Détail de l'auteur
Auteur David ROY |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
En autonomie alimentaire, il réalise son quota
David ROY, AuteurInstallé à Betton, à proximité immédiate de l'agglomération rennaise, dans une boucle du canal d'Ille et Rance, Paul Thébault exploite seul soixante hectares de terres avec un quota laitier de 217 000 litres en AB. Sur des terres parfois humides et avec une structure morcelée, il atteint sa priorité : produire le quota en autonomie alimentaire. Mais, concilier objectifs de production, équilibre des rations, contraintes structurelles et autonomie... n'est pas un exercice toujours simple. Paul Thébault s'est installé en 1992, à la suite de ses parents, sur 32 hectares de terres. 210 000 litres de lait sont livrés à une laiterie... La conversion à l'agriculture biologique démarre avec la reprise de 11 ha de terres, en 1999. Evocation de plusieurs aspects de la conversion : bouleversement du "système de l'exploitation" où le niveau de production des Prim'Holsteins est descendu à 5 000 litres, puis à 4 500 litres, structure de l'exploitation et pâturage, production du quota en autonomie (assolement stabilisé sur cinq-six hectares de maïs, un hectare de betteraves et sept hectares de mélange céréalier, évolution des rotations, conduite des prairies, système d'alimentation sur du zéro pâturage...), équilibre de la ration, charges de travail, transformation du quota d'origine en quota de vente directe (valorisation d'une partie de son lait sur un atelier de transformation monté à la ferme).
![]()
![]()
Betterave fourragère : Les mini-mottes, une solution ?
LES PRODUCTEURS DU GROUPE BETTERAVES MINI-MOTTES D'AGROBIO 35, Auteur ; David ROY, Auteur ; Marine LEMASSON, AuteurAvec des rendements importants et une valeur énergétique élevée, la betterave fourragère peut se révéler très intéressante pour les éleveurs bio. Toutefois, la maîtrise de son désherbage est difficile et a découragé plus dun éleveur. Aussi, pour pallier cela, une douzaine de producteurs dAgroBio 35 se sont lancés dans la production de 20 ha de betteraves en mini-mottes en 2017 et en tirent les premiers enseignements. La mise en place de la culture a un coût important mais rend possibles des interventions précoces en désherbage mécanique (J+7 et J+15). Trois points sont essentiels pour réussir : la qualité des plants et de la motte, la préparation du sol et la qualité et la régularité de la plantation. Linstallation des mini-mottes nécessite également de prévoir des marges de sécurité car le planning de livraison de plants ne peut pas être modifié en cours de saison. Cette technique permet de maîtriser plus facilement les adventices sur betterave et rend possible cette production. Les avantages et les inconvénients de la betterave fourragère sont détaillés en fin darticle.
![]()
![]()
Bovins lait : Robot de traite + bio + pâturage, est-ce compatible ?
David ROY, Auteur ; François PINOT, Auteur"Concilier robot de traite et pâturage en bio, est-ce possible ?", tel était le thème de la formation organisée par Agrobio 35, en juin 2016, avec l'intervention de Valérie Brocard, de l'Institut de l'Élevage. En dehors du constat que l'installation d'un robot de traite sur un système pâturant, déjà complexe, rajoute de la complexité, la technicienne a passé en revue les questions à se poser lors d'un tel projet (montant de l'investissement, coût de fonctionnement, maîtrise du coût de production...). Dans cet article, les conditions de compatibilité entre robot de traite et pâturage en bio sont analysées, puis Joël Rabot (35), producteur laitier en bio depuis 2012, apporte son témoignage sur la mise en place d'un robot de traite. Un encart présente quelques-uns des résultats d'une enquête conduite sur 20 élevages français conciliant traite robotisée et système pâturant.
