Détail de l'auteur
Auteur Laurence SAGOT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


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Faire pâturer les couverts plutôt que les broyer
Laurence SAGOT, AuteurLe pâturage de couverts végétaux par des brebis en lieu et place du broyage a été expérimenté sur quatre exploitations céréalières. Les résultats obtenus sont globalement concluants, avec des économies en matière de mécanisation et pas de conséquences négatives observées sur la culture suivante.
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Du sainfoin en granulés ou en foin : des vertus antiparasitaires contre les strongles qui restent à démontrer
Le sainfoin, qui est riche en tanins condensés, aurait un effet sur les infestations de strongles chez les ovins : selon plusieurs études réalisées en conditions in vitro, la consommation de tanins diminuerait la charge parasitaire et la fertilité des strongles femelles. La diminution dufs rejetés dans les excréments contribuerait ainsi à réduire la contamination durant le pâturage et à ralentir la dynamique des infestations. Ce principe na toutefois pas été validé dans six essais réalisés en conditions délevage, dans le cadre du projet PARALUT (projet piloté par le Centre Départemental de l'Élevage Ovin 64 et financé par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine). Ces essais ont testé lefficacité du sainfoin en élevage ovin sous trois formes différentes : des granulés de sainfoin pur (contenant 3 % de tanins condensés) ; des granulés à base de sainfoin associés à des extraits de plantes (dosant 20 % de tanins condensés) ; du foin de sainfoin (dosant 0,6 % de tanins condensés). Dans tous les essais, la teneur en tanins de la totalité de la ration était inférieure à 1 %. Dans ces conditions, les effets bénéfiques du sainfoin nont pas été validés.
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Des brebis dans les vignes en hiver
Laurence SAGOT, AuteurParmi les pratiques de gestion de l'enherbement dans les vignes, l'introduction de brebis en pâturage hivernal est de plus en plus plébiscitée. Elle présente différents avantages, notamment en ce qui concerne la charge de travail, mais aussi le maintien d'une flore diversifiée.
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Le conseil de saison : Des drêches de brasserie sources dazote
Laurence SAGOT, AuteurLes drêches de brasserie sont des résidus issus de la transformation de céréales pour la fabrication de bière. Ces drêches peuvent constituer une source dazote pour les brebis. Elles se présentent sous formes sèches ou humides, et leurs valeurs alimentaires peuvent fortement varier selon la qualité de la matière première, le processus de transformation et le mode de conservation. Pour intégrer cette source dazote dans la ration des brebis, une transition alimentaire de plusieurs jours est nécessaire, avec une augmentation progressive des quantités distribuées. La forme déshydratée sutilise comme un tourteau. En revanche, les drêches humides, qui sont composées de 75 à 80 % deau, ne peuvent pas être stockées longtemps (seulement quelques jours) pour éviter le développement de bactéries ou de moisissures pouvant entraîner des problèmes sanitaires sur le troupeau.
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POSCIF (Pâturage Ovin en Système Céréalier en Ile-de-France) : 1 - Le pâturage des couverts dinterculture : une formule gagnante ; 2 - Pâturage des céréales : les premières références ; 3 - Des brebis en bonne santé sur les surfaces céréalières
Laurence SAGOT, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; Sophie LAVIGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Le projet POSCIF (2018 2021) propose de repenser la place de lélevage ovin au sein de systèmes de cultures spécialisés en céréales en Ile-de-France. Lobjectif est de valoriser les biomasses pâturables disponibles en automne et en hiver (cultures ou couverts dinterculture), au sein dexploitations en polyculture-élevage ou dexploitations céréalières qui pourraient accueillir un troupeau itinérant. Ce programme de recherche expérimental et participatif a ainsi impliqué un réseau dagriculteurs afin : 1 - dexplorer les effets du pâturage sur les parcelles, les cultures, les troupeaux ; 2 - de quantifier les impacts technico-économiques, environnementaux et sociaux du pâturage de champs dédiés aux grandes cultures ; 3 - dévaluer la faisabilité/généralisation de ladoption du pâturage ovin en système céréalier à plus large échelle. Les résultats de ce projet ont été synthétisés en trois fiches techniques, qui portent sur : 1 leffet gagnant-gagnant du pâturage de couverts végétaux (avec des témoignages côté éleveurs et côté céréaliers) ; 2 les premières références techniques sur le pâturage de céréales dhiver (avec des données techniques côté ovins et côté cultures) ; 3 - le suivi des troupeaux en extérieur en hiver sur couverts végétaux et céréales (aspects liés à la santé et à la couverture des besoins alimentaires des ovins).
