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Auteur Myriam GOULETTE |
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Vignoble de Bergerac : 1 000 hectares en bio ou en conversion
Myriam GOULETTE, AuteurPrès de 10% du vignoble de Bergerac est en bio ou en conversion, ce qui correspond à 70 vignerons sur les 900 à 1000 que compte l'appelation. La vague de conversion a débuté en 2005-2006 suite à une démarche de valorisation du terroir fondée notamment sur la méthode Herody. Joëlle et Roland Tatard cultivent 9 ha de vignes en agriculture biologique à Saint Julien d'Eymet, après une conversion débutée en 2006. Leurs rendements sont de 40 hl en rouge et 25 hl en blanc. Le travail du sol est effectué un rang sur deux, du bois d'humus est apporté sous forme de bouchon et 3,8 kg/ha de cuivre métal sont apportés en six traitements. Depuis 2005, les viticulteurs expérimentent la vinification sans soufre. A Monbazillac, au domaine Theulet et Marsalet, la famille Monbouché cultive la vigne en bio depuis plus de quarante ans. Les 27 ha, dont 17 ha en blanc, sont travaillés un rang sur deux. Le rang est chaussé en fin d'été, déchaussé entre mars et mai. Les rendements 2009 sont de 24 q pour le Monbazillac et de 55 q pour le Bergerac. La dose de cuivre utilisée est de 2,6kg/ha sur la base de 10 traitements.
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Dossier : Les circuits courts court-circuitent la distribution
Myriam GOULETTE, Auteur ; Christophe REIBEL, Auteur ; Laurence GUILEMIN ; ET AL.Demande des consommateurs, mouvement de fond chez les producteurs : les circuits courts se développent avec la multiplication des points de vente collectifs, des AMAP, de la vente à la ferme, en France mais aussi dans toute l'Europe. En introduction, le dossier revient sur les mesures du plan annoncé par Michel Barnier, le 14 avril 2009, pour favoriser le développement des circuits courts ; les modes de commercialisation en circuit court, ainsi que sur les disparités en Europe quant à leur développement (Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Espagne, Pays-Bas). En France, beaucoup reste à faire, mais les consommateurs, le secteur public et institutionnel et les producteurs eux-mêmes plébiscitent ce mode de vente. Le dossier fait ensuite état d'expériences où se construit la relation producteur/consommateur et où sont valorisées les productions agricoles : - Politique : Des collectivités s'engagent pour une agriculture périurbaine (c'est le cas à Besançon (Doubs), à Lille (Nord), à Marmande (Lot-et-Garonne), à Auxonne (Bourgogne)) ; - Ile-de-France : Les paniers entrent en gare (dans trente gares franciliennes, à l'initiative de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-france et du Transilien SNCF, l'opération "paniers fraîcheurs" permet à des maraîchers de la région de vendre leurs légumes en paniers et en direct) ; - Des paniers pour les salariés (les jardins du Ried, en Alsace, livrent entre 100 et 250 paniers composés de neuf produits aux employés d'un fabricant de cuisines ; 100 à 150 paniers à un producteur d'appareillage électrique...) ; - Lot-et-Garonne : Le camion fruitier de Prayssica sillonne les campagnes (la coopérative Prayssica commercialise et met en avant la qualité des fruits de coteaux avec un camion fruitier posté dans différentes bourgades du département) ; - Charente-Maritime : En direct dans toute la France (les noisettes transformées en huile s'écoulent sur les marchés et jusque dans les restaurants étoilés) ; - Tarn : Terra local pour rester au pays (A Gaillac, dans le Tarn, sur la route d'Albi, une nouvelle boutique de producteurs a vu le jour, avec pour objectif de favoriser l'installation de jeunes producteurs) ; - AMAP : "Les producteurs veulent être maîtres de leur avenir" (entretien avec Gaëtan Vallée, coordinateur régional Alliance Provence, réseau des Amap de Provence-Alpes-Côte d'Azur).
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Des plantes compagnes en vignoble : Pour "ouvrir" les sols
Myriam GOULETTE, AuteurCe document présente les méthodes utilisées par la société Vini Vitis Bio, expliquées par Daniel Noël Fournier le responsable, dans le cadre du décompactage du sol. Trois viticulteurs, Jean-Louis Lacoste, situé dans le Jurançon, Philippe Soulié situé en Corrèze et Stephan Elzière situé dans le Cantal, apportent leurs témoignages sur les semis en interrang pour remettre leurs sols en activité. Le semis d'une céréale ou d'un mélange céréale-légumineuse va permettre, grâce aux racines pivotantes de la céréale, de structurer le sol, la légumineuse apportant de l'azote et libérant un passage pour l'air. Pour le semis, il n'existe pas de recette de mélange toute faite, il faut tenir compte des spécificités de chaque terroir. Cette décompaction du sol a pour objectif de faire apparaître spontanément des plantes compagnes du vignoble, dont les graines étaient en dormance en attendant des conditions favorables pour germer. Cette méthode permet de retrouver un système autonome et d'améliorer l'expression du terroir. Cependant il convient de « lâcher prise » sur la gestion de l'herbe et laisser un équilibre s'installer.