Détail de l'auteur
Auteur Gaëtan JOHAN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (16)


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Rotations bio : Le pari des successions culturales sans prairies
Gaëtan JOHAN, AuteurPendant cinq ans, de 2013 à 2017, le réseau GAB-FRAB breton a suivi huit fermes biologiques en polyculture (6 fermes) et en polyculture-élevage (2 fermes). Dans ces systèmes sans prairies de longue durée, l'objectif était de comparer l'impact de différentes successions culturales sur la gestion des adventices et la fertilité des sols, mais aussi sur les principaux résultats technico-économiques obtenus. Ainsi, sur chacune de ces fermes, deux successions de cultures - témoin et expérimentale (intégrant des mélanges, des semis sous couverts, des engrais verts, etc.) - ont été mises en place et comparées. Dans cet article, les principaux résultats issus d'une analyse multicritère (aspects économiques, sociaux et environnementaux), réalisée grâce au logiciel Systerre® d'Arvalis, sont présentés pour sept de ces fermes. Trois grandes stratégies adoptées par ces agriculteurs ont pu être identifiées : - la mise en place de cultures à forte valeur ajoutée pour les exploitations à surface modérée (30-50 ha), impliquant cependant des temps de travaux importants ; - l'optimisation du temps de travail pour les grandes exploitations de plus de 100 ha ; - la production de céréales et protéagineux pour l'autoconsommation lorsqu'un atelier animal est présent.
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Légumes industrie : Une filière en plein essor
Gaëtan JOHAN, AuteurLa filière des légumes industrie bio (destinés à la conserverie, surgélation et transformation en plats cuisinés) est en plein boom. La demande des GMS auprès des industriels est énorme (demande multipliée par 4 pour le petit pois et par 6 pour le haricot vert dici 2020 !). Aussi, Agrobio35 a réalisé deux journées dinformation sur cette filière avec des techniciens du Groupe dAucy et de Triskalia. Cest une filière organisée où les industriels proposent des contrats annuels avec des engagements de surfaces de minimum 4 ha et des grilles de prix établies en fonction de la qualité de la récolte. La récolte devant être prise en charge rapidement par lusine, cest le technicien de la coopérative qui organise la logistique de la récolte et qui fixe ainsi les dates de semis, les variétés adaptées au secteur, les dates de récolte Les exigences de qualité sont aussi fixées par les industriels en fonction de leur outil de transformation et de la demande des GMS (choix des variétés, calibres ). Des exemples ditinéraires techniques et de rendements pour le haricot et le petit pois sont donnés, ainsi que des éléments sur les risques de maladies, de ravageurs, et d'adventices. Un éleveur laitier bio ayant participé à ces journées témoigne de lintérêt de telles cultures, mais aussi du besoin en outils adaptés.
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Nettoyer et trier ses céréales : C'est bon aussi pour les élevages laitiers
Gaëtan JOHAN, AuteurLa question du nettoyage et du tri des céréales se pose tout particulièrement pour les producteurs ayant une activité de transformation à la ferme et ceux spécialisés en culture de céréales et d'oléo-protéagineux. Gisèle et Gaëtan Veillard (EARL des Hautes Feugettes) sont éleveurs laitiers bio à Châteaubourg (35). Pour eux aussi, cette question est pertinente. Pour l'alimentation de leurs vaches, ils produisent en effet, sur 20 ha, des céréales et des protéagineux qu'ils trient et stockent à la ferme. Ils ont investi dans un outil de nettoyage (pré-nettoyeur cyclone Agram) et un trieur alvéolaire (Marot) pour les semences. Ils donnent des explications et leur avis sur ces outils et l'utilisation qu'ils en font.
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Nous avons investi dans un nettoyeur-séparateur en collectif
Gaëtan JOHAN, AuteurEn août 2012, trois agriculteurs bio d'Ille-et-Vilaine ont décidé d'investir, à trois, dans un nettoyeur-séparateur afin d'augmenter la qualité de leur récolte de céréales. Josic Prioul, Jean-Paul Hignet de la Chapelle et Laurent Chaupitre ont eu, chacun, de bonnes raisons de se lancer dans ce projet et, aujourd'hui, ils utilisent l'outil chacun à sa façon, comme ils en témoignent dans cet article.
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Désherbage du maïs en bio : Quels itinéraires de désherbage mécanique ?
