Détail de l'auteur
Auteur Marie MASSENET |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
Allier agronomie et autonomie : Le renouveau de la traction animale
Marie MASSENET, AuteurLa traction animale revient au goût du jour. Fin mai 2010, lors de la journée spéciale organisée dans l'Aveyron, à St Affrique, par le Centre de Formation Professionnelle de La Cazotte et la Maison familiale rurale de Brens, basée dans le Tarn, se déroulaient des essais de traction animale. Cette technique de travail agricole a de nombreux avantages que ce soit d'un point de vue économique, agronomique, pratique, environnemental ou génétique (protéger le patrimoine génétique des chevaux de trait). Face à ce succès et au manque de formation existant, l'établissement de formation en agriculture de La Cazotte (St Affrique) réfléchit à la création de la première formation qualifiante française, associant traction animale et maraîchage bio.
![]()
![]()
Diagnostic environnemental : Dialecte a le vent en poupe
Marie MASSENET, AuteurLe diagnostic Dialecte est un outil informatique permettant d'évaluer l'impact sur l'environnement d'une exploitation agricole. Inventé par Solagro en 1995, il compte aujourd'hui plus de 2000 diagnostics en Europe. Certains diagnostics sont répertoriés dans la base de données de Solagro dont plus de 500 en bio. Les utilisateurs de Dialecte le trouvent pratique et rapide. Le système de culture, le bilan NPK, les flux d'azote et le bilan de l'énergie produite et consommée font partie des données à fournir. Le bilan de l'exploitation vis-à-vis de l'environnement est réalisé sous forme de thèmes : eau, sol, biodiversité Il est alors facile de voir les points forts et les points faibles d'une exploitation. Une note finale environnementale est attribuée. Son deuxième atout est la base de données qui permet des comparaisons entre systèmes de culture. Ce dispositif est un outil supplémentaire pour communiquer sur les avantages de la bio et permet d'améliorer le volet énergétique des fermes.
![]()
![]()
Economies de carburant : Consommer moins ou mieux ?
Marie MASSENET, AuteurSelon une étude de l'Ademe, le fioul représente 20 % de la consommation finale d'énergie sur les fermes, dans à peu près tous les systèmes de production. Différentes pistes sont proposées pour diminuer ce poste. Tout d'abord, le banc d'essai mobile permet de tester les moteurs et de déterminer le régime du moteur pour lequel la consommation est moindre. Malheureusement il n'y a que 5 bancs d'essais qui circulent en France. Les stages à la conduite souple permettent aussi d'optimiser sa conduite pour limiter la consommation de carburant. Le fonctionnement de l'exploitation peut être adapté pour diminuer l'utilisation du tracteur (réaliser un labour moins profond, favoriser le pâturage, rationaliser les déplacements, réorganiser ses livraisons, ). Enfin, la production d'huile végétale sur l'exploitation et son utilisation comme carburant peuvent limiter les frais de fioul. Elle ne doit néanmoins pas mettre en péril l'autonomie alimentaire de l'exploitation.