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Dossier : De l'herbe en plus avec le pâturage en mini-parcelles
Laurence SAGOT, AuteurLe pâturage en mini-parcelles, ou pâturage cellulaire ou tournant dynamique, se caractérise par un chargement instantané très élevé, un temps de séjour par mini-parcelle court, et un temps de retour sur chaque mini-parcelle de 21 à 50 jours. L'objectif est de valoriser au mieux le potentiel de la prairie, et ainsi d'optimiser sa productivité. Pour vérifier cela, le Ciirpo a mené une étude, pendant cinq ans, en Haute-Vienne, avec une comparaison entre un pâturage en mini-parcelles et un pâturage tournant "classique" par des brebis. Les mesures réalisées ont porté sur le rendement des prairies et l'évolution de leur flore, mais aussi sur le niveau de parasitisme interne des animaux. Globalement, les principaux résultats montrent une amélioration du rendement des prairies - d'autant plus marquée sur les bonnes prairies (de moins de cinq ans) et en conditions climatiques favorables -, mais un impact non-significatif sur la composition floristique ou la pression parasitaire. En fin de dossier, deux conseillères et un directeur d'exploitation témoignent sur la mise en uvre de cette pratique chez des éleveurs ovins.
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Poscif : Des Franciliens qui remettent les moutons dehors
Damien HARDY, Auteur ; Laurence SAGOT, AuteurLa polyculture-élevage présente de nombreux atouts, notamment en matière de durabilité. Pourtant, les systèmes alliant production animale et végétale sont en régression en France, et particulièrement en Île-de-France. Plusieurs initiatives sont mises en place pour réintroduire de lélevage dans cette région majoritairement céréalière. Par exemple, le programme Poscif (Pâturage ovin en système céréalier en Île-de-France) étudie, jusquà lautomne 2021, les synergies possibles entre les élevages ovins pâturant et les systèmes céréaliers franciliens à travers un réseau dagriculteurs-expérimentateurs. Pour cela, une série dessais sur le pâturage de céréales, de colza, de couverts végétaux (sil y en a, car les couverts se développent peu par manque de pluie), voire de betteraves sucrières, est en cours. Cet article recueille plusieurs témoignages déleveurs franciliens impliqués dans une telle démarche (bergers sans terre, fermes en polyculture-élevage, fermes céréalières qui réintroduisent de lélevage ). Par exemple, la Ferme de Chalmont sest en partie appuyée sur lélevage ovin pour réussir la conversion de ses 570 ha (dont 520 ha de cultures de vente) en agriculture biologique.
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Aliment complet ou fermier, à chacun son choix
Laurence SAGOT, AuteurLintérêt dun aliment fermier comparé à un aliment complet est avant tout de réduire les charges alimentaires. En élevage ovin biologique, lécart entre ces deux types daliments est de lordre de 15 à 20 par agneau. Toutefois, utiliser un mélange fermier présente également des contraintes, notamment en matière de stockage et de temps de préparation. Il nest pas forcément nécessaire dobtenir un mélange homogène puisque les animaux arrivent à trier (les différentes matières premières peuvent simplement être disposées en couches successives). Il faut, par contre, veiller à avoir des nourrisseurs avec des rebords suffisamment hauts pour limiter le gaspillage. Il est également nécessaire dassocier une source dazote aux céréales (complémentaires azotés, tourteaux, protéagineux ou légumineuses en graines, foin de légumineuses pures). Bien que la qualité des carcasses ne soit pas influencée par le type de mélange, les vitesses de croissance sont systématiquement inférieures à celles obtenues avec un aliment complet, à lexception des rations contenant un complémentaire azoté. Comme les céréales et les protéagineux sont riches en phosphore et pauvres en calcium, il faut également veiller à rétablir léquilibre phosphocalcique par lajout de calcium à la ration.
