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Auteur Laetitia FOURRIÉ |
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Gestion des sols - Comment utiliser le phosphore des sols ?
A loccasion de lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB a organisé et modéré une conférence sur la gestion et lutilisation du phosphore dans les sols. Philippe Hinsinger (INRAE, Chef de Département AgroEcoSystem) a été invité à intervenir sur ce sujet. Sa présentation sest déroulée en quatre grandes parties : 1 - Les grands enjeux du cycle du phosphore ; 2 La disponibilité du phosphore dans les sols (notamment dans les sols de fermes biologiques) ; 3 La biodisponibilité du phosphore pour les plantes ; 4 Les leviers agroécologiques pour utiliser le phosphore.
Développer l'AB : l'engagement des instituts techniques agricoles pour l'ambition des filières d'ici 2022
Céline CRESSON, Auteur ; Catherine DECAUX, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018En France, les 18 instituts techniques agricoles et leur tête de réseau Acta sont des acteurs majeurs de la recherche et de linnovation et simpliquent pleinement dans le développement de lagriculture biologique. Ce document, coordonné par les directions générales de l'ACTA et de l'ITAB, est une synthèse des actions des instituts techniques agricoles du réseau Acta en lien avec l'AB. Il présente, dans une première partie, 17 fiches filières décrivant les actions à poursuivre et à engager pour répondre aux objectifs définis par les différentes filières en matière d'agriculture biologique. Une seconde partie illustre le savoir-faire des instituts techniques agricoles, à travers 16 solutions innovantes déjà proposées aux agriculteurs et aux acteurs des filières afin de faciliter le développement de la production et de la transformation en AB.
Qui fait quoi ? : Catalogue 2017 : Présentation par action de recherche-expérimentation bio
180 actions de rechercheexpérimentation bio conduites en 2017 ont été référencées dans la base de données « Qui Fait Quoi » coordonnée par lITAB. Ce catalogue présente ces actions avec, pour chacune, une fiche résumé : titre, objectif, dispositifs, dates, partenaires... et indique comment retrouver lintégralité de la description de ces actions en ligne. Il sadresse aux acteurs de la R&D en agriculture biologique, ainsi quaux pouvoirs publics. Ce catalogue est complémentaire du document de synthèse des actions 2017 qui propose une analyse des chiffres clés et une vision globale des actions 2017 (thématiques et systèmes de production étudiés, acteurs impliqués, localisation des actions, nature des travaux conduits).
Rencontre Technique - CTIFL / ITAB - Agriculture Biologique Légumes
Blaise LECLERC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2016Les présentations de la Rencontre Technique CTIFL / ITAB sur les légumes en agriculture biologique, qui s'est déroulée le 17 mars 2016 à Carquefou, portent sur les thématiques suivantes : - Rappels réglementaires sur les fertilisants organiques utilisables en AB. - Couverts végétaux en interculture en AB - Partage d'informations au niveau national. - Composition et valeur nutritive de différents produits organiques de types amendements et engrais organiques - Base de données Azopro. - Un nouvel outil d'aide à la préparation du compostage (Acronyme : MUR2E, Mélange Uniforme pour le Recyclage dans le Respect de l'Environnement). - Intérêt des cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes en cultures sous abri. - Gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture (exemples en maraîchage plein champ, Projet PATHOSOL (2013-15)). - Actualités règlementaires semences & plants bio. - Réseau de Criblage Variétal Potagères en Agriculture Biologique. - Inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs. - Que peut-on attendre du greffage dans la maîtrise des bioagresseurs ? Perspectives. - Développement de différentes approches de sélection - Intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
Les ACV en AB : un sujet (très) controversé !
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurL'analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode destinée à mesurer l'impact environnemental de produits et services de consommation courante sur l'ensemble de leur durée de vie. Normée ISO, la méthodologie des ACV fait pourtant débat, notamment pour les acteurs de l'agriculture biologique. Le manque de références nécessaires est mis en avant, de même que la non-prise en compte de certaines spécificités de l'AB, telles que la génération d'un revenu pour les producteurs, ou encore, les impacts environnementaux sur la biodiversité et la qualité des sols. Par ailleurs, la diversité des systèmes biologiques rend difficile l'acceptation d'une évaluation unique par type de produit, mais, multiplier les ACV serait une solution lourde et coûteuse. L'affichage environnemental, qui devrait se généraliser dans les magasins, est basé sur les ACV. Les acteurs de la filière biologique craignent, d'une part, l'affichage de résultats aujourd'hui défavorables à la bio (en lien avec les manques méthodologiques exprimés précédemment) et, d'autre part, une perte de visibilité du logo AB. Ces deux types d'affichage devront en effet être cohérents et complémentaires pour ne pas pénaliser la filière.
