Détail de l'auteur
Auteur Pascal BISSON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (14)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Fiche technique : Agriculture biologique : Betterave : durable et adaptée au changement climatique
La betterave fourragère est un complément idéal dans les rations hivernales des vaches en lactation, des bovins à lengraissement, des animaux ayant des besoins élevés. Elle est en effet très riche en énergie et présente dautres avantages : elle peut se contenter de rares pluies estivales, elle est pâturable dès la sortie de lété ou récoltable pour nourrir les animaux lhiver. Sa conduite en agriculture biologique requiert les mêmes besoins quen agriculture conventionnelle ; néanmoins, certaines étapes sont spécifiques à la bio. Cette fiche technique, consacrée à la conduite des betteraves fourragères en bio, commence par décrire la place de cette culture au sein des rotations, avant de détailler son itinéraire technique (semis ou plantation, contrôle des adventices, contrôle des ravageurs et des maladies, récolte) et dapporter des données concernant son utilisation en alimentation animale et son coût de revient.
Repères technico-économiques - Conversion en agriculture biologique : Cas concret : Valorisation des mâles de races allaitantes
La conversion à lagriculture biologique amène les éleveurs de bovins allaitants à se questionner sur la valorisation de leurs veaux mâles et sur le type danimal quils vont vendre. Cette fiche a pour objectif daider les éleveurs dans leur choix. Pour cela, quatre hypothèses liées à la valorisation des veaux mâles sont simulées : 1 Veaux sous la mère (avec 75 % de veaux mâles gras) ; 2 100 % broutards ; 3 Bufs finis (soit à 26 mois, soit à 30 mois, soit à 36 mois) ; 4 Inséminations artificielles sexées pour produire un maximum de femelles et un minimum de mâles. Ces différentes hypothèses ont été simulées sur un système naisseur-engraisseur de femelles et de taurillons, basé dans les Deux-Sèvres, comprenant 38 vêlages en race charolaise. Avant sa conversion en bio, cet élevage a déjà des pratiques proches de lagriculture bio : absence de fertilisation azotée, autonomie alimentaire, finition des femelles à lherbe et finition des taurillons à laide de luzerne et dun mélange triticale-pois... Cette fiche détaille, pour chacune des hypothèses testées, les changements au niveau du système de production, ainsi que les résultats économiques obtenus après le passage en bio de lélevage. Les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec la production de bufs jeunes (26 mois) ou de veaux sous la mère.
Coûts de production des ateliers bovins viande en Agriculture Biologique
Pascal BISSON, Auteur ; Delphine BRETON, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2019Cette brochure analyse les performances technico-économiques dateliers bovins viande conduits en agriculture biologique. Les résultats économiques de 81 ateliers situés en Pays de la Loire ou dans les Deux-Sèvres ont été analysés. Cet échantillon était composé de 60 systèmes naisseurs, 14 systèmes naisseurs - engraisseurs de veaux sous la mère et 7 systèmes naisseurs - engraisseurs de bufs. Ce document commence par décrire les grandes caractéristiques (valeurs moyennes) de ces trois systèmes de production : main duvre, UGB total, nombre de vêlages, chargement, SAU, assolement (part dherbe, de cultures fourragères, de céréales et protéagineux autoconsommés et de cultures de vente), etc. Les coûts de production et les produits générés par ces systèmes sont ensuite plus amplement détaillés, ainsi que des références technico-économiques pour les différentes catégories danimaux (broutards, veaux sous la mère, bufs, vaches de réforme). Enfin, des pistes sont évoquées pour améliorer les performances économiques de ces élevages.
