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Auteur Amélie VILLETTE |
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A chacun sa vente de fromages
Amélie VILLETTE, AuteurInosys Réseaux d'élevage et la Maison régionale de l'élevage de Provence-Alpes-Côte-D'Azur ont comparé, pour les campagnes 2012 et 2013, les frais de commercialisation, les frais kilométriques et le temps passé pour cinq circuits de commercialisation de fromages fermiers : les marchés, les tournées, les Amaps, les magasins de producteurs et les expéditions par colis. Pour ce faire, 24 exploitations caprines, ovines ou mixtes ont été sollicitées. La rentabilité dépend principalement des volumes vendus et de l'éloignement du point de vente, mais aussi du temps passé.
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Chez Didier Dussouchaud en Haute-Vienne : Des plantes à tanins pour finir les agneaux à l'herbe
Amélie VILLETTE, AuteurEleveur en Haute-Vienne, Didier Dussouchaud finit tous les animaux de son troupeau de 400 brebis et de 40 vaches allaitantes. Depuis trois ans, il a entrepris de finir les agneaux à l'herbe. Face à des problèmes de sécheresse en été et un souhait de limiter la pression parasitaire, après échanges au sein du Groupe Pâturage dont il fait partie, il a lancé un essai en 2014 sur l'utilisation de plantes à tanins, chicorée et plantain. Pour ce faire, il a ensemencé une parcelle avec une fétuque-dactyle, du plantain (2kg/ha) et de la chicorée (5kg/ha). Il a conduit deux lots d'agneaux, l'un sur cette parcelle et le second sur une parcelle témoin. Les agneaux sur la parcelle essai ont eu un meilleur GMQ, un quart d'entre eux a été fini à l'herbe (contre presque aucun sur la parcelle témoin), ils ont pu être abattus en moyenne 10 jours plus tôt et la proportion d'agnelles gardées pour la reproduction a aussi été meilleure. Après des essais, l'éleveur va poursuivre dans l'utilisation du plantain. Il conduit aussi ses moutons en pâturage tournant. L'idéal est un chargement instantané très élevé et de tourner rapidement. Les brebis se sont bien adaptées à des manipulations fréquentes. Il a aussi investi dans un panneau solaire alimentant une pompe pour un bon approvisionnement en eau dans chaque champ. Pour Danièle Barataud, de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Vienne, utiliser les sommes de température est aussi un outil pour optimiser son pâturage.
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Une communauté de communes bientôt autonome en énergie
Amélie VILLETTE, AuteurLa Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) Mené Energies et l'association MIR (Mené Inititiatives Rurales) réfléchissaient depuis longtemps à un projet de méthanisation. Les responsables ont ensuite souhaité élargir la réflexion aux collectivités, d'où l'implication des élus. En 2003, une commission Energie voit le jour dans la communauté de communes, et se fixe comme objectif d'être 100 % autonome en énergies d'ici 2015. Après commande d'une expertise de territoire et une visite en Autriche, la communauté de communes se porte candidate à un Pôle d'excellence rurale et gagne ce qui va lui permettre de bénéficier de subventions intéressantes. Plusieurs projets sont élaborés : mise en place d'une huilerie sur Saint-Gouéno en partenariat avec les communes voisines ; mise en place, sur deux communes, de deux chaudières à bois de puissance 100 et 350 kWh. Un projet d'usine de méthanisation est en cours sur une autre commune avec trente agriculteurs impliqués. La communauté de communes a aussi formé un technicien pour faire du contrôle énergétique des bâtiments communaux et s'apprête à lancer deux nouveaux projets : mise en place d'une route des énergies, construction de pavillons avec objectifs de basse consommation d'énergie.
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Croissance du marché de la viande bio
Amélie VILLETTE, AuteurDans un contexte de croissance du marché de la viande bio et d'une augmentation de la consommation, en 2015, les abattages d'ovins bio ont néanmoins stagné. La filière viande ovine bio se structure, mais la difficulté liée à la saisonnalité de la consommation de viande dagneau reste présente. Les bouchers ne pouvant pas acheter au détail les morceaux d'agneau les plus prisés, ils doivent mettre en avant de façon attractive, dans leurs rayons, les autres morceaux de la carcasse à écouler. Ils doivent également expliquer aux clients pourquoi ils ne trouvent pas d'agneaux à certaines périodes de l'année.