Comment les agriculteurs gèrent-ils la fertilité des sols ?
En 2014, une enquête a été menée auprès d'une dizaine de producteurs biologiques afin d'évaluer leur mode de gestion de la fertilité des sols. Deux types de stratégies sont distingués dans cet article : l'une est basée sur le travail du sol, notamment le labour, afin de garantir une lutte efficace contre les adventices ; l'autre cherche à réduire le travail du sol en utilisant les techniques culturales simplifiées ou les planches permanentes en maraîchage, le semis direct et/ou la couverture permanente du sol. Dans ces grandes catégories, l'article distingue les mesures directes (qui ont un impact immédiat sur le fonctionnement du sol), les mesures indirectes qui modifient la structure du sol à moyen terme (engrais verts, travail superficiel) mais pas la conception du système de culture, et les mesures systémiques qui nécessitent de repenser l'agrosystème (agroforesterie, non labour).
Dossier - Fertilité des sols : la gérer maintenant pour mieux produire demain
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, AuteurL'année 2015 sera l'année internationale des sols. A cette occasion, l'Itab a lancé une enquête pour recenser les expériences et les besoins de recherche en agriculture biologique. Ce dossier débute par une description des diverses pratiques de travail du sol et de fertilisation, considérées comme faisant partie d'une stratégie de gestion globale de la fertilité. Neuf témoignages d'agriculteurs permettent d'avoir un aperçu large des pratiques dans le domaine en France. Sont ensuite décrits les travaux de recherche en cours, ainsi que les réseaux de producteurs ou les réseaux institutionnels qui travaillent sur le sujet. Un bilan des besoins de recherche et d'expérimentations est dressé. Il met l'accent sur la nécessité d'une meilleure utilisation des produits organiques, sur le débat entre partisans et opposants au labour, ainsi que sur la couverture du sol.
La fertilité vue par 9 agriculteurs
Un éleveur de porcs en plein air, deux viticulteurs, des éleveurs de chèvres, quatre cultivateurs, un arboriculteur et un maraîcher constructeur de matériel sont interrogés sur leurs pratiques, mais surtout sur leur conception de la fertilité et du travail du sol en agriculture biologique. Un éleveur pratique l'agroforesterie et un viticulteur pratique « l'agriculture du non-agir ». Les agriculteurs témoignent de la prépondérance de la rotation dans la mise en place du système de culture et de la couverture végétale du sol.
Plus de 200 travaux identifiés sur la fertilité des sols
L'article analyse 200 travaux de recherche-expérimentation menés pour améliorer les connaissances sur la gestion et l'évaluation de la fertilité des sols bio. Parmi ces travaux, 90 actions portent sur la fertilisation organique des sols. Les engrais verts font l'objet de 40 travaux de recherche. Un programme national a été mis en place en 2010 entre l'Itab et l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture afin de mutualiser les résultats d'expérimentation sur les Cipan et les techniques de couverture du sol. Parce que le machinisme fait partie intégrante de la gestion de la fertilité, l'article présente l'Atelier Paysan (ex ADABIO Autoconstruction). Cette société coopérative vise à développer de nouveaux outils et à former les agriculteurs afin qu'ils élaborent eux-mêmes les outils les plus adaptés à leurs besoins. L'article présente huit réseaux d'expérimentation et de surveillance des sols qui ne sont pas limités à l'agriculture biologique, tels le Comifer et l'Afes, mais aussi l'Observatoire des sols vivants ou l'Observatoire participatif des vers de terre...
Quels besoins sur la fertilité des sols en AB ?
Cet article résume les besoins de recherche dans le domaine de la fertilité des sols, les interrogations et les points de débat sur le lien entre travail du sol, fertilité et adventices en agriculture biologique. La difficulté pour les producteurs sans élevage de se procurer des engrais organiques utilisables en agriculture biologique doit amener à une réflexion sur la relocalisation de la fourniture d'engrais à base d'effluents d'élevage ou de coproduits divers. Les propriétés physico-chimiques et la cinétique de minéralisation de ces derniers doivent être mieux connues. Les points-clés des recherches futures sont : La gestion des engrais de ferme et les risques de sur-fertilisation, les engrais verts de légumineuses, la gestion du phosphore assimilable et des oligo-éléments dans les systèmes biologiques sans élevage, les interactions entre la microfaune du sol et les racines, l'efficacité des outils de « réensemencement » du sol, le rôle des bandes fleuries dans la fertilité, en arboriculture par exemple, les possibilités de produire en bio sur des sols pollués, par exemple à cause d'un excès de traitements phytosanitaires avant la conversion.
