Détail de l'auteur
Auteur Philippe DESMAISON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (15)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etalement de la production d’agneaux bio à l’échelle des élevages : parfois faisable, rarement acceptable
Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux élevés en bio (le but est ainsi d’éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de la commercialisation des agneaux bio). Pour cela, il a cherché à améliorer la correspondance entre les périodes de production et de consommation de viande d’agneaux. Cette dernière est fortement saisonnée, avec un pic important de consommation autour de Pâques (en mars - avril). En agriculture biologique, les agneaux ne sont pas forcément disponibles aux moments de forte demande, en particulier dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France) où les agneaux naissent majoritairement au printemps et sont vendus à l’automne (alors que la demande en viande d’agneaux est faible à cette saison). Le projet RéVABio a ainsi étudié plusieurs itinéraires de production pour améliorer, au sein d’un élevage biologique, l’adéquation entre les ventes d’agneaux bio et les périodes de demande : effectuer du report d’agneaux élevés à l’herbe, faire de l’avance de saison, mettre en place deux périodes d’agnelages, fractionner les agnelages, produire des agneaux tardons… Des entretiens ont ensuite été menés auprès de 17 éleveurs ovins biologiques, répartis dans plusieurs bassins de production, afin de connaître leur avis sur ces techniques d’étalement de la production (faisabilité, points faciles à mettre en œuvre, craintes…). Ce diaporama présente, pour chacune des techniques d’étalement, une synthèse des réponses obtenues. Les itinéraires avec report des agneaux semblent les plus acceptables par les éleveurs.
Ecornage des bovins : Quelles sont les bonnes pratiques ?
Marion ANDREAU, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Fabrice ROCHE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022L’écornage des animaux d’élevage consiste à couper leurs cornes ou à les empêcher de pousser. S’il est effectué au stade de bourgeon cornual, c’est-à-dire quand la corne n’est pas encore soudée à l’os du crâne (ce qui est le cas durant les deux premiers mois de vie des veaux), on parle d’ébourgeonnage. L’ébourgeonnage et l’écornage sont réalisés dans le but de limiter les blessures entre animaux, de sécuriser les éleveurs et de faciliter la manipulation des animaux. Le cahier des charges bio européen interdit l’écornage des adultes, sauf urgence vétérinaire. L’ébourgeonnage (sur les jeunes animaux) est autorisé dans un cadre dérogatoire, et doit être réalisé de préférence avant deux mois pour les bovins (sauf justification). Il existe deux techniques pour réaliser l’ébourgeonnage : de manière chimique (via une pâte caustique) ou thermique. En bio, l’ébourgeonnage thermique doit absolument être privilégié. S’il est réalisé sur des veaux de moins de quatre semaines, une analgésie est obligatoire et une anesthésie est conseillée. Passé quatre semaines, une anesthésie (locale ou générale) est obligatoire. Cette fiche précise le texte réglementaire et sa retranscription dans le guide de lecture français. Elle revient également sur la pratique de l’écornage, en détaillant l’anatomie et le développement de la corne chez les bovins, ainsi que les conséquences induites sur la réalisation de l’écornage et de la gestion de la douleur. Pour finir, la fiche détaille les différentes étapes pour réaliser un ébourgeonnage dans de bonnes conditions.
Itinéraires techniques d'étalement de la production d'agneaux bio
Vincent BELLET, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Vianney THIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022En France, la demande en agneaux est encore très saisonnée, avec une forte consommation autour de Pâques. Or, les brebis mettent naturellement bas en fin d’hiver et les agneaux nés à cette période sont abattus durant l’automne (lorsque la demande est moins importante). Le projet Casdar RéVABio vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux biologiques en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Pour cela, il a notamment étudié des itinéraires techniques déjà pratiqués par des éleveurs bio pour étaler leurs ventes d’agneaux. Des enquêtes ont ainsi été réalisées auprès de 33 fermes. Quatorze d’entre elles se situent en bassin herbager, les autres en bassin rustique (ces deux grands types de bassins de production sont étudiés séparément, car ils reposent sur des systèmes d’élevage fortement différents, ce qui impacte les itinéraires techniques et les périodes de commercialisation des agneaux). Quatre itinéraires techniques sont présentés en bassin herbager : un système témoin (classique), un système reposant sur la technique du report d’agneaux (sur l'année suivante), un autre sur de l’avance de saison (avance d'une partie des agnelages en fin d'automne), et un autre avec deux périodes d’agnelages. Cinq systèmes sont également décrits en bassin rustique : un système témoin (classique), la production d’agneaux tardons dans les Alpes du sud, les agnelages fractionnés également vus dans les Alpes du sud, un système d’étalement de la production typique des Pyrénées et un autre typique du Massif Central. Pour chaque itinéraire, les données suivantes sont détaillées : la conduite d’élevage (reproduction et alimentation) ; les calendriers des agnelages et des ventes d’agneaux ; les résultats techniques et le coût de production (données 2019 et 2020).
