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Auteur Frédérique ROSE |
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4e Forum international de la robotique agricole : Toujours plus dinnovations
Frédérique ROSE, AuteurLa quatrième édition du Fira (Forum international de la robotique agricole) sest tenue les 10 et 11 décembre 2019, à Toulouse. Elle a été organisée, pour la première fois, par Gofar, lassociation qui regroupe Naïo technologies, Axema et Robagri. Ce forum a rassemblé près de 850 participants, originaires de 42 pays, ainsi quune vingtaine de fabricants et autant de fournisseurs. Bien que les besoins diffèrent suivant les pays et les filières, le monde agricole semble être prêt à accepter la robotique. La bio peut bénéficier de certaines des innovations, présentées à cette occasion. Quatre dentre elles sont plus amplement détaillées dans l'article : Reflet du Monde a créé un drone qui réalise des lâchers de trichogrammes, des semis de couverts végétaux et la pulvérisation de traitements ; Elatec sest associé avec Rhoban System pour concevoir e-Tract, la version robot du tracteur électrique Tractelect ; Naïo technologies sest associé à Greenshield pour perfectionner son robot de désherbage (Dino) et développe la technique laser pour lutter contre les ravageurs ; Meropy a conçu SentiV, un robot capable de déceler et de cartographier les bioagresseurs et les besoins en azote des céréales. Un encart est réservé au projet européen Romi : il consiste à développer un robot de désherbage à faible coût (5 000 ) dont les plans seront en open source.
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Agroforesterie : L'arbre au bénéfice du légume
Frédérique ROSE, AuteurLes expériences d'agroforesterie se développent, notamment en grandes cultures et en élevage. En maraîchage, elles sont encore peu nombreuses, mais certains producteurs se lancent et des projets de recherche en cours devraient leur apporter des références, comme le projet CASDAR SMART, présenté en encart. Denis et Virginie Florès, installés dans le Gard, décrivent leur système dans cet article. En bio depuis 2010, ils ont acheté des parcelles plantées en agroforesterie en 1996 par l'Inra. Ils ont mis en place un système cohérent : - les arbres, grâce à leurs feuilles et à la décomposition des racines, fournissent de la matière organique supplémentaire ; - ils favorisent la présence d'auxiliaires ; - le broyage des branches fournit du BRF pour les planches maraîchères ; - la vente de bois de chauffage apporte un complément de revenu ; - l'ombre permet de limiter l'irrigation ; - l'assolement et les dates de semis sont pensés selon les besoins en ensoleillement des différents légumes cultivés En encart, Laurent Welsh, installé en Haute-Garonne, témoigne également. Pour lui, la plantation d'arbres dans les parcelles de maraîchage de plein champ a été un choix délibéré.
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Alternatives au cuivre : Quelles perspectives ? ; Cuivre : Toujours au cur des préoccupations
Frédérique ROSE, AuteurLe cuivre, utilisé pour les cultures spécialisées (viticulture, maraîchage, arboriculture...), notamment en agriculture biologique, encourt le risque de ne pas voir son autorisation renouvelée par l'Europe en 2018. Ainsi, structures de développement, de recherche et entreprises travaillent de concert pour trouver des alternatives, comme dans le projet européen Co-Free, qui a duré quatre ans. Une vingtaine de produits alternatifs ont été testés. Si certains ont montré une efficacité proche de celle du cuivre, leur coût reste bien supérieur, ou alors ils ne sont pas encore homologués. L'utilisation combinée de tels produits avec d'autres leviers variétés résistantes, outils daide à la décision... semble être la solution la plus prometteuse pour, a minima, réduire les doses de cuivre utilisées. Une matinée des Rendez-vous Tech&Bio Viticulture, à Montagne, en Gironde, les 6 et 7 juillet 2016, était consacrée à la thématique du cuivre. Les risques de toxicité et les modalités d'application (dose autorisée, nombre de passages...) ont fait débat.
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Animer le milieu rural en sensibilisant à l'éco-construction
Frédérique ROSE, AuteurL'association Lo Sanabao (basée en Haute Vienne), regroupant des producteurs de chanvre et un maçon qui utilise ce matériau, a organisé, avec la FRCivam Limousin (Fédération régionale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), une fête de l'éco-construction dans la ferme de Rilhac, le 18 juillet 2009. 1 000 visiteurs se sont succédés toute la journée. Retour sur cet événement, plus du point de vue de son organisation et du lien social qu'il a créé, que du point de vue de l'éco-construction (seul un encadré donne quelques définitions : chènevotte, filasse, tuf, fuste...).