Engraissement en agriculture biologique : Améliorer la finition des femelles
Pascal BISSON, AuteurEn élevage bovin viande biologique, le marché de la femelle se développe. Il est alors nécessaire dévaluer le potentiel de la femelle pour définir quel type de finition sera économiquement le plus viable. La note détat corporel (NEC) entre en jeu. Les vaches maigres (NEC à 1,4) nécessiteront 60 jours de finition de plus que les vaches en état (NEC à 2,4). De même, les femelles à fort développement squelettique (DS) ont des durées de finition plus longues. Concernant les vaches les plus âgées, il est préférable de limiter les durées de finition car, passé un certain âge, le gain moyen quotidien (GMQ) diminue. Les besoins alimentaires en finition sont définis sur les tables INRA, la priorité étant, en AB, dobtenir des fourrages de haute densité énergétique. Différentes rations types et méthodes de distribution sont possibles, tant que la durée dengraissement à lauge maximale de 90 jours est respectée.
Bovins viande : Améliorer la finition des femelles
Pascal BISSON, AuteurAu moment où, en bovin viande, le marché de la femelle allaitante biologique est en plein développement, la finition de ces animaux devient une étape technique clé pour léleveur. Pour optimiser les coûts et répondre aux attentes du marché, ce sont la note détat corporel (NEC), le développement squelettique (DS) et le gain moyen quotidien (GMQ) qui servent à piloter la finition des femelles. Par exemple, il faut savoir que le GMQ baisse après 100 jours de durée dengraissement pour des femelles de 6 ans et plus. Larticle, élaboré à partir des références de la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou et des Chambres dagriculture des Pays de la Loire, discute des valeurs énergétiques et azotées des différentes rations pour bien finir les vaches et des modalités de distribution des fourrages et concentrés.
Elevage : Progression en 2013 des revenus bovins viande en agriculture biologique
Pascal BISSON, AuteurUne vingtaine d'élevages en bovins allaitants biologiques sont suivis dans les Deux-Sèvres (79). Ces systèmes peuvent être classés en naisseurs producteurs de broutards, en naisseurs engraisseurs de veaux et naisseurs engraisseurs de bufs. Pour les deux premiers, des cas-types ont même été décrits. Cet article reprend les principales caractéristiques de ces systèmes (en particulier celles des deux cas-types) et ce qui est à noter en termes de revenu. En 2013, les systèmes naisseurs bio sur ce département, très économes en charges, ont vu globalement leur revenu croître (cas-type : 22 550 euros de résultat en 2013 contre 19 300 en 2012) en lien avec, notamment, une augmentation du prix de vente des femelles. Le système Veaux sous la mère a vu aussi une progression de son résultat (+ 1 300 euros entre 2012 et 2013), mais dégage moins de revenu que le précédent système.
Elevage : Les vêlages groupés
Pascal BISSON, AuteurDeux études, réalisées en Deux-Sèvres en vaches allaitantes, se sont penchées sur l'impact des vêlages groupés ou dispersés, d'une part sur la reproduction et le nombre de veaux produits, et d'autre part sur la production de viande et le temps de travail demandé à l'éleveur. La première montre que, en race charolaise, des vêlages groupés sur une période de trois mois permettent d'obtenir 11 % de veaux en plus par rapport aux vêlages étalés. Cela se traduit par différents facteurs : - un âge au premier vêlage inférieur de 1,6 mois ; - un intervalle vêlage-vêlage (IVV) inférieur de 24 jours ; - une moindre mortalité ; - une période de vêlage en été, plus favorable. Pour les races parthenaise, limousine et blonde d'Aquitaine, les différences entre vêlages groupés et dispersés sont moins marquées. La seconde étude a consisté à modéliser le passage d'un système de vêlages dispersés à un système de vêlages groupés. L'incidence de l'IVV et du pourcentage de veaux vivants à 90 jours a été mesurée sur la production de viande. Celle-ci augmente de 10 t, pour un cheptel de 100 vaches, et la production de viande vive par UGB est supérieure de 13 %. A noter que le système en vêlages groupés compte 6 UGB supplémentaires. Par ailleurs, le temps de travail d'astreinte en système de vêlages groupés est moindre, en lien avec un temps réduit en stabulation et une surveillance facilitée. Dans une troisième partie, l'auteur explique comment il est possible de grouper les vêlages. Cela passe par trois éléments essentiels : l'alimentation, la conduite du troupeau et la génétique.
