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Auteur Myriam GOULETTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (108)


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Arnica montana : Mettre en culture pour préserver la ressource
Myriam GOULETTE, AuteurL'arnica montana se fait rare à l'état sauvage, et est encore peu cultivée. Afin de répondre à la demande, un projet pour trouver du matériel végétal adapté, et ainsi développer la production, vient d'être lancé par le Conservatoire national des plantes médicinales, aromatiques et industrielles de Milly-la-Forêt. Quatre producteurs vont participer, dont Nadine et Bruno Leduc, installés dans le Morvan depuis 1994. Ils cultivent déjà l'Arnica montana depuis huit ans, avec un débouché pour l'homéopathie. La mise en culture est particulièrement délicate, et notamment le repiquage des plants.
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Asperges bio : Trois parcours à la loupe
Myriam GOULETTE, AuteurL'asperge biologique est encore une production de niche. Pourtant, malgré des charges de production élevées, c'est une culture à forte valeur ajoutée. Nombre de producteurs du monde entier, biologiques et conventionnels, se sont réunis, les 3 et 4 décembre 2013, aux International Asparagus Days, au Barp (Gironde). Parmi eux, trois producteurs bio français, dont les témoignages sont rapportés dans cet article : - la famille Castagnède, installée dans les Landes, cultive 25 hectares d'asperges blanches ; - Frédéric Poupard cultive des asperges vertes et blanches sur 50 hectares dans le Maine-et-Loire ; - Dominique Marchal, dans l'Allier, produit 6 hectares d'asperges. Tous expliquent leurs pratiques agricoles, relatives à la conduite de la culture, la gestion des maladies et ravageurs, la commercialisation Dominique Marchal, président de l'association Asperge Avenir, explique que le marché de l'asperge bio a encore besoin de se structurer, mais il estime qu'il y a de la place pour les conversions pour cette culture pas si difficile à mener.
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Association Bio Partenaire : Des valeurs de solidarité dans la bio
Myriam GOULETTE, AuteurL'association Bio Partenaire regroupe, en 2014, 13 filières Bio Equitable à travers le monde et 14 filières Bio Solidaire en France. Lors de son assemblée générale du 19 juin 2014, l'association a émis la volonté d'accueillir coopératives et groupements de producteurs au sein de sa gouvernance. Ces structures étaient jusqu'alors impliquées seulement par l'intermédiaire des entreprises qui commercialisent leurs produits. D'ores et déjà mobilisée sur le commerce équitable nord/sud, l'association souhaite également développer le même type de démarche au commerce nord/nord, et pourquoi pas à l'échelle européenne. La plateforme du commerce équitable (PFCE), du réseau Inpact, a justement signé, en juin 2014, une charte nationale du « commerce équitable local ».
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Les « Bio Dyn Dingues Donc » : Démystifier la biodynamie
Myriam GOULETTE, AuteurLe collectif Bio Dyn Dingues Donc, créé en 2010, regroupe huit vignerons et vigneronnes biodynamiques de la vallée du Rhône Sud. Ils devraient être rejoints, fin février 2014, par quatre vignerons du Languedoc. Tous se réunissent trois à quatre fois par an pour échanger, notamment, sur leurs pratiques et les principes de la biodynamie. Depuis 2013, ils préparent ensemble les préparats biodynamiques : bouse de corne, silice de corne et réfléchissent au semis de camomille et de valériane, nécessaires aux préparations du compost, mais qui ne poussent pas dans leur région. Pour le groupe, appuyé par Jacques Mell, conseiller en biodynamie, l'intensification de ces pratiques n'est pas exclue. En effet, sur certaines vignes en mauvais état, le nombre de pulvérisations des préparats biodynamiques peut être augmenté par rapport aux préconisations habituelles. Ensemble, ces vignerons et vigneronnes expérimentent, tâtonnent, et partagent leurs expériences de terrain.