Gaëtan JOHAN, AuteurLes grands principes à retenir pour le désherbage mécanique du maïs sont repris dans cet article, sachant que leur application est à adapter en fonction des systèmes et du matériel. Quatre passages, dont le dernier au stade 8-10 feuilles du maïs, peuvent être réalisés. Le premier doit se faire entre le stade filament et le stade 2 feuilles, soit avec une herse étrille (5 à 6 jours après le semis), soit avec la houe rotative (10-12 jours après le semis). Le second passage, possible aussi avec herse ou houe, peut être fait 10-12 jours après le premier, au stade 2-3 feuilles du maïs. Le troisième passage, facultatif, au stade 4-6 feuilles, peut être réalisé avec la herse ou alors un premier binage est préconisé si les adventices sont trop développées. Le dernier passage est indispensable, avec un binage-buttage afin de nettoyer l'interrang avant la couverture des rangs par le maïs. Les deux agriculteurs qui témoignent de leurs pratiques, Jacky Lebannier, en Mayenne, et Christian Mogis, en Ille-et-Vilaine, ont des itinéraires différents définis selon, notamment, leur système et leur sol, l'un privilégiant la herse étrille et le binage RTK et le second la houe rotative.
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Fertilisation : Pourquoi protéger ses tas de fumier ?
Gaëtan JOHAN, AuteurLes pluies ont un effet lessivant sur les tas de fumier, et ce, dès les premières gouttes, pouvant provoquer des pertes d'azote, de phosphore et de potasse allant potentiellement jusqu'à 30 % en l'espace d'un mois et demi, pour 179 mm de précipitations. C'est ce que montre un essai comparatif réalisé par Adabio, entre un tas de fumier de vaches laitières bâché et un deuxième non bâché. Pour l'auteur, qui s'appuie sur l'analyse et les conseils apportés par Yves Hérody dans une publication consacrée à cette question, la protection des tas de fumiers est une nécessité à la fois environnementale (éviter la pollution autour des tas), agronomique et économique.
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Fertilité des sols : La clé de voûte des fermes biologiques
Gaëtan JOHAN, Auteur ; Yann EVENAT, Auteur ; Régis LE MOINE, Auteur ; ET AL., AuteurUn des fondements de l'agriculture biologique est de « nourrir le sol avant de nourrir la plante ». Ce dossier rappelle les principes du fonctionnement du sol et de gestion des matières organiques. Il définit les grandes catégories de matières organiques en lien avec les engrais et amendements. Le contexte pédologique breton est précisé, ainsi que la technique de compostage. 9 amendements calciques sont comparés et leur coût est estimé. Une exploitation en grandes cultures biologiques d'Indre-et-Loire est présentée au travers de la description des rotations, des couverts végétaux et des itinéraires de travail du sol.
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Le dossier du mois : Implantation de céréales protéagineux 2014 : Disponibilités pour les semis d'automne
Gaëtan JOHAN, AuteurPrésentation du panel de semences biologiques disponibles en cultures d'automne, dressé avec les principaux fournisseurs de semences bretons. Pour le choix variétal, il est conseillé de prendre contact avec l'un des techniciens du groupement d'agriculteurs bio du département. Ces informations sont également disponibles sur le site internet géré par le GNIS : www.semences-biologiques.org, où chaque fournisseur met en ligne ses disponibilités. Sont abordés divers points dans l'article : Etablir son choix variétal ; Pensez aux mélanges variétaux ; Disponibilité en blé tendre ; Triticale ; Avoine, Orge, épeautre, seigle : une offre en agriculture biologique moins étoffée ; Peu de disponibilité en variétés de protéagineux d'hiver biologiques (pois protéagineux d'hiver, féverole d'hiver). Un tableau dresse un récapitulatif des variétés proposées par : Agribio Conseil ; Agrobio Europe ; Approbio Breizh ; Partner and Co ; SA Pinault bio ; Triskallia ; UFAB.
