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Auteur Frédéric COULON |
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Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Frédéric COULON, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2017Dans cette brochure, un pré-verger est défini comme "une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée d'arbres fruitiers de haute tige mais où la production d'herbe est dominante". Couvrant près de 600 000 ha dans la première moitié du XXème siècle, ils ne couvrent plus que 100 000 ha aujourd'hui. Toutefois, des actions collectives portées par des agriculteurs ou des citoyens se mettent en place pour préserver et développer ces parcelles associant pâturage et production fruitière. Solagro présente les intérêts agronomiques du pré-verger. Un calcul du Coefficient de rendement équivalent est notamment proposé afin de prendre en compte l'ensemble des productions issues de ces parcelles agroforestières (fruits mais aussi lait et viande issus de l'élevage). Des informations sont également apportées sur les aspects suivants : plantation, entretien, remise en valeur, gestion du pâturage, transformation et vente de jus de pomme, etc.
Problématiques et débats : Les systèmes agricoles à haute valeur naturelle en France métropolitaine
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, Auteur ; Frédéric JIGUET, Auteur ; ET AL., AuteurSouvent considérées comme une menace pour la biodiversité, les zones agricoles peuvent néanmoins contribuer au maintien d'habitats et d'espèces naturels, notamment lorsqu'il s'agit de systèmes proches des écosystèmes naturels. Afin de suivre l'évolution des systèmes agricoles et leur action sur l'environnement (voire pour les soutenir), le concept de zones à haute valeur naturelle (HVN) a été mis en place par différentes instances européennes. L'article décrit les approches pour identifier ces zones HVN, et la méthode utilisée en France pour les inventorier, qui tient compte de trois indicateurs : la diversité de l'assolement, l'extensivité des pratiques et la densité des éléments paysagers. En 2000, année de référence, l'hypothèse consistait à considérer que 25 % de la surface agricole utile française devait être classée en zone HVN. Les caractéristiques technico-économiques des fermes localisées sur ces zones ont été déterminées. Enfin, appliquée rétrospectivement, la méthode permet de mesurer des évolutions. Ainsi, on peut chiffrer à 68 % la perte de surfaces agricoles à haute valeur naturelle entre 1970 et 2000.
Abandon et artificialisation des terres agricoles
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, AuteurCet article présente un état des lieux de l'évolution récente des surfaces en terres agricoles françaises. Depuis le maximum de 34.5 millions d'ha de SAU en 1960 et jusqu'en 2007, la France a perdu 5.1 millions d'ha de terres agricoles. Deux phénomènes sont en cause : l'abandon et l'artificialisation de ces terres. Dans les années 1980, l'abandon était vu comme majeur. En fait, ce phénomène est moins important que l'artificialisation, les politiques publiques de maintien des exploitations ayant montré leur efficacité. De plus, 42 % de cet abandon se fait en zone urbaine, en amont de l'artificialisation (pour la construction de bâtis, routes, espaces verts ), et surtout au détriment de terres labourables. L'artificialisation, en extension, est la principale menace pour l'avenir. Or le territoire français ne suffit pas pour répondre aux besoins en nourriture de la population. La France était déficitaire d'un équivalent de 1.4 millions d'ha en 2006 pour produire son alimentation. S'ajoutent à cela des besoins à prendre en compte comme la fourniture en énergie renouvelable. Face à ce challenge de la maîtrise du foncier, des pistes sont envisageables : lutter contre l'étalement urbain, « casser » le mythe de la maison individuelle, revaloriser les espaces improductifs (ex : friches urbaines) pour l'alimentation, favoriser la production d'énergie à partir des déchets, du bâti (pour le solaire) ou des sols pollués (possibles producteurs de bois par exemple).