![]()
![]()
Entreprise : AOC Roquefort : L'Aveyron en bleu et bio
Marie MASSENET, AuteurLe Roquefort, à base de lait de brebis, entier et cru, existe depuis au moins 1 000 ans dans le sud-Aveyron. La Confédération de Roquefort, une interprofession réunissant éleveurs et transformateurs, en détient l'Appellation d'Origine Contrôlée, la première AOC créée en France en 1925. Parmi ses transformateurs et affineurs traditionnels, la maison Papillon s'est lancée dans la fabrication bio dès 1976, grâce à une douzaine d'agriculteurs certifiés. Ceux-ci fournissent 650 000 litres de lait, durant six mois de l'année, pour produire 150 tonnes de Papillon bio. Un tonnage encore confidentiel, mais qui pourrait s'accroître s'il y avait davantage de lait bio. L'article aborde plusieurs des aspects de l'AOC : - Une appellation célèbre (le coeur de l'AOC se situe à Roquefort-sur-Soulzon...) ; - Plus bio que bio (pour produire le lait servant à façonner le Roquefort bio, les agriculteurs doivent respecter des règles encore plus strictes que celles du cahier des charges bio européen : l'ensilage est interdit, 80 % de l'alimentation du troupeau doit être cultivée sur la ferme...) ; - La bio avantage les petits (les producteurs bio, notamment ceux qui livrent Papillon, travaillent sur des petites exploitations, moins mécanisées et souvent situées dans des zones plus difficiles que les grosses exploitations très productives) ; - Le dernier des Mohicans (Jean-Claude Delon, installé sur les contreforts du Causse du Lévezou, est passé en bio en 1992) ; - Attention fromage prioritaire (le lait des brebis bio, qui suit le même processus de transformation que son homologue conventionnel, est prioritaire à toutes les étapes de la transformation, et les ingrédients ajoutés sont bio). Un encart est réservé à la façon dont Jean-Claude Delon conduit son exploitation et son troupeau (son système repose sur l'amélioration des sols, des économies d'échelle...).
![]()
![]()
Entreprise : Bio-insecticides : Le Bacillus Thuringiensis en vedette
Marie MASSENET, AuteurCertis-Europe, entreprise en croissance qui entend se placer sur le marché des bio-insecticides, utilise le Bacillus Thurengiensis, dit « Bt ». Un certain nombre de témoignages d'agriculteurs conventionnels ont démontré l'efficacité du Delfin, distribué par cette société et homologué en bio. Le Bt est une bactérie communément trouvée dans le sol. Il en existe plusieurs types utilisés contre les Lépidoptères (chenilles), contre les Diptères (moustiques) et contre les Doryphores. En Europe, il existe des centaines de variétés de chenilles phytophages, le Bt est donc intéressant pour cibler ces nuisibles à régime polyphage sans atteindre les insectes auxiliaires. Le Bt est aussi un relais intéressant face aux limites de la confusion sexuelle. Cependant, pour une bonne efficacité, le Bt doit être pulvérisé au moment le plus propice à la destruction des larves, c'est-à-dire après leur éclosion. Attention aussi, le Bt possède un fort potentiel irritant.
![]()
![]()
Laurent Hazard, généticien à l'INRA
Marie MASSENET, AuteurLaurent Hazard, directeur de recherche à l'INRA de Toulouse, coordonne le projet Diverba qui vise à trouver des mélanges de semences fourragères pérennes, productives et adaptées afin d'améliorer les prairies. Il explique, dans cet article, la façon dont il est arrivé à travailler sur Diverba et ce que cela change dans son travail de généticien. Pour réintroduire la biodiversité dans les prairies sud-aveyronnaises, il faut disposer de semences très diverses, introuvables sur le marché. La tâche d'Estelle Gressier, responsable du programme Diverba, est de multiplier plus de 140 sortes de graines fourragères, qui seront examinées et testées sur plusieurs années par les agriculteurs, pour pouvoir ensuite entrer dans la composition de leurs prairies.
![]()
![]()
Miffel d'Avignon : Le pôle bio confirme son dynamisme
Marie MASSENET, AuteurAvec 16 450 visiteurs, 360 exposants, une vingtaine de conférences..., le Miffel, salon important pour la filière fruits et légumes, s'est tenu du 13 au 19 octobre 2009, à Avignon (84). Bien présente dans le salon, l'agriculture biologique a attiré une affluence record lors de la conférence qui lui était consacrée et qui s'intéressait notamment aux conversions bio. Un encart présente quelques résultats d'expérimentation portant sur les attaques d'acariens et araignées rouges, le carpocapse, la mouche de la cerise.
