Détail de l'auteur
Auteur Myriam GOULETTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (108)


![]()
![]()
Betterave de plein champ : Focus sur le coût de production
Myriam GOULETTE, AuteurDans la région Centre, la demande en betteraves rouges est supérieure à la production locale. Pour donner des repères aux candidats tentés d'introduire cette culture dans leurs rotations, son coût de production a été décortiqué dans une fiche technique très complète, rédigée dans le cadre d'un projet Casdar et présentée ici. Les chiffres résultent des données recueillies auprès de producteurs des régions Centre, Nord, Picardie et Bourgogne. Ces chiffres sont à nuancer car certains postes sont soumis à de fortes variations en fonction des années, de l'exploitation ou du contexte économique. On notera en particulier que la réussite de la culture passe par la maîtrise du désherbage, du stockage, mais aussi par la qualité du semis.
![]()
![]()
Biofumigation : Une technique prometteuse
Myriam GOULETTE, AuteurLa biofumigation est une méthode de lutte contre les maladies telluriques qui pourrait s'avérer intéressante en maraîchage. Toutefois, sa mise en uvre demande beaucoup de rigueur et la technique reste encore à perfectionner. Elle consiste à tirer bénéfice de certains engrais verts, de la famille des Brassicacées ou des Alliacées, qui ont la capacité d'agir au niveau sanitaire. En effet, après broyage et enfouissement, ces plantes dégagent des composés toxiques pour les maladies cryptogamiques, virales ou encore contre certains parasites (nématodes notamment). Lors des Journées Techniques Fruits et Légumes de l'Itab, les experts ont fait le point sur la biofumigation, utilisable aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle. Il s'avère que c'est un mécanisme complexe qui entre en jeu et dont l'efficacité n'est pas toujours vérifiée. Dans cet article, ce mécanisme d'action ainsi que les itinéraires techniques pour mener ce type de culture sont décrits.
![]()
![]()
Dépérissement à phytoplasme du Stolbur : Lavande et lavandin sous haute surveillance
Myriam GOULETTE, AuteurLe dépérissement à phytoplasme du Stolbur est une maladie bactérienne qui touche massivement les cultures de lavande et de lavandin, aussi bien en plaine qu'en montagne et aussi bien en agriculture conventionnelle que biologique. La bactérie responsable, dont le vecteur est la « cicadelle » Hyalesthes obsoletus, entraîne des dégâts importants, les producteurs étant parfois contraints d'arracher leurs plantations. Cet article apporte quelques éléments de réflexion sur les moyens de lutte possibles : sélection variétale, utilisation de plants sains, semis direct
![]()
![]()
Dossier : Arbo
Myriam GOULETTE, AuteurCe dossier, à travers quatre articles, fait le tour des actions et recherches en cours pour mieux répondre aux problèmes techniques en arboriculture biologique. Une ligne commune à ces actions peut être dégagée : favoriser des vergers plus « durables », autonomes, rustiques et productifs. Ainsi, sont présentés les travaux de la FNAB sur un calendrier variétal pour les pommes et les poires, établi afin de favoriser des variétés adaptées à la bio tout en permettant un étalement des productions. En effet, la mise en marché est un élément déterminant à prendre en compte. Les solutions techniques à développer ne doivent pas entrer en conflit avec les impératifs de commercialisation. Le choix variétal est plus large en vente directe du fait du lien avec le consommateur. En filière longue, la demande reste axée sur des fruits « cosmétiques », d'où moins de variétés. Dans ce dossier, sont aussi présentés des travaux pour le développement de vergers moins denses (1 000 arbres/ha) avec des conduites différentes, l'intégration de zones d'accueil pour les auxiliaires, ainsi que le travail dans le développement du choix variétal (revalorisation des variétés anciennes, création variétale, sélection régionale..) et les travaux de l'INRA sur la conduite de l'arbre, qui peut avoir d'importantes répercussions sur la pression des ravageurs. Enfin, ce dossier se termine par un article présentant les avancées sur la mise en marché de certains intrants bio, comme l'Armicarb, le Pyrevert ou les préparations naturelles peu préoccupantes.