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Biodynamie : Témoignages et résultats
Myriam GOULETTE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLes agriculteurs qui font le choix de la biodynamie cherchent, en général, à atteindre une qualité maximale pour leurs produits, à pratiquer une agriculture évolutive, dans laquelle ils sont amenés à réfléchir et à expérimenter, à travailler avec l'ensemble des forces de la nature Certains d'entre eux témoignent de ces choix et de leurs pratiques dans ce dossier : - Isabelle et Patrice Drai, producteurs de plantes aromatiques et médicinales en Dordogne depuis 1982 en biodynamie ; - Benoît Massé, producteur de grandes cultures dans l'Yonne, en biodynamie depuis 4 ans après 20 ans en agriculture biologique ; - Loïc Villemin, éleveur allaitant dans les Vosges, converti à la biodynamie en 2012 après une vingtaine d'années en bio ; - Antoine Lepetit-de la Bigne, nologue en Côte-d'Or, qui a comparé biodynamie, agriculture bio et agriculture conventionnelle ; - Thérèse et Daniel Mevel, maraîchers dans les Hautes-Alpes, installés en biodynamie en 1985. François Delmond, gérant de Germinance, dont un quart des semences commercialisées sont issues de la biodynamie, témoigne également. Côté recherche, les thématiques phares sont la qualité alimentaire, les préparations biodynamiques, la fertilité du sol et le compostage, comme l'explique Jean-Michel Florin, coordinateur et formateur au Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD). Par manque de moyens pour la recherche fondamentale, les acteurs de la biodynamie se tournent vers la recherche-action en mobilisant notamment le réseau de l'agriculture biologique. Enfin, ce dossier fait un point sur le matériel et les conditions optimales pour dynamiser et pulvériser les préparations et sur les apports de la cristallisation sensible.
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Biodynamie en verger : Multiplier la vie
Myriam GOULETTE, AuteurAux Coteaux Nantais, en Loire-Atlantique, 70 ha de vergers, répartis sur six sites, sont conduits selon les principes de l'agriculture biodynamique depuis 1995. L'objectif pour le responsable d'exploitation, Robert Dugast, est de « multiplier la vie », notamment celle des sols, par leur oxygénation, leur enrichissement en humus, l'amélioration de leur fertilité La diversité variétale est une autre caractéristique des Coteaux Nantais, avec 15 à 20 variétés de pommes différentes cultivées sur chacun des sites d'une quinzaine d'hectares. Des haies composites complètent le paysage. En termes de protection phytosanitaire, les changements climatiques et l'évolution des ravageurs nécessitent de pouvoir s'adapter continuellement.
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Bourgogne : Dijon Céréales : 4 hectares pour l'expérimentation bio
Myriam GOULETTE, AuteurDeux ans après avoir lancé son moulin 100 % bio (le moulin Decollogne), la coopérative Dijon Céréales a mis en place, à l'automne 2013, une plateforme expérimentale de 4 ha, consacrée à la recherche en agriculture biologique. Parmi les thématiques qui y seront étudiées : - la rotation des cultures, avec l'étude de critères économiques, agronomiques et sur les systèmes de culture ; - le potentiel eau du sol et son lien avec la minéralisation ; - les associations blé-protéagineux ; - ou encore les variétés de lentilles. Cette plateforme a aussi vocation à devenir le lieu de formations et d'informations pour les agriculteurs locaux, mais aussi pour les clients de la meunerie.
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Cerise : Un avenir sous filets ?
Myriam GOULETTE, AuteurDans la lutte contre la mouche de la cerise et Drosophila suzukii, la pose de filets sur les vergers de cerisiers peut représenter une méthode coûteuse mais efficace. Toutefois, cette solution nécessite d'avoir des arbres moins volumineux, et donc de recourir à des porte-greffes nanisants. Actuellement, la gamme de porte-greffes nanisants envisageable en bio est testée sur différents sites expérimentaux. Certains doivent en effet être mieux connus avant d'être conseillés aux arboriculteurs. Leur productivité devra notamment être contrôlée à travers l'éclaircissage, opération délicate. Deux effleureuses mécaniques sont actuellement disponibles : l'Electroflor et la Saflower. En encart, une étude autrichienne sur l'éclaircissage mécanique de vergers de cerisiers biologiques est présentée.
