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Auteur Véronique BAILLON |
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Vignes rouges et co-produits
Véronique BAILLON, AuteurEn phytothérapie, les feuilles de vigne rouge sont utilisées pour leur action sur les troubles veineux grâce à leurs propriétés astringentes et protectrices. Les feuilles de vigne doivent être issues de cépages vitis vinifera, dont les feuilles se parent de rouge après les vendanges. La Nouvelle-Aquitaine, région très viticole, pourrait-elle devenir un lieu d'expérimentation pour valoriser ce co-produit en tant que plante médicinale auprès des transformateurs de PPAM bio de la région ? D'après l'enquête annuelle, réalisée par INTERBIO Nouvelle-Aquitaine auprès des entreprises régionales, au moins 5 entreprises en PPAM bio ont un besoin de feuilles sèches, s'élevant en tout à plus de 7 tonnes. Des essais ont été réalisés, depuis 2020, sur deux cépages intéressants pour l'herboristerie, le Gamay fréaux, utilisé pour les vins rouges et rosés, et l'Egiodola, qui est utilisé pour faire du jus de raisin. Les essais se poursuivent en 2022.
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Plantes aromatiques et médicinales bio en Nouvelle-Aquitaine : une filière exigeante mais prometteuse
Véronique BAILLON, Auteur ; Béatrice POULON, AuteurCet article est constitué de deux parties. La première apporte des chiffres sur la production et les besoins régionaux en PPAM bio : fin 2018, 447 ha de PPAM bio (majoritairement des plantes médicinales) étaient cultivés en Nouvelle-Aquitaine par 286 exploitations. Ces cultures sont en forte progression puisque leurs surfaces ont été multipliées par 2,5 entre 2015 et 2018. Afin de mieux identifier les besoins en PPAM bio des entreprises régionales, INTERBIO Nouvelle-Aquitaine a réalisé une enquête auprès de 14 dentre elles. Les besoins sont importants : 124 tonnes au total (dont 26,6 tonnes en frais et 97,6 tonnes en sec). Une quarantaine de plantes sont recherchées, dont lanis vert, la stévia, le fenouil, le pissenlit, le trèfle, le basilic et la vigne rouge. Le second article décrit la coopérative BIOLOPAM. Cette dernière a été créée en 2018. Elle fait suite au GIE Biolopam 17 qui regroupait six producteurs de PPAM bio de Charente-Maritime. Face à laugmentation de la demande, ces derniers ont souhaité sagrandir et se doter dun outil plus performant, tout en incluant de nouveaux producteurs à leur projet. Aujourdhui, la coopérative regroupe 19 producteurs qui cultivent 55 ha de PPAM bio. Elle recherche toujours de nouveaux producteurs.
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Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) bio en Nouvelle-Aquitaine : Vers un développement des partenariats producteurs/transformateurs
Véronique BAILLON, AuteurLes chiffres de lAgence Bio montrent une croissance inédite des surfaces de PPAM bio : + 44 % en 2016 et + 48 % en 2017. En 2016, une enquête a été effectuée en Nouvelle-Aquitaine afin de savoir si ce territoire pouvait contribuer au développement de ces cultures aux côtés des régions de production historiques. Elle a révélé côté aval des besoins en volumes importants, croissants et hétérogènes suivant les entreprises ; côté amont, des exploitations de taille modeste, diversifiées et demandeuses de temps déchanges collectifs. En 2017, un programme dessais culturaux a été initié en Corrèze et en Haute-Vienne chez des producteurs volontaires, avec pour objectifs : de mettre en relation des producteurs et des entreprises utilisatrices, de collecter et de diffuser des données techniques et économiques, détudier la faisabilité technico-économique de partenariats pluriannuels entre transformateurs et producteurs, de développer des activités de production en gros et semi-gros. Dix partenariats ont été créés, ainsi que des références technico-économiques sur la sauge, le cassis feuille, le basilic et lortie. Cet essai a été reconduit en 2018 et une réflexion est en cours afin de relocaliser certains approvisionnements, d'améliorer la maîtrise de la qualité et de développer un savoir-faire dans le territoire.
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La filière PPAM bio en route en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes
Véronique BAILLON, AuteurL'association interprofessionnelle bio de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Interbio ALPC, a créé une commission PPAM, qui regroupe les opérateurs de la filière PPAM. Cette commission, réunie pour la première fois en avril 2016, a rassemblé une vingtaine de structures représentatives de la filière. Un des objectifs de la commission est de concevoir des actions collectives répondant aux besoins des acteurs et d'en assurer le suivi, afin de pouvoir orienter les productions, soutenir les besoins en investissements matériels et immatériels, rechercher des financements... Ce nouvel espace de structuration de la filière PPAM en Nouvelle Aquitaine est animé par Véronique Baillon, chargée de mission.