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Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes : Promouvoir les semences paysannes de maïs
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet « L'Aquitaine cultive la biodiversité », Bio d'Aquitaine et Agrobio Périgord expérimentent et sélectionnent une soixantaine de variétés de semences paysannes en maïs et en tournesol. L'objectif est aussi de se réapproprier les savoir-faire sur ces variétés libres de droits qui peuvent être sélectionnées et ressemées par les agriculteurs. Une journée organisée le 22 septembre 2015 sur la plate-forme de démonstration de Ribeyrolles, en Dordogne, a permis aux 90 visiteurs d'échanger avec des paysans et techniciens d'Amérique latine, berceau de ces espèces.
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Des arbres dans les vignes : Le plein de biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurComme quelques autres viticulteurs, Delphine et Benoît Vinet, en Gironde, ont planté des arbres dans leurs vignes. Leur motivation première était de casser le système monocultural de la viticulture, et ainsi d'atteindre un certain équilibre sur leur domaine. Cette pratique présente d'autres atouts : - elle améliore la fertilité du sol, à condition de ne pas travailler le sol sur les interrangs ; - elle favorise la présence des auxiliaires, notamment les oiseaux et les chauves-souris qui, étant insectivores avant d'être fructivores, participent à la régulation des insectes ravageurs ; - elle permet de diversifier les revenus si des arbres fruitiers sont choisis. En bordure de parcelles, des haies protègent aussi les vignes des vents forts et des gelées tardives. Les Vinet n'ont, pour le moment, pas observé de baisse de rendement ou de qualité de leur production depuis la mise en place des arbres, peut-être parce que ceux-ci ont été plantés après les vignes.
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Biocontrôle : Quelles nouveautés ?
Frédérique ROSE, AuteurLors du salon Tech & Bio, de nombreuses entreprises, spécialisées ou non en agriculture biologique, ont exposé leurs solutions de biocontrôle. Parmi ces solutions, De Sangosse a présenté un nouveau système de confusion sexuelle par aérosol (CheckMate Puffer®) pour lutter contre le carpocapse de la pomme, de la poire et de la noix. L'un de ses principaux intérêts est de réduire le nombre d'aérosols à trois par hectare. D'autres sociétés proposent, quant à elles, des auxiliaires des cultures (par exemple, l'acarien Typhlodromips montdorensis contre les aleurodes, thrips et acariens tétranyques en maraîchage) ou des stimulateurs de défenses naturelles (par exemple, Lepidex® 1 et 2, à base d'algues et d'extraits de plantes). Ainsi, plusieurs nouvelles homologations ont vu le jour en 2015, et d'autres devraient suivre au vu de l'investissement des entreprises sur ce créneau du biocontrôle. Dans leurs formulations, ces sociétés s'intéressent de plus en plus aux adjuvants utilisés, composants importants pour optimiser l'efficacité des produits.
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Biodiversité fonctionnelle : Mieux mesurer les populations d'insectes
Frédérique ROSE, AuteurAfin d'évaluer la présence d'insectes auxiliaires, et donc la biodiversité fonctionnelle, au sein de parcelles agricoles, la société Advansee et le Ctifl ont développé la caméra Beecam et le logiciel Agathe. Ils permettent de suivre la densité d'activité des insectes de façon "continue, simultanée et objective, et sur une période variable". Ne permettant pas, toutefois, d'identifier les insectes détectés, ce dispositif doit être couplé aux méthodes de comptages traditionnelles. Le Ctifl a d'ores et déjà, en 2015, utilisé la caméra Beecam et le logiciel Agathe dans l'une de ses expérimentations.
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Bioélectronique de Vincent : Terrain équilibré, clé de la santé
Frédérique ROSE, AuteurLors de sa journée technique du 25 janvier 2018, l'Itab a présenté l'utilisation de la bioélectronique en agriculture, un modèle conceptuel prenant en compte les flux d'électrons et de protons au sein du vivant. C'est Louis-Claude Vincent, ingénieur hydrologue, qui, dans les années cinquante, a initié cette méthode. Celle-ci s'appuie sur trois paramètres clés : le pH, le potentiel d'oxydo-réduction et la conductivité, décrits dans cet article. L'application de la bioélectronique en agriculture vise à améliorer la santé des sols et des plantes cultivées en jouant sur leurs conditions bio-physico-chimiques. Concrètement, pour ce faire, des agriculteurs travaillent sur la qualité de leurs composts, utilisent des macérations ou encore des lacto-fermentations. Témoignages dans cet article.