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Dossier fruits à noyau : L'avenir est aux variétés
Myriam GOULETTE, AuteurD'importants verrous techniques empêchent le développement des surfaces de pêches, nectarines, abricots et cerises en agriculture biologique. D'après une enquête du Ctifl, les progrès variétaux sont les plus prometteurs. Cependant, les sélectionneurs sont rares et le marché de l'agriculture biologique est trop restreint pour justifier d'importants efforts vers des variétés tolérantes à la cloque ou au monilia. Bien que le Ctifl procède à des essais variétaux sur la résistance aux bioagresseurs, peu de vergers sont néanmoins conduits en agriculture biologique. Le dossier présente plusieurs témoignages de producteurs bio. Lors de la conversion, ils privilégièrent le calibre sur abricotiers et pêchers, mais durent parfois en arracher (abricotiers Silvercot, Pinkcot, Early Blush ; pêchers Nectared et Nectarose) à cause du monilia. Certaines variétés sont tolérantes et adaptées à l'agriculture biologique, par exemple l'abricotier Hargrand ou les pêchers Fantasia, Redwing ou Reine des Vergers. Un biodynamiste du Roussillon témoigne de ses expériences qui aboutirent à la plantation d'une trentaine de variétés, dont l'abricot de pays Royal du Roussillon ou une variété moderne comme Orange Rubis qui toutes deux concilient tolérance aux maladies et qualité gustative. La thermothérapie est évoquée contre la moniliose, dont l'efficacité sur nectarine atteint 50 à 90 %. Avec cette méthode, les fruits sont plongés dans des bains d'eau, par exemple 15 secondes à 60°C ou deux minutes à 52°C.
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Dossier : Matériel Arbo et Viti
Myriam GOULETTE, AuteurEn viticulture comme en arboriculture, la gamme de matériels pour l'entretien du rang ou de l'interrang s'élargit. Le choix se fait selon les objectifs, l'efficacité, le coût, le temps de travail, la densité de plantations ou encore les parcelles. Il faut aussi prendre en compte la question des impacts agronomique ou sur la biodiversité. La pulvérisation est aussi une question essentielle en AB pour un bon résultat. Ce dossier porte donc sur les grands principes à prendre en compte pour raisonner sa stratégie d'entretien du sol en arboriculture et viticulture, d'une forte intervention à la maîtrise par le « rien faire ». Quinze outils issus de différents fabricants sont présentés, ainsi que des témoignages de producteurs qui ont construit leur propre outil. Sur la pulvérisation, les points forts de l'intervention d'un spécialiste allemand de la question, faite au cours d'une journée technique organisée en février dernier, sont aussi repris. Pour cet expert, l'important est notamment, de réduire la dérive, de travailler sur la vitesse et la maîtrise de l'air : moins d'air au moment de la pulvérisation permet une meilleure répartition des gouttelettes jusqu'au cur de la haie. Ainsi, les turbines doivent permettre une sortie d'air horizontale, avec une distribution rectangulaire et une vitesse identique à toutes les hauteurs. Au conducteur alors d'adapter sa vitesse d'avancement pour que l'air « courbe convenablement » selon la haie. Le succès de la pulvérisation, en particulier en AB, dépend aussi de l'utilisation de bouillies bien mélangées.
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Drosophila suzukii : Un ravageur émergent et menaçant
Myriam GOULETTE, AuteurOriginaire d'Asie, ce diptère peut produire quinze générations par an et touche surtout les productions de cerises, framboises et fraises. Il a été identifié pour la première fois en France en 2010 et se développe à la faveur des hivers doux. Des espèces arbustives des haies sont aussi hôtes de cette mouche, qui est très polyphage. Les différentes méthodes de lutte biologique expérimentées en France sont présentées. Le filet anti-insectes avec une maille de 1mm2 est efficace en mono-rang, mais l'investissement est conséquent. Des produits naturels (Beauveria bassiana, spinosad, extrait d'ail), ainsi que des techniques de lutte biologique sont à l'essai dans les stations du Ctifl et au CNRS de Lyon, sans que l'efficacité de l'un d'entre eux ne soit pour le moment probante.