RefAB : un cadre méthodologique pour les références en AB
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RefAB a réuni, entre 2010 et 2013, une vingtaine de partenaires de l'agriculture biologique : acteurs du développement, de la recherche et de la formation. Face au constat d'un manque de références - qu'elles soient techniques, économiques, sociales, ou environnementales - nécessaires au développement de l'AB, ils ont construit ensemble un cadre méthodologique visant à produire de telles références. Ce cadre doit permettre l'analyse des systèmes agricoles biologiques, mais est aussi applicable aux systèmes conventionnels. Pour cela, cinq propriétés et principes fondamentaux de l'AB ont été considérés et sont décrits dans cet article : la résilience, l'autonomie, la diversité, l'équité et l'écologie. Une grille permet alors d'analyser les pratiques et performances des systèmes agricoles. L'utilisation de cet outil pour une exploitation de polyculture-élevage, située dans la Sarthe, est proposée en exemple.
DinABio 2013 : Session Références et transmission des savoirs
Fanny CHRETIEN, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013L'acquisition et l'analyse de références, puis la transmission des savoirs sont deux thématiques qui interrogent aujourd'hui la recherche. On trouve, dans cette session du colloque DinABio 2013, plusieurs résumés de communications concernant l'acquisition, l'analyse, puis la diffusion de références et de connaissances. En région Wallone, un plan de recherche en agriculture biologique et autonomie protéique a été lancé, en s'appuyant sur une équipe de recherche transversale et pluridisciplinaire. Le projet RefAB, en France, a permis de construire une méthodologie commune de production de références en AB, qui s'appuie sur cinq propriétés : résilience, autonomie, diversité, équité, écologie. Dans le Massif Central, une analyse des résultats technico-économiques des systèmes d'élevage biologique a mis en évidence les principaux critères déterminants du bon fonctionnement et de l'évolution de ces systèmes. Ces références et acquis doivent ensuite être transmis et utilisés. Les principaux résultats d'une enquête sur le système d'information en agriculture biologique sont présentés. Les caractéristiques des connaissances que les agriculteurs mobilisent pour faire évoluer leur système sont analysées, tout comme les programmes d'expérimentations de 4 stations. Deux exemples illustrent l'importance des collaborations entre recherche et développement ou techniciens et agriculteurs. Enfin, la question de la transmission des savoirs est élargie à la transmission du métier d'agriculteur.
RefAB : Des références pour les systèmes agricoles biologiques : proposition dun cadre méthodologique innovant
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RefAB, associant une vingtaine de partenaires issus du développement, de la recherche et de la formation, a produit un cadre méthodologique de production de références à léchelle des systèmes agricoles, construit pour lAB mais utilisable pour tout type dagriculture. Il est ainsi proposé danalyser les systèmes agricoles (dans leurs dimensions économiques, sociales et environnementales) via cinq propriétés et principes fondamentaux en agriculture biologique : la résilience, lautonomie, la diversité, léquité et lécologie (en référence aux principes dIFOAM). Différents critères, évalués par des indicateurs, permettent de caractériser les systèmes agricoles biologiques. Si certains indicateurs sont classiquement utilisés en production de références, dautres sont plus innovants. Lintérêt de la démarche repose dans lapproche globale qui est proposée pour les systèmes de production agricoles.
