Sur l'île São Miguel, aux Açores (Portugal), la production de thé était une culture agricole importante, de la fin du XIXème siècle jusque dans les années 1980. De nos jours, deux plantations (Gorreana et Porto Formoso), aujourd'hui cultivées en bio, restent en activité et attirent les touristes qui viennent déguster leurs produits. Les méthodes traditionnelles de production et de transformation ont peu changé : les plantes sont suivies de fin mars à septembre, avec plusieurs récoltes pendant la saison, avant de passer à l'hibernation. Après la récolte, les feuilles de thé sont soumises à un processus de transformation se déroulant en 5 phases : déshydratation à la vapeur, enroulage, fermentation, séchage et emballage. Tous les types de thés sont produits à partir de la même plante, Camellia sinensis ; ce sont donc les procédés de transformation qui déterminent le produit final. Les thés sont commercialisés sur place, mais aussi exportés vers l'Amérique du Nord et l'Allemagne. En parallèle, un deuxième article présente une production de thé du nord du Portugal, basée sur les principes de l'agriculture biodynamique.