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Auteur Philippe DESMAISON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)


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Dossier spécial Elevage herbivore : Arbres fourragers : Un levier face au changement climatique ? ; Pâturages : Des prairies pâturées à haute densité de mûriers blancs ?
Laurence VIGIER, Auteur ; Philippe DESMAISON, AuteurCe dossier se penche sur l'utilisation des arbres comme fourrage pour les élevages herbivores. Cette alternative séduit, en effet, de plus en plus d'éleveurs, ces derniers devant faire face à des aléas climatiques récurrents. Un premier article met en avant les atouts de cette pratique agroforestière (production de fourrages d'appoint en cas de sécheresse, appétence accentuée par la diversification de la ration, déparasitage naturel par les tanins présents dans les feuilles...) et présente quelques retours d'expériences et résultats issus d'exploitations ou de la station expérimentale Inrae de Lusignan. Ce fourrage peut être consommé directement sur l'arbre (table d'alimentation), posé au sol après une coupe (rame au sol), voire même en affouragement après séchage ou ensilage. Un second article s'intéresse plus particulièrement à l'expérimentation mise en place chez un éleveur bio ariégeois (le GAEC Authier), dans le cadre du programme Agrosyl : des mûriers blancs destinés à être pâturés ont été implantés dans une prairie à raison de 25 000 tiges/ha. La conduite de la parcelle, les résultats sur trois ans d'expérimentation et les perspectives pour l'avenir sont présentés.
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Le pâturage en élevage caprin
Philippe DESMAISON, Auteur ; Manon BOURASSEAU, Auteur ; Alain POMMARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021
En élevage caprin, le pâturage permet de réduire le coût alimentaire de la ration, tout en répondant à la recherche d'autonomie fourragère et protéique, ainsi qu'aux attentes sociétales actuelles. Il demande, néanmoins, une technicité en matière de gestion de l'herbe et du parasitisme gastro-intestinal, une réactivité et une flexibilité pour s'adapter au quotidien. Ce guide technique, proposé par l'Institut de lÉlevage et ses partenaires, a pour objectif de présenter les intérêts et les inconvénients du pâturage pour lalimentation des chèvres (partie 1). Il fait le point sur les questions à se poser (partie 2), les éléments à réfléchir et à mettre en place avant de se lancer dans le pâturage (partie 3). Il fournit aussi une partie plus théorique présentant les grandes lois qui régissent le pâturage autour de lingestion et du comportement à la pâture, des strongles gastro-intestinaux, de la pousse de lherbe (partie 4). Le guide se poursuit sur des parties plus techniques concernant lorganisation dune saison de pâturage (partie 5) et les indicateurs de pilotage au quotidien (partie 6). Il conclut sur les témoignages de 11 éleveurs (dont 7 en bio), rappelant la diversité des systèmes pâturants existants (partie 7).
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Poulets de chair bio fermiers : Formuler les rations
Philippe DESMAISON, AuteurEn production de poulets de chair bio fermiers, avec vente directe, utiliser des aliments produits sur la ferme ou localement, dans la ration des animaux, peut être un plus pour maîtriser le coût alimentaire. Or, pour garantir des croissances correctes, une bonne finition et faire que la réduction du coût alimentaire ne soit pas synonyme de problèmes de santé ou de baisse de la qualité des produits, il faut respecter certains principes dans la conduite délevage ou dans la formulation des rations. Cet article présente une synthèse de ces principes et aborde notamment des questions-clés comme la valeur alimentaire des aliments, les compositions de ces derniers selon le stade physiologique des poulets (démarrage, croissance, finition), lâge dabattage, léquilibre en acides aminés ou les facteurs antinutritionnels. Si fabriquer ses aliments à partir de ressources produites sur la ferme peut être un plus, lachat daliments de démarrage ou de compléments vitaminés reste une option car, en cas de problèmes sur ces deux éléments, les conséquences peuvent être très importantes et non récupérables (arrêt de croissance, maladies ).
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Elevage de chevrettes en AB : Bases réglementaires et implications techniques
Philippe DESMAISON, AuteurEn élevage caprin, la gestion des chevrettes est un point crucial, dautant plus en AB car il faut alors tenir compte dun cahier des charges réfléchi transversalement à toutes filières et qui peut être porteur de fragilité quand il sagit de lappliquer à lélevage caprin. Ainsi, cet article revient sur les points dalerte à avoir en tête en AB sur trois phases clés de la conduite des chevrettes : la phase lactée, le sevrage et le pâturage. Au démarrage, lutilisation de lait en poudre bio reste une pratique acceptée, même si le lait maternel est préférable. Par contre, lutilisation dun lait en poudre conventionnel nest pas possible sauf en cas de préconisation vétérinaire. Dans ce dernier cas, les chevrettes sont déclassées mais peuvent rester sur la ferme sans constituer un cas de mixité interdite. Concernant le sevrage, le cahier des charges indique qu'il ne peut avoir lieu avant 45 jours. Ceci est plutôt un plus, vu quun sevrage à partir de 45 jours avec un poids de lordre de 14 kg reste très cohérent dun point de vue technique et économique. La dernière phase clé concerne la mise à lherbe. Si cette dernière est trop précoce, cela peut avoir de forts impacts sur la croissance des chevrettes. Or, le respect du cahier des charges au sens strict implique quun ruminant sevré doit avoir accès aux pâturages pour brouter à chaque fois que possible. Pourtant, si on veut des chevrettes avec une bonne croissance, notamment avec un objectif dune première mise en lutte à 8/9 mois, lidéal est plutôt une mise à lherbe à 4 mois et de se limiter avant à une alimentation en chèvrerie avec accès à une aire dexercice.
