Détail de l'auteur
Auteur Sophie MAERCKX |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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La Chèvrerie du Moulin du Wez, un modèle dans la transmission des savoirs
Sophie MAERCKX, Auteur ; Hélène DEKETELAERE, AuteurLa Chèvrerie du Moulin du Wez est située à Mierchamps, près de la Roche-en-Ardenne (Belgique). Bernard Moreau, riche d'une expérience de plus de trente ans, y élève en bio une cinquantaine de chèvres et transforme leur lait en fromage. Margot, sa fille cadette, s'investit dans l'activité de la ferme en développant le maraîchage. Cette chèvrerie participe à la formation à l'installation en agriculture paysanne comme ferme-école de l'EPI (Ecole paysanne indépendante). B. Moreau a toujours travaillé dans un esprit d'autonomie, tant pour le matériel que pour l'alimentation du bétail (autoproduction du fourrage et achat d'avoine). Il a réalisé une étable en bois et en autoconstruction et, dans ce même esprit, deux nouveaux bâtiments dans le cadre de la formation de l'EPI. Une trentaine d'ares sont consacrées au maraîchage en traction animale. B. et Margot commencent par un travail du sol de la bande qui sera cultivée l'année suivante, plantent ensuite du seigle
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Dossier : Le paradoxe du mouton wallon au fil des saisons !
Christel DANIAUX, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurPrésentation de l'élevage ovin en Wallonie (caractérisé comme une production marginale) et de plusieurs aspects de sa production : - L'agneau wallon : un produit à redécouvrir ; - Marc Degossely, producteur d'ovin lait qui vend ses fromages en direct ; - Aurélie De Wolf et Michaël Marlet : une reprise peu classique... ; - l'ABCDaire du candidat éleveur ovin ; - La filière Laine, un projet fédérateur en plein développement en Wallonie.
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La ferme du Hayon : expérimentation et autonomie pour une bio à visage humain
Sophie MAERCKX, Auteur ; Hélène DEKETELAERE, AuteurMarc Van Overschelde, de la Ferme du Hayon (Belgique), compte parmi les fervents défenseurs d'une agriculture biologique, écologique et solidaire, et a une curiosité intacte pour le vivant. Ses projets agricoles ont évolué au gré des rencontres et des échanges : passage à l'agriculture biologique et développement d'une coopérative de commercialisation des produits paysans (au début des années 80) ; projet communautaire de la Ferme du Hayon, à Sommethone (lancé en 1997) ; installation d'un élevage de chèvres (en 2010). L'activité de la ferme s'est organisée autour d'une réflexion profonde sur le rôle de la ferme en milieu rural, et la répartition du travail a évolué en fonction des personnes présentes (élevage de vaches allaitantes, de vaches laitières, culture de céréales ). Depuis quelques années, Marc s'implique, à son échelle, dans le Réseau Semences Paysannes, et estime cruciale la reconquête de l'autonomie.
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Les légumes de Fédéric Jadoul : produits avec patience, détermination et collaboration...
Sophie MAERCKX, AuteurIl y a dix ans, en s'installant comme maraîcher dans les plaines de la Hesbaye, à Aische-en Refail, sur la commune d'Eghezée (province de Namur, Belgique), Frédéric Jadoul, a réalisé un rêve d'enfant. Signataire de la charte Nature & Progrès, son installation s'est faite progressivement. Il cultive aujourd'hui un peu plus d'un hectare. Son activité fournit du travail à trois personnes à mi-temps, tout au long de l'année. Ses débouchés ont débuté avec la livraison de grossistes, mais ont ensuite évolué : magasins bio de sa région, contact avec des groupes d'achat, collaboration directe avec des producteurs maraîchers, livraison à la coopérative Agricovert. Frédéric a dû ainsi diversifier sa production. Présentation : Une production adaptée aux débouchés ; Une des clés de la réussite : maîtriser la commercialisation ; Des produits bio locaux d'Aische-en-Refail, à Bruxelles ; L'intérêt d'une structure collective pour gérer l'activité.
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Une trajectoire atypique à la recherche du pain perdu
Sophie MAERCKX, Auteur ; Hélène DEKETELAERE, AuteurImplanté du côté de Malmedy (Province de Liège, Belgique), Marc Dewalque travaille dans le domaine de la boulangerie depuis près de cinquante ans. Son parcours l'a amené à s'intéresser de près à ce qui fait la qualité du pain, tant via sa passion pour les bases techniques de la panification que via son intérêt marqué pour les constituants du pain. Présentation : La découverte du levain ; Les débuts d'Internet et le développement de l'analyse technique ; Modifier les pratiques habituelles de panification ; Son dernier cheval de bataille : les enzymes !
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Bernard et Valérie Convié : Comment valoriser le lait des vaches et l'appétit des brebis ?
Dominique PARIZEL, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurDans cet article, Bernard Convié raconte son parcours. Après une formation en agronomie, il a participé avec sa femme Valérie à la mise en place de la coopérative foncière de la Ferme du Hayon avant de s'installer à Jambjoûle (Belgique). Éleveurs de vaches laitières et de brebis biologiques en Belgique, ils transforment le lait en fromages et autres produits laitiers vendus à la ferme ou dans des groupements d'achats. Par ailleurs, leur rôle d'éleveurs au niveau local concerne également l'entretien des Réserves naturelles grâce à leur troupeau ovin.
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Chez Semailles, on sème pour la vie... et la biodiversité !
Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurEn Belgique, Semailles est une petite entreprise semencière qui a vu le jour en 2000 sous l'impulsion de Catherine Andriane, passionnée de jardinage, et qui propose de nombreuses semences bio pour le jardin. L'équipe est composée de deux indépendants et de trois salariés pour effectuer les diverses tâches (jardin, production, conditionnement, gestion commerciale) et l'entreprise produit environ 120 types de semences. Les porte-graines sont cultivés sur un demi-hectare. L'article revient sur des aspects techniques de la récolte des semences et sur la phase de nettoyage. Après celle-ci, les lots de semences passent un test pour évaluer leur taux de germination. Les semences sont ensuite conditionnées en sachets. Ces différentes étapes nécessitent une main d'uvre importante. Semailles travaille aussi en coordination avec d'autres entreprises artisanales de production de semences bio en France (Le Biau Germe, la Ferme de Sainte-Marthe, Germinance, Graine del Païs, le Potager d'un curieux) pour proposer un choix plus vaste de variétés (ils proposent ainsi un éventail de près de cinq cents variétés de semences à la vente). Le travail en coordination avec d'autres entreprises semencières (le groupement franco-belge des Croqueurs de carottes regroupe différents petits semenciers, qui cherchent à contribuer, ensemble, à la sauvegarde des variétés potagères traditionnelles) devrait permettre à l'avenir aussi d'alléger le travail de production de semences, par l'entraide et le partage du travail de multiplication et de maintenance des semences de variétés potagères. Dans un souci de partage et de faire perdurer un savoir-faire semencier, Semailles souhaite également lancer des formations en Wallonie pour permettre aux maraîchers de se réapproprier la multiplication de leurs semences et, en association avec Nature & Progrès, des modules se planifient. Un autre objectif