Détail de l'auteur
Auteur Ludovic VIMOND |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)


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Dossier : Bien gérer le couvert hivernal
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; Catherine GERBOD, AuteurDe plus en plus de vignerons sèment des couverts hivernaux sur linterrang. Certains producteurs se lancent ainsi dans des expérimentations pour trouver le couvert adéquat. Si les premières étapes consistent à bien choisir les espèces qui composeront le couvert et à implanter ce dernier correctement, il est tout aussi important de bien gérer sa destruction à la fin de lhiver. La méthode de destruction est, en effet, indissociable des objectifs agronomiques poursuivis par le viticulteur. Faut-il rouler, broyer ou incorporer le couvert hivernal dans le sol ? Sur quels critères se baser pour choisir la méthode de destruction ? Une fois la méthode de destruction définie, comment choisir loutil approprié ? A quel stade de développement du couvert faut-il intervenir ? Ce dossier apporte des éléments de réflexion avec des témoignages de viticulteurs (dont des viticulteurs bio) et de conseillers qui ont expérimenté différentes stratégies dans diverses régions viticoles.
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Un porte-intercep porté avant déporté
Ludovic VIMOND, AuteurSébastien Rauscher et ses parents, Benoît et Véronique, ont un domaine viticole de 12 ha en Alsace. Ils sont actuellement en période de conversion à lagriculture biologique. Afin de pouvoir travailler mécaniquement leurs vignes, ils ont arraché, dans les parcelles les plus étroites, un rang sur trois afin que le tracteur puisse circuler dans lancien rang. De plus, pour travailler le sol entre les ceps, Sébastien et Benoît Rauscher cherchaient un porte-outil capable denjamber un rang complet afin de travailler le sol en déporté. Ils ont alors étudié la possibilité de transformer une ancienne machine à vendanger en porte-intercep. Cependant, les premiers essais ont vite montré les limites de cet outil en matière de maniabilité. Ils ont donc construit une version portée à partir de tubulures carrées du commerce. Depuis la publication de photos et de vidéos de leur porte-intercep autoconstruit sur les réseaux sociaux, Sébastien Rauscher a été sollicité pour construire dautres porte-outils, sur le même modèle.
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« Avoir la bouillie la plus homogène possible »
Ludovic VIMOND, AuteurSuite à son passage en bio il y a quatre ans, Richard Desvignes, cogérant dun vignoble champenois de 8 ha, sest posé la question de lachat dun mélangeur de bouillie. En bio, il allait apporter plus de tisanes et de traitements sous forme de poudre (ex : traitement à base de cuivre en poudre), et il voulait être certain davoir la même concentration de produit du début à la fin de la pulvérisation. Il a alors investi dans un mélangeur de bouillie quil estime avoir vite rentabilisé : les traitements en poudre sont nettement moins chers que les traitements sous forme liquide, et le mélangeur de bouillie limite les incidents (ex : buse bouchée). Il prend également la précaution de ne remplir son pulvérisateur quà moitié afin déviter la sédimentation. Il peut ainsi pulvériser des traitements à faible concentration en étant sûr que le mélange est homogène.
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Les bons outils pour implanter ses couverts
Ludovic VIMOND, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des différentes techniques pour implanter un couvert en viticulture. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il présente des éléments intéressants pour les viticulteurs biologiques. La technique utilisée ne sera pas la même selon la densité de lenherbement déjà présent et les objectifs du viticulteur. Si ce dernier souhaite maîtriser lenherbement, un travail de destruction du couvert naturel sera effectué (destruction mécanique) avant de procéder au semis. Ce travail de destruction peut également être réalisé en même temps que le semis en utilisant un combiné de semis. Si le viticulteur souhaite conserver le couvert naturel, il pourra effectuer un semis direct pour compléter lenherbement déjà en place avec des espèces aux propriétés intéressantes (restructuration du sol, captation de lazote de lair ). Deux types dimplantation des semences sont alors possibles : implantation avec un semoir à dents ou avec un semoir à disques. Les avantages et les inconvénients de chacune de ces techniques et outils sont détaillés.
