Détail de l'auteur
Auteur Myriam GOULETTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (108)


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Lutte biologique par conservation : Favoriser les prédateurs naturels en vergers
Myriam GOULETTE, AuteurLe Ctifl a édité, fin 2012, un ouvrage qui synthétise l'ensemble des connaissances actuelles sur le contrôle biologique « naturel » des ravageurs, intitulé « Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière » et co-rédigé par Jean-Michel Ricard. Cette lutte, transversale à l'agriculture biologique et conventionnelle, consiste non pas à lâcher des auxiliaires mais plutôt à favoriser la présence de prédateurs naturels tels que les chauves-souris, les oiseaux, les araignées Les outils de recherche récents ont permis de mesurer l'activité des prédateurs à travers l'analyse de leur régime alimentaire, et ainsi de montrer leur bonne efficacité. L'ouvrage du Ctifl donne également quelques conseils d'aménagement et de gestion des infrastructures agro-écologiques favorisant la présence des prédateurs auxiliaires.
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Michel Arnaud, Châteauneuf-du-Pape : « Etre bien sur sa planète »
Myriam GOULETTE, AuteurMichel Arnaud, vigneron au Domaine La Millière en appellation Châteauneuf-du-Pape, appellation dont un quart des surfaces est en bio, présente ses pratiques, de la plantation à la vinification. Certifié depuis 2011 mais utilisant des pratiques proches de l'AB depuis de nombreuses années, le vigneron souhaiterait évoluer désormais vers la biodynamie, qui représente pour lui un aboutissement et un moyen « d'être vraiment bien sur sa planète ».
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Miffel 2012 : Olive et vin bio : en avant
Myriam GOULETTE, AuteurLors du salon Miffel, tenu du 23 au 25 octobre 2012, des conférences avaient pour thématiques l'oléiculture et la viticulture biologiques. En France, 7,9 % des surfaces plantées en oliviers sont bio, ce qui ne représente toutefois que 1 % du verger oléicole bio européen. L'article apporte quelques éléments, notamment des données chiffrées sur cette filière soumise à une forte concurrence au niveau européen. Concernant le vin bio, la conférence a permis de faire le point sur la filière et sur l'entrée en vigueur du nouveau règlement et de son application.
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Mildiou et pucerons de la salade : Une protection grâce aux extraits de plantes ?
Myriam GOULETTE, AuteurLe projet Casdar 4P (« Protéger les plantes par les plantes ») avait pour but de tester l'efficacité de plusieurs préparations à base de plantes (absinthe, armoise, saule et prêle) en productions maraîchère, arboricole et viticole. Dans la lutte contre le mildiou et les pucerons de la salade notamment, plusieurs stations expérimentales dans différentes régions françaises ont été mises à contribution. Certains potentiels ont pu être démontrés sur cultures de salades, mais ils restent insuffisants, soit par manque d'efficacité pour assurer la protection de la culture (cas de l'armoise vulgaire contre les pucerons), soit par manque de reproductibilité d'une année à l'autre (cas de la prêle contre le mildiou). Ainsi, ce projet a apporté des réponses, mais aussi beaucoup de questions quant à l'utilisation de plantes pour la protection des cultures. Le travail des chercheurs doit se poursuivre sur les formulations et sur leur intégration dans la stratégie globale de protection des cultures.
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Poirier : Le spectre du bupreste
Myriam GOULETTE, AuteurRéapparu, il y a quatre ans, en vergers de poiriers en Provence, le bupreste (Agrilus sinuatus) provoque des dégâts importants. Ceux-ci ayant d'abord été attribués à d'autres ravageurs plus connus, sa détection a été longue et, aujourd'hui, le bupreste est bien installé. En l'absence de traitement en agriculture biologique, l'observation, la prophylaxie et le respect d'un bon équilibre des arbres sont essentiels pour limiter son développement et éviter d'être contraint à l'arrachage des vergers. Dans cet article, quelques éléments de détection du bupreste sont décrits, ainsi que son cycle de vie et les pistes de lutte en cours d'étude (pyrèthre, spinosad, argile, huiles essentielles ).
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Stévia : Des filières en France ?