Phase lactée des chevrettes en agriculture biologique : Etat des lieux des pratiques des éleveurs
Philippe DESMAISON, AuteurSuite aux évolutions du cahier des charges de l'agriculture biologique, qui préconise aujourd’hui de nourrir de préférence les animaux non sevrés avec du lait maternel ou, à défaut, avec du lait bio d’une autre mère, d’une autre espèce, ou encore avec du lait en poudre bio sans composant de synthèse ou d’origine végétale, une enquête a été réalisée l'hiver 2021-22, auprès d’éleveurs caprins bio sur leurs pratiques et sur les freins à l’évolution de ces dernières. 116 éleveurs ont répondu, dont 54 % étaient en AB depuis plus de 5 ans, et dont 61 % transformaient à la ferme tandis que 39 % étaient avant tout livreurs. Parmi les résultats-clés : 46 % des répondants n’avaient pas fait évoluer leur conduite de la phase lactée des chevrettes, les poudres de lait conventionnelles restant largement utilisées. Raisons évoquées : avant tout le prix du lait en poudre bio, des doutes sur sa qualité, ou encore le manque de disponibilité de ce produit sur le marché. L’utilisation d’un lait conforme à la réglementation semble donc difficile pour beaucoup. Pourtant, les éleveurs connaissent les leviers à mobiliser pour utiliser un lait conforme à la réglementation pour les agnelles de renouvellement : l’allongement des lactations, la baisse de l’âge du sevrage ou du taux de renouvellement, la réduction des coûts de production. Certains parlent d’arrêter la certification. Au final, on peut distinguer des éleveurs "proactifs" déjà en conformité, d’autres enclins à changer dès que le règlement des manquements sera impactant pour eux et certains pour qui toute augmentation du coût de production semble peu acceptable. Ces éléments sont aussi à mettre en perspective avec d’autres postes de charges en augmentation, ainsi qu'avec des prix du lait contraints et une consommation de produits bio en baisse : autant de points qui font que l’acceptabilité de la nouvelle réglementation n’est pas acquise, sans parler du problème des chevreaux mâles pour la boucherie dont la production se ferait pour beaucoup à perte avec du lait en poudre bio.
Coûts de production : Élevages ovins allaitants bio : Campagnes 2017 à 2020
Philippe DESMAISON, Auteur ; Marion ANDREAU, Auteur ; Fabrice ROCHE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2021Ce document présente la synthèse de résultats technico-économiques en élevages ovins allaitants bio en Nouvelle-Aquitaine pour les campagnes 2017 à 2020 (chargement, autonomie alimentaire en concentrés, aliments achetés, frais d’élevage, productivité technique…). La disparité des résultats techniques (fertilité, mortalité, finition des agneaux…) montre qu’une consolidation de ces résultats doit être réalisée en priorité (avec des moyens engagés constants, voire inférieurs si possible). Produire mieux avec autant et idéalement moins. La recherche d’autonomie alimentaire est toujours essentielle pour les élevages ovins et repose notamment sur le pâturage et les méteils grains. Les auteurs notent une baisse de productivité naturelle des agrosystèmes à cause du changement climatique. Des intrants et de la mécanisation peuvent parfois compenser cela, mais ce levier a des répercussions environnementales…
Dossier spécial Elevage herbivore : Arbres fourragers : Un levier face au changement climatique ? ; Pâturages : Des prairies pâturées à haute densité de mûriers blancs ?
Laurence VIGIER, Auteur ; Philippe DESMAISON, AuteurCe dossier se penche sur l'utilisation des arbres comme fourrage pour les élevages herbivores. Cette alternative séduit, en effet, de plus en plus d'éleveurs, ces derniers devant faire face à des aléas climatiques récurrents. Un premier article met en avant les atouts de cette pratique agroforestière (production de fourrages d'appoint en cas de sécheresse, appétence accentuée par la diversification de la ration, déparasitage naturel par les tanins présents dans les feuilles...) et présente quelques retours d'expériences et résultats issus d'exploitations ou de la station expérimentale Inrae de Lusignan. Ce fourrage peut être consommé directement sur l'arbre (table d'alimentation), posé au sol après une coupe (rame au sol), voire même en affouragement après séchage ou ensilage. Un second article s'intéresse plus particulièrement à l'expérimentation mise en place chez un éleveur bio ariégeois (le GAEC Authier), dans le cadre du programme Agrosyl : des mûriers blancs destinés à être pâturés ont été implantés dans une prairie à raison de 25 000 tiges/ha. La conduite de la parcelle, les résultats sur trois ans d'expérimentation et les perspectives pour l'avenir sont présentés.