![]()
![]()
Pérenniser les prairies grâce à Diverba : Une démarche participative en Aveyron (Dossier : Optimiser les prairies)
Marie MASSENET, AuteurCet article, issu d'un dossier « Optimiser les prairies », présente l'initiative d'une centaine d'éleveurs, bio ou non, regroupés au sein de l'association AVEM, en Aveyron, associés à des chercheurs de l'INRA de Toulouse au sein d'un projet « DIVERBA » afin de trouver des réponses à un important problème de pérennité des prairies temporaires lié à des aléas climatiques récurrents (sécheresse et froids inopinés) observés ces dernières années dans cette région. Trois points sont à noter dans cette expérience : la place donnée à l'expérience et au savoir des agriculteurs au sein d'une vraie démarche de recherche participative, la mise en place d'études sur une espèce quelque peu oubliée malgré son fort potentiel (le Sainfoin) et la création d'une maison de la semence devant permettre des échanges non-lucratifs de semences bio adaptées à l'Aveyron, et ceci dans le cadre fixé par la loi. Au delà des résultats attendus, cette démarche donne un exemple concret de démarche et de sélection participative.
![]()
![]()
Réduire son impact environnemental : Les producteurs de lait ont des idées
Marie MASSENET, AuteurFace notamment à la hausse des prix des énergies depuis 2007, les agriculteurs bio cherchent des solutions pour alléger leurs consommations. L'article en présente quelques unes : exemple de la bergerie de Pierre Cassan, en Aveyron (séchage du foin par la chaleur solaire, géothermie au sol, pompe à chaleur) ; exemple de Georges Couderc, producteur en bovin lait, en fin de conversion bio, près d'Aurillac, dans le Cantal (échangeur à serpentin, pré-refroidisseur). On trouve également, dans cet article, une étude menée par deux organismes d'études environnementales du Lot et conduite à l'initiative du contrôle laitier du Lot. Elle a donné lieu à la rédaction, en 2008, d'un mémento à l'usage des éleveurs de la région. L'étude s'est penchée sur différentes techniques de réduction d'électricité (pratiques à améliorer avant d'investir) et livre quelques conseils avisés relatifs au montant et au temps de retour sur investissement (coût d'installation d'un récupérateur de chaleur, économie assurée par un pré-refroidisseur, coûts d'installation de surface de capteurs pour l'eau chaude solaire...).
![]()
![]()
Traction animale : L'homme, le cheval et la terre
Marie MASSENET, AuteurJérôme Keller cultive dans le Limousin, près de Bellac (87), deux hectares de légumes en traction animale depuis dix ans. En 1986, il a commencé par reprendre l'élevage familial de chevaux de ses parents. Il fait du lieu une ferme équestre, certifiée en agriculture biologique. Il crée aussi un atelier maraîchage pour alimenter les repas du centre d'accueil. Alors que sa sur, Ode-Lyne va reprendre l'activité du centre équestre, en 1997, de son côté, Jérôme choisit de se consacrer à la partie maraîchage. Il crée une Amap sur ses terres et commence à vendre au marché une fois par semaine. En 2003, il s'associe en Gaec avec Birgit Scharf, sur ses deux hectares en biodynamie, certifiés AB. Ensemble, ils produisent des légumes et une vingtaine de types de semences. Jérôme a gardé vingt Merens, des chevaux noirs élégants et robustes, originaires des Pyrénées. Confronté à des problèmes agronomiques (tassement du sol avec le tracteur et invasion de chiendents, liserons...), il décide d'employer ses chevaux. Il a aménagé son mode de culture, en optant pour les billons, des buttes de terre alignées. Côté technique, grâce à Prommata, l'association pour la promotion de la traction animale, et à son matériel léger et moderne, la démarche de Jérôme a pu aboutir. Le tracteur ne lui sert plus qu'à défaire une prairie (qu'il "gratte" au lieu de la retourner) ou à porter de lourdes charges. Jérôme Keller n'aime pas parler du temps passé derrière son cheval, il "préfère évoquer son existence avec lui".