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Auteur Frédérique ROSE |
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Vins sans sulfites ajoutés : Quelles sont leurs caractéristiques sensorielles ?
Frédérique ROSE, AuteurEn 2021, 35,7 % des vignerons bio ont élaboré une cuvée sans sulfites ajoutés. Les vins sans sulfites ajoutés ont des profils différents et permettent aux viticulteurs détoffer leur gamme en proposant un nouveau produit. Ces différences restent toutefois à caractériser et à approfondir. Peut-on caractériser les vins sans sulfites à la dégustation ? Cet article fait le point, en se basant sur les conseils de trois nologues qui accompagnent des domaines en agriculture biologique : Stéphane Becquet de Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, Julien Meffre dICV Provence, et Mathieu Huguet de lentreprise Sadon Huguet. Par ailleurs, le projet de recherche Vins de Bordeaux sans sulfites, débuté en 2018 et porté par lunité de recherche nologique de lUniversité de Bordeaux, a pour objectif de définir scientifiquement, grâce à des analyses sensorielles et à d'autres outils de dégustation, ce quil se passe dans ces vins. Un encart présente les principaux résultats obtenus.
Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
Ceol dAgreenculture : Nouveau robot autonome
Frédérique ROSE, AuteurAu printemps 2021, une dizaine de vignerons, basés dans un secteur allant du Val de Loire au Lot-et-Garonne, ont testé le robot autonome Ceol dans leurs parcelles. Ce robot est issu de quatre générations de prototypes développés par lentreprise toulousaine Agreenculture. Ceol est doté dun groupe hydrogène hybride avec un moteur diesel et des batteries, ce qui lui confère une autonomie de 15 à 24 heures. Lentreprise estime quil consomme 3 à 5 fois moins de gasoil quun tracteur classique (comme il est léger, il a besoin de moins dénergie pour se déplacer). Ce robot est doté dun attelage trois points et dun cadre porte-outil sur lequel peuvent sattacher des lames interceps, des disques émotteurs ou encore des doigts de binage en étoile. Par ailleurs, le fabricant italien Nobili a adapté un broyeur doté de bords sensibles pour garantir la sécurité. Le prix de ce robot, autour de 50 000 à 55 000 , est plus accessible que celui dautres robots autonomes. Ceci sexplique par le fait quil ne fonctionne pas quavec des batteries et quAgreenculture a développé ses propres technologies (l'entreprise na donc pas besoin de les acheter). Le lancement commercial de ce robot est prévu pour début 2022.
Cuivre et soufre vs pesticides de synthèse : Leurs goûts et toxicités dans le vin
Frédérique ROSE, AuteurGilles-Eric Séralini (chercheur) et Jérôme Douzelet (artisan cuisinier, auteur et conférencier) ont cherché à mettre en évidence le goût et la toxicité des pesticides de synthèse dans les vins. Le cuivre et le soufre ont également été examinés. Dans une première expérience, 16 couples de vins ont été analysés afin de détecter les résidus de 250 pesticides. Un couple de vins étant composé dun vin bio et dun vin conventionnel produits la même année, sur le même terroir, avec le même cépage. Au total, 98 % des vins conventionnels présentent des résidus de pesticides (dont 11 récurrents), alors quun seul vin bio en contenait des traces. Un deuxième test a ensuite été réalisé en proposant des dégustations à laveugle à 71 professionnels des métiers de bouche. Ces derniers ont dégusté : les vins de chaque couple, des verres contenant uniquement de leau ainsi que des verres deau, dans lesquels les 11 pesticides ont été dilués à la même concentration que celle retrouvée dans les vins. 77 % des testeurs ont préféré les vins bio. 85 % arrivent à identifier au moins un pesticide et 58 % arrivent à tous les percevoir dans les verres deau. 57 % ont détectés les goûts des pesticides dans les vins. Le même type d'expérience a été réalisé avec du cuivre : 12 testeurs sur 30 lont reconnu à lodeur dans le verre contenant le mélange deau et de cuivre, et tous lont détecté au goût (eau + cuivre), ainsi que dans un vin. Pour les sulfites, tous lont détecté à lodeur et au goût (dans les verres deau et dans les vins).