Elevage : En 2012, les revenus en bio restent supérieurs aux revenus en conventionnel
Pascal BISSON, AuteurLes réseaux d'élevage conduits par les Chambres d'Agriculture des Pays-de-la-Loire, des Deux-Sèvres et par l'Institut de l'Élevage ont permis de mettre en évidence deux systèmes types parmi les éleveurs de bovins allaitants biologiques de ces régions : les naisseurs et les naisseurs-engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux systèmes sont décrits dans cet article : origine, structure des exploitations, assolement, conduite du troupeau, résultats économiques Un troisième système, naisseur-engraisseur de bufs, est également présenté. Autre débouché possible pour les mâles : le baron. Encore en phase de développement, ce produit, destiné notamment à la filière GMS, correspond à un mâle de 12-16 mois, sevré à 8 mois et avec un poids de carcasse de 280 à 330 kg. Pour la campagne 2012, les grilles de prix en agriculture biologique n'ont été revalorisées qu'en fin d'année. Cela a induit une moindre progression des revenus qu'en agriculture conventionnelle. Toutefois, ils restent supérieurs en bio grâce à une moindre consommation d'intrants.
Elevage : Coût de production en viande bovine : Une meilleure efficacité économique en bio
Pascal BISSON, AuteurLes réseaux d'élevage Pays de la Loire - Deux Sèvres (Chambres d'agriculture et Institut de l'élevage) ont conduit un travail d'analyse sur les coûts de production en élevage bovin viande biologique. L'objectif de l'étude a été la mise en comparaison des systèmes « naisseurs » biologiques et conventionnels assez proches en termes de caractéristiques et de fonctionnement et d'identifier les leviers d'optimisation envisageables. Le travail a reposé sur une étude de groupe qui se compose de 15 exploitations naisseurs en agriculture biologique des réseaux d'élevage et de 27 exploitations conventionnelles issues de groupes de formation « coûts de production » réalisés sur la campagne 2009. Il apparaît que le niveau moyen de rémunération est supérieur en agriculture biologique pour les systèmes "naisseurs" par rapport aux élevages conventionnels extensifs. L'écart provient essentiellement des aides supplémentaires. Les moindres charges contribuent également à l'écart de revenu.
Dossier Prairie
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Pascal BISSON, Auteur ; Marie BUARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers divers articles, balaie les principaux points à prendre en compte pour une gestion optimale de sa ressource « prairie » en élevage. Ainsi, un premier article porte sur les prairies à flore variée, dont les caractéristiques (composition, production plus élevée, importance de l'équilibre entre espèces, souplesse dans les rythmes d'utilisation, stocks de qualité ) sont présentées en comparaison avec l'association RGA-trèfle blanc. Un second article montre comment une bonne gestion du pâturage contribue à limiter les coûts de production et à gagner en autonomie. Cet article fournit notamment des repères simples pour optimiser sa gestion fourragère et montre les avantages du pâturage tournant. Un troisième article présente les liens entre dynamique des populations végétales d'une prairie et pâturage, dans le cadre d'une approche basée sur la phytosociologie. Un quatrième article porte sur les liens entre autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique. Cet article présente notamment les principaux résultats d'une enquête menée sur ce thème de l'autonomie au sein du dispositif Réseaux d'élevage : parmi ces résultats, l'importance d'adapter son chargement au potentiel des sols. Le dossier est clôturé par le portrait d'un éleveur ovin viande qui utilise notamment le pâturage tournant.