![]()
![]()
Dossier : Vin bio
Myriam GOULETTE, Auteur ; Martine COSSERAT, AuteurHarmonisation des pratiques, meilleure cohérence pour le consommateur : la filière vin bio se réjouit de l'adoption d'un règlement européen sur la vinification. Fruit d'un long travail de recherche et d'un compromis difficile à négocier entre les 27 pays européens, ce texte prend maintenant forme sur le terrain. Le programme de recherche Orwine, mené de 2006 à 2009, a recueilli et apporté de nombreuses connaissances techniques pour établir ce règlement. Ce règlement tombe bien puisque les surfaces viticoles bio ont presque triplé en 4 ans, atteignant 7.4 % du vignoble national fin 2011. Sur le terrain, l'interprétation du texte soulève forcément déjà quelques questions, comme en témoigne la tournée des chais réalisée par un vinificateur en Dordogne et présentée ici. C'est le cas des enzymes en vinification : le règlement les autorise pour la clarification seulement ; or, elles ont toutes aussi plus ou moins une activité secondaire d'extraction. Face à la mise en place de cette filière vin bio, aujourd'hui, une des inconnues reste le marché. Cependant, la réglementation ouvre la voie à une communication cohérente de la vigne à la bouteille pour une meilleure information des consommateurs. Autre atout, alors que le conventionnel passe à 80 % par la GMS, la filière bio se déploie dans une large diversité de circuits de vente, tous en croissance, et ayant chacun un poids significatif et des attentes multiples. Deux témoignages de cavistes clôturent cet article, rappelant l'importance pour les vignerons d'exprimer leur terroir, de faire passer un message et de faire le lien entre la vigne et le vin.
![]()
![]()
Engrais verts : Des pratiques très diversifiées
Myriam GOULETTE, AuteurLes attentes liées à la mise en place d'engrais verts diffèrent selon le climat, les cultures de l'exploitation, etc. En Bretagne, leur utilisation dans les exploitations maraîchères doit s'adapter au contexte et aux conditions pédoclimatiques de la région. En effet, les légumineuses en engrais verts ne doivent pas apporter trop d'azote dans le sol, l'excès pouvant être lessivé par les fortes pluies d'automne. L'utilisation des crucifères est également délicate, les cultures de choux-fleurs, de choux brocolis, etc., étant fréquentes dans la région. La Station d'Expérimentation en cultures légumières de plein champ (SECL), située dans les Côtes-d'Armor, a mis en place des essais. Le but est de produire de nouvelles références techniques et de proposer de nouvelles solutions aux agriculteurs, comme le semis de trèfle sous couvert par exemple. La mise en place d'engrais verts n'est pas nécessairement liée aux besoins en azote. Par exemple, un producteur des Pyrénées-Orientales les utilise pour concurrencer les adventices, une autre maraîchère en Dordogne cherche surtout à produire de l'humus.
![]()
![]()
Entretien du sol sous le rang : Des techniques alternatives à l'étude
Myriam GOULETTE, AuteurEn viticulture, le désherbage mécanique du rang est une opération coûteuse en temps, matériel et carburant. Le rendez-vous Tech&Bio du 7 juin 2012 a été l'occasion, pour les acteurs de la filière, d'échanger sur des techniques alternatives. Parmi celles-ci, la mise en place d'une flore sous le rang a été étudiée, mais les résultats ne sont pas encore complètement satisfaisants. En effet, la nécessité de trouver une plante suffisamment couvrante mais peu compétitive avec la vigne est un véritable casse-tête. Autre possibilité : la mise en place d'un feutre tissé, dont l'installation prend du temps mais qui demande peu d'entretien par la suite et qui peut se dégrader directement dans le sol. Enfin, l'auteur aborde la question des désherbants naturels, encore à l'étude et dont l'homologation ne concernerait pas la bio dans un premier temps. Un encart présente l'utilisation de la traction animale pour le travail dans les inter-rangs.
