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Auteur Frédérique ROSE |
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Régler son pulvérisateur : Pour des traitements plus efficaces
Frédérique ROSE, AuteurLa qualité de la pulvérisation en production bio, comme pour la production conventionnelle, garantit à la fois lefficacité du traitement et la réduction des doses de produit utilisé. Les conditions météorologiques sont un premier paramètre impactant : lhygrométrie joue sur la vitesse dévaporation des gouttes (en conditions chaudes et sèches, elles auront une durée de vie moins longue) et le vent entraîne des dérives. Du point de vue du matériel, il est essentiel de vérifier la vitesse davancement du tracteur et le volume pulvérisé à lhectare. Il est également important de calculer la dose de produit phytosanitaire en fonction de la surface implantée et non de la surface cadastrale (la différence peut parfois être importante). Un volume deau suffisant est nécessaire pour que la bouillie ait une couverture optimale : ce volume est à adapter au pulvérisateur en réalisant des tests ou en se fiant à des abaques. La taille des gouttes pulvérisées a également son importance : plus elles sont petites, plus elles couvrent de surface. Il est aussi possible de mesurer plusieurs paramètres pour vérifier la qualité de la pulvérisation : les tachymètres mesurent la vitesse de la prise de force, les anémomètres mesurent la force de la ventilation et les manomètres mesurent la pression. Linstallation de filtres sur les buses permet de les protéger, mais ne dispense en aucun cas dun lavage méticuleux après chaque utilisation.
Se protéger de l'hoplocampe du pommier : Les huiles essentielles en test
Marion COISNE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurEn bio, il nexiste pas dinsecticide homologué contre lhoplocampe du pommier. Cependant, même si tel était le cas, ce ravageur est présent lorsque les pollinisateurs sont actifs, ce qui rend la lutte directe par insecticide dautant plus délicate. Dans le cadre du programme européen Api-Tree (2017-2020), porté par lINRA, le Grab a effectué des essais pour évaluer lintérêt de trois huiles essentielles comme répulsifs : celle dachillée millefeuille, une étude canadienne ayant montré son efficacité en 2017, celle dylang-ylang et celle destragon, car elles contiennent respectivement de l'alpha-farnesene et de la beta-ocimene (molécules synthétisées par les pommes déjà affectées par une larve dhoplocampe). En 2018, des tubes diffusant ces huiles essentielles ont été disposés dans des vergers. Aucune différence significative na été observée avec les témoins. En 2019, lhuile essentielle dachillée millefeuille et un mélange dalpha-farnesene et de beta-ocimene ont chacun été associés à une pâte biodégradable et déposés dans les vergers. Là non plus, aucune différence significative na été observée. Le piégeage massif reste le moyen de lutte le plus efficace en bio. Un encart est dailleurs réservé à une étude menée par le Centre de Recherche Agronomique de Wallonie (CRA-W) sur le piégeage massif : faisabilité, pénibilité et rentabilité de la technique.
Station météo et outils daide à la décision : Réduire les IFT avec Optivitis
Frédérique ROSE, AuteurDe 2016 à 2018, Agrobio Périgord a réalisé des essais sur quatre domaines bio, afin de tester des outils daide à la décision (OAD) connectés à des stations météo. Ces essais ont été réalisés en lien avec Promété (un fournisseur de stations météo et dOAD). Les vignerons participant aux tests avaient en moyenne réussi à baisser leur IFT de 30 %. Suite à ces résultats encourageants, Agrobio Périgord a déposé le projet Optivitis. Ce projet est financé par la région Nouvelle-Aquitaine pour une durée de trois ans. Son objectif est de déployer dix stations météo sur le vignoble de Dordogne et de former 80 viticulteurs à lutilisation dOAD connectés à ces stations. Ces dernières fournissent des données météo en temps réel (pluie, vent, température, hygrométrie ), ainsi que des prévisions à 14 jours. En fonction de ces données et des données techniques saisies par le vigneron (mode de conduite, cépage, date et dose de traitement ), lOAD est capable de prévenir si le vignoble nest plus couvert par les traitements et propose une fenêtre de temps pour procéder à la pulvérisation. Début 2020, une cinquantaine de vignerons bio et non bio étaient mobilisés sur ce projet. Cependant, Optivitis a pris du retard en raison de la situation sanitaire.