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Dossier : Le désherbage mécanique, moderne et efficace
Michel PORTIER, Auteur ; Ludovic VIMOND, Auteur ; David LAISNEY, Auteur ; ET AL., AuteurLe désherbage mécanique est, certes, essentiel pour les agriculteurs biologiques, mais il est aussi de plus en plus plébiscité par les agriculteurs conventionnels qui cherchent à réduire leur utilisation de pesticides. Aussi, les fabricants de matériel ont développé, ces dernières années, de nombreuses solutions pour optimiser les pratiques. Le panel des outils disponibles s'étoffe, permettant d'intervenir dans de nombreuses situations, et les progrès technologiques permettent d'optimiser l'efficacité et la facilité d'utilisation : systèmes de guidage, relevage indépendant des éléments, etc. Nombre d'agriculteurs, pour avoir accès à ces matériels, passent par leur Cuma ou une entreprise de travaux agricoles. Dans ce dossier, agriculteurs biologiques ou conventionnels et responsables de Cuma témoignent.
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"Pas d'interceps en contact avec nos vieux ceps" ; Un troupeau de robots surveillé par des "bergers"
Ludovic VIMOND, AuteurCes deux articles sont dédiés à lutilisation du Vitirover (un robot de tonte créé spécifiquement pour les parcelles viticoles). Le premier article décrit un retour dexpérience : le château Canon La Gaffelière (domaine de 20 hectares en AB, basé à Saint-Émilion) a testé ce robot sur un hectare en 2018, puis sur deux hectares en 2019. Habituellement, les vignerons du domaine réalisent, chaque année, deux chaussages-déchaussages sur le rang, ainsi que deux à trois tontes à laide dun tracteur interligne. Grâce au Vitirover, plus aucun travail na été effectué sur le rang (ce dernier est continuellement enherbé), ce qui a réduit de manière significative le nombre de casses sur les vieux pieds. Cette technique présente ainsi à la fois des avantages agronomiques (moins de tassement et de casses) et économiques (moins de main-duvre et de passages doutils). La prestation de service des robots coûte 3 000 /ha/an. Le second article présente la société Vitirover. Actuellement, elle a une centaine de robots sur le terrain et 200 sont en construction. Ces robots évoluent en groupe dans les vignes et lentreprise forme des "berger" (acteurs locaux) pour les surveiller.
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Des solutions alternatives aux phytos lors du Sitevi 2019
Ludovic VIMOND, AuteurDes alternatives à lutilisation de produits phytosanitaires chimiques ont été présentées lors du salon Sitevi 2019. Cet article, dédié aux alternatives spécifiques à la viticulture, sinscrit dans un contexte conventionnel : toutes les alternatives présentées ne sont pas utilisables en bio et certaines sont encore en voie de développement. Pour contrôler les adventices sans chimie, le désherbage mécanique reste la méthode la plus utilisée. Toutefois, dautres méthodes existent : désherbage à la vapeur, désherbage électrique, nouveau système de désherbage thermique sans flamme (à base dair chaud). Le désherbage thermique à base dair chaud permet aussi de stimuler les défenses de la vigne et dassécher son microclimat, ce qui limite le développement des maladies. Deux technologies, l'une à base dUV, l'autre à base d'ozone, sont aussi en développement.