Dossier - Gestion du sol en AB
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Aurélien DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet SolAB a permis d'étudier de nouvelles techniques de gestion des sols (alternatives au travail du sol profond) et de développer des outils simples à mettre en place pour faciliter l'observation et la connaissance du sol. Ce dossier présente une synthèse des résultats. Tout d'abord, le projet SolAB est présenté, ainsi que les outils qu'il a permis d'élaborer, en particulier les 4 tests simplifiés d'évaluation de la fertilité des sols. Les articles suivants présentent les résultats obtenus sur les 18 sites d'expérimentations du réseau SolAB. Ainsi, - En grandes cultures, le projet a cherché à comparer le labour au travail du sol superficiel, travail très superficiel et semis direct sous couvert. Les résultats obtenus au bout de 4 à 7 ans montrent que les techniques de travail superficiel peuvent être utilisées en AB, mais avec un risque accru de problèmes d'adventices. La fertilité du sol est améliorée d'un point de vue chimique et biologique. Par contre, le tassement est augmenté dans les horizons non travaillés. - En maraîchage, l'étude a porté sur l'impact d'une technique sans labour : les planches permanentes. Elles ressortent comme une technique intéressante sur plusieurs critères, mais avec des différences plus ou moins nettes selon les sites. - En arboriculture, le projet a permis d'évaluer l'influence de l'enherbement semé ou naturel, du mulch (paille, compost, BRF), de la méthode sandwich, de la bâche au sol et du travail mécanique. Parmi les différentes techniques étudiées, aucune n'apporte de solution universelle. Le choix de la technique la plus appropriée dépend largement des contraintes propres à chaque arboriculteur. Il semble également que l'alternance des techniques dans l'espace et le temps soit la meilleure garantie pour assurer la durabilité d'un système de culture. - En viticulture, les couvertures du rang par enherbement et paillage ont été testées. Les difficultés d'implantation ne permettent pas de donner de conseils clairs. Une fois implantés, paillages ou enherbements influent sur le sol et la plante. Ces conséquences sont bien à prendre en compte avant de décider une utilisation à l'échelle de la parcelle.
Dossier : L'ITAB a 30 ans !
Aude COULOMBEL, Auteur ; Nicolas SINOIR, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, AuteurDans une première partie, ce dossier retrace les 30 ans d'histoire de l'ITAB, de sa création en 1982 à son statut d'institut reconnu aux échelles nationale et internationale. Au cours de ses trente années d'existence, l'ITAB a traversé des périodes difficiles mais a fini par s'affirmer au sein du réseau des Instituts agricoles, et par s'installer comme un outil indispensable pour la coordination de la recherche en agriculture biologique et auprès des pouvoirs publics. Dans une seconde partie, l'ITAB et les 70 participants venus fêter ses 30 ans s'interrogent sur l'avenir de l'institut. Tous le voient comme l'occasion d'approfondir et d'étendre l'action de l'ITAB et de son réseau afin de répondre aux besoins de la recherche en AB dans un monde favorable à son développement.
La luzerne, clé de durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurDans des systèmes biologiques spécialisés en grandes cultures, la présence de luzerne dans la rotation présente de nombreux avantages, dont l'apport d'azote, la lutte contre les adventices, des effets structurants pour le sol en lien avec le réseau racinaire de cette espèce, une contribution à la lutte contre les ravageurs ou les maladies. Malgré ces avantages, deux freins limitent le développement de cette culture. Le premier concerne le volet technique, la luzerne pouvant être « délicate » à l'implantation ou à la récolte. Le second porte sur la difficulté pour trouver un débouché, surtout en l'absence d'élevages proches, très demandeurs en foin de luzerne ou en bouchons de luzerne déshydratée, ou s'il n'existe pas à proximité d'unités de déshydratation (usines ou encore unités de déshydratation solaires en fermes ou regroupement de fermes). La possibilité d'utiliser la luzerne pour fertiliser les cultures est alors à prendre en compte, cette pratique étant porteuse de perspectives intéressantes, à développer. De façon générale, apporter des réponses concrètes à cette question des débouchés favoriserait l'insertion de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques et contribuerait à l'autonomie de ces derniers.
Dossier - Engrais verts
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Joséphine GHESQUIÈRE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier propose une vision globale de l'emploi des engrais verts en grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture biologiques. Il commence par rappeler la définition d'un engrais vert, ses intérêts et les précautions nécessaires à prendre en compte lors de son implantation. Des ingénieurs de Chambres d'agriculture présentent les expérimentations qu'ils ont mises en place et donnent des conseils concernant les engrais verts en grandes cultures. Une thèse a permis de faire le point sur les freins identifiés par les agriculteurs pour l'implantation d'engrais verts et sur les solutions employées pour y remédier. Joseph Pousset, agriculteur passionné d'agronomie, donne ses clés pour installer des engrais verts en viticulture et en arboriculture. Enfin, le dossier se clôture en présentant les principales notions concernant l'utilisation des engrais verts en maraîchage.