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Fertilisation du lavandin : Un essai sur dix ans
Myriam GOULETTE, AuteurLa Chambre d'agriculture de la Drôme a lancé, en juin 2009, un essai sur la fertilisation du lavandin. Implanté sur la ferme expérimentale d'Ardema, à Mevouillon, l'essai devrait durer dix ans, temps nécessaire pour des observations significatives. Les effets de différentes matières fertilisantes sur les rendements en matière fraîche, les rendements en huile essentielle et les teneurs en huile essentielle du lavandin sont mesurés. Six modalités sont testées : - fertilisation minérale 3X15 (référence), - fertilisation organique 9-12-0 avec des bouchons du commerce (un seul apport en mars), - phytostimulant (engrais foliaire Ufamer) en deux apports, - compost de pailles de lavande (en localisé sur le rang à 5 t/ha), - bois raméal fragmenté de tilleul (auto-produit, à 5 t/ha), - pailles distillées broyées brutes de lavande (co-produits de la distillation). Les fertilisants organiques permettent a priori une alimentation plus lente mais régulière, sans décrochages ni à-coups de culture, et permettent d'atteindre des rendements similaires aux fertilisants du commerce à partir de la quatrième année de culture. La paille distillée, qui donne les moins bons rendements, donne la meilleure teneur en huile essentielle du lavandin cultivé.
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Flavescence dorée : Une maladie sous haute surveillance
Myriam GOULETTE, AuteurLa flavescence dorée, maladie des vignes dont le principal vecteur de dissémination est la cicadelle, mobilise de nombreuses personnes depuis plusieurs années. La lutte est devenue obligatoire sur plus de la moitié du vignoble français. Dans les zones concernées, le traitement doit être effectué même sur les parcelles où la maladie n'est pas présente, ce qui peut être néfaste pour la biodiversité, selon François Fourques, vigneron et référent viticulture à la Fnab. Afin de réduire les traitements obligatoires, certaines mesures se mettent en place, comme dans le Libournais : suivi par un Groupe de défense contre les organismes nuisibles (GDON) afin de détecter les pieds suspects, arrachage de ces pieds, et surveillance de la présence de cicadelles par piégeage. En bio, le Pyrevert est efficace contre la cicadelle, mais son utilisation peut être contraignante. Sudvinbio a donc fait des essais pour faciliter celle-ci tout en conservant un niveau d'efficacité acceptable. Des essais avec d'autres produits n'ont pas permis, à ce jour, de trouver un traitement alternatif économiquement acceptable pour les viticulteurs bio.
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Garance : Une nouvelle pomme pour la bio
Myriam GOULETTE, AuteurAprès dix ans d'existence, un projet, mené par le Grab d'Avignon, le Gabnor, Invenio et l'Inra, a permis notamment d'identifier une variété de pomme particulièrement adaptée aux conditions de culture du sud de la France : Garance. Cette pomme bicolore a une faible sensibilité aux maladies et ravageurs (tavelure, oïdium, anthracnose, puceron cendré, puceron lanigère), et produit des fruits de bonne qualité, y compris en conditions de culture à faibles intrants. Désormais inscrite au catalogue, Garance est disponible auprès du Grab pour la saison de plantation 2014-2015.
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Gestion du mildiou : Rendre la vigne non réceptive
Myriam GOULETTE, AuteurJacques Carroget est viticulteur biodynamiste en Loire-Atlantique. Plutôt que d'ériger une barrière entre le mildiou et la vigne, le viticulteur préfère prendre en compte la réceptivité de la vigne vis-à-vis de la maladie. Elle est, par exemple, plus réceptive en période de forte nitrification de l'azote. Il faut donc éviter de travailler le sol avant les pluies. Le cycle lunaire entre aussi en jeu. Les décoctions de prêle, de rhubarbe, de bourdaine ou d'osier sont pulvérisées comme stimulateurs de défenses naturelles. A l'inverse, leur utilisation intensive risque de fatiguer inutilement la plante. Beaucoup de soin est apporté à leur préparation : les plantes sont utilisées fraîches et les préparations sont dynamisées avant la pulvérisation. Cependant, l'efficacité des préparats biodynamiques n'enlève rien à l'intérêt des huiles essentielles et du cuivre. Il semble nécessaire de maintenir l'autorisation de ce dernier avec des doses lissées sur cinq ans, ce qui est particulièrement important pour les domaines en conversion.