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Dossier : Gaz à effet de serre : la pression monte
Franck MECHEKOUR, Auteur ; Amélie VILLETTE, AuteurCe dossier fait le point sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) par les élevages bovins. De l'accord international de Kyoto à la certification environnementale des exploitations, il présente tout d'abord les différentes politiques environnementales qui visent à limiter le réchauffement climatique et la dégradation de l'environnement. 11% des GES émis en France sont imputables aux élevages herbivores. Le méthane représente 50 % des émissions de GES des élevages. Le protoxyde d'azote (N2O) est le second GES émis par l'agriculture. Le CO2 vient en troisième position et a pour origine principale l'utilisation des engins agricoles. Des solutions existent pour réduire la production de gaz au niveau des exploitations : stockage du carbone sous les prairies, réduction de la consommation d'énergie directe, réduction de la production de méthane (alimentation, génétique ), adaptation de la fertilisation aux besoins des cultures et augmentation de la part des légumineuses. Ces efforts de réduction des émissions de GES sont indispensables pour toute la filière, avec le risque supplémentaire d'avoir à payer la taxe carbone ou avoir à acheter des quotas de CO2 au prix fort sur le marché du carbone. Le nouveau diagnostic énergétique Diaterre, qui remplacera à partir de 2011 tous les logiciels utilisés actuellement pour réaliser les diagnostics énergétiques, constitue un outil supplémentaire pour permettre aux éleveurs de gérer leurs émissions de GES
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Dossier : Ovins et cultures, un partenariat gagnant-gagnant
Amélie VILLETTE, AuteurLes systèmes alliant élevage et grandes cultures, très répandus il y a encore deux générations, sont aujourd'hui beaucoup plus rares. Pourtant, même aujourd'hui, ils offrent des atouts intéressants pour gagner en autonomie et en résilience sur l'exploitation. Outre l'intérêt pour l'exploitant, la complémentarité entre ces deux activités s'inscrit dans une démarche environnementale et sociale. Les responsables professionnels de la filière ovine voient aussi en la complémentarité ovins-grandes cultures un enjeu pour créer des engouements, et ils se mobilisent pour mettre en place des actions de promotion auprès des céréaliers et de leurs coopératives d'approvisionnement afin de leur présenter les intérêts agronomiques et économiques qu'offre un atelier ovin sur une exploitation céréalière. En parallèle, le Ciirpo (Centre Interrégional d'Information et de Recherche en Production Ovine) et ses partenaires travaillent sur la définition d'un système clé en main : race, conduite, bâtiment, financement et formation à proposer aux céréaliers afin de faciliter la création d'ateliers ovins sur leurs exploitations. Un simulateur économique est en cours de développement afin d'évaluer les conséquences de cette création de troupeau sur l'exploitation et devrait être prêt début 2016. Au sommaire de ce dossier : - L'intérêt d'un atelier ovin pour sécuriser financièrement une exploitation de polyculture (reportage chez Sébastien Diaz, dans la Marne) ; - Les bénéfices des cultures intermédiaires pour les assolements ; - L'intérêt des couverts comme ressource alimentaire pour les ovins pour diminuer les coûts de production ; - Les bénéfices agronomiques et économiques des engrais de ferme ; - L'intérêt de l'affouragemnt en vert pour valoriser les dérobées (reportage chez Arnaud Vanhoutte, dans l'Aisne).
