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Auteur Olivier FOURCADET |
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Cahiers de la Chaire Européenne "Filière d'Excellence Alimentaire" de l'ESSEC : Cahier N° 13 : Produits de l'agriculture biologique : quelles mentions pour garantir la confiance ?
Ce document présente une étude menée auprès d'un échantillon de 124 personnes de 18 à 60 ans pour mesurer leur confiance (et intention d'achat) ou au contraire leur défiance face à diverses mentions apposées sur un produit issu de l'agriculture biologique. Le but est de mieux appréhender l'impact sur la consommation des labels et mentions sur ce type de produits. Diverses options ont été testées sur des cartes représentant des boîtes de 6 ufs bio : logo AB seul, des précisions sur le contenu (ex : ufs garantis sans pesticides de synthèse, ...) ou des éléments concernant l'organisme certificateur (ex : agent certificateur indépendant et accrédité par le ministère de l'Agriculture, le ministère de l'Agriculture, l'association des producteurs d'oeufs biologiques, le distributeur, aucune mention). Le résultat principal est que la présence du logo AB est la mention la plus stimulante sur la confiance du consommateur et sur son intention d'achat, quel que soit le prix annoncé du produit. Par contre, la mention d'une certification par le producteur ou le distributeur a un impact négatif. Pour les auteurs, le consommateur semble donc faire plus confiance au logo AB qu'à sa signification en terme de contenu et de certification et les producteurs et distributeurs ont tout intérêt à l'utiliser.
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Cahiers de la Chaire Européenne "Filière d'Excellence Alimentaire" de l'ESSEC : Cahier N° 1 : L'empreinte écologique des produits : Prochaine source d'avantage concurrentiel ?
Ce document présente une vue d'ensemble du concept d'empreinte écologique et des relations entre cette mesure, le développement durable et son impact potentiel en terme de source d'avantage concurrentiel. Ici, l'empreinte écologique d'un produit ou d'un service s'entend comme l'estimation chiffrée de la consommation de ressources naturelles pour sa production, sa consommation et son élimination. Pour l'auteur, la notion de limitation des dégradations polluantes, à la base de la naissance du concept d'empreinte écologique, laissera de plus en plus place à la notion plus large de développement durable. Non seulement moins polluant, un produit, un service avec une empreinte écologique réduite, aura un avantage concurrentiel, en terme d'image et de coût. On peut distinguer diverses empreintes écologiques partielles, faisant référence à un paramètre. Parmi ces paramètres, on peut citer les gaz à effet de serre, l'eau (ou plutôt la quantité d'eau nécessaire pour la production), les kilomètres parcourus (ex : du lieu de production au lieu de consommation), la surface de terre nécessaire pour produire par exemple un kilogramme de viande, l'impact sur la biodiversité. Il est aussi possible d'évaluer l'impact de la consommation d'une population (exprimée en nombre d'hectares globaux par habitant et par an) et de la comparer à la capacité de production de la planète. L'empreinte écologique devient alors un indice de durabilité. Mais ces diverses empreintes doivent s'accompagner de méthodes de calcul standardisées, méthodes qui changent selon les évolutions de la science.