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Limousin : Producteurs / Préparateurs / Distributeurs
L'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Limousin est une réalisation du Programme Limousin des Acteurs de l'Agriculture Biologique (PLAAB) sur la période 2012-2013. Il s'inscrit dans l'axe 2 du programme : Développer les marchés pour apporter une organisation économique et des moyens pour innover et investir. Il s'appuie sur 3 sources de données : 1. La septième enquête sur les volumes de production bio (en 2011), réalisée par le réseau des Chambres d'Agriculture du Limousin, basée sur un questionnaire adressé à l'ensemble des producteurs bio et en conversion. Ces enquêtes sont analysées sur une base de données spécifique à la région ; 2. La deuxième édition de l'enquête sur les opérateurs, réalisée par Interbio Limousin en partenariat avec les chambres consulaires et Coop de France Limousin ; 3. Les chiffres clés 2011 de l'agriculture biologique publiés par l'Agence Bio. Sommaire : - Les producteurs bio en Limousin ; - Les préparateurs et distributeurs bio en Limousin ; - Focus : Quelle perception de la viande bovine biologique du Limousin par les opérateurs de l'aval ?
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Limousin
Claire BRAJOT, Auteur ; Véronique BAILLON, Auteur ; Julie LAILLIAU, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Maison régionale d'agriculture du Limousin, 2 Boulevard des Arcades, 87 060, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LIMOUSIN | 2012Cette deuxième édition de l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Limousin présente un état des lieux de la filière biologique régionale, de la production à la distribution, en passant par les activités de préparation. Elle est basée sur les données 2011, complétées et enrichies par des enquêtes auprès des agriculteurs, des organisations économiques et des entreprises. Les analyses et commentaires ont été réalisés en concertation par les partenaires du Programme Limousin des Acteurs de l'Agriculture Biologique (PLAAB). Sommaire : - Les producteurs bio en Limousin : 1. Les données générales limousines ; 2. Les productions animales ; 3. Les productions végétales ; - Les préparateurs et distributeurs bio en Limousin ; 1. Les activités de préparation et de distribution bio ; 2. Impact socio-économique régional des opérateurs bio ; 3. Les approvisionnements et les ventes bio des opérateurs régionaux ; 4. Développement des activités bio ; - Focus : Quelle perception de la viande bovine biologique du Limousin par les opérateurs de l'aval ? : 1. La filière bovine bio en France ; 2. Perception et connaissance de l'agriculture bio et du Limousin ; 3. La distribution de viande bovine biologique ; 4. Développement de la distribution de viande bovine bio du Limousin ; 5. Liens entre les opérateurs aval et la production agricole ; 6. Témoignages de bouchers.
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Filières fruits et légumes : Application de la Loi de Modernisation Agricole
Véronique BAILLON, AuteurSuite à un décret du 30 décembre 2010, l'engagement contractuel est rendu obligatoire dans le cadre de la loi de modernisation agricole pour le secteur des fruits et légumes (hors bananes et pommes de terre), et ce à partir du 1er mars 2011. Cet article reprend les points forts que doivent inclure ces contrats et leurs conditions d'application. Notons en particulier que ce décret concerne le niveau 1, à savoir les transactions entre producteurs et acheteurs et entre producteurs et leurs coopératives ou leurs organisations de producteurs commerciales. L'obligation porte sur l'acheteur qui doit proposer un contrat, le vendeur n'ayant pas obligation à signer. La FNAB souhaite saisir cette occasion pour renforcer les partenariats entre producteurs et aval.
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Châtaignes et noix biologiques, des transformations spécifiques
Véronique BAILLON, AuteurLe châtaignier et le noyer sont des arbres fruitiers et forestiers, qui ont eu une grande importance dans l'alimentation de certaines régions (Corse, Limousin, Cévennes). La récolte de ces fruits doit intervenir dès leur chute pour ne pas favoriser les contaminations microbiennes. La châtaigne se récolte de mi-septembre à mi-novembre avec des filets sur le sol (de moins en moins de récolte manuelle). Sa conservation est assez délicate. Les méthodes sont différentes selon la durée de conservation désirée. Il faut effectuer un trempage court pour une vente immédiate ou une conservation de deux à trois semaines. Au-delà, un premier trempage doit durer neuf jours, suivi d'un ressuyage de cinq à douze jours et d'un deuxième trempage à l'eau chaude d'une heure. Le séchage des châtaignes se fait traditionnellement dans des clèdes. Le marron peut être vendu entier ou transformé : purée, crème de marron, farine de châtaigne Il existe deux procédés d'épluchage : l'épluchage à la vapeur et l'épluchage à la flamme. La noix se ramasse à deux stades optimums : fraîche et sèche. Elle doit être séchée dès la récolte, à l'aide d'un séchoir à faux fond, à pallox sous tunnel ou à étage. Elle est proposée en noix fraîche, en noix sèche et sous forme de cerneaux.
