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Auteur Gilles SALITOT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Cultiver la betterave sucrière : Les leviers pour améliorer les résultats
Gilles SALITOT, AuteurLa betterave sucrière bio sest développée récemment en France. Cette culture fait lobjet de suivis parcellaires et dexpérimentations spécifiques, encadrés par le Comité technique régional bio Hauts-de-France, afin daméliorer ses résultats techniques. Comme beaucoup de cultures exigeantes en azote et sensibles à la concurrence exercée par les adventices, la betterave sucrière est souvent positionnée en début de rotation. Elle peut néanmoins arriver plus tard dans la rotation, à condition que la présence dadventices soit limitée. Cette culture bénéficie dun régime dérogatoire permettant dutiliser des variétés conventionnelles non traitées. Le choix variétal a son importance, puisque certaines variétés sont tolérantes aux maladies. Concernant la gestion des adventices, lhomogénéité et la rapidité de la levée de la betterave sont des points importants pour la maîtrise de l'enherbement. Il est possible de réaliser un faux semis avant limplantation, mais il ne faut pas que celui-ci dessèche le sol. Pour désherber, il est essentiel dintervenir le plus tôt possible. La herse étrille et la bineuse sont les deux outils les plus utilisés. Le passage dune herse étrille à laveugle, en post-semis, est faisable, mais reste délicat. Le désherbage thermique commence également à se développer. Dans tous les cas, le désherbage manuel reste une pratique courante pour réussir à limiter lenherbement. Concernant la fertilisation, un apport réalisé en période de végétation, suivi dune pluviométrie significative, permet de répondre aux besoins de la plante. Il est conseillé de mesurer les reliquats dazote afin destimer les quantités déjà disponibles. Certains bioagresseurs et maladies posent problème, comme la jaunisse, le puceron et la cercosporiose.
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Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux pour une récolte en GRAINS (références Grand Ouest et moitié Nord de la France)
François BOISSINOT, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André Brouard, CS 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2016Cette fiche technique apporte des préconisations pour la culture d'associations céréales-protéagineux destinées à une récolte en grains, et selon une conduite en agriculture biologique : - place dans la rotation ; - espèces les plus adaptées ; - densité des céréales et des protéagineux au semis ; - date de semis ; - itinéraire technique au semis ; - désherbage mécanique ; - fertilisation à l'automne et au printemps ; - récolte. Les préconisations sont présentées en fonction des différents objectifs pouvant être recherchés par les agriculteurs : récolter un produit riche en protéagineux, équilibré en céréales et protéagineux ou riche en blé panifiable.
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Sécuriser la culture des protéagineux en agriculture biologique : Synthèse des essais sur les associations légumineuses & céréales mis en place en 2015
En agriculture biologique, les légumineuses à graines présentent de nombreux intérêts (enrichissement des sols en azote, allongement des rotations, source dalimentation pour les ruminants et les monogastriques...). Pour autant, leur culture reste limitée en France. Les attentes des producteurs sur les légumineuses à graines portent sur des itinéraires techniques qui sécurisent la production. Des références, acquises en France et en Europe, montrent que les associations de légumineuses avec des céréales permettent de sécuriser le rendement des protéagineux. Pour autant, il reste à déterminer, pour les différents types de céréales possibles en association, les équilibres permettant de récolter une proportion suffisante de protéagineux. Ce document est la synthèse dun ensemble de travaux sur le sujet, conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, de Normandie, du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie. Au sommaire : - Sécuriser la culture des protéagineux ; - Des scénarios climatiques voisins ; - Les faits marquants de la campagne, localisation des essais ; - Féverole dhiver associée à une céréale ; - Pois dhiver associé à une céréale ; - Féverole de printemps associée à une céréale ; - Pois de printemps associé ; - Lupin bleu de printemps associé ; Conclusions et perspectives.
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Agriculture Biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2011
Samantha BERTRAND, Auteur ; Pierre MENU, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | AMIENS CEDEX 3 (19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE | 2011Ce document présente les résultats des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, par les Chambres d'agriculture de Picardie, lors de la campagne 2010/2011. Le climat de cette campagne, présenté au début du document, a été très particulier, puisqu'un déficit hydrique printanier record a été enregistré. Cinq essais ont été conduits en agriculture biologique : trois essais variétaux sur le blé tendre d'hiver, le grand épeautre et le triticale, un essai sur la fertilisation azotée des céréales d'hiver avec des produits à base de luzerne, et un essai sur les populations de blé tendre d'hiver. Pour chacun des essais, les objectifs, le protocole et les modalités, les observations en végétation et les résultats sont présentés. Enfin, une synthèse des essais variétaux en blé et triticale dans le Bassin parisien vient compléter ces données (rendements et taux de protéines).
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Agriculture biologique : Compte-rendu des essais réalisés en Picardie : Récolte 2010
Samantha TANTOT, Auteur ; Pierre MENU, Auteur ; Gilles SALITOT, Auteur | AMIENS CEDEX 3 (19 bis Rue Alexandre Dumas, 80 096, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE PICARDIE | 2010Après un retour sur la campagne climatique 2009-2010, le document présente des essais réalisés sur différentes variétés de céréales en AB, en Picardie. Sont concernés le blé tendre d'hiver, le grand épeautre, les triticale et seigle, l'association triticale-légumineuses d'hiver. Les essais concernant la lutte contre la carie du blé par le traitement des semences en AB, la sélectivité des traitements de semences sont également présentés. Pour chacun des essais, sont présentés les objectifs et les informations sur les essais, le protocole expérimental, les observations, les résultats de récolte... Une synthèse des essais variétés de blé menés en agriculture biologique sur le bassin parisien est également détaillée (rendement net, taux de protéines, rendement multiplié par le taux de protéines).
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Agronomie - Fiche n° 5 : Implanter en agriculture biologique une légumineuse sous couvert de céréales : un piège à nitrates à double effet
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 5 : Implanter en agriculture biologique une légumineuse sous couvert de céréales : un piège à nitrates à double effet) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. En agriculture biologique, la gestion de l'azote au cours de la rotation est essentielle. Les enjeux sont multiples : favoriser l'autonomie vis-à-vis des intrants, optimiser les rendements et la qualité des produits (teneur en protéines des céréales par exemple), tout en limitant les risques de lixiviation des nitrates. Implanter des légumineuses fourragères en culture intermédiaire dans les rotations céréalières fait partie des techniques innovantes travaillées dans les exploitations agricoles biologiques disposant de ressources limitées en azote organique.