Vignerons du monde : Chakana : Facundo Bonamaizon : Guidé par la Croix du Sud
Frédérique ROSE, AuteurDepuis 2010, Facundo Bonamaizon est à la tête du domaine Chakana, situé en Argentine, dans la province de Mendoza. Les 110 ha de ce domaine sont divisés en trois sites : 80 ha à Agrelo et deux sites de 13 et 17 ha du côté de Paraje Altamira. Dans tous les cas, les vignes sont cultivées sur des plaines à pente très faible (moins de 1 %) et sont conduites en bio ou en biodynamie. A son arrivée sur le domaine, Facundo Bonamaizon, ingénieur agronome de formation, a revu entièrement les itinéraires techniques afin de mettre en place une approche plus globale. Ses principales préoccupations sont la gestion de leau (le domaine reçoit seulement 200 à 300 mm de précipitations par an), les fourmis coupeuses de feuilles, lenrichissement des sols et le maintien de la biodiversité. Le domaine Chakana produit, chaque année, 600 000 bouteilles (5 % du raisin vinifié est acheté), dont 80 % sont exportées dans plus de 29 pays. Le reste est vendu en Argentine, principalement via la vente directe en ligne.
Vu au Sival
Frédérique ROSE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs entreprises et leurs produits (ou innovations) vus au Sival en janvier 2020 : Adi Carbures (spécialiste des pièces doutils en carbure de tungstène) présente ses nouvelles pièces résistantes ; Agronutrition a homologué trois nouveaux biofertilisants (solutions bactériennes pour activer la vie du sol) ; Belchim a homologué un nouveau produit contre le botrytis sur vigne ; Boisselet met en avant un nouveau servo-moteur et un porte-outil enjambeur dédiés à la viticulture ; CLM présente un prototype de pulvérisateur confiné ; CMF travaille sur lefficience énergétique des serres et propose des équipements pour gagner jusquà quatre degrés la nuit ; Ecodyn a effectué plusieurs adaptations sur son semoir viticole à engrais verts et ses pulvérisateurs destinés à la viticulture ; If Tech a imaginé un outil pour faciliter la mise en place dufs de chrysopes dans les cultures ; Scatair présente sa gamme de petits matériels pour maraîchers bio, et notamment sa table de distribution surélevée pour semoir multibuses ; La Sellerie Percheronne a conçu des colliers légers, ouvrables et réglables pour la traction animale ; Solemat a adapté son porte-outil pour disques émotteurs utilisé dans la vigne ; Upness présente quatre nouvelles références dintrants naturels pour régénérer les sols ; Vitimeca a conçu trois outils de désherbage mécanique pour la traction asine.
Vu au Space ; Vu au Tech&Bio ; Vu au Tech&Bio et Sitevi
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Alex SICILIANO, AuteurCet article décrit plusieurs innovations utilisables en bio et exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons. Les treize premières nouveautés présentées ont été observées au Space ou à Tech&Bio : gamme daliments et compléments pour animaux d'élevage, biostimulants, conservateurs pour lensilage, équipements pour les FAF, extrudeur de lin, asséchants pour litière, attrape-mouche pour salle de traite. Les neuf autres nouveautés décrites ont été observées au Sitevi, ainsi quà Tech&Bio. Elles concernent des cultures spécialisées, et plus particulièrement la viticulture : pose de confusion sexuelle par drone dans les vergers, lutte contre le gel dans les vignes (chaufferette antigel, câble antigel et piquet connecté), ondes sonores pour protéger la vigne, bâtiment viticole (chai semi-enterré), tracteurs (pont avant suspendu, quatre roues directionnelles), station météo, cuve pour la fermentation.