Dossier : Recherche-expérimentation en AB
Aude COULOMBEL, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Camille VINDRAS, AuteurCe dossier présente une vue d'ensemble de la recherche et de l'expérimentation en agriculture Biologique en France. Il se divise en trois parties. La première positionne les grandes catégories d'acteurs impliqués dans la recherche-expérimentation en AB, ainsi que les grands acteurs hors recherche. La seconde présente l'outil « Qui fait quoi » de l'ITAB qui permet de recenser les actions de recherche et de contribuer, notamment, à la diffusion des résultats. Un premier bilan sur les grands types d'actions développées est fait. La troisième partie porte sur les résultats des Assises RevAB 2011, organisées par l'ITAB, en mars dernier, sur la problématique de l'approche globale en recherche-expérimentation en AB.
Dossier - Références technico-économiques
Aude COULOMBEL, Auteur ; Camille VINDRAS, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de répondre aux ambitions de développement de l'agriculture biologique, les références sont nécessaires, qu'elles soient techniques, économiques, sociales ou environnementales. Les références permettent de concevoir, construire et faire évoluer son propre système de production et de disposer d'une visibilité sur les performances technico-économiques des systèmes en agriculture biologique. Cependant, comme le prévient Christian Mouchet, ancien Directeur du Département Economie rurale et gestion AgroCampus Ouest, mal conçues ou mal utilisées, ces références deviennent contre-productives. En complément des références par culture ou espèce animale, des références à l'échelle du système de production (la ferme) sont indispensables. L'acquisition de références en agriculture biologique pose des questions méthodologiques pour appréhender toutes les dimensions inhérentes aux systèmes biologiques. Ce dossier propose un état des lieux des travaux de production de références technico-économiques en France. Il existe des références mais souvent hétérogènes et rares sur certaines filières. Plusieurs articles présentent des exemples d'acquisition de références et des indicateurs en élevage, maraîchage, viticulture et grandes cultures. Les objectifs et des résultats du projet sur l'offre et les débouchés de l'agriculture biologique conduit par l'Apca (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) sont ensuite synthétisés. Enfin, le dossier se termine sur les attentes du projet RefAB, qui porte sur la construction de références pour l'agriculture biologique.
D'observations attentives en découvertes fortuites : la recette de Philippe Guichard pour ajuster son système de cultures
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurPhilippe Guichard est cultivateur biologique sur 55 hectares près d'Agen, dans le Sud-Ouest. Il cultive des céréales, protéagineux et oléagineux en choisissant des rotations longues et variées. Passionné d'agronomie, il cherche à simplifier son système et ne laboure qu'une fois ou deux par décennie Depuis 2003, il s'est investi dans la sélection, la multiplication et la conservation de variétés anciennes de blés haute paille, qui donnent des rendements corrects et présentent un bon taux de protéines. Ces blés haute paille sont semés sous couvert de luzerne vivante : passage de broyeur sur la luzerne, semis du blé en surface (sous le mulch de luzerne). Philippe expérimente d'autres associations de cultures, notamment avec des cultures de printemps.
Quelles références technico-économiques disponibles en AB ? (Dossier - Références technico-économiques)
Camille VINDRAS, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur 2011L'Itab a réalisé un état des lieux des références technico-économiques produites et publiées en France. Si de nombreux travaux existent, les références publiées restent peu nombreuses et résultent le plus souvent d'initiatives régionales, voire départementales. Il existe ainsi au niveau national et régional des observatoires qui suivent les marchés par filière ou les résultats économiques des fermes. Les gros ruminants, les ovins et la volaille, ainsi que les grandes cultures, disposent d'ores et déjà d'éléments pour mettre en place des réseaux de suivis et permettre l'acquisition continue de références technico-économiques. En revanche, les filières arboriculture, viticulture, légumes et élevage pour les caprins, les porcs et les petits élevages souffrent d'un manque de références lié à leur grande diversité et/ou au faible nombre de fermes engagées dans ces productions.
RefAB : un projet pour construire des références en AB (Dossier - Références technico-économiques)
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur 2011Le projet RefAB, initié en 2010 et qui aboutira en 2012, a pour objectif la conception d'un référentiel au service du développement de l'agriculture biologique, conduisant à des dispositifs d'acquisition de références et des systèmes d'information innovants. Animé par l'ITAB, la Chambre Régionale d'Agriculture des Pays de la Loire et l'ACTA, ce projet mobilise l'expertise technique des Instituts Techniques Agricoles, des Chambres d'agriculture, des structures AB, l'expertise scientifique de l'INRA et de l'ISARA-Lyon, en lien étroit avec l'enseignement agricole (FORMABIO). Les travaux s'appuient sur huit régions pilotes : Bretagne, Centre, Massif Central, Midi-Pyrénées, Normandie, Pays-de-la-Loire, PACA, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes (Drôme). Les résultats permettront de préciser les besoins en références et connaissances sur les thématiques suivantes : économie, technique, environnement, social et alimentation humaine. Ces références permettront d'accompagner les agriculteurs pour la conversion en agriculture biologique, l'installation ou l'optimisation d'un système déjà en agriculture biologique et plus largement de répondre aux ambitions de développement de l'agriculture biologique.