Le pâturage en élevage caprin
Philippe DESMAISON, Auteur ; Manon BOURASSEAU, Auteur ; Alain POMMARET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021En élevage caprin, le pâturage permet de réduire le coût alimentaire de la ration, tout en répondant à la recherche d'autonomie fourragère et protéique, ainsi qu'aux attentes sociétales actuelles. Il demande, néanmoins, une technicité en matière de gestion de l'herbe et du parasitisme gastro-intestinal, une réactivité et une flexibilité pour s'adapter au quotidien. Ce guide technique, proposé par l'Institut de l’Élevage et ses partenaires, a pour objectif de présenter les intérêts et les inconvénients du pâturage pour l’alimentation des chèvres (partie 1). Il fait le point sur les questions à se poser (partie 2), les éléments à réfléchir et à mettre en place avant de se lancer dans le pâturage (partie 3). Il fournit aussi une partie plus théorique présentant les grandes lois qui régissent le pâturage autour de l’ingestion et du comportement à la pâture, des strongles gastro-intestinaux, de la pousse de l’herbe… (partie 4). Le guide se poursuit sur des parties plus techniques concernant l’organisation d’une saison de pâturage (partie 5) et les indicateurs de pilotage au quotidien (partie 6). Il conclut sur les témoignages de 11 éleveurs (dont 7 en bio), rappelant la diversité des systèmes pâturants existants (partie 7).
Poulets de chair bio fermiers : Formuler les rations
Philippe DESMAISON, AuteurEn production de poulets de chair bio fermiers, avec vente directe, utiliser des aliments produits sur la ferme ou localement, dans la ration des animaux, peut être un plus pour maîtriser le coût alimentaire. Or, pour garantir des croissances correctes, une bonne finition et faire que la réduction du coût alimentaire ne soit pas synonyme de problèmes de santé ou de baisse de la qualité des produits, il faut respecter certains principes dans la conduite d’élevage ou dans la formulation des rations. Cet article présente une synthèse de ces principes et aborde notamment des questions-clés comme la valeur alimentaire des aliments, les compositions de ces derniers selon le stade physiologique des poulets (démarrage, croissance, finition), l’âge d’abattage, l’équilibre en acides aminés ou les facteurs antinutritionnels. Si fabriquer ses aliments à partir de ressources produites sur la ferme peut être un plus, l’achat d’aliments de démarrage ou de compléments vitaminés reste une option car, en cas de problèmes sur ces deux éléments, les conséquences peuvent être très importantes et non récupérables (arrêt de croissance, maladies…).
Elevage de chevrettes en AB : Bases réglementaires et implications techniques
Philippe DESMAISON, AuteurEn élevage caprin, la gestion des chevrettes est un point crucial, d’autant plus en AB car il faut alors tenir compte d’un cahier des charges réfléchi transversalement à toutes filières et qui peut être porteur de fragilité quand il s’agit de l’appliquer à l’élevage caprin. Ainsi, cet article revient sur les points d’alerte à avoir en tête en AB sur trois phases clés de la conduite des chevrettes : la phase lactée, le sevrage et le pâturage. Au démarrage, l’utilisation de lait en poudre bio reste une pratique acceptée, même si le lait maternel est préférable. Par contre, l’utilisation d’un lait en poudre conventionnel n’est pas possible sauf en cas de préconisation vétérinaire. Dans ce dernier cas, les chevrettes sont déclassées mais peuvent rester sur la ferme sans constituer un cas de mixité interdite. Concernant le sevrage, le cahier des charges indique qu'il ne peut avoir lieu avant 45 jours. Ceci est plutôt un plus, vu qu’un sevrage à partir de 45 jours avec un poids de l’ordre de 14 kg reste très cohérent d’un point de vue technique et économique. La dernière phase clé concerne la mise à l’herbe. Si cette dernière est trop précoce, cela peut avoir de forts impacts sur la croissance des chevrettes. Or, le respect du cahier des charges au sens strict implique qu’un ruminant sevré doit avoir accès aux pâturages pour brouter à chaque fois que possible. Pourtant, si on veut des chevrettes avec une bonne croissance, notamment avec un objectif d’une première mise en lutte à 8/9 mois, l’idéal est plutôt une mise à l’herbe à 4 mois et de se limiter avant à une alimentation en chèvrerie avec accès à une aire d’exercice.