Yves Dietrich, président de la commission vin bio de lInao
Frédérique ROSE, AuteurYves Dietrich est un vigneron alsacien, en bio depuis 1999 et en biodynamie depuis 2003. Il est également le président de la commission vin bio de lInao, depuis sa création en 2007. Ses objectifs sont de faire remonter les problématiques rencontrées par les producteurs des différentes régions viticoles, de les traiter, et surtout, de ne pas laisser des viticulteurs dans des impasses. Pour Yves Dietrich, lInao et la commission vin bio sont des lieux privilégiés où les professionnels ont la main. Dans cette interview, il explique plus particulièrement pourquoi une commission vin bio a été créée, ainsi que son fonctionnement. Il décrit les sujets quelle a traités en 2020 et, parmi ces différents sujets, en quoi la question de lacidité volatile est particulièrement compliquée à gérer et pourquoi le dossier sur les vins nature avance doucement. Yves Dietrich aborde également le sujet du cuivre : il explique comment la commission interpelle les instances sur les règles dutilisation et les ZNT. Pour finir, il effectue un point sur lutilisation de ce métal en tant quengrais foliaire.
Biomédé : Des plantes pour capter le cuivre du sol
Frédérique ROSE, AuteurLudovic Vincent a fondé Biomédé, une société qui propose d'aider les viticulteurs à diminuer les concentrations de cuivre dans leur sol grâce à l'implantation de mélanges de plantes capables de stocker des métaux dans leur biomasse. En fonction des parcelles contaminées, Biomédé fait varier la quantité de chaque plante. Les résultats des essais conduits jusqu'à présent montrent que, grâce à ce procédé, il est possible de passer de 400 ppm (soit 400 mg du Cu/kg de sol) à 100 ppm, l'objectif étant d'atteindre 50 ppm. L'objectif consiste également à améliorer les capacités d'extraction des plantes (indigènes, non hybrides et non OGM) par la sélection naturelle.
Cave coopérative des Vignerons de la voie dHéraclès : Préserver les sols et la biodiversité
Frédérique ROSE, AuteurLa cave coopérative dHéraclès, située dans le Gard, regroupe 68 viticulteurs coopérateurs, dont 90 % sont en bio. La cave est engagée dans un GIEE visant à protéger leau, la biodiversité et lenvironnement. Silvan Coste et son père, avec 80 ha de vignes bio, en font partie et expliquent comment ils maintiennent leurs rendements tout en préservant les sols. Pour atteindre leurs objectifs, les viticulteurs travaillent linterrang afin de maîtriser la pousse de lherbe. La fertilisation est très réfléchie et adaptée aux cépages. Lirrigation est un plus, notamment pour les jeunes plantations. En parallèle, Silvan Coste sest lancé dans le compostage à la ferme. Il reçoit 900 t de déchets verts locaux, provenant de la déchetterie. Une société spécialisée assure un suivi, retourne et crible le compost pour 4 000 . Au bout du compte, le viticulteur obtient 400 t déléments fins qui lui permettent de couvrir 30 ha et ainsi d'améliorer la structure du sol, bien que cet amendement ne remplace pas la fertilisation. Philippe Delmas, autre coopérateur bio de la cave, expérimente les engrais verts. Depuis trois ans, muni dun semoir adapté, il sème, vers novembre, dans les interrangs de ses vignes, un mélange de légumineuses, céréales et brassicacées, en favorisant ce qui est produit sur lexploitation (féverole et orge). En mai, lengrais vert est roulé et les plantes restent au sol, en paillage. Pour Philippe Delmas, cette couverture du sol favorise la vie microbienne.
