avec 280 brebis, vend sa production dans deux magasins collectifs ; En Bretagne, des travaux ont été engagés pour mieux connaître les circuits courts (les premiers résultats sont présentés grâce à un entretien avec Blaise Berger, chargé de mission "Systèmes alimentaires locaux" (FRCivam)) ; En Provence-Alpes-Côte-d'Azur, la filière ovine régionale a mis en place un suivi d'exploitations pratiquant la vente directe, coordonné par les techniciens des Chambres d'agriculture, afin de comprendre cette dynamique ; Dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Forcalcaquier, Roland et Michel Savornin élèvent 450 brebis en agriculture biologique, et vendent leur viande sur commande et au marché, participant également à plusieurs Amap ; En Loir-et-Cher, Jeanine Bernard valorise la viande des agneaux produits sur l'exploitation de son mari et commercialise ses plats cuisinés par le biais de la vente à la ferme.
![]()
![]()
Dossier - Les ovins entretiennent les paysages
Laurence GEFFROY, Auteur ; Damien HARDY, Auteur ; Pierre EMMANUEL, AuteurAvec une prise en compte grandissante de l'aspect environnemental dans la conduite des troupeaux ovins, il arrive que la production (de viande, lait ou laine) n'en soit plus la finalité première. En effet, les moutons sont les seuls à pouvoir accéder à certains sites escarpés et donc à pouvoir lutter contre l'enfrichement de ces zones. De plus, la gestion d'espaces naturels par le pâturage peut être bénéfique au maintien de la biodiversité floristique et faunistique. Ce dossier présente trois initiatives, dans lesquelles les éleveurs sont partenaires ou même instigateurs, où la finalité première du troupeau ovin n'est plus la production mais bien la gestion d'espaces naturels ou sensibles, rémunérée comme un service rendu. Philippe Feugère, jardinier-paysagiste, utilise un troupeau d'ovins pour le défrichement de plusieurs sites dans la région parisienne. Le conservatoire des sites naturels de Haute-Normandie possède son propre cheptel ovin qui entretient 50 % des sites naturels répertoriés dans la région. L'entreprise paysagiste De Wassum, aux Pays-Bas, retire la majorité de ses revenus de ses activités d'entretien de l'espace par ses moutons.
![]()
![]()
Dossier : Quel avenir pour l'agneau bio ?
Laurence GEFFROY, Auteur ; Nicolas DELPOUVE, Auteur ; Damien HARDY, AuteurAprès un petit tour d'horizon de la production et de la consommation actuelles de produits biologiques en France, les auteurs de ce dossier se concentrent sur la filière ovine. En 2009, 2,5 % du cheptel de brebis allaitantes était conduit selon le mode de production bio. Les résultats de la plateforme de recherche de l'Inra de Theix, qui conduit un troupeau de brebis allaitantes certifiées bio depuis 2002, et du réseau de fermes privées suivies, sont d'abord présentés. Ils concernent principalement la rentabilité économique des fermes et montrent que le système 3 agnelages en 2 ans n'est pas adapté à l'agriculture biologique, à cause d'un faible niveau d'autonomie alimentaire permis. L'étude de l'impact de la conversion de l'exploitation du lycée agricole de Radinghem (Pas-de-Calais) présentée ensuite montre là encore l'importance d'une bonne autonomie alimentaire sur les résultats économiques. Pour conclure ce dossier, deux circuits de commercialisation sont présentés : l'entreprise Unébio qui commercialise 50 % des agneaux bio français (hors vente directe), et la vente directe.
![]()
![]()
Dossier : Sylvopastoralisme : De nouvelles ressources avec le sylvopastoralisme
Denis GAUTIER, Auteur ; Gérard GUERIN, Auteur ; Laurence GEFFROY, AuteurCe dossier présente des expériences de sylvopastoralisme permettant de valoriser à la fois des espaces boisés et d'améliorer la gestion pastorale d'un troupeau dans le Grand Sud de la France. A l'échelle de l'exploitation, l'activité sylvicole constitue une activité complémentaire à l'élevage, en fournissant des ressources fourragères supplémentaires et également d'un point de vue économique. En effet, la valorisation des débouchés sylvicoles : bois-bûche, plaquettes forestières ou bois construction, constitue un complément de revenu intéressant qui permet d'amortir rapidement l'aménagement du parc boisé. A l'échelle d'un territoire, un projet sylvopastoral associant les différents usagers de l'espace permet de maintenir la présence d'un troupeau et de garantir l'entretien et l'ouverture des paysages tout en contribuant au développement économique territorial.
![]()
![]()
Les énergies renouvelables attirent toujours les agriculteurs
Laurence GEFFROY, AuteurMalgré une baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en 2014, des éleveurs investissent dans cette production d'énergie. C'est le cas de Bruno Lescribaa, éleveur ovin à Bellac (87), qui a rejoint un groupe d'une vingtaine d'agriculteurs possédant en commun 25 000 mètres carrés de toitures équipées. Il s'est rapproché, depuis peu, d'un groupe qui réfléchit à la méthanisation.
![]()
![]()
Energies renouvelables : Investir dans le photovoltaïque
Laurence GEFFROY, AuteurAvec la politique de soutien à l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments agricoles, les entreprises fleurissent. L'article présente ici une solution d'ensemble proposée par les sociétés Eternit et Tenesol, leader français respectifs des couvertures en fibres-ciment et en photovoltaïque. Le matériau utilisé respire et permet l'ouverture dans les toitures pour laisser passer la lumière. Eternit a formé des entreprises de charpenterie dans toute la France et s'occupe des démarches administratives auprès d'EDF et des organismes publics concernés en cas d'installation.