Myriam GOULETTE, AuteurDepuis l'évolution de la réglementation française qui a autorisé la commercialisation d'extraits purifiés de la principale molécule sucrante de la Stévia en 2009, la demande pour cette plante est forte et sa culture fait l'objet de plusieurs projets. Dans le Lot-et-Garonne, l'association Sweet Via réunit une dizaine de producteurs. Dans le Lauraguais, Jean-Pierre Fauré a lancé sa culture de Stévia en 2010. Dans l'Hérault, un projet autour de la Stévia réunit la Chambre d'agriculture départementale, le CEHM de Marsillargues (station expérimentale) et la société Stévia Nature. Leurs expériences sur cette culture sont rapportées dans cet article. Alors que certains recherchent l'itinéraire technique et les variétés les plus adaptés à une culture de Stévia en France, d'autres estiment que celle-ci ne peut être rentable qu'en Amérique du Sud, notamment à cause de ses forts besoins en luminosité.
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Tomate et aubergine en circuits courts : Gagner en précocité
Myriam GOULETTE, AuteurSur la station d'expérimentation maraîchère du Civam bio 66, Biophyto, des essais de précocité sont menés depuis trois ans sur tomate et débutent sur aubergine. L'objectif est de trouver des techniques qui permettraient aux maraîchers locaux de combler le creux de mai en avançant les premières récoltes des légumes « ratatouille ». Deux pratiques ont été testées : la plantation sur couche chaude au moyen de fumier de cheval frais, et la mise en place d'un petit tunnel dans le grand tunnel. La combinaison de ces deux techniques a permis de garder des températures supérieures à 7,5°C au niveau des tomates et d'avancer la récolte de 15 jours par rapport aux systèmes classiques. Une des difficultés techniques réside dans la gestion phytosanitaire des plants, complexifiée par une condensation importante malgré une aération quotidienne du petit tunnel. Trouver du fumier de cheval celui qui dégage le plus de chaleur utilisable en bio peut également s'avérer compliqué.
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Traction animale : Développement d'outils : ça continue !
Myriam GOULETTE, AuteurRoger Fillion, adhérent de l'association Hippotese, développe, depuis cinq ans, un porte-outil maraîcher modulable, facile à manuvrer et à régler, et adapté aux conditions de culture actuelles. Ce porte-outil, le Pom, est inspiré du Bucher, fabriqué en Suisse de 1930 à 1950. Le Pom est maintenant finalisé, et il a été présenté au salon Tech&Bio avant d'être commercialisé. Les outils sont montés sur une barre à trous, ce qui permet d'utiliser tous les outils de binage et de les changer rapidement. L'écartement et la hauteur des roues sont réglables, et il est possible d'utiliser l'outil avec un ou deux chevaux. L'outil sera vendu 3200 . Le constructeur reconnait que l'investissement en traction animale n'est pas moins cher que dans un tracteur quand on est maraîcher sur une petite surface, mais il y a d'autres bénéfices difficilement chiffrables : moins de tassement, production de fumier, contact avec l'animal, etc. Une adaptation du Pom en viticulture est en projet pour cet hiver.
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Vinification bio : Un suivi dynamique
Myriam GOULETTE, Auteur2013 sera l'année de la deuxième vendange de « vin bio » (suite au changement de règlementation). Pour accompagner les viticulteurs qui ont choisi de vinifier avec peu ou sans intrants, un laboratoire itinérant s'est mis en place dans le Val de Loire. L'étude régulière d'échantillons des cuvées des vignerons ayant souscrit à ce service permet de suivre la dynamique des fermentations alcooliques et malolactiques. Par ailleurs, la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire a lancé une enquête en 2012 qui a permis de mieux connaître les itinéraires de vinification. Aujourd'hui, l'interdiction du sorbate de potassium reste la principale difficulté, tout particulièrement pour les vins vendus en Bag-in-box (Bib). La recherche de solutions alternatives est en cours.
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Vinitech Sifel : La bio en conférences
Myriam GOULETTE, AuteurInvenio, un centre d'expérimentation issu de la fusion du Cirea et d'Hortis Aquitaine, ainsi que Acpel, l'association Charente-Poitou d'expérimentations légumières, ont présenté certains de leurs essais à l'occasion du salon Vinitech Sifel (27 au 29 novembre 2012) : - lutte contre le taupin en culture de melon ; - teigne du poireau ; - lutte globale contre les maladies et ravageurs. Henri Clerc, d'Invenio, a aussi présenté la production de fruits et légumes en Aquitaine et le pôle Agro-écologie de sa structure. Les essais menés sur la période 2012-2018 vont se concentrer sur les systèmes de culture, avec différents niveaux d'intensification écologique.