Fabrice Chaudier, consultant à Vins et Ventes : « Prendre en compte le prix de vente au consommateur »
Frédérique ROSE, AuteurFabrice Chaudier est consultant accompagnateur auprès de vignerons. Spécialiste des marchés viticoles, il livre, dans une interview, son analyse sur la viticulture biologique. Il répond notamment aux questions suivantes : Comment est reconnu le label bio par les consommateurs de vins ? Comment voyez-vous la dynamique de la viticulture bio ? Quels sont les circuits de distribution les plus pertinents ? Comment développer lexport ? Comment doit se positionner la bio au niveau des prix ? Comment éviter la conventionnalisation du bio ? Fabrice Chaudier apporte également son point de vue sur les attentes des consommateurs vis-à-vis de la bio : pour lui, ces derniers comprennent petit à petit que la bio porte des valeurs, notamment sur lenvironnement et la santé. Mais, ils attendent aussi que la bio aille plus loin, particulièrement sur les notions déquitable, dauthenticité, ainsi que dachat responsable et citoyen.
Gestion des gaz dissous : Trouver le bon équilibre
Frédérique ROSE, AuteurAvec la diminution des doses de sulfites, la rigueur est de mise dans la gestion de lO2 et du CO2 pour les vins bio. Cette rigueur est, en effet, nécessaire pour prévenir des déviances organoleptiques : risques doxydation, de réduction et de défaut de couleur. Cependant, tout dépend des cépages, du type délevage, de la matrice du vin et de sa teneur en polyphénols antioxydants. Lapport doxygène est surtout utilisé en rouge, mais il peut aussi être utilisé sur des blancs qui ont du mal à aller jusquau bout de leur fermentation alcoolique comme, par exemple, le chenin ou le melon de bourgogne. Ces apports de dioxygène se réalisent lors de la fermentation, de lélevage en barrique et au niveau de lobturateur des bouteilles. Cette méthode peut, en revanche, détériorer les vins si un apport massif dO2 est réalisé à dautres stades (ex : lors de la réception de la vendange, des transferts, du pompage, de la filtration, de la mise en bouteille..). En complément de ce descriptif, Christian Binner, vigneron bio en Alsace, explique la manière dont il oxygène ses blancs.
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDominique Massenot, conseiller à Amisol, présente des pistes (alliant agronomie et biodynamie) pour obtenir et maintenir une fertilité des sols satisfaisante en viticulture. Ainsi, afin dintensifier la vie microbienne, il est important dapporter de lazote facile à mobiliser mais aussi de lénergie rapide. Pour cela, il est possible de cultiver des engrais verts. L'apport de fumure dorigine animale, comportant de la paille, est aussi important que cette fumure. Elle permettra aussi de stimuler la formation dhumus. Les éléments minéraux, type silice, calcium, sont également importants pour catalyser certaines réactions de la vigne. Des préparations biodynamiques (silice de corne, décoction de plantes ) vont stimuler la croissance ou, au contraire, atténuer un excès de vitalité, régulant ainsi des déséquilibres et limitant certaines maladies
Paul Fouassier, secrétaire national viticulture à la Fnab
Frédérique ROSE, AuteurPaul Fouassier, viticulteur bio à Sancerre (Cher), est également secrétaire national viticulture à la FNAB (Fédération nationale de lagriculture biologique), depuis mars 2021. Dans cette interview, il explique quil est très investi, aux côtés des salariés de la FNAB, pour défendre le lissage du cuivre. Le lissage des doses est à la fois nécessaire pour les viticulteurs bio, afin quils puissent gérer correctement le mildiou dans leurs vignes, mais également pour les pépiniéristes, afin quils puissent avancer dans la production de plants bio (lun des autres enjeux de la filière viticole biologique). La FNAB et son réseau portent notamment le projet Basic (Bas Intrants Cuivre) qui vise à étudier limpact de différentes concentrations de cuivre sur les sols et la biodiversité. Paul Fouassier explique également que la crise sanitaire a eu de fortes répercussions sur les vignerons. Ces derniers ont bien souvent vendu moins de vin, ce qui entraîne des problèmes financiers pour un certain nombre dentre eux. Le gel sest ajouté à cela et a touché plus de 60 départements en avril 2021. La FNAB a dailleurs créé une commission spéciale sur le gel, en arboriculture et en viticulture, afin de travailler sur différents leviers permettant de contrer ses effets : taille plus tardive avec une pré-taille, variétés ou cépages plus résistants au gel, implantation de couverts végétaux, de haies, de bosquets
Rentabilité des vins bio en Gironde : « Repenser sa stratégie commerciale est primordial »
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2014, le Cerfrance Gironde mène un observatoire auprès de vignerons bio. Léchantillon est composé dune quarantaine de producteurs qui cultivent, en moyenne, une vingtaine dhectares. Ces vignerons peuvent être répartis en trois groupes selon les circuits de commercialisation quils utilisent : les vignerons qui livrent à une coopérative (une petite dizaine) ; ceux qui vendent en vrac-négoce (une douzaine) ; ceux qui commercialisent en bouteilles (une bonne vingtaine). Globalement, le cabinet de conseil et dexpertise comptable met en évidence que, même si la bio est bien valorisée (selon les marchés, le cours des vins bio peut atteindre le double de celui du vin conventionnel), elle nest pas toujours garante de meilleurs revenus. Les vignerons bio tournent, en général, autour dun SMIC. Par rapport au conventionnel, les charges en bio sont lourdes (particulièrement en main duvre) et les rendements souvent inférieurs. Les vignerons coopérateurs sen sortent globalement bien, au vu des prix payés par les caves coopératives qui couvrent bien leur coût de production. Cependant, avoir des rendements élevés reste déterminant. Les vignerons vendant en bouteilles sen sortent mieux si le prix de leurs bouteilles est dau moins 6,80 TTC. Pour les vendeurs en vrac, les marges de manuvre ne sont pas très importantes et le cours du vin bio en vrac couvre tout juste les coûts de revient.