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Eco-pâturage : Des chèvres et des moutons pour entretenir l'espace
Amélie VILLETTE, AuteurLes secondes rencontres nationales de l'éco-pâturage, organisées par l'association Entretien Nature et Territoire, ont réuni, près de Nantes, en octobre 2014, plus de 250 participants. Défini comme "solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores", l'éco-pâturage aurait été pratiqué, en 2013, par 150 collectivités. Certaines d'entre elles ont trouvé là, en effet, un moyen de réduire leur impact environnemental et de valoriser leur image. Dans 70% des cas, ce sont des ovins ou des caprins qui sont utilisés. Pour certains éleveurs, c'est une opportunité de s'installer sans foncier. C'est le cas de Mathieu Pires, jeune éleveur en Ille-et-Vilaine, qui raconte son expérience de ce type de partenariat. Laurent Bonnais, quant à lui, met à la disposition de collectivités du Nord-Ouest de la France ses 200 animaux (chèvres, moutons et vaches), et se définit comme "entrepreneur en paysage". Certaines collectivités, comme, par exemple, la communauté d'agglomération de Lorient, font le choix d'acheter des animaux pour gérer elles-mêmes leur éco-pâturage. Un certain nombre d'acteurs soulignent le rôle social et d'agrément de l'éco-pâturage.
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Les éleveurs pastoraux s'inquiètent pour les aides sur les parcours boisés
Amélie VILLETTE, AuteurDans les négociations de la nouvelle PAC, les organisations professionnelles pastorales méditerranéennes saluent l'avancée que constitue la reconnaissance des prairies permanentes incluant des broussailles et des arbres. Cependant, ils s'inquiètent sur l'éventuelle publication d'actes délégués par la Commission européenne qui pourraient exclure de l'admissibilité aux aides des surfaces en chênes et châtaigniers pour les parcelles comptant plus de 100 arbres par hectare ou plus de 50 % de couverture boisée.
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Environnement : Les éleveurs mobilisés contre le changement climatique
Amélie VILLETTE, AuteurL'élevage des ruminants serait responsable de 14,6 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) nationales. Les acteurs de ces filières ont organisé, en juin 2015, un séminaire sur les liens entre élevage et changement climatique, afin d'étudier les solutions qui sont à leur portée. En effet, si le réchauffement climatique a déjà des conséquences sur les activités agricoles d'élevage (déficits fourragers, apparition de nouveaux pathogènes...), ces dernières ont aussi, grâce à la capacité de leurs prairies à stocker le carbone, le pouvoir de contribuer à atténuer le phénomène. Il est aussi important de préserver et de conserver les haies et les bosquets et d'entretenir les parcours. Mais il est également important d'optimiser l'efficience des système d'élevage, par exemple en recherchant l'autonomie alimentaire, ou en ayant recours aux légumineuses pour limiter les apports en azote minéral... Un graphique montre la répartition des émissions de GES d'un élevage ovin par poste (fermentation entérique, engrais achetés, pâturage, aliments achetés, bâtiment...). L'élevage a bien une capacité pour compenser une partie de ses émissions. Un outil (Cap2Er) pour évaluer les performances des exploitations dans ce domaine a été mis au point par l'Institut de l'Élevage.
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A la ferme du Paillot, en Gironde : Des agneaux légers pour valoriser des terrains difficiles
Amélie VILLETTE, AuteurPascal Sancier est éleveur ovin bio en Gironde. D'abord installé avec 200 brebis sur 40 ha de prairies naturelles, il a été confronté aux difficultés d'accès au foncier lorsqu'il a voulu développer son activité. Dans cette région à forte activité viticole et céréalière, c'est sur une zone défavorisée, à Saint-Antoine-sur-l'Isle, qu'il a trouvé sa nouvelle exploitation. Avec son épouse, Dominique, ils élèvent 600 brebis (Tarasconnaise et Blanche du Massif Central) et assurent la production de méteils pour l'alimentation des animaux. Leurs agneaux sont commercialisés en vente directe. À la suite d'un concours, leurs produits ayant été récompensés, ils ont commencé à travailler avec un grand restaurant. Ils participent aussi à l'animation de fêtes de villages en organisant des méchouis, organisent une porte ouverte chaque année, pour faire connaître leurs produits et leurs activités.