![]()
![]()
Conversion : Le lait bio en 18 mois complique la conversion
David ROY, AuteurDans cet article, David Roy, technicien à Agrobio 35, le GAB d'Ille-et-Vilaine, reprend l'assertion selon laquelle (nouveau règlement oblige) il est possible de convertir sa ferme en 18 mois, et la confronte aux questions suivantes : qu'en est-il d'un point de vue réglementaire, économique et technique ? Car cette possibilité oblige à une conversion non simultanée des terres et du troupeau. Sont abordés les avantages et les inconvénients de produire du lait bio en 18 mois, l'impact sur les aides. Il apparaît que cette possibilité complique beaucoup la gestion de la conversion.
![]()
![]()
Gestion sanitaire en élevage : Prévention et mini-guêpes contre les mouches
David ROY, AuteurLa gestion des mouches est un problème récurrent dans les élevages biologiques. Certaines sont vectrices de maladies (mammite estivale, kérato conjonctivite infectieuse des bovins), et la plupart importunent les animaux dans les pâturages et les bâtiments, au point d'en affecter la production. Afin de lutter contre ces diptères, différentes méthodes peuvent être combinées. A titre préventif, le nettoyage et la gestion appropriée de la matière organique des étables constitue la base des actions. On peut également couvrir la litière ou les murs des bâtiments de chaux ou de terre de diatomées, afin de réduire la ponte d'asticots, ou encore installer un système de ventilation ou de brumisation en salle de traite. Enfin, certaines huiles essentielles appliquées sur les animaux ont un effet répulsif. Les méthodes curatives font intervenir les pièges englués. Parmi eux, le plus efficace semble être le piège en « corde à linge », qui s'avère toutefois dangereux pour les hirondelles et les chauves-souris. Des appâts à base de pyrèthre permettent également d'attraper des mouches adultes, mais tous ces pièges ne sont pas sélectifs. La lutte biologique est pratiquée par certains éleveurs. Des miniguêpes parasitoïdes pondent leurs ufs dans les pupes de mouches, ce qui les fait mourir. Ce sont des insectes indigènes, qui ne piquent ni les animaux, ni les hommes. D'une efficacité certaine, les lâchers doivent néanmoins être réalisés à une période favorable (température, degré d'infestation en mouches) pour que leur effet soit optimal.
![]()
![]()
Lapin bio : Une production trop méconnue
David ROY, AuteurEn avril dernier, a eu lieu l'assemblée générale de l'association des éleveurs de lapins bio de France. Un des buts de cette association est d'offrir à ses membres un cadre d'échanges privilégié. En effet, avec une vingtaine d'éleveurs en France, la production de lapins biologiques, basée sur un cahier des charges national, reste confidentielle malgré de nombreux débouchés possibles. Mais, cette production étant très technique, les producteurs ont besoin d'échanger sur leurs expériences pour progresser. Les points techniques sont nombreux : type de cages, parcours, alimentation, choix des races, saisonnalité de production et demande du marché En plus du témoignage de deux éleveurs, les principaux points du cahier des charges, relatifs par exemple à la constitution du cheptel, à l'alimentation ou au logement, sont repris dans cet article.
![]()
![]()
Manque de Fourrages... Et maintenant ?