Salon Tech&Bio : Echanger sur les sujets de fond
Frédérique ROSE, AuteurLors de lédition 2021 du salon Tech&Bio à Bourg-Lès-Valence, les discussions en matière de viticulture ont notamment beaucoup tourné autour des alternatives au cuivre et des épandages par drone. Le portail Ecophyto-Pic (centre de ressources en ligne sur la protection intégrée des cultures) a notamment été présenté lors dune conférence sur les alternatives au cuivre. Pour linstant, les solutions recensées compatibles avec la bio ne peuvent se substituer au cuivre, mais peuvent permettre de réduire les doses de cuivre utilisées. Par ailleurs, le cadre réglementaire limite les recherches dalternatives. Les principaux résultats du projet AltFongi Biocontrôle, qui est piloté par la Chambre dagriculture de Gironde, ont aussi été présentés. Entre 2018 et 2020, différents produits phytosanitaires ont été testés sur des micro-parcelles. Lassociation de petites doses de cuivre, dhuile essentielle dorange et de phosphites (qui ne sont pas autorisés en bio) a assuré une protection équivalente à la référence cuivre. Les tisanes Salix et Arvense (de la société Biovitis) ont eu des résultats intermédiaires, et les SDP testés nont pas montré une efficacité suffisante. Les pulvérisations par drone suscitent également beaucoup dintérêt, mais la législation française limite leur utilisation à des situations d'expérimentation. Pour le reste, lépandage aérien est interdit en France et les engins de plus de 25 kg ne sont pas autorisés à voler. Un encart porte aussi sur la société Akinao qui, via le projet Folivarde, a développé un fongicide à base dune plante (linule visqueuse) contre le mildiou.
Tester le chitosane : Une aide possible dans la gestion des Bretts
Frédérique ROSE, AuteurLe chitosane, autorisé en nologie depuis 2011 et en bio depuis 2018, est un nouvel outil pour aider à gérer Brettanomyces bruxellensis en vinification. Cest une alternative possible à lutilisation de sulfites. Ces derniers posent des problèmes de tolérance (certaines souches de Bretts deviennent tolérantes aux sulfites) et dallergie. Le chitosane est un polysaccharide. Il est disponible sous forme de poudre, bien souvent insoluble (il est donc important de bien le répartir dans tout le volume de vin), et il est utilisé à une dose comprise entre 4 et 10 g/hL. Le chitosane présente des avantages non négligeables : il est non-allergène et provient dune source renouvelable (il est obtenu par désacétylation de la chitine qui se trouve dans les champignons filamenteux, les champignons supérieurs et dans la cuticule des crustacés). Il présente aussi lintérêt, pour le vigneron, de ne pas avoir de mention à renseigner sur létiquette des vins suite à son utilisation. En revanche, son prix est supérieur au soufre et il na pas deffet antioxydant (contrairement aux sulfites). Son mode daction commence à être mieux connu, et des recherches sont en cours pour évaluer son efficacité et pour déterminer ses conditions dutilisation optimales. Des essais sont notamment réalisés dans le cadre du projet Chitowine.