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De l'herbe pour les chèvres, des euros pour l'éleveur
Amélie VILLETTE, AuteurFaire pâturer les chèvres et produire ses propres fourrages, cela permet d'augmenter l'autonomie alimentaire du troupeau et donc de diminuer ses coûts de production et d'améliorer sa rémunération. Telle est la thématique qui a été au cur des discussions de la première Journée Cap'Vert, organisée par le RedCap (Réseau d'Expérimentation et de Développement Caprin), en septembre 2015, et qui a rassemblé plus de 380 personnes, éleveurs, élèves et techniciens. Des ateliers participatifs, notamment, ont permis aux éleveurs de prendre conscience de l'importance économique de valoriser l'herbe.
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Des moutons et des chèvres pour entretenir l'espace
Amélie VILLETTE, AuteurLes surfaces enherbées sont coûteuses à entretenir pour les collectivités, mais peuvent être une ressource pour les éleveurs. Une journée d'échange a été organisée à Nantes, le 16 octobre 2014, sur le thème de l'éco-pâturage, et en particulier sur les partenariats entre collectivités et éleveurs ovins ou caprins pour l'entretien des surfaces enherbées. 150 villes ou collectivités l'ont déjà pratiqué en 2013, majoritairement dans l'Ouest de la France. Outre la bonne image et le rôle d'agrément de l'éco-pâturage, l'adoption de ce dernier entre dans le cadre de la réduction des phytosanitaires dans les espaces gérés par les collectivités. En Ille-et-Vilaine, un partenariat a permis l'installation d'un jeune agriculteur ne parvenant pas à trouver de foncier. Dans d'autres situations, les éleveurs interviennent pour entretenir des espaces où les paysagistes ne veulent pas prendre de risques, par exemple sous les viaducs.
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De nouvelles légumineuses pour mieux valoriser l'herbe
Amélie VILLETTE, AuteurPhilippe et Julie Royoux élèvent 1690 brebis sur 242 hectares de prairie, dans la Vienne. Leur objectif : valoriser l'herbe au maximum. Pour cela, ils se sont inspirés de techniques néo-zélandaises. Ainsi, ils diversifient leurs prairies avec des espèces encore peu utilisées en France : chicorée, plantain Leur exploitation, dont 30 hectares sont consacrés à des essais, a reçu un groupe de réflexion sur l'herbe, animé par la Chambre d'agriculture départementale.
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Des oligo-éléments pour un troupeau sain
Amélie VILLETTE, AuteurÉleveur de 50 brebis à Sénaf, dans les Bouches-du-Rhône, Pierre Calame utilise des oligo-éléments pour préserver la santé de son troupeau et de ses prairies depuis 35 ans. Il a ainsi réussi à éliminer vaccins et antibiotiques et à renforcer l'immunité de ses animaux. Les formules qu'il utilise, composées d'une quarantaine de minéraux différents, peuvent s'inscrire dans le cahier des charges de l'agriculture biologique. Ces minéraux sont distribués sous plusieurs formes et interviennent à différents niveaux : mélange minéral à base d'algues marines calcaires, carbonate de calcium et de magnésium et chlorure de sodium marin, levures sèches... Outre ces compléments alimentaires, l'éleveur épand aussi, une fois par semaine, sur la litière, une poudre à base de minéraux broyés très fins pour contrôler le microbisme et bloquer l'ammoniac.
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Des opportunités pour le lait bio
Amélie VILLETTE, AuteurLa demande en lait de chèvre biologique croît. Les laiteries françaises en manquent, et elles ont recours de façon importante à limportation. Le cahier des charges bio stipule notamment que les éleveurs ont lobligation de faire pâturer les animaux dès que les conditions le permettent ou encore encore qu'ils doivent distribuer une alimentation bio produite à 60 % sur la ferme ou en coopération et contenant 60 % de fourrages grossiers. Ceci explique certains freins à la conversion. Aussi, les laiteries mettent en place des tarifs dachat au producteur incitatifs afin de développer les conversions. Ces tarifs, ajoutés aux aides à la conversion ou au maintien sont autant dopportunités pour le producteur. Une simulation faite par la Chambre dagriculture des Deux-Sèvres sur le passage du conventionnel au bio montre une nette augmentation de la rémunération (de 0.95 smic à 3.3 par UMO), même si cela saccompagne dune sensibilité un peu plus forte aux aléas.