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Auteur Vincent BOTTOIS |
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Bientôt une restauration bio certifiée !
Vincent BOTTOIS, AuteurSuite à la procédure nationale d'opposition lancée par l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), en août 2010, sur le texte destiné à encadrer la certification des opérateurs de restauration bio, l'article s'arrête sur le sujet, à travers l'exemple de Bio Corner, restaurant bio approvisionné en produits bio locaux. Dans un entretien, Jean-René Dore, qui a ouvert en 2010 ce restaurant bio, dans la zone commerciale du Poulfanc, en périphérie de Vannes (Morbihan), rend compte de son initiative : idée d'ouvrir ce restaurant ; choix de la bio ; étapes du projet depuis l'idée jusqu'à l'ouverture du restaurant ; investissement financier ; réorientation du projet ; pas de difficultés majeures ; point crucial avec un approvisionnement en produits bio locaux : les relations avec les producteurs ; intérêt pour les producteurs d'approvisionner ce restaurant ; avis de Jean-René Dore sur le texte proposé par l'INAO pour règlementer la certification de la restauration commerciale bio. Un point est fait, par ailleurs, sur la règlementation de la restauration bio.
Portage collectif de foncier agricole : Un GFA pour s'installer ? Une bonne solution
Vincent BOTTOIS, AuteurDenis Lucas a commencé à construire son projet d'installation en viande bovine bio en 2007 au retour de son stage de 6 mois. Sa recherche de foncier a duré près de 2 ans. Elle est aujourd'hui couronnée de succès. Denis Lucas s'est installé sur 30 ha,près de Muzillac, dans le Morbihan. Pour autant, les terres sur lesquelles il s'est installé n'ont pas été achetées en propre par Denis. Pour y travailler, Denis a créé Un Groupement Foncier Agricole mutuel (GFA) qui a acquis les terres pour lui et les lui loue ensuite. Un entretien mené par Vincent Bottois revient sur plusieurs points : définition d'un GFA ; intérêt d'un GFA mutuel ; création d'un GFA ; Foncière Terre de Liens ; étapes de la création du GFA ; recrutement des porteurs de parts dans le GFA. Deux autres aspects sont par ailleurs traités : associations ressources pour les porteurs de projet en Bretagne ; petite histoire du GFA : favoriser l'accès au foncier des paysans.
Du producteur au consommateur : Installé depuis 1994, il a créé un magasin à Carnac : "Vendre en tant qu'agriculteur, c'est crédible"
Vincent BOTTOIS, AuteurFranck Kerguris, maraîcher bio sur Plouhinec (56), a décidé, en mars 2007, de créer un point de vente pour satisfaire une demande en produits bio, à Carnac et aux alentours. En juillet 2009, il s'associe avec Pierre Louis Kervingant qui devient le gérant du magasin qui prend le nom de Marché bio. Tous deux s'entretiennent avec Vincent Bottois, animateur au GAB 56, évoquant le projet et sa concrétisation : promotion de la production locale, création d'emplois, gestion partenariale, clef du succès.
Produits locaux en restauration collective : quelles rencontres entre offres et demandes ?
Vincent BOTTOIS, Auteur ; Ronan LE VELLY, Auteur ; Fantine OLIVIER, Auteur | FRANCE : LIPROCO (Lien producteurs consommateurs) | 2010L'introduction de produits bio et locaux en restauration collective n'est pas aisée. En effet, elle implique souvent une réorganisation tant pour les producteurs que pour les cuisines. Ce document a été réalisé dans le cadre du projet de recherche pluridisciplinaire LiProCo, sur le Lien Producteurs Consommateurs, en partenariat avec le Réseau Grand Ouest « Commande publique et développement durable ». Il détaille quatre initiatives d'introduction de produits locaux en restauration collective (produits biologiques ou non) : Nantes (11 500 repas par jour), Langouët (65 repas par jour), Angers (6 800 repas par jour) et Brest (6 000 repas par jour). Pour chacun de ces quatre cas, l'historique de la démarche et le mode d'approvisionnement sont indiqués. Des schémas fonctionnels présentent l'organisation de ces filières. Enfin, des informations complémentaires relatives à l'aspect juridique, au type de marché, au référencement des producteurs ou à la planification sont précisées. A noter que ces exemples ne sont pas représentatifs de la diversité des initiatives existantes. Ils montrent néanmoins que l'introduction de produits locaux en restauration collective peut emprunter des circuits plus ou moins courts. Par ailleurs, ils témoignent de l'importance de la médiation lors de la construction d'un projet de filière, et posent la question de l'organisation du territoire. Enfin, ils démontrent que le Code des marchés publics, bien que contraignant actuellement, permet tout de même de travailler avec des producteurs locaux.
Le Sillon des échanges quatre ans après...
Vincent BOTTOIS, AuteurEn 2005, la SCEA de la Hellaye à Sulniac (56) proposait ses légumes en vente directe à la ferme le samedi matin. Evelyne Le Normand, une des associés de La Hellaye, s'est rendue compte que si la gamme de produits en vente à la ferme s'élargissait, cela pourrait faire venir un plus grand nombre de clients. La même année, suite à une formation sur les points de vente collectifs de producteurs, organisée par le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) du Morbihan, Evelyne et quelques autres producteurs ont réfléchi à un projet de commercialisation collectif. Le projet a évolué au fil des réunions et s'est orienté vers un point de vente collectif proche d'un marché à la ferme. En janvier 2006, l'association de producteurs "Sillon des Echanges" a été créée. L'article revient sur ses objectifs (extraits des statuts), ainsi que sur l'évolution de l'association (choix du lieu, se faire connaître, fonctionnement actuel, évolution du projet). Par ailleurs, sont rapportés les témoignages de producteurs adhérents à "Sillon des échanges".