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L'élevage de chevrettes en agriculture biologique
Philippe DESMAISON, AuteurEn chevrettes bio, la phase lactée est encadrée et positionne la préférence pour le lait maternel. Bien maîtriser la règlementation, les étapes-clefs de lélevage, les principes dalimentation et les risques sanitaires sont des préalables pour faire les choix techniques adaptés à son contexte délevage. L'article fait un rappel réglementaire et explique comment les règles concernant les étapes du sevrage et de la mise à l'herbe s'appliquent sur le terrain.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
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Parcours à volailles : Bien les aménager pour les valoriser
Philippe DESMAISON, AuteurLes parcours en élevage de volailles biologiques sont des outils pour des systèmes délevage plus autonomes et économes. Cet article présente les résultats des projets CASDAR Parcours, AVIALIM Bio et SECALIBIO. La ressource alimentaire complémentaire que constitue le parcours est un moyen de compenser les faibles teneurs en protéines des aliments par lingestion déléments végétaux. A condition que le couvert végétal soit régulier et dense. Si les observations montrent des écarts de temps passé sur les parcours de 40 % entre les animaux, certaines pratiques incitent à lexploration (la présence darbres, louverture suffisamment tôt et la fermeture tardive des trappes, la sortie des animaux tôt dans leur cycle). Le parcours peut être aménagé en 3 zones différenciées : des haies perpendiculairement aux trappes (zone 1) suivies de bosquets assurant la connexion entre la zone 1 et la zone 3, plus éloignée des trappes et composée darbres champêtres ou fruitiers. Des aménagements simplifiés existent aussi pour des parcours dans une rotation.
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Les pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir
Philippe DESMAISON, AuteurLes surfaces de pâturage sont à dimensionner en fonction du potentiel fourrager de ses parcelles et des besoins quantitatifs de ses animaux. En élevage caprin, il faut en plus prendre en compte la tendance naturelle de la chèvre à trier et à gaspiller lherbe. Il faut également gérer le pâturage de manière à réduire l'exposition aux parasites (strongles) auxquels les chèvres sont assez sensibles. Des repères sur les besoins quantitatifs des chèvres bio au pâturage sont fournis (pour satisfaire les besoins en fourrage de 100 chèvres, il faut compter 250 kg MS dherbe pour 9 à 10 h de pâturage), ainsi que des éléments pour évaluer le potentiel fourrager des pâtures (quantité dherbe, qualité, temps de présence des animaux). La gestion intégrée du parasitisme peut s'effectuer en sappuyant sur deux méthodes : la rupture de pâturage de 45-60 jours (en intercalant le pâturage avec des bovins/équins ou en alternant fauche et pâture) et la méthode des blocs (en différenciant des blocs de parcelles par période : bloc de printemps, bloc dautomne, bloc dété). Le labour et lemblavement entraînent également un assainissement quasi-total des parcelles.
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Actualités techniques : Stratégies autonomes et économes en élevage bovin allaitant : intérêts et limites socio-économiques
Philippe DESMAISON, AuteurEn Poitou-Charentes, le réseau InPACT s'est penché sur la durabilité des exploitations. Ainsi, 49 élevages de bovins allaitants, dont 10 en agriculture biologique, ont été suivis de 2009 à 2011 dans le but d'identifier les déterminants et les pratiques favorables à cette durabilité. Globalement, les bio dégagent un résultat courant supérieur à celui des conventionnels grâce à une plus-value liée à la vente directe et à des primes supérieures (primes conversion). Par ailleurs, les élevages bio présentent une meilleure efficacité économique en mettant l'accent sur l'efficacité des charges, un produit total élevé et une productivité du travail importante. Cette étude a permis de mettre en évidence l'intérêt des conduites d'élevage économes.
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Des variétés anciennes de blé pas si dépassées
Philippe DESMAISON, AuteurDepuis quelques années, le Réseau semences paysannes contribue à redonner vie aux variétés anciennes cultivées, entre autres de blés : Rouge de Bordeaux, Concorde, Talisman, Augustus... sont quelques-unes de ces variétés au sujet desquelles les paysans boulangers, mais aussi les consommateurs, ne tarissent pas d'éloges : saveurs de fumé, de miel, de terres... plus riches en protéines, meilleure conservation, présentation agréable (couleurs variées), à se demander pourquoi elles ont été abandonnées !