David ROY, AuteurLa saison de pâturage atypique (printemps froid, déficit hydrique estival...) va avoir des conséquences importantes sur l'hiver. Particulièrement dans le Morbihan et en Ille-et-Vilaine. Avant d'envisager toute solution, un bilan fourrager précis, sans surévaluer les possibilités de pâturage d'automne et de printemps, s'impose. La nécessité de garder l'ensemble des animaux doit aussi être réfléchie. Limiter le nombre d'animaux au strict minimum peut se révéler un choix payant à moyen terme... L'achat de fourrages en bio ou en conventionnel, avec dérogation dans ce dernier cas, s'il n'a pas été anticipé, est désormais difficile. Des alternatives sont proposées. Selon des conseillers techniques, la solution paille reste une technique risquée : pas plus de 2 kg dans la ration des ruminants ou distribution en libre service en complément de foin rationné. Le pâturage d'hiver, qui ne peut être exclu, est envisageable à certaines conditions (pas de mise en pâture d'herbe gelée, temps de repousse ). Seuls les apports de composts jeunes, après le déprimage, profiteront pleinement aux prairies. Pour Jean-Claude Emile, de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) de Lusignan (86), les céréales pâturées sont des fourrages de très bonne qualité, avec une bonne ingestion, et qui permettent une bonne performance laitière
![]()
![]()
Mélanges céréaliers : Explorer de nouvelles pistes
David ROY, AuteurLes mélanges du type triticale avoine pois sont largement utilisés dans les rations des vaches laitières bio. Pourtant, ces mélanges ont tendance à être acidogènes et à limiter l'assimilation de la ration. Une dizaine de producteurs d'AgroBio35 ont testé d'autres mélanges et témoignent. Le grand épeautre est une céréale intéressante car elle ne provoque pas d'acidification du rumen. Il peut être associé à la féverole, tout en conservant des densités de semis importantes : 140 à 150 kg/ha d'épeautre et 130 à 140 kg/ha de féverole. Ce mélange, à semer en deux passages, peut s'inscrire dans une rotation et demande peu de désherbage. La récolte nécessite de trouver un bon compromis pour attaquer l'épeautre sans qu'il n'y ait engorgement de la féverole. L'association orge de printemps et lupin de printemps est une autre possibilité, qui permet d'introduire une culture de printemps dans la rotation. Les deux cultures s'associent bien en termes de maturité et le mélange présente une grande souplesse concernant la date d'implantation.
![]()
![]()
Paul Thebault produit son quota en autonomie alimentaire
David ROY, AuteurSuite à l'épisode de la vache folle, Paul Thebault a converti son élevage de vaches laitières à l'agriculture biologique. Il est ainsi passé d'un système maïs-soja sur 32 ha à plus de ¾ de prairies en doublant sa superficie. Il témoigne, dans cet article, de l'évolution de son système et particulièrement de la gestion de son système fourrager pour assurer l'autonomie alimentaire. La principale limite de son système tient aux charges de travail importantes qu'il aimerait partager. Il a, par ailleurs, permis la création d'une activité artisanale de transformation à partir d'une partie du lait produit et l'installation d'un maraîcher sur ses terres.
![]()
![]()
Pérennité de prairie : « Engager le combat des bonnes graminées ! »
David ROY, AuteurCet article reprend les préconisations d'un expert à l'Institut agricole de Grange-neuve en Suisse sur la pérennité des prairies temporaires. Pour ce dernier, la base est la présence en quantité, de bonnes graminées (exemple : plus de 50 % de Ray Grass anglais, de fétuques, de dactyle ou de pâturin des prés). A cela, associer 25 à 35 % de trèfle et 10 à 20 % d'autres « bonnes plantes » (pissenlit, plantain lancéolé ). Il faut ainsi privilégier les bonnes espèces, leur diversité mais aussi les bonnes variétés. Autres facteurs importants : les pratiques. L'article reprend certaines pratiques à respecter pour favoriser la pérennité des prairies, notamment la pérennité des graminées : permettre aux graminées de se ressemer, favoriser le tallage ou encore éviter les coupes trop rases qui ne permettent pas à la plante de refaire ses réserves. L'article présente aussi des conseils sur les sursemis et les conditions dans lesquelles il faut y avoir recours. Enfin, il se conclut sur l'intérêt parfois limité de certaines pratiques d'entretien mécanique des prairies.
![]()
![]()
Quelle peut être la place des mélanges céréaliers dans l'alimentation des vaches laitières ?
David ROY, AuteurMarine Lemasson, spécialiste de l'agriculture biologique à Manche Conseil Élevage, a partagé son expérience sur l'intégration de mélanges céréaliers dans l'alimentation des vaches laitières auprès de deux groupes d'acteurs de la filière lait bio d'Agrobio 35. La vache est un ruminant qui doit sa digestion à l'ensemble des bactéries qui vivent dans son rumen. Celles-ci sont relativement sensibles aux variations de pH. Or, les céréales, notamment le triticale et le blé, sont particulièrement fermentescibles et acidifiantes et il peut être risqué de les intégrer à la ration. Marine Lemasson donne quelques exemples dans une ration tout herbe en anaérobie (ensilage-enrubannage), dans une ration herbe stockée + maïs, dans une ration en phase de transition et au pâturage. Elle propose des alternatives pour l'utilisation des céréales produites sur la ferme : la vente à destination de l'alimentation humaine, ou la production de mélanges moins fermentescibles (seigle ou épeautre/féverole, orge/lupin).