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« Un bon outil de mulchage »
Ludovic VIMOND, AuteurPierre-Emmanuel Lamy, viticulteur dans les Bouches-du-Rhône, est à la tête de 50 ha en viticulture raisonnée et de 15 ha en viticulture biologique. Auparavant, Pierre-Emmanuel détruisait le couvert ensemencé dans les inter-rangs, à laide dun cover crop en X, mais le résultat était grossier et le nivelage approximatif, abîmant le matériel qui passait ensuite. Lors d'une démonstration du déchaumeur à disques indépendants (DDI), déjà connu en grandes cultures, Pierre-Emmanuel Lamy a été séduit. Il a ainsi acquis, pour un montant de 8 000 , cet outil équipé de deux rangées de sept disques mulcheurs, relié aux châssis par un support en queue-de-cochon qui leur permet dévoluer librement et donc de sadapter au terrain. Avec son associé, Pierre-Emmanuel Lamy a équipé son outil de trois dents droites à lavant afin de fragiliser la structure du sol et ainsi de faciliter la pénétration des disques dans le sol. Autres atouts de loutil : il possède deux disques déflecteurs qui évitent le renvoi de la terre sur le rang, il assure un bon broyage et il est facile dentretien. Il existe plusieurs familles de DDI, avec disposition des disques en V ou en X, ou encore avec association de dents aux disques pour un meilleur enfoncement dans le sol.
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Disques émotteurs et bineuses Kress séduisent
Ludovic VIMOND, AuteurEn agriculture conventionnelle, un grand nombre de viticulteurs sont séduits par les disques émotteurs et leur vitesse davancement. Les disques émotteurs permettent de travailler à une vitesse de 7-8 km/h alors que les lames interceps se limitent à 4 km/h. Labsence dhydraulique permet dutiliser cet outil sur tous les tracteurs, et son coût assez faible (entre 450 et 800 ) est un atout supplémentaire. Les disques émotteurs réalisent un léger travail de buttage (ils déstructurent moins le sol que des disques crénelés ou la charrue). Toutefois, ce nest pas un outil universel et encore moins un outil interceps : il agit au plus près des pieds de vigne mais pas entre. Par contre, dans les sols qui se tiennent, les disques émotteurs permettent de fragiliser la structure de la terre sur le rang et de faciliter le passage dun outil interceps. A des stades avancés de la végétation, certains constructeurs conseillent dutiliser des outils plus vifs (décavaillonneuse, outils rotatifs). Les étoiles de binage (souvent connues sous la marque Kress) autorisent des vitesses davancement élevées tout en nettoyant les pieds de vigne sans les abîmer. Cet outil nest, par contre, pas adapté aux jeunes plants.
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Un Bisynchrospire pour fatiguer l'enherbement
Ludovic VIMOND, AuteurVigneron dans le Cher, Pascal Balland était à la recherche d'un outil lui permettant de mieux gérer l'enherbement dans l'inter-rang de ses vignobles aux sols irréguliers (coteaux). En effet, il n'était pas satisfait de la fauche, qui a tendance à stimuler la repousse de l'herbe et ainsi la concurrence avec la vigne, ni des rolofacas du commerce, inadaptés aux reliefs inégaux en bout de rang. A partir d'un rouleau spire, utilisé sur du matériel de préparation du sol pour les grandes cultures, il a imaginé et construit un prototype d'outil plus adapté à son contexte.
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Les écimeuses ont le vent en poupe
Ludovic VIMOND, AuteurLécimage des adventices est une pratique de « rattrapage » de plus en plus utilisée en cultures céréalières, bio et conventionnelles. Cet article expose lévolution des outils utilisés, de lauto-construction à partir dautres outils à la fabrication par des constructeurs. Il présente les différents modèles actuellement sur le marché, ainsi que les perspectives dinnovations telles que lexportation des adventices coupées pour éviter leur maturation au sol. Un encart met en avant les expériences en termes décimage de Christophe Vallon, céréalier bio dans les Yvelines, et de son voisin, Rick Vandooren, céréalier, meunier et boulanger en bio. Ils ont commencé par une écimeuse auto-construite avec une écimeuse-rogneuse viticole. Aujourdhui, ils utilisent un outil construit par lentreprise Bionalan et devraient tester prochainement une écimeuse intégrale, avec exportation des adventices fauchées.