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Portrait : Dominique Nury, éleveur laitier bio en Creuse
Véronique BAILLON, AuteurAprès sa formation en lycée agricole, Dominique Nury s'installe en 1975, dans la Creuse, sur la ferme de ses parents (troupeau laitier et allaitant). Le cheptel atteint 30 vaches laitières et 30 vaches allaitantes en 1980. En 1996, l'éleveur vend le troupeau allaitant et se concentre sur la production de lait (jusqu'à atteindre un quota de 220 000 litres de lait). En 2001, la ferme connaît une année difficile car le troupeau est touché, en février, par l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine)... Après un contact avec le GABLIM (Groupement des agriculteurs bio du Limousin) en 2003, la conversion est lancée, en 2004, sur un troupeau de 40 vaches laitières Holstein. La demande de mutualisation de l'éleveur à Biolait est acceptée en septembre 2009 (le lait est payé 430 /1 000 litres). L'éleveur est en contact avec la fromagerie de la Voueize à Gouzon, depuis plusieurs années. Une gamme bio existe depuis peu et l'entreprise est intéressée pour s'approvisionner sur la ferme...
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Portrait : Jean Maison, le comptoir d'herboristerie
Véronique BAILLON, AuteurJean Maison s'est installé, en 1976, en qualité de producteur et cueilleur de plantes médicinales issues de l'AB, à Saint-Augustin, au cur du Massif des Monédières (en Corrèze). En 1981, le GIE "Les Tisaniers" est créé avec plusieurs producteurs bio de France, pour élargir la gamme de plantes proposées. 2003 est l'année de la mise en place de la SAS "Le comptoir d'herboristerie". Sur l'exploitation agricole, qui emploie un salarié, sont pratiquées la culture de plantes aromatiques et médicinales sur 25 ha et la cueillette de plantes sauvages. Le comptoir d'herboristerie emploie 9 personnes qui travaillent les plantes fraîches ou sèches. Les activités menées sur le site de Saint Augustin et les projets de l'entreprise sont présentés au travers d'un entretien : travail à l'amélioration technique de la ferme : modalités de récolte... ; mise en place de l'HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point, méthode et principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments) au sein du comptoir d'herboristerie. Sont évoqués, par ailleurs, les engagements de Jean Maison dans l'agrobiologie, ainsi que le développement de la bio en Limousin.
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Portrait : Sarl SOLIBIO
Véronique BAILLON, AuteurLa Sarl Solibio (éco-produits), implantée à Solignac, en Haute-Vienne, a été créée en 2001, sous l'impulsion d'Odile et Jean-Loup Bernard, tous deux ingénieurs chimistes. Leur ancrage dans le Limousin s'est fait autour d'une activité de "chimie douce" à base de produits naturels (fabrication d'insecticides naturels pour une utilisation humaine et animale, de produits d'assainissement et de traitement de l'air, de produits d'entretien pour la maison et des pièces mécaniques...). La spécificité de l'entreprise est évoquée dans un entretien : parcours de Solibio ; organisation en 2010 ; intérêt porté aux huiles végétales biologiques ; engagement pour la protection de l'environnement ; projets.
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Qualité des produits biologiques : des résultats très positifs mais pas encore de liens validés sur la santé
Jenny GUTTERIDGE, Auteur ; Véronique BAILLON, AuteurLe programme de recherche QLIF, QualityLowInputFood, réalisé entre 2004 et 2009 avec des financements de la Commission européenne, regroupait 35 institutions scientifiques et partenaires industriels en vue d'étudier la qualité et la sécurité des produits biologiques. Selon les résultats de cette étude, les produits bio ont une très bonne qualité nutritionnelle : ils présentent davantage de vitamines/antioxydants et acides gras poly/insaturés tout en contenant des niveaux inférieurs de métaux lourds, mycotoxines et résidus de pesticides. Le lien entre pratiques agricoles en bio et qualité supérieure des produits a été mis en avant pour la première fois. Par ailleurs, la sécurité alimentaire des produits bio est plus élevée : moins de salmonelles présentes dans les systèmes d'élevage porcin de plein-air et pas de risque accru de contamination en cas de fertilisation avec du fumier organique. En ce qui concerne les effets positifs des produits biologiques sur la santé, des études détaillées restent à mener, sachant que la connaissance de l'impact de l'alimentation sur la santé reste un domaine de recherche à investir.
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Les conserves de légumes : principes et mises en oeuvre
Véronique BAILLON, AuteurPour les producteurs de fruits et légumes, la fabrication de conserves (ou appertisation) permet d'élargir sa gamme et de valoriser des excédents saisonniers. Il existe deux types de traitements thermiques : la pasteurisation (qui ne détruit pas les spores de bactéries) et la stérilisation. La pasteurisation est adaptée aux produits acides (tomates, jus de fruits, confitures...) et la stérilisation aux aliments peu acides (légumes, viandes...). Pour maîtriser la fabrication des conserves, une bonne qualité sanitaire initiale est essentielle. Il faut ensuite fixer des barèmes (couple temps/température) adaptés et définis selon des objectifs d'ordres microbiologique, sensoriel, chimique (éviter la corrosion des boîtes de conserve) et physique (écrasement ou gonflement de l'emballage). La mise en uvre de l'appertisation s'effectue ensuite selon plusieurs étapes : prétraitement des légumes (blanchiment à l'eau ou à la vapeur, remplissage des récipients, préchauffage) ; appertisation (description de l'autoclave, montée en température et dégazage, palier de température) ; refroidissement rapide des boîtes.