Rotations en grandes cultures biologiques sans élevage : Réseau expérimental RotAB : - Acquis méthodologiques, - Evolution de la fertilité des sols
Michel MANGIN, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Loïc PRIEUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Le « réseau RotAB » consiste en cinq dispositifs expérimentaux de longue durée, certifiés en agriculture biologique, étudiant des systèmes de grandes cultures sans élevage. Leur mise en réseau vise à partager méthodologies, résultats et interprétations. L'objectif est de trouver des réponses communes, mais également spécifiques à chaque site, aux problématiques soulevées par ce type de système de culture. L'originalité de la démarche réside dans la préservation des particularités et des méthodologies mises en oeuvre par chacun. L'objectif n'est pas d'homogénéiser les approches en recommandant, par exemple, des protocoles communs, mais bien de s'enrichir de la multiplicité des approches développées et de l'expérience acquise par chaque acteur. Les dispositifs RotAB sont ainsi très différents (3 à 55 ha, 3 à 11 ans d'ancienneté, répétitions ou non, comparaison ou non de rotations), menés en stations expérimentales, lycée agricole, ou chez un agriculteur. Dans le cadre du projet RotAB (2008-2010), cette mise en réseau a permis de tirer des enseignements sur l'évolution de la fertilité des sols (phosphore, potassium, magnésie et matière organique) dans ces systèmes spécialisés sans élevage où la question du maintien de la fertilité est prégnante. Les travaux des partenaires ont également permis de construire une « boîte à outils », à destination des expérimentateurs, pour évaluer la fertilité des sols et suivre son évolution. Les résultats du programme RotAB sont disponibles sur le site de l'ITAB : www.itab.asso.fr.
Système multi-espèces : Des arbres fruitiers et des PPAM pour améliorer la production légumière
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurInspiré par de nombreux voyages, contacts et lectures, Cyril Fatoux, installé en Isère sur 4,3 ha, gère sa surface agricole en trois unités : maraîchage, prairies de fauche et pâture. La rotation s'étale sur 8 ans, avec 5 ans de légumes et 2 à 3 ans de prairies de fauche. La production est valorisée par la vente de paniers, les excédents étant vendus à des magasins Biocoop ou à la restauration. La plupart des interventions culturales sont gérées en traction animale, réalisée à l'aide de trois ânes. Les parcelles sont gérées en bandes séparées par des haies composites constituées d'arbres fruitiers, de petits fruits et de plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Ces haies ont pour objectif de créer un micro-climat favorable (brise-vent ), de favoriser la biodiversité (et d'héberger des auxiliaires), de fournir des éléments fertilisants (grâce au transfert de fertilité vertical) et de fournir un revenu complémentaire à celui des légumes. Les premières haies d'arbres fruitiers sont plantées tous les 20 m, avec une seule espèce par ligne mais plusieurs variétés pour étaler la production. D'autres haies ont ensuite été intercalées entre les premières, destinées à enrichir les parcelles en azote et composées de légumineuses arborescentes (acacia, robinier, albizzia ).
Actus - Du côté de l'Itab et du réseau : Identifier les besoins de l'AB pour mieux y répondre
Laetitia FOURRIÉ, AuteurLes travaux de recherche-expérimentation en AB ont été abordés lors du séminaire du RMT DévAB, les 25 et 26 mars 2010. Des programmes de recherche sont proposés par TP Organics, le réseau Core-Organic, l'Inra et les commissions techniques de l'Itab qui recensent les besoins de l'ensemble des partenaires. Ces besoins sont répertoriés selon des thèmes : perfectionner les systèmes de production, systèmes et techniques de production innovants, ressources génétiques en AB Un travail de hiérarchisation et d'identification des priorités doit être réalisé par tous les partenaires du réseau. Des actions doivent également être mises en place pour diffuser les résultats et innovations.