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Matériel : Une coupe flexible pour récolter le soja
Ludovic VIMOND, AuteurDans la Vienne, Arnaud, Gilles et François Matringhem cultivent, en bio, sur 630 ha, blé, pois, féverole, maïs, triticale, lentille et soja. Cette dernière culture représente un quart de la surface totale cultivée. En 2012, ils ont investi dans une barre de coupe flexible qui leur a permis de ramasser 1 à 2 quintaux de plus par ha. En 2014, c'est dans une seconde coupe flexible qu'ils investissent, spécialement dédiée au soja. Le matériel dispose de plaques avant moins larges, ce qui permet de mieux épouser les irrégularités du sol et de ramasser encore mieux la culture. Le marché des coupes flexibles (coupes à tablier) est en plein essor. Les plus de ce matériel sont expliqués, dont la possibilité d'adaptation selon le terrain, meuble ou à pierres, ou encore selon la hauteur des cultures.
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Des outils pour broyer l'enherbement
Ludovic VIMOND, AuteurCet article présente différents outils de broyage de lenherbement des vignes, leurs avantages et inconvénients. On trouve sur le marché deux types de machines : les gyrobroyeurs et les broyeurs à axe horizontal, les premiers étant moins coûteux. Les gyrobroyeurs permettent une vitesse de travail plus importante, mais sont plus encombrants et ont un porte-à-faux plus important. Le système SDS ajouté par Kuhn sur un de ses broyeurs permet de transférer et de déposer les résidus de broyage au pied des ceps. Certains constructeurs proposent des gyrobroyeurs à écartement central hydraulique afin de sadapter à la largeur des vignes. Enfin, pour travailler au plus près du rang et broyer sous celui-ci, il existe des satellites seffaçant au contact du cep. En Gironde, lenherbement permet de lutter contre lérosion liée aux fortes pentes. Dans ce département, le conseiller machinisme de la Chambre dagriculture incite à faucher plutôt que broyer lenherbement.
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La précision dans la peau
Ludovic VIMOND, AuteurDans les Landes, le domaine de Chante-Caille cultive 300 ha en agriculture biologique, pour une SAU totale de 500 ha. Qu'elles soient biologiques ou non, toutes les cultures sont binées : maïs grain, maïs doux, pois, haricot, plantes médicinales. Une bineuse Ribouleau de 18 rangs avec guidage optique (mis au point par Garford) vient d'arriver dans le parc matériel. Avec une telle largeur, il est impossible d'utiliser un système de guidage classique à translation avec un vérin et châssis coulissant sur le relevage. La bineuse repose donc sur deux roues directrices guidées par deux caméras. Une troisième caméra, située à l'avant, permet de guider le tracteur.
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Dossier : Strip-till : Travailler moins pour gagner plus
Ludovic VIMOND, Auteur ; Gaëtan COISEL, AuteurLe strip-till est une méthode de travail du sol qui consiste à ne travailler qu'une faible bande de terre sur la ligne de semis et qui est adaptée pour des cultures à fort espacement entre rangs, principalement semées en monograine. Cette technique, importée du Middle West américain, connaît un essor en France car elle permet des gains de temps, de carburant, de rendements et donne des bénéfices agronomiques à moyen terme. Cet article n'est pas spécifique à l'agriculture biologique, mais c'est une technique culturale qui peut être utilisée dans des systèmes en agriculture biologique. Une étude américaine a comparé, de 2004 à 2007, l'utilisation de cette technique à celle du sans labour classique. Les résultats montrent des gains de rendements avec le strip-till. Ce dernier laisse une grande partie de la surface du sol non travaillée ce qui favorise le développement des micro-organismes, évite le tassement par les roues du tracteur et permet un meilleur développement racinaire. Un deuxième article présente les trois types d'appareils existant pour cette technique. Le reste du dossier est composé de témoignages d'agriculteurs utilisant cette technique : Philippe Pastoureau, agriculteur dans la Sarthe, utilise le strip-till sur sols limoneux ; Yoahn Delage, agriculteur en Charente, utilise cette technique sur sols argileux ou caillouteux ; Régis Négrier, agriculteur en Charente-Maritime, l'utilise sur terres argilo-calcaires.