Chauffage des serres : Un compromis loin de faire consensus
Frédérique ROSE, AuteurLa délibération du Cnab (Comité national de lagriculture biologique de lInao) du 11 juillet 2019 sur l'encadrement du chauffage des serres suscite de nombreux commentaires. Le compromis stipule que la commercialisation, au stade de la production, des légumes d'été bio est interdite entre le 21 décembre et le 30 avril. Ce compromis limite aussi fortement le recours au chauffage, avec notamment lobligation dutiliser uniquement des énergies renouvelables. Cette décision ne fait pas lunanimité. Pour la Fnab, la Confédération paysanne ou lAgence Bio, ce choix illustre la volonté de respecter une bio éthique, durable, qui responsabilise aussi distributeurs et consommateurs. En revanche, pour la FNSEA, l'APCA, Légumes de France, Felcoop et Coop de France, la décision du Cnab est décevante, notamment concernant les dates de non-production quils souhaitaient limiter au 1er avril et non au 30 avril, afin de ne pas pénaliser les exploitants. Selon eux, cette date a été choisie arbitrairement et pénalisera les productions de début de saison, qui seront probablement remplacées par des produits importés. Ce collectif pense aussi que ces mesures vont freiner la conversion.
Chauffage des serres : À la recherche du compromis
Frédérique ROSE, AuteurLe chauffage des serres en agriculture biologique est un sujet sensible et qui divise. De ce fait, le vote du Comité national de lagriculture biologique (Cnab) concernant lencadrement de ces pratiques a de nouveau été reporté. Dans le nouveau règlement européen qui entrera en vigueur au 1er janvier 2021, le chauffage des serres restera toléré. Mais la question de la compatibilité avec la bio se pose, spécialement au niveau de trois fondamentaux : le respect des cycles naturels, de la saisonnalité et de lusage responsable dénergie. En parallèle, certains acteurs français craignent la concurrence européenne en cas dinterdiction de production en serre chauffée en France. Pour la Fnab et le Synabio, cet argument ne tient pas puisquactuellement les légumes importés ne proviennent pas de serres chauffées et que lutilisation de ces serres en France entraînerait au contraire une concurrence aux productions de saison. George Guézénoc (président de la commission bio du Cerafel) indique que le chauffage des serres diminue la pression fongique, et, par conséquent, lutilisation de traitements, mais quil faut tout de même faire attention aux dérives pour respecter les valeurs de la bio.
Colloque plants bio : Ouvrir le débat
Frédérique ROSE, AuteurA linitiative de la Fnab et de la Coordination agrobiologique des Pays de la Loire, le colloque sur les plants de vigne bio de janvier 2019 a réuni une centaine de participants (viticulteurs, pépiniéristes, techniciens, représentants des administrations). Actuellement, la majorité des plants sont issus du conventionnel et beaucoup de viticulteurs se contentent de ce système puisquil faut trois ans avant que le plant ne rentre en production (soit le temps dune conversion). Toutefois, avec la révision du règlement bio, ils auront pour obligation de se fournir en plants bio dici 2035. Lobjectif de ce colloque était que tous les acteurs concernés par ce changement échangent sur leurs contraintes respectives. De nombreuses questions ont ainsi été soulevées : Quelle est la définition dun plant de vigne bio ? Quels sont les critères de qualité attendus ? Faut-il continuer la multiplication clonale ou revenir à la sélection massale ? Quelle réglementation spécifique compatible avec les normes techniques et sanitaires en vigueur ? Globalement, les blocages réglementaires concernent principalement la gestion de la flavescence dorée, notamment pour les pépiniéristes et les viticulteurs en périmètre de lutte obligatoire (PLO). Un autre verrou est la dose de cuivre à respecter, plus problématique en pépinière. Le Cnab, via sa commission semences et plants, a déjà travaillé sur ce sujet et a pu apporter quelques propositions pour un futur cahier des charges spécifique à la production de plants de vigne bio.