![]()
![]()
Lorraine : La dynamique du maraîchage bio
Myriam GOULETTE, AuteurLe maraîchage bio est en plein essor en Lorraine et le 1er forum consacré à la filière dans le Grand Est a attiré 120 participants. Ce rendez-vous a été un lieu de rencontres privilégié pour les stagiaires des 3 BPREA de l'Est, les maraîchers déjà installés et les fournisseurs de matériel. En 2012, 80 exploitations maraîchères étaient certifiées bio en Lorraine et la convention signée entre le CGA de Lorraine (Centre des groupements des agrobiologistes), la Safer et le Conseil régional devrait faciliter les futurs projets d'installation en mobilisant chaque année 20 ha pour le maraîchage.
![]()
![]()
Maîtriser l'itinéraire technique : Cardon et menthe poivrée en exemples
Myriam GOULETTE, AuteurLe marché des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologique est porteur et ces productions attirent de plus en plus d'agriculteurs, notamment pour une diversification des activités de la ferme. Ce marché a été réellement lancé il y a quelques années et aujourd'hui tous les besoins ne sont pas couverts. La première difficulté concerne le choix de la ou des espèces pouvant être mises en place selon le contexte pédoclimatique, le matériel disponible sur l'exploitation, le calendrier de travail de l'agriculteur, etc. Chaque espèce nécessite une conduite spécifique et la diversité des itinéraires techniques impose à l'agriculteur de pouvoir échanger avec d'autres producteurs de PPAM. Pour montrer cette diversité de pratiques, deux itinéraires techniques sont décrits ici, celui du cardon et celui de la menthe poivrée. Un point commun ressort toutefois : l'importance de la gestion des adventices pour assurer la qualité de la récolte (gestion par les rotations, désherbage mécanique et/ou thermique).
![]()
![]()
Parution du guide des intrants utilisables en bio : "Rien n'est figé"
Myriam GOULETTE, AuteurRéalisé conjointement par l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) et le ministère de l'Agriculture, le guide des intrants utilisables en agriculture biologique liste les produits phytopharmaceutiques autorisés pour les productions végétales, en renseignant : substances actives, observations, spécialités commerciales. Paru à la mi-octobre 2011 sur le site de l'INAO, le guide est en période probatoire jusqu'au printemps 2012. S'il a pour objectif de faciliter l'accès à l'information et de responsabiliser les producteurs, il n'est pas un outil de sanction et de contrôle et seule la réglementation compte. Les produits qui sont listés dans le règlement européen parmi les engrais et amendements ne sont pas concernés par ce guide, même s'ils sont parfois utilisés pour la protection des plantes (argiles calcinées ). Un encart rappelle les trois niveaux d'autorisation pour l'utilisation d'un produit phytosanitaire en bio (règlement d'exécution, règlement européen bio, Autorisation de mise en marché). Le guide est téléchargeable sur le site www.inao.gouv.fr, à la rubrique "Guides".
![]()
![]()
Printemps 2012 : Des récoltes amputées
Myriam GOULETTE, AuteurAu printemps 2012, les vergers ont dû faire face à deux accidents climatiques majeurs : un ensoleillement très faible pendant la floraison et un épisode de gel au 17 avril. Cela a entraîné un déficit de pollinisation important, avec des impacts sur les rendements. Toutefois, les dégâts ont été très variables selon les zones, les types de vergers (les vergers avec des rangées mono-variétés ont été plus touchés que les vergers où les variétés alternent à chaque rang), et le chargement en fruits des arbres en 2011 (les plus chargés l'an passé sont fragilisés). En encart, l'auteur présente la situation dans les vergers d'oliviers du sud-est de la France, lourdement touchés quant à eux par le gel de février.