L'élevage de chevrettes en agriculture biologique
Philippe DESMAISON, AuteurEn chevrettes bio, la phase lactée est encadrée et positionne la préférence pour le lait maternel. Bien maîtriser la règlementation, les étapes-clefs de l’élevage, les principes d’alimentation et les risques sanitaires sont des préalables pour faire les choix techniques adaptés à son contexte d’élevage. L'article fait un rappel réglementaire et explique comment les règles concernant les étapes du sevrage et de la mise à l'herbe s'appliquent sur le terrain.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
Parcours à volailles : Bien les aménager pour les valoriser
Philippe DESMAISON, AuteurLes parcours en élevage de volailles biologiques sont des outils pour des systèmes d’élevage plus autonomes et économes. Cet article présente les résultats des projets CASDAR Parcours, AVIALIM Bio et SECALIBIO. La ressource alimentaire complémentaire que constitue le parcours est un moyen de compenser les faibles teneurs en protéines des aliments par l’ingestion d’éléments végétaux. A condition que le couvert végétal soit régulier et dense. Si les observations montrent des écarts de temps passé sur les parcours de 40 % entre les animaux, certaines pratiques incitent à l’exploration (la présence d’arbres, l’ouverture suffisamment tôt et la fermeture tardive des trappes, la sortie des animaux tôt dans leur cycle). Le parcours peut être aménagé en 3 zones différenciées : des haies perpendiculairement aux trappes (zone 1) suivies de bosquets assurant la connexion entre la zone 1 et la zone 3, plus éloignée des trappes et composée d’arbres champêtres ou fruitiers. Des aménagements simplifiés existent aussi pour des parcours dans une rotation.
Les pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir
Philippe DESMAISON, AuteurLes surfaces de pâturage sont à dimensionner en fonction du potentiel fourrager de ses parcelles et des besoins quantitatifs de ses animaux. En élevage caprin, il faut en plus prendre en compte la tendance naturelle de la chèvre à trier et à gaspiller l’herbe. Il faut également gérer le pâturage de manière à réduire l'exposition aux parasites (strongles) auxquels les chèvres sont assez sensibles. Des repères sur les besoins quantitatifs des chèvres bio au pâturage sont fournis (pour satisfaire les besoins en fourrage de 100 chèvres, il faut compter 250 kg MS d’herbe pour 9 à 10 h de pâturage), ainsi que des éléments pour évaluer le potentiel fourrager des pâtures (quantité d’herbe, qualité, temps de présence des animaux). La gestion intégrée du parasitisme peut s'effectuer en s’appuyant sur deux méthodes : la rupture de pâturage de 45-60 jours (en intercalant le pâturage avec des bovins/équins ou en alternant fauche et pâture) et la méthode des blocs (en différenciant des blocs de parcelles par période : bloc de printemps, bloc d’automne, bloc d’été). Le labour et l’emblavement entraînent également un assainissement quasi-total des parcelles.
Actualités techniques : Stratégies autonomes et économes en élevage bovin allaitant : intérêts et limites socio-économiques
Philippe DESMAISON, AuteurEn Poitou-Charentes, le réseau InPACT s'est penché sur la durabilité des exploitations. Ainsi, 49 élevages de bovins allaitants, dont 10 en agriculture biologique, ont été suivis de 2009 à 2011 dans le but d'identifier les déterminants et les pratiques favorables à cette durabilité. Globalement, les bio dégagent un résultat courant supérieur à celui des conventionnels grâce à une plus-value liée à la vente directe et à des primes supérieures (primes conversion). Par ailleurs, les élevages bio présentent une meilleure efficacité économique en mettant l'accent sur l'efficacité des charges, un produit total élevé et une productivité du travail importante. Cette étude a permis de mettre en évidence l'intérêt des conduites d'élevage économes.
Des variétés anciennes de blé pas si dépassées
Philippe DESMAISON, AuteurDepuis quelques années, le Réseau semences paysannes contribue à redonner vie aux variétés anciennes cultivées, entre autres de blés : Rouge de Bordeaux, Concorde, Talisman, Augustus... sont quelques-unes de ces variétés au sujet desquelles les paysans boulangers, mais aussi les consommateurs, ne tarissent pas d'éloges : saveurs de fumé, de miel, de terres... plus riches en protéines, meilleure conservation, présentation agréable (couleurs variées), à se demander pourquoi elles ont été abandonnées !