Cuivre : Mesurer limpact sur les micro-organismes
Frédérique ROSE, AuteurLa société Lallemand a mené des essais, en lien avec le groupe ICV, pour déterminer si le cuivre influe sur le métabolisme et les performances fermentaires des micro-organismes au cours de la vinification. Pour cela, des tests ont été effectués sur des moûts synthétiques, des moûts réels et des vins. Les résultats montrent quen présence dune très forte concentration de cuivre (entre 15 et 30 mg/L de cuivre sur moût réel), certaines levures démarrent leur fermentation plus lentement. Lorsque les concentrations en cuivre augmentent, lacidité volatile a également tendance à augmenter, ce qui signifie que le cuivre impacte le métabolisme des levures. Concernant la qualité des vins, les résultats montrent que laugmentation de la concentration en cuivre a un impact négatif sur certains composés aromatiques dintérêt (ex : esther, phényléthanol). Néanmoins, le cuivre ne doit pas être considéré comme le seul facteur impactant les performances fermentaires des micro-organismes : pH, SO2, température, alcool, résidus de pesticides influencent également.
Culture du poivron chez Michel Tamisier, dans le Vaucluse : Un itinéraire bien rodé
Frédérique ROSE, AuteurMichel Tamisier, maraîcher bio dans le Vaucluse, partage litinéraire technique de sa culture de poivron. Chaque année, il achète 2 000 plants quil greffe et produit en moyenne sur 1 200 m² sous serre. Le greffage, plus le choix de la variété Almuden, sont faits dans lobjectif de sécuriser la production. Pour la plantation, Michel sarrange pour quaucune solanacée ne soit produite au même endroit à moins de 5-6 ans dintervalle. Lengrais vert est broyé en août-septembre et lirrigation est maintenue pendant lhiver pour garder un niveau d'humidité satisfaisant. En janvier-février, le travail du sol est achevé et les poivrons sont plantés fin mars, tous les 40 cm, dans un premier temps dans des petits tunnels en raison des nuits encore froides. Une fois les tunnels enlevés, laspersion complète larrosage au goutte-à-goutte pour aider le poivron à sancrer. Des cannes sont plantées tous les deux mètres et les plantes attachées au fur et à mesure pour une conduite en buisson. Les bourgeons situés en dessous des principales branches sont retirés. Contre les pucerons, Michel Tamisier utilise des auxiliaires Aphidius lâchés dès lenlèvement du tunnel (vers le 15 avril) et toutes les semaines jusquà la momification des pucerons. Pour le reste, la culture nest pas trop touchée, mais Michel Tamisier a tout de même mis en place des bandes fleuries qui permettent dhéberger les auxiliaires. La récolte commence mi-juin.
Développer la filière noisette : Un élan malgré les difficultés
Frédérique ROSE, AuteurLa production de noisettes bio en France est faible avec une demande pourtant très forte. Selon lAgence BIO, elle représente 345 ha, dont 192 ha en conversion. Un élan est présent. Ainsi, en Nouvelle-Aquitaine, une augmentation de 23 % du nombre des producteurs a été relevée entre 2017 et 2018 dans la région. Avec pour objectif de développer la filière, un groupe de travail a été lancé en 2018, regroupant producteurs, porteurs de projets, coopératives, transformateurs et metteurs en marché. Un des problèmes majeurs à lheure actuelle est le balanin. Ce ravageur, lié à 80 % des pertes, est toujours non maîtrisé malgré de nombreuses expérimentations (nématodes entomopathogènes, pièges, spinosad, quassia...) menées par lassociation nationale des producteurs de noisettes (ANPN). L'ANPN travaille, depuis quatre ans, avec un entomologiste à la recherche dun produit de biocontrôle. Les essais continuent en 2019 (perturbateurs olfactifs, glu sur le tronc, implantation de strates herbacées, utilisation de phéromones, etc.). Fabrice Dessagne, producteur bio, présente son exploitation et témoigne de lirrégularité des attaques de balanin. Pour tenter de lutter, il entoure son verger de variétés sauvages et favorise des coques dures (variété ou apport de décoction de prêle), plus difficilement percées par le ravageur.