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Zoom sur deux producteurs : Aux petits soins pour la fraise
Myriam GOULETTE, AuteurLa fraise est une culture à risque et les conditions climatiques de 2013 n'ont pas été faciles pour les fraisiculteurs, comme en témoignent deux d'entre eux, installés en bio : Yannick Ferronato dans le Gers, et Christophe Marquis dans le Maine-et-Loire. Pour le premier, les principaux points de vigilance concernent l'implantation. Le manque d'eau lors de la campagne 2012 a été limitant pour le potentiel de la récolte 2013. Le désherbage, qui demande des temps de travaux importants, la gestion phytosanitaire, optimisée grâce à une fumure équilibrée, et les débouchés, sont d'autres points explicités par l'agriculteur. Pour Christophe Marquis, la cueillette 2013 a commencé avec près d'un mois de retard et la qualité obtenue, bien qu'elle fut bonne, n'a pas permis de compenser les baisses de rendement. Comme pour son collègue du Gers, le fraisiculteur ligérien mise beaucoup sur la fumure organique, ainsi que sur les engrais verts. Du côté du choix variétal, la qualité gustative est un critère majeur.
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Actualités régionales : Aquitaine : Arbio fête ses 10 ans
Myriam GOULETTE, AuteurArbio, Interprofession bio d'Aquitaine, a fêté ses 10 ans le 5 juin 2012. L'interprofession fédère aujourd'hui 102 organisations. Philippe Lassalle Saint-Jean, le Président, a lancé à cette occasion le label Territoire bio, destiné à récompenser et à valoriser les communes qui atteignent les objectifs du Grenelle de l'environnement, soit 6% de surfaces bio ou 20% de produits bio en restauration collective. Une charte d'appartenance à ce label et un kit d'outils de communication ont été mis en place. Par ailleurs, un Pôle aquitain sur l'agriculture biologique, soutenu par la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) et le Conseil régional, a été lancé, avec un site Internet, www.agribio-aquitaine.fr.
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Ancrée dans le passé : La châtaigne a de l'avenir
Myriam GOULETTE, AuteurLe 7 septembre 2012, une journée technico-économique a été organisée sur la châtaigne par Interbio Limousin, la Chambre d'agriculture de la Haute-Vienne et le PNR. Au début du 19ème siècle, le potentiel de production du Sud-Ouest s'étalait sur 100 000 hectares. En France, aujourd'hui, les surfaces totales bio et conventionnelles de châtaigneraies atteindraient environ 7500 ha. 41 % des surfaces de châtaigneraies exploitées sont en bio ou en conversion. Et côté demande, la France importe 4000 tonnes de châtaignes conventionnelles de Chine. Aussi, afin de développer la filière châtaigne bio, un projet a été mis en place sur 5 ans, le but étant de réhabiliter 20 000 arbres d'ici 2015 au sein d'anciennes châtaigneraies en Dordogne, Limousin et Charentes. Il s'agit de nettoyer le sol, d'élaguer les arbres, voire de re-greffer Il apparaît ainsi que des hectares de vieilles châtaigneraies aujourd'hui abandonnées pourraient fournir la demande.
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Aquitaine/Midi-Pyrénées : Les nouvelles perspectives du soja "alimentation humaine"
Myriam GOULETTE, AuteurLa filière du soja bio du Sud-Ouest destiné à l'alimentation humaine concerne plusieurs entreprises. Le Sojami, entreprise qui fabrique des produits à base de soja lactofermenté, vient d'emménager dans un nouveau bâtiment éco-durable, à Agen, dans le Lot-et-Garonne. Le Sojami se fournit en lait de soja auprès de Nutrition et Nature, qui utilise les graines de soja de producteurs du Sud-Ouest. Nutrition et Nature doit cependant faire face à la concurrence étrangère et au lait de soja à base de graines d'importation de Chine ou d'Amérique du Sud. La collecte du soja est réalisée par Agribio Union (230 producteurs en 2011 et 7 300 tonnes de soja bio et de soja C2). L'accompagnement technique est l'activité de Sojadoc, association qui réunit les différents partenaires du soja dans la région.
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Aquitaine : Pour un développement des Maisons des semences paysannes
Myriam GOULETTE, AuteurFin septembre 2012, Bio d'Aquitaine et le réseau Semences paysannes ont organisé les Rencontres internationales des Maisons des semences paysannes. 300 professionnels, de 15 nationalités différentes, se sont ainsi réunis pour échanger sur les modes d'organisation collective permettant de gérer la biodiversité cultivée. Tous, d'où qu'ils viennent, ont identifié la réglementation comme le principal frein au développement des semences paysannes. Une journée était également ouverte au grand public et a attiré 700 à 800 personnes.