![]()
![]()
Production de plants maraîchers : 100% technique
Myriam GOULETTE, AuteurLes producteurs de plants maraîchers biologiques sont confrontés à trois grandes problématiques : le choix du terreau, la gestion des maladies et parasites, la disponibilité en semences certifiées. Cette dernière est une contrainte technique majeure puisque la disponibilité en bio de toutes les variétés n'est pas assurée. Face à ce manque, les producteurs de plants peuvent obtenir des dérogations leur permettant d'utiliser des plants non traités. La liste des espèces hors dérogation est régulièrement mise à jour sur le site www.semences-biologiques.org. Une organisation rigoureuse est alors essentielle pour pouvoir répondre à la demande des maraîchers en fonction de la disponibilité des semences. Patrick Arrivé, horticulteur pépiniériste en Charente-Maritime, propose aujourd'hui 50 % de ses plants en agriculture biologique, avec des serres dédiées à la bio. Sa production doit satisfaire deux types de maraîchers : les petits qui cultivent une grande diversité d'espèces, et les opérateurs plus importants et spécialisés. En ce qui concerne le substrat, les amendements organiques présents dans les différents terreaux sont de plus en plus diversifiés, offrant ainsi un panel de solutions de plus en plus important. La gestion des maladies et parasites demande une très grande technicité puisqu'elle passe essentiellement par la gestion du climat dans les serres, comme en témoigne Didier Barreau, associé du Gaec Clair de Lune, en Vendée. Un encart s'intéresse aux plants de fraisier.
![]()
![]()
Produire du plant de vigne : Un cahier des charges bio en projet
Myriam GOULETTE, AuteurLes viticulteurs, aussi bien en bio qu'en conventionnel, font face à d'importants problèmes de mortalité des vignes et la demande en plants est croissante pour remplacer ceux qui sont manquants. Selon Alain Réaut, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l'agriculture biologique (Fnivab), un travail sur le matériel végétal est indispensable afin de fournir aux viticulteurs un outil de travail de qualité. Pour répondre à cette problématique, la Fnivab a mis en place la commission « Plants bio » en 2009. Elle est constituée de pépiniéristes, de viticulteurs, et autres spécialistes de la vigne. Cette commission travaille sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique à la production de plants bio avec en objectif majeur de régler le problème de mortalité des vignes. Le problème de la flavescence dorée et de la cicadelle qui la transmet est également posé. En effet, il est obligatoire de la traiter pour la production de plants mais aucun produit n'est homologué en bio. Des essais ont été mis en place pour appuyer une demande d'extension d'homologation du Pyrevert, actuellement autorisé sur vignes, mais pas en pépinière. Les premiers résultats obtenus sont présentés.
![]()
![]()
Protection des cultures : Des alternatives avec les PPAM
Myriam GOULETTE, AuteurLa protection des cultures contre les maladies et ravageurs n'est pas le point le plus problématique en PPAM bio. Toutefois, quelques points noirs existent et l'Iteipmai (Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aromatiques) est à la recherche de méthodes de lutte alternatives avec des produits ou par la lutte physique contre les bioagresseurs. L'approche phytosanitaire, même avec des produits bio, n'est pas une solution miracle, et certaines de ces solutions présentent des efficacités moyennes qui aboutissent à une qualité insuffisante des plantes. Rémi Bonnaure, technicien à l'Iteipmai, estime alors qu'il est nécessaire de mieux connaître la maladie et de travailler sur les techniques culturales, les variétés... pour améliorer la lutte. Autre domaine de recherche à l'Iteipmai : l'utilisation des PPAM elles-mêmes comme produit de protection des cultures en bio. Le projet Green Project, débuté en 2012, est consacré à cette thématique.
![]()
![]()
Règlement vin bio européen : S'adapter au nouveau texte
Myriam GOULETTE, AuteurA partir des vendanges 2012, et suite à l'entrée en vigueur du règlement européen sur la vinification bio, le logo AB européen apposé sur les bouteilles signifiera que les raisins utilisés sont issus de l'agriculture biologique mais également que le processus de vinification a respecté les nouvelles règles bio. Les vignerons du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine ont déjà mis en application cette nouvelle réglementation en 2011 et ils estiment qu'elle pose peu de problèmes. Toutefois, elle leur demande une plus grande vigilance quant à la provenance et la disponibilité des intrants utilisés. Stéphane Becquet, du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine, et Gwenaël Thomas, ingénieur agronome-nologue chez Natoli & Coe, relèvent plusieurs points sensibles de la nouvelle réglementation. Pour y faire face, les vignerons bio devront savoir adapter leurs pratiques.