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Biofil fête ses 20 ans ! : La bio dans 20 ans
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLagriculture biologique est à un tournant de son histoire et, tout en devant progresser sur des questions quelle sest depuis longtemps appropriées (sélection variétale, génétique animale, évaluation des externalités), elle doit semparer de sujets émergents, comme celui des nouvelles technologies - robotique, intelligence artificielle, monitoring. Le dossier souvre sur limplication de lINRA durant ces vingt dernières années, à travers une interview de Marc Benoit, co-directeur du Comité interne de lagriculture biologique dont la création en 2000 a réellement lancé les travaux sur la bio au sein de linstitut de recherche (avec des recherches pluridisciplinaires sur le long terme, classant lINRA premier publieur international sur la bio depuis 3 ans). Un tour dhorizon des filières, des enjeux actuels et perspectives est ensuite proposé. Si la filière vin bio sappuie sur une série de scénarios pour élaborer son plan daction, la filière semences bio est, quant à elle, impulsée par la réglementation (de plus en plus de variétés hors dérogations, obligation dutiliser en 2035 des semences et plants entièrement bio). Après un article sur la génétique bovine (présentation de résultats des programmes détudes GenAB et 2-Org-Cows), place aux nouvelles technologies (questionnement sur leurs plus-values et dangers potentiels). Le thème de la protection des cultures clôt ce dossier. Quel avenir du biocontrôle chez les bio et quel devenir des substances actives composées de cuivre et des recherches alternatives à leurs utilisations (suite à la parution, en janvier 2018, du rapport final dévaluation de lEfsa) ?
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Biofil fête ses 20 ans ! : Changement déchelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; ET AL., AuteurExplosion du nombre de conversions, fortes attentes du marché et exigences du consommateur placent aujourdhui lagriculture biologique à un tournant, un changement déchelle incontournable que doivent appréhender les acteurs de la bio. Biofil, dans ce dossier, pose le cadre et interroge coopérateurs, organisations de producteurs et experts. En introduction : linterview de Stéphanie Pageot, présidente sortante de la Fnab, qui balaie les chantiers en cours (renouer avec le logo AB aux règles françaises, accueil et installation des nouveaux arrivants, juste rémunération du producteur, futur de la Fnab, etc.). De son côté, Bio Loire Océan, association de producteurs de fruits et légumes bio, présente un modèle dorganisation collective et autonome pionnier (en laissant les producteurs libres de choisir leurs prix et débouchés et en proposant un cahier des charges aux valeurs écologiques, économiques, sociales et sociétales). Autre modèle de réussite : celui de la coopérative des agriculteurs bio du Sud-Ouest, Cabso, qui a pérennisé un tissu de producteurs grâce au maintien des prix, élaborés selon les coûts de production des adhérents. Christophe Lecuyer, président de la commission bio de Coop de France, apporte son expérience et fait part de ses satisfactions et craintes sur lavenir de la bio, qui « nest pas la seule à bénéficier des faveurs des consommateurs ». Pour finir, le dossier aborde les défis majeurs de lélevage sur la santé et le bien-être animal (mieux appréhender la santé animale par auto-surveillance et auto-prévention) du point de vue de Catherine Experton, de lItab, et de Thierry Mouchard, de la Frab Nouvelle-Aquitaine. Linterview de la vétérinaire Christine Filliat, en fin de dossier, complète les propos précédents avec léclairage de ses pratiques anti-poux et notamment de lefficacité du Lentypoux (produit ingéré par les poules via leau de boisson, mis au point avec lItavi).
