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Auteur Nicolas THEVENIN |
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Qualité agronomique et sanitaire des digestats
Nicolas THEVENIN, Auteur ; Mohammed BENBRAHIM, Auteur ; Christophe BACHOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurLe développement de la méthanisation des déchets organiques et des effluents constitue en enjeu fort pour la France, notamment pour la production d'énergie renouvelable mais aussi pour la préservation de la qualité des sols par une bonne gestion du retour au sol de la matière organique résiduelle. Cependant, la connaissance de l'impact de la digestion sur la valeur agronomique et sanitaire des matières organiques n'est pas suffisamment précise à ce jour. Dans ce cadre, l'ADEME et le ministère de l'Agriculture ont lancé une étude bibliographique afin d'essayer de caractériser les digestats en fonction des intrants et des procédés utilisés. Les résultats de cette étude sont présentés dans cet article. Il apparaît ainsi que la méthanisation ne pénalise pas la valeur fertilisante des matières organiques tant en termes de nutriments que d'entretien des taux de matières organiques du sol. Selon les matières premières et les procédés, le potentiel peut être amélioré (produit stabilisé en termes de nuisance olfactive, produit plus hygiénique, constitution d'un engrais azoté « quasi minéral »). Enfin, les teneurs en éléments traces métalliques peuvent rester faibles. Cette étude a également permis de faire ressortir les données manquantes (impact des différents digestats sur la fertilité des sols, la croissance des plantes et l'environnement, bilan des résultats économiques des fermes travaillant avec ces digestats ).
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Le lombricompostage individuel en habitat urbain - partie II : quantités produites, flux évités et qualité du lombricompost
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurCette étude sur le lombricompostage individuel en habitat urbain, mise en place par RITTMO Agroenvironnement, vise à constituer une base de travail pour les collectivités qui souhaiteraient promouvoir ce concept, et les entreprises susceptibles de commercialiser une lombricompostière. Grâce à cette étude, ils ont pu évaluer les quantités de biodéchets évités et les quantités de lombricompost produit, par type de foyer (maison, appartement, maison sans jardin). La moyenne tous foyers confondus est de 1,6 kg de biodéchets par mois par personne. Le poids varie selon la date de pesée : soit immédiatement après que le déchet ait été produit, soit au moment de transférer son bioseau dans la lombricompostière (évaporation de l'eau). Le type d'habitation n'a pas vraiment d'influence sur les quantités de lombricompost récolté. Le calcul des flux évités montre que les foyers vivant en appartement sont les principales cibles de cette technique de valorisation des déchets organiques à domicile. Des échantillons de compost ont été analysés pour mesurer leur valeur agronomique et les risques sanitaires. Les résultats sont donnés sous forme d'un tableau. Les composts sont conformes à la réglementation pour leur valeur agronomique, mais la teneur en matière organique est trop faible car le compost est trop humide. Les échantillons analysés sont conformes pour la teneur en salmonelles, mais ils contiennent des ufs de nématodes qui doivent être identifiés. Une étude plus complète sur les agents pathogènes doit être menée. La pratique du lombricompostage permet de diminuer de 20 % les ordures ménagères résiduelles. Le lombricompost pourra être utilisé directement par les ménages.
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Projet pilote de lombricompostage en habitat urbain
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurUn projet pilote mené par RITTMO Agroenvironnement et porté en partie par l'Ademe vise à évaluer la faisabilité du lombricompostage en habitat urbain (surface de jardin insuffisante pour un compostage classique, personnes habitant en appartement ), ceci dans le cadre de la législation européenne qui promeut la gestion des biodéchets par des voies alternatives aux décharges et à l'incinération. L'expérimentation se déroule avec des foyers volontaires d'une Communauté de communes alsaciennes. Les premiers résultats montrent que, pour 60% des foyers concernés, le poids moyen des bacs de poubelle a baissé de 30%. La quantité de biodéchets introduits mensuellement dans la lombricompostière varie de 500 g à 14 kg par mois, avec une moyenne de 4 kg par mois. Les foyers volontaires sont principalement de jeunes couples, dont 59% vivent en appartement, 30% en maison avec jardin et 11% en maison sans jardin.