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Auteur Marie-Claire PAILLEUX |
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Engraissement des vaches de réformes allaitantes en AB
Emmanuel DESILLES, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, Auteur ; Philippe HALTER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021Cette fiche technique apporte des données sur lengraissement des vaches de réforme allaitantes en agriculture biologique. Lobjectif de cette phase dengraissement est daugmenter le poids de carcasse de la vache, notamment en augmentant sa masse musculaire et de gras, afin datteindre les qualités (finition et conformation) attendues et valorisées par les acheteurs, tout en maîtrisant les coûts dalimentation. Ainsi, cette fiche technique commence par détailler les attentes de la filière viande pour ce type danimal : moins de 10 ans, carcasses de 300 à 480 kg, état dengraissement de 2 à 3 Elle apporte ensuite des conseils pour choisir les vaches à engraisser (primipares manquant de qualités maternelles, vaches improductives ou non remises à la reproduction ), avant de détailler les différentes conduites délevage possibles durant la phase dengraissement (engraissement au pré ou à lauge). Elle effectue notamment un important focus sur lalimentation (besoins alimentaires, choix du fourrage et des concentrés, exemples de rations, exemple de calcul dune marge nette dengraissement hivernal...) et aborde également la conduite sanitaire.
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Valoriser les vaches de réforme en AB par lengraissement
Stéphane BRISSON, Auteur ; Sarah DUPIRE, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, Auteur ; ET AL., AuteurLe marché des vaches de réforme finies est dynamique en agriculture biologique. Cependant, il est nécessaire que les vaches fournies correspondent bien aux attentes des abatteurs, ce qui demande une maîtrise de litinéraire dengraissement. Lobjectif est de réformer 25 à 30 % des vaches pour en finir une majorité à moins de 10 ans et ainsi améliorer la réussite de lengraissement. Celui-ci est à adapter selon le potentiel des vaches et les ressources alimentaires. La race et la Note dÉtat Corporel (NEC) sont à prendre en compte dans la conduite car elles influent sur le Gain Moyen Quotidien (GMQ) et la durée de finition. Par exemple, pour la race Limousine, le GMQ réaliste est de 900 g/j et les vaches très maigres nécessitent en moyenne 60 jours dengraissement en plus. En somme, une durée de 90 à 130 jours dengraissement est souhaitable pour une bonne finition. Deux types dengraissement sont possibles : à lherbe avec un complément en concentrés ou à lauge avec distribution de céréales aplaties après les fourrages. Concernant le facteur qualité de lalimentation, il faut favoriser des fourrages à haute densité énergétique et une complémentation par des concentrés (ex., mélange triticale-pois). Enfin, lintérêt économique de lengraissement de vaches allaitantes réformées est à étudier selon chaque cas.
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Conserver ses céréales à la ferme : pas toujours simple !
Pierre MASSOT, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUXAnthony Paulet, du GAEC Paulet-Moranne (63), témoigne sur le stockage de ses céréales sur la ferme. Il insiste tout particulièrement sur les précautions à prendre pour éviter les charançons et les moisissures : nettoyage et désinfection du matériel, vérification du taux d'humidité des grains avant stockage, tri minutieux des graines. Dès la récolte, Anthony ventile jour et nuit pendant quelques jours et recommence en hiver dès que la température passe en dessous de 0°C. En complément de ce témoignage, un encart donne des informations sur la terre de diatomée, aux propriétés insecticides.
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Conversion bio en Auvergne : La filière lait de vache bio, un potentiel de développement important en Auvergne !
Célia DUPETIT, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUX, AuteurCélia Dupetit, chargée de mission filières bio à la Chambre régionale d'agriculture d'Auvergne, et Marie-Claire Pailleux, conseillère bio à la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme pour le Pôle de conversion Bio Auvergne, dressent un état des lieux de la filière lait de vache bio en Auvergne. En 2014, ce sont 176 élevages laitiers qui sont certifiés bio, et 85 en conversion, dans cette région. La consommation de lait bio, tous produits confondus, est toujours en croissance, à l'échelle nationale comme à l'export. L'article présente des chiffres clés de la filière auvergnate. Il rappelle également les points principaux du cahier des charges bio. Pour les auteures, même si le passage en bio implique de changer en partie le système de production, il n'y a rien d'impossible à entamer une conversion. De nombreux agriculteurs, soucieux de faire au mieux ce qu'ils font, franchissent le pas, et avec de bons résultats. Concernant la plus-value lait bio en Auvergne, elle a été de 87 sur l'année 2014 et il s'avère qu'à long terme, le cours du lait bio est moins fluctuant que celui du conventionnel. En Auvergne, plus de 3/4 des volumes de lait bio sont collectés et vendus dans la filière longue. Les principaux collecteurs de lait bio sont l(organisation de producteurs Biolait et le groupe Sodiial, et, dans le Cantal, le Groupe Altitude, la Coopérative de la Planèze, le GIE de la Châtaigneraie et la laiterie Duroux.
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Les changements induits par le passage en agriculture biologique dans six exploitations laitières du Puy-de-Dôme
Ce document est un mémoire réalisé, suite à un stage au Service Contrôle Laitier à l'EDE du Puy-de-Dôme, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Six trajectoires d'exploitations laitières du Puy-de-Dôme, en mode biologique depuis neuf ans environ, font l'objet d'une étude retraçant l'évolution de leurs résultats technico-économiques. L'analyse des enregistrements du Contrôle Laitier, des résultats de comptabilité et d'enquêtes obtenus dans ces six élevages, conjuguée à l'expérience personnelle de l'auteur de l'étude, ont permis d'identifier les changements induits par le passage en agriculture biologique. L'étude fait une présentation des exploitations laitières : les structures (agrandissement des surfaces, taille des troupeaux, niveau de production laitière) ; l'évolution des taux et de la production laitière par vache ; la conduite des surfaces et les systèmes fourragers ; la conduite du pâturage et l'alimentation hivernale des vaches laitières ; la politique de renouvellement du troupeau laitier ; l'évolution des exploitations (charges de structures, opérationnelles...) et leur efficacité économique.