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Biofil fête ses 20 ans ! : Essuyer les plâtres
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; ET AL., AuteurRegroupant seize témoignages, à travers toute la France, dagriculteurs et déleveurs bio de toutes les productions, ce dossier fait parler les pionniers de la bio, qui ont connu cette agriculture dans un marché de niche et ont contribué à ce quelle prenne une véritable part de marché. Sont évoqués les faits marquants de leur parcours, les défis technico-économiques quils ont relevés, mais aussi les difficultés rencontrées. Ces avant-gardistes de la bio aboutissent aujourdhui à des systèmes de production performants, enrichis de plus de vingt ans dexpérience bio, et conservent un temps davance en travaillant sur des projets et essais toujours plus novateurs (sapprocher de lautonomie totale, faire du zéro phyto (bio), etc.). En introduction de ce dossier, figure une interview du coordinateur de lagriculture biologique depuis 1993 à lAPCA, Jacques Pior, qui revient sur le rôle joué par le réseau des chambres dagriculture dans lémergence de la bio et celui des conseillers bio très tôt mobilisés dans laccompagnement de terrain.
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Biomédé : Des plantes pour capter le cuivre du sol
Frédérique ROSE, AuteurLudovic Vincent a fondé Biomédé, une société qui propose d'aider les viticulteurs à diminuer les concentrations de cuivre dans leur sol grâce à l'implantation de mélanges de plantes capables de stocker des métaux dans leur biomasse. En fonction des parcelles contaminées, Biomédé fait varier la quantité de chaque plante. Les résultats des essais conduits jusqu'à présent montrent que, grâce à ce procédé, il est possible de passer de 400 ppm (soit 400 mg du Cu/kg de sol) à 100 ppm, l'objectif étant d'atteindre 50 ppm. L'objectif consiste également à améliorer les capacités d'extraction des plantes (indigènes, non hybrides et non OGM) par la sélection naturelle.
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C. Sabatier, vigneron-paysan dans lHérault : Se diversifier et viser lautonomie
Frédérique ROSE, AuteurChristophe Sabatier, vigneron paysan bio dans lHérault, joue la carte de la diversification sur son domaine. Il cultive 16 ha de grandes cultures valorisées en huiles ou en alimentation pour son élevage de porcs ; ainsi que 12 ha de vignes quil vinifie et dont il commercialise le vin en vente directe (vin sans sulfite ajouté). Depuis 2015, il loue un hectare à un maraîcher bio qui souhaitait sinstaller et 10 ha, depuis 2017, à deux paysans boulangers, ce qui permet de vendre des produits encore plus diversifiés. Depuis plus de trois ans, C. Sabatier sème dans ses vignes, dans un inter-rang sur deux, un engrais vert (mélange complexe de plusieurs familles botaniques) qui est ensuite détruit en avril. Sur les autres rangs, il sème des céréales (dont des blés de variétés anciennes) qui seront moissonnées et vendues aux paysans boulangers. Ses parcelles en vigne servent également de test pour les tuiles Symbio, qui sont utilisées en tant que paillage permanent sous les ceps de vigne (un focus est effectué dans larticle pour expliquer leur fonctionnement). Enfin, lun des objectifs de C. Sabatier est de ne plus utiliser dénergie fossile pour travailler ses vignes en passant en traction animale.
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Cave coopérative des Vignerons de la voie dHéraclès : Préserver les sols et la biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurLa cave coopérative dHéraclès, située dans le Gard, regroupe 68 viticulteurs coopérateurs, dont 90 % sont en bio. La cave est engagée dans un GIEE visant à protéger leau, la biodiversité et lenvironnement. Silvan Coste et son père, avec 80 ha de vignes bio, en font partie et expliquent comment ils maintiennent leurs rendements tout en préservant les sols. Pour atteindre leurs objectifs, les viticulteurs travaillent linterrang afin de maîtriser la pousse de lherbe. La fertilisation est très réfléchie et adaptée aux cépages. Lirrigation est un plus, notamment pour les jeunes plantations. En parallèle, Silvan Coste sest lancé dans le compostage à la ferme. Il reçoit 900 t de déchets verts locaux, provenant de la déchetterie. Une société spécialisée assure un suivi, retourne et crible le compost pour 4 000 . Au bout du compte, le viticulteur obtient 400 t déléments fins qui lui permettent de couvrir 30 ha et ainsi d'améliorer la structure du sol, bien que cet amendement ne remplace pas la fertilisation. Philippe Delmas, autre coopérateur bio de la cave, expérimente les engrais verts. Depuis trois ans, muni dun semoir adapté, il sème, vers novembre, dans les interrangs de ses vignes, un mélange de légumineuses, céréales et brassicacées, en favorisant ce qui est produit sur lexploitation (féverole et orge). En mai, lengrais vert est roulé et les plantes restent au sol, en paillage. Pour Philippe Delmas, cette couverture du sol favorise la vie microbienne.