Autonomie et sécurité fourragère en viande bovine biologique : Charger moins et stocker plus
Pascal BISSON, AuteurLes Réseaux d'élevage animés par les Chambres d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage ont conduit un travail sur l'autonomie et la sécurité des systèmes fourragers en élevage viande bovine bio. L'observatoire couvre une vingtaine de fermes dans les départements des Pays de Loire et des Deux Sèvres depuis une dizaine d'années. Cet article en présente les principaux résultats. En région Poitou-Charentes, le chargement doit se situer autour des 1 UGB par hectare de SFP afin de faire suffisamment de stocks. Un stock de sécurité de 250 à 400 kg de Matières Séches (MS) par UGB permet de pallier une baisse de rendement. Les éléments de régulation et d'optimisation de la ration fourragère sont : les cultures céréalières quand elles sont présentes, ainsi que la conduite et la durée de la période de pâturage. La restriction des apports est à limiter aux animaux en bon état sur une période de faibles besoins. La vente d'animaux doit rester exceptionnelle. Une enquête complémentaire menée en 2008 montre que les élevages autonomes basent leur sécurité fourragère sur le report de stocks qui peut atteindre 15 à 35 % des besoins. Pour les élevages non autonomes, la stratégie principale d'ajustement est réalisée par l'achat de fourrage, d'où un coût alimentaire moyen plus élevé de 27 par UGB par rapport aux élevages autonomes.
Le développement des rumex est favorisé par les dégradations des pâtures
Pascal BISSON, AuteurUn pied de rumex peut produire jusqu'à 60 000 graines par an ayant un pouvoir germinatif de 95%. Il se multiplie par la graine et par le pivot (difficile à maîtriser). Pour le combattre, il faut déjà intervenir préventivement, particulièrement avant le semis d'une nouvelle prairie. L'utilisation d'un outil à dents pour la destruction des rumex est préférable pour éviter la dissémination des souches. Un faux semis avant l'implantation de la prairie permettra de détruire les levées de graines de rumex et sera facilité par un labour après enlèvement des pailles. Le semis de la prairie devra se faire précocement. La maîtrise du rumex passe aussi par le mode d'exploitation de la prairie (fauche, foin ou ensilage ; pâture) ; il faut également éviter les dégradations de pâtures qui créent des vides propices à la germination des graines. Les foyers à rumex (talus, fossé, emplacement de râteliers) doivent être détruits.
La maîtrise des chardons passe par de la prévention
Pascal BISSON, AuteurTout comme le rumex, le chardon est une adventice qui peut poser problème dans les prairies. Le chardon existe sous forme de vivace ou de bisannuelle, on assiste à son développement souvent après une dégradation de la prairie. Afin de le limiter, la prévention est une priorité, il faut donc éviter le sous et le sur-pâturage pour ne pas se laisser envahir par le développement des foyers. Pour les cas où le chardon devient gênant, l'article présente différentes solutions : fauche, pâturage des moutons, travail profond du sol
Systèmes bovins viande en Pays-de-la-Loire et Deux Sèvres : Cas types
Fort du suivi d'une centaine de fermes, les Réseaux d'élevage des Pays-de-la-Loire - Deux-Sèvres, animés par les Chambres d'agriculture et l'Institut de l'Elevage, livrent la description de 14 systèmes de production représentatifs de la diversité de l'élevage régional. Construits à partir d'observations concrètes en ferme, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles. Ils donnent des repères aux éleveurs pour piloter leur exploitation ou établir des projets, ainsi que des références aux conseillers dans leur action d'aide à la décision. Plus généralement, ces systèmes modélisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur les adaptations à venir des élevages. Sont présentés les systèmes de production en Pays-de-la-Loire - Deux-Sèvres, le dispositif des Réseaux d'Elevage, les suivis d'élevage..., le guide de lecture utilisé pour chaque système d'exploitation : principales caractéristiques du système de production, fonctionnement et besoins alimentaires, utilisation des surfaces, résultats économiques, coûts et moyens de production, environnement et travail, ainsi que des tableaux récapitulatifs. 14 systèmes d'exploitations bovins viande sont ensuite décrits, deux d'entre eux concernant des cas types en agriculture biologique : naisseur, naisseur engraisseur de veaux sous la mère.