![]()
![]()
Roto-étrille : Une proche cousine de la herse étrille... et peut-être du pulvé
Mickaël RENOULT, Auteur ; David ROY, AuteurHybride de la houe et de la herse étrille, la roto-étrille est un outil de désherbage qui a 2 modes d'action : 1/ par arrachement des jeunes adventices ; mais, à la différence de la houe et de la herse, elle déplace beaucoup de terre ; 2/ par recouvrement des adventices. Les caractéristiques techniques de cet outil sont décrites. La roto-étrille permet de désherber plus vite et parfois plus large. De plus, sa polyvalence permet de l'utiliser sur de nombreuses cultures : maïs, céréales, protéagineux, légumes de plein champ, betteraves... Les avantages et les inconvénients de cet outil sont expliqués.
![]()
![]()
Sécheresse : les alternatives en fourrage
David ROY, AuteurLes conditions climatiques en Bretagne (sécheresse en avril et déficit en eau en mai) n'ont pas permis une bonne pousse de l'herbe cette année. Les stocks fourragers hivernaux seront peut-être insuffisants. Le rendement, dans cette situation de sécheresse, dépend de la composition floristique des prairies. Les prairies multi-espèces sont souvent moins sensibles au manque d'eau. Certaines espèces sont plus adaptées à des climats chauds comme la fétuque élevée, grâce à un enracinement profond. Deux tableaux présentent les avantages et inconvénients de différentes espèces de cultures fourragères. D'autres pistes peuvent être envisagées pour limiter les risques de manque de fourrage telles que la vente de quelques animaux, un travail du sol en surface pour des semis en terre sèche et un épandage de fumier pailleux comme mulch. Le colza fourrager et le sorgho fourrager sont tolérants à la sécheresse et à la chaleur. Des conseils sont donnés sur le choix des variétés et des itinéraires techniques concernant ces deux cultures.
![]()
![]()
Les six premiers mois de la génisse : Une période primordiale
David ROY, AuteurLes six premiers mois d'élevage d'une génisse sont primordiaux. Dans ces six premiers mois, l'éleveur va déterminer pour la future vache : son gabarit, sa longévité, sa production laitière à long terme et sa valeur à la réforme... Des explications sur cette période sont apportées concernant la gestion de la croissance, la qualité du colostrum, la période d'alimentation avec du lait, le sevrage, la distribution de lait fermenté (essais à la station de Trévarez, à Chateauneuf du Faou (29)).
![]()
![]()
Volaille de chair et plan salmonelle : Tout savoir pour ne pas y laisser de plumes
David ROY, AuteurLe dépistage des infections à Salmonelles est obligatoire depuis le 1er janvier 2009 dans tous les ateliers de plus de 250 poulets de chair. Des prélèvements de fientes doivent être réalisés dans chaque bâtiment et l'analyse doit être faite trois semaines avant l'abattage. L'analyse des prélèvements, à la charge de l'éleveur, doit être réalisée au sein d'un réseau de laboratoires agréés ou reconnus. Il est interdit de transférer un troupeau à l'abattoir avant notification du résultat de l'analyse. Ce résultat doit être transmis à l'abattoir et l'éleveur doit garder un exemplaire pendant au moins 2 ans. Une dérogation pourra être obtenue après un an sans contamination et sous certaines conditions. En cas de suspicion d'infection, les animaux sont bloqués et des analyses complémentaires doivent être faites. Si l'infection est confirmée, les conséquences financières seront lourdes puisque l'abattoir ne pourra pas commercialiser normalement les volailles. En cas d'infection confirmée, seule l'opération de nettoyage désinfection peut être partiellement indemnisée par l'Etat à hauteur de 1,27 par m². En outre, les mesures de décontamination des bâtiments et des parcours sont souvent contraires au règlement européen de l'AB (produits non autorisés).