Vu à Innov-Agri ; Vu au Space ; Vu au Tech&Bio 2021
Gilles HARDY, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; ET AL., AuteurCet article décrit plusieurs innovations (utilisables en bio) présentées lors de différents salons professionnels qui se tenus à lautomne 2021. Les cinq premières nouveautés ont été exposées à Innov-Agri et sont des matériels destinés aux grandes cultures : broyeur, fissurateur, déchaumeur et deux outils combinés. Les nouveautés suivantes ont été présentées au Space. Ce sont, soit des matériels délevage (refroidisseur de lait économe, application pour ventiler les bâtiments délevage, nid pour porcelets en maternité libre), soit des intrants (biostimulant pour les sols, asséchant bactérien, seau à lécher à lail, biostimulants pour monogastriques et ruminants, différents compléments alimentaires). Pour finir, les dernières nouveautés ont été observées au salon Tech&Bio. Il sagit dintrants, de matériels ou de prestations développés pour des cultures spécialisées (fongicide contre le mildiou et les monilioses, brumisateur de serres, filet dombrage pour serres, convecteur à air chaud mobile pour lutter contre le gel, blanchiment de serre par drone, gamme de filets paragrêle/ombrage/anti-pluie pour la vigne, stimulateur de défense des plantes) ou de matériels destinés au désherbage mécanique en grandes cultures (bineuse, fraise rotative, faucheuse-andaineuse, écimeuse-préfaneuse, roto-étrille, rouleau, houe rotative).
4e Forum international de la robotique agricole : Toujours plus dinnovations
Frédérique ROSE, AuteurLa quatrième édition du Fira (Forum international de la robotique agricole) sest tenue les 10 et 11 décembre 2019, à Toulouse. Elle a été organisée, pour la première fois, par Gofar, lassociation qui regroupe Naïo technologies, Axema et Robagri. Ce forum a rassemblé près de 850 participants, originaires de 42 pays, ainsi quune vingtaine de fabricants et autant de fournisseurs. Bien que les besoins diffèrent suivant les pays et les filières, le monde agricole semble être prêt à accepter la robotique. La bio peut bénéficier de certaines des innovations, présentées à cette occasion. Quatre dentre elles sont plus amplement détaillées dans l'article : Reflet du Monde a créé un drone qui réalise des lâchers de trichogrammes, des semis de couverts végétaux et la pulvérisation de traitements ; Elatec sest associé avec Rhoban System pour concevoir e-Tract, la version robot du tracteur électrique Tractelect ; Naïo technologies sest associé à Greenshield pour perfectionner son robot de désherbage (Dino) et développe la technique laser pour lutter contre les ravageurs ; Meropy a conçu SentiV, un robot capable de déceler et de cartographier les bioagresseurs et les besoins en azote des céréales. Un encart est réservé au projet européen Romi : il consiste à développer un robot de désherbage à faible coût (5 000 ) dont les plans seront en open source.
Achillée millefeuille et camomille matricaire : Comprendre ce que les plantes ont à dire
Frédérique ROSE, AuteurJean-Michel Florin est botaniste, formateur au Mouvement de lagriculture biodynamique (MABD) et co-directeur de la section agricole du Goetheanum. Dans cet article, il revient sur lapproche des plantes selon la vision goethéenne développée par Rudolf Steiner. Après avoir expliqué la nécessité de ressentir et dobserver une plante avant de s'intéresser à son fonctionnement, il développe en quoi les caractéristiques de lachillée millefeuille et de la camomille matricaire peuvent être favorables à la vigne. Lachillée millefeuille peut en effet laider à supporter de grandes chaleurs, à mobiliser le soufre et à assimiler la potasse. La camomille matricaire est associée au métabolisme du calcium, à la régulation des processus azotés et peut aider la vigne à supporter une période dintense luminosité et de sécheresse.
Contaminations fortuites des vins bio : La filière se mobilise sur un dossier délicat
Frédérique ROSE, AuteurLes vins bio peuvent être contaminés fortuitement par des molécules issues de pesticides de synthèse. Comme les techniques danalyses sont de plus en plus performantes et que les limites de quantification des molécules gagnent en précision, ces résidus sont de mieux en mieux détectés. Cette présence doit néanmoins rester la plus faible possible et toute la filière bio se mobilise pour accompagner les producteurs. Plusieurs projets de recherche sont notamment en cours pour déterminer plus précisément lorigine de ces résidus. Magali Grinbaum, de lIFV Rhône-Méditerranée, coordonne plusieurs de ces projets. Elle explique que, pour linstant, les différents essais nont pas permis davoir des résultats précis, mais seulement décarter certaines pistes. Néanmoins, les explications les plus probantes sont : les contaminations croisées (dérives des parcelles voisines traitées en conventionnel), la rémanence des produits, les contaminations au sein dateliers mixtes (matériel insuffisamment nettoyé lors du transport durant les vendanges, durant la filtration, lélevage, le stockage, la mise en bouteille ), la décomposition de molécules issues dengrais foliaires ou encore les sous-produits de distillerie utilisés comme amendement (ex : vinasse conventionnelle).