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Le point technique élevage : Santé en élevage de volailles : Pathologies communes et prophylaxie
Gaëtan JOHAN, AuteurEntre 2007 et 2011, le nombre d'élevages de volailles de chair biologiques bretons est passé de 18 à 35. Ce quasi doublement impose de mieux comprendre les pratiques des éleveurs afin d'anticiper les problèmes qu'ils pourraient rencontrer. L'objectif est de pérenniser leurs ateliers et de pouvoir mieux accompagner les nouveaux projets d'installation. Plusieurs études s'intéressent déjà à l'alimentation mais très peu s'occupent de la santé. C'est l'entrée choisie pour cette étude. Une première enquête sur la santé des animaux a été menée, en 2011, auprès de la moitié des producteurs bio bretons. Une enquête complémentaire a également été réalisée, l'année suivante, auprès d'une partie de ces mêmes éleveurs, par l'INRA de Nouzilly, avec une entrée sociologique. Présentation des principaux enseignements à en tirer : Des élevages de petite taille avec comme débouché principal la vente directe ; Les pathologies vues par les éleveurs ; Les pathologies en élevage relèvent d'un ensemble de facteurs ; Des mesures prophylactiques pour parer aux problèmes sanitaires ; Des premiers résultats sur la prévalence en parasites internes ; Perspectives.
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Culture des protéagineux biologiques en Bretagne : résultats de deux années d'essai
Gaëtan JOHAN, AuteurLes résultats de deux années d'essai sur l'implantation de diverses espèces et variétés de protéagineux en Ille-et-Vilaine sont présentés dans cet article. Il s'agit de comparer le comportement de 5 types de légumineuses à graines en culture pure en semis de printemps : le pois protéagineux (Audit et Nitouche), la féverole (Espresso et Divine), le lupin blanc (Amiga et Energy), le lupin bleu (Arabella et Probor) et le soja (Protina). Ces deux premières années d'essai ont connu des conditions climatiques limitantes (printemps trop sec ou trop humide). Il apparaît que : - les protéagineux n'apprécient guère les printemps secs ; - lors d'un printemps trop humide, la maîtrise du désherbage reste la question primordiale ; - la culture en pur des pois protéagineux de printemps reste délicate ; - la féverole reste le protéagineux le plus adapté à la Bretagne ; - le soja peut se développer en Ille et Vilaine avec des variétés très précoces ; - le lupin blanc peut être cultivé dans le Nord de l'Ille et Vilaine ; - le lupin bleu mérite d'être de nouveau testé. A noter que la PAIS a également mis en place 3 essais variétaux de légumineuses à graines (lupin, soja et féverole) qui mettent également en évidence l'intérêt de la culture de féverole de printemps pour la Bretagne.
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Le binage des céréales ? Et pourquoi pas...
Gaëtan JOHAN, AuteurDans le cadre de la CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique) de la région Bretagne, Agrobio 35 a démarré, en 2010, et pour 3 ans, un suivi du binage des céréales, mené en lien avec le réseau GAB-FRAB. Réalisé dès 2010 chez des producteurs, le suivi s'étend au Lycée Agricole des Vergers à Dol de Bretagne. En plus du suivi de quatre producteurs d'Ille-et-Vilaine, qui expérimentent cette technique depuis 2010, Agrobio 35 a mené une enquête auprès des producteurs des départements limitrophes. Son objectif a été de mieux recenser le matériel disponible et les raisons qui ont poussé les agriculteurs à s'équiper pour du binage de céréales. Le binage apparaît comme une solution alternative à la houe rotative et à la herse étrille. En pratique, le binage commence dès le semis, avec un semoir qui aura la même largeur que la bineuse. Les essais ont donné des résultats très différents : Arvalis- Institut du végétal a comparé plusieurs itinéraires techniques de désherbage du blé tendre et a focalisé sur le binage : faible écartement 8 cm, moyen écartement 25 cm et grand écartement 35 cm. Selon Arvalis, pour éviter les pertes de rendement, il ne faudrait pas dépasser les 25 cm d'écartement. Avec l'écartement interrang, un deuxième aspect de la technique reste à déterminer : la densité de semis. Pour répondre à cette question, un essai de comparaison de densité de semis en blé biné est mis en place en 2011.
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Certaines techniques TCS bonnes pour la bio : Sans glyphosate et sans labours ?