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Le conseil de Laurence : « Plus de croissance avec les plantes à tannins »
Laurence SAGOT, AuteurSelon une étude réalisée en Haute-Vienne par le Ciirpo, les parcelles enrichies en tannins condensés sont favorables à la croissance des agneaux sevrés. En effet, les plantes à tannins forment, dans le système digestif, des complexes, en particulier avec les protéines, assurant une protection vis-à-vis des dégradations ruminales et entraînant une absorption accrue dacides aminés. Dans cette étude, les agneaux ont présenté des croissances supérieures de 8 à 17 % en comparaison aux agneaux pâturant uniquement des graminées et des légumineuses. De nouveaux essais ont démarré sur des parcelles exclusivement composées de plantes à tannins (chicorée ou plantain). Cette étude visera aussi à évaluer la charge parasitaire avec un régime riche en tannins.
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Dossier : Des plaquettes de bois en guise de litière
Laurence SAGOT, AuteurCe dossier est consacré à lutilisation de plaquettes de bois en guise de litière dans les élevages ovins. Cette litière semble être une bonne alternative à la paille, notamment lorsque les prix de cette dernière flambent. Toutefois, elle reste peu utilisée par les éleveurs ovins en raison dun manque de références. Pour obtenir davantage de données sur cette alternative, treize essais comparant des litières paillées et des litières composées de plaquettes de bois ont été menés dans cinq sites expérimentaux ou lycées agricoles du Massif Central (étude Climagrof 2017-2019 pilotée par le Ciirpo). Ils ont permis de tester plusieurs essences darbres (pin sylvestre, frêne, peuplier, chêne, aulne ) et ont porté sur des lots danimaux à différents stades physiologiques (agneaux sevrés, brebis vides, en fin de gestation et en lactation). Les performances des animaux, leur bien-être et leur comportement ont, à chaque fois, été évalués. Les résultats montrent que les litières sont aussi confortables lune que lautre à condition de respecter un itinéraire technique assez précis pour la fabrication des plaquettes. Un point reste cependant à éclaircir : la qualité des fumiers et l'impact des apports sur les qualités agronomiques des sols. Ce dossier détaille plus amplement litinéraire technique pour confectionner les plaquettes, les références acquises au cours de ces essais, ainsi que les résultats obtenus en matière de confort et de performance chez les brebis et les agneaux.
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En élevage ovin : Adopter des pratiques bonnes pour lenvironnement
Laurence SAGOT, Auteur ; Sindy MOREAU, Auteur ; Danielle SENNEPIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Les contributions positives de lélevage ovin sur lenvironnement sont multiples : maintien de la biodiversité via les prairies et les parcours, stockage de carbone, lutte contre les incendies dans les zones sèches Toutefois, les ovins produisent également des gaz à effet de serre (GES), notamment en raison de leur mode de digestion, commun à tous les ruminants. Cest pourquoi des éleveurs mettent en uvre des pratiques permettant de limiter les émissions afin de réduire limpact de leur élevage sur le changement climatique. Cette brochure, réalisée dans le cadre du projet KITINDIC (projet porté par Interbev et lInstitut de lélevage), présente quatorze mesures permettant de réduire les émissions de GES et la consommation dénergie fossile dans les élevages ovins. Ces mesures sont accompagnées de chiffres permettant de quantifier les impacts. Elles sont classées selon quatre grandes catégories : 1 - Adopter des rations plus vertueuses pour les brebis en lactation (ex : remplacer le tourteau de soja par du tourteau de colza) ; 2 - Faire pâturer les ovins en hiver (ex : faire pâturer les brebis sur des couverts végétaux) ; 3 - Finir les agneaux avec des rations produisant moins de GES (ex : incorporer un protéagineux dans un mélange fermier) ; 4 - Améliorer la productivité du troupeau (ex : diminuer la mortalité des agneaux).
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Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.
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Cet automne, mes brebis pâturent les couverts végétaux
Le Ciirpo a mené deux études à lorigine de ce document sur le pâturage par les ovins de cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAM), mises en place en régions céréalières. Ces couverts végétaux, semés après la récolte, peuvent être une source intéressante pour le pâturage des ovins, à condition que les mélanges despèces semés soient bien choisis (ex : éviter les trèfles météorisants) et que les conditions météorologiques estivales permettent une bonne levée. Pas besoin de transition alimentaire particulière pour faire pâturer ces couverts prêts à accueillir les moutons jour et nuit, un mois et demi à deux mois après le semis. Pas besoin de concentrés en complément, quelle que soit la catégorie danimaux, ces couverts ayant une bonne valeur alimentaire. Les études menées ont montré que les brebis pâturant ces couverts se portaient bien : très peu, voire pas de boiteries, pas de signes pathologiques particuliers, limitation du parasitisme car ces parcelles sont saines en matière de parasites internes, et les brebis ont un bon état corporel. Ces couverts peuvent même être utilisés pour finir des agneaux sans concentré, à condition que ces derniers pâturent déjà au cours de la lactation. Il faut compter de lordre de 20 agneaux finis par hectare pour un rendement de 2 tonnes de matière sèche par hectare. Pour un même poids de carcasse, il faut compter 35 jours de finition en plus par rapport à des agneaux de bergerie. Mais les carcasses sont bien finies et le gras sans défaut de couleur, même pour les mâles.
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Gilles Bourrieau à Gourgeon en Haute-Saône : "Je devais me professionnaliser avant de m'installer"
Laurence SAGOT, Auteur ; André DIRAND, AuteurGilles Bourrieau sest installé en 2016 avec sa grand-mère pour former lEARL Les trois mulets, à Gourgeon (70). Ils élèvent des brebis viande bio. Gilles a d'abord décidé de travailler en tant que salarié agricole et de passer un certificat de spécialisation ovin car, suite à lobtention de son BTS, il ne se sentait pas prêt à sinstaller. Ces expériences, en dehors de lexploitation familiale quil connaissait bien, lui ont permis de voir dautres systèmes et davoir une ouverture, ce qui lui a permis de faire évoluer le système lors de son installation, en diminuant par exemple la culture du maïs au profit de celle de la luzerne.
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Techno pâturage : Recouper les parcelles pour mieux les faire pâturer
Laurence SAGOT, AuteurVenue de Nouvelle-Zélande, la technique du pâturage dynamique ou cellulaire, encore appelée "techno-pâturage", est basée sur le principe du fil avant/fil arrière déplacé chaque jour ou sur la constitution de petits paddocks. Ce faisant, une nouvelle ration d'herbe est offerte chaque jour aux brebis. En pratique, cette technique se caractérise par 3 règles : chargement élevé de la parcelle (500 à 1000 brebis/ha) ; temps de séjour sur la mini-parcelle (ou "cellule") très court (un à deux jours) ; temps de retour variable sur la mini-parcelle, selon les saisons (21 à 50 jours). L'auteure, de l'Institut de l'Élevage, décrit l'expérience en matière de pâturage cellulaire du Gaec des Fargues, dans le Lot, qui a été le premier élevage à mettre en place cette technique en France. Trois avis d'éleveurs complètent l'article. Un travail de comparaison des rendements des parcelles issus de la technique de pâturage cellulaire avec ceux issus d'un mode de pâturage tournant plus classique est en cours au sein du Ciirpo (Centre Interrégional dInformation et de Recherche en Production Ovine).