Gaëtan JOHAN, AuteurFrédéric Thomas, céréalier et consultant en Techniques Culturales Simplifiées (TCS), explique comment limiter la germination des adventices en interculture sans utiliser d'herbicide (indications qui sont donc intéressantes pour la bio). Selon lui, le labour détériore l'écosystème du sol et représente un coût en énergie. La mise en place de solutions alternatives telles que semis direct, associations de cultures, semis en bande, sont possibles sur le long terme. Le semis de couvert végétal comme la luzerne diminue le salissement dû à la culture précédente et augmente l'apport en azote naturel à la parcelle. Mais, il faut savoir choisir l'espèce appropriée pour réaliser un couvert végétal en adéquation avec la future culture envisagée, car seule une interculture avec un rendement de 4 à 5 T de MS/ha sera bénéfique. Un tableau sur les critères de sélection des couverts est proposé dans l'article. Par ailleurs, le fait de favoriser les rotations longues (6 ans) diminue le stock d'adventices.
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Technique culture : Résultats d'essais : La culture du seigle biologique en Bretagne
Gaëtan JOHAN, AuteurAprès une présentation du seigle de la filière bretonne, et de ses débouchés (céréales de petit déjeuner, meunerie, alimentation animale), l'article revient sur les résultats d'essais menés sur le seigle dans le cadre de la Commission interprofessionnelle bretonne de recherche en agriculture biologique, la CIRAB. Ce programme de trois ans, débuté en 2009, a pour objectif de créer des références techniques et d'améliorer la conduite technique de la culture. La première année, 10 parcelles de seigle ont été suivies. Les résultats ont montré une grande hétérogénéité de rendement. En 2010, un essai a été mis en place sur le lycée du Rheu (35), avec semis de trois variétés : Caroass, Carotop, Dukato. Deux densités de semis (280 et 370 gr/m²) ont été croisées sur l'essai. Les résultats portent sur : les rendements sur les zones de limons profonds ; la souplesse de rotation ; l'itinéraire technique ; la date et la dose de semis ; les variétés. Il ressort que, sur les bonnes terres, un semis à 100 kg/Ha suffit et que les différences entre les variétés sont minimes.
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Techniques TCS : Sans glyphosate et sans labours ?
Gaëtan JOHAN, AuteurPlusieurs raisons peuvent pousser à faire le choix du "sans labour", que ce soit pour économiser du carburant, lutter contre l'érosion des sols ou améliorer la vie microbienne des sols... Frédéric Thomas est président de l'association Bretagne Agriculture Sol Environnement (BASE) et rédacteur en chef de la revue TCS. Il est venu débattre des techniques culturales simplifiées en bio en Ille-et-Vilaine. Il estime que les TCS sont possibles en bio, car ce sont des techniques qui doivent être intégrées au système, combinées à un ensemble de techniques disponibles comme des cultures sous couverts ou des semis en bande (strip till). Le passage aux TCS en bio doit se faire progressivement et les connaissances du réseau BASE peuvent servir au réseau Bio. Frédéric Thomas donne des conseils simples pour implanter des couverts végétaux d'interculture en fonction des conditions météorologiques par exemple, et pour choisir les espèces selon plusieurs critères. Un tableau regroupe les avantages et inconvénients de différentes espèces. Quelques règles agronomiques sont à respecter pour limiter la pression des adventices, comme l'alternance des familles botaniques, la rotation ou les effets allélopathiques.
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Opti'maïs, outil d'aide à la décision : Le désherbage du maïs boosté par la recherche
Gaëtan JOHAN, AuteurAprès 5 ans de recherche sur les seuils de nuisibilité des adventices en maïs, un outil d'aide à la décision pour les interventions de désherbage mécanique en parcelles de maïs a été trouvé. L'outil, dénommé Opti'maïs, prend en compte la nuisibilité des adventices communément retrouvées dans la région. Démarré en 2005, ce programme de recherche avait pour objectif de déterminer à partir de quelle densité les principales adventices du maïs devenaient concurrentielles et quelle était la baisse du rendement associée à cette compétition. A l'aide de ces résultats, l'objectif secondaire était donc d'optimiser le désherbage mécanique des parcelles de maïs. Les adventices étudiées ont été celles que l'on retrouve au moment de la levée du maïs. L'article aborde plusieurs points quant à l'expérimentation menée : - Les résultats ; - L'Optimaïs (aide à la décision quant au passage en désherbage mécanique, fixation du seuil d'intervention, prise en compte des conditions de la parcelle, du système de culture) ; - Fonctionnel (format poche, guide à compléter...) ; - Transmettre aux non bio (intérêt pour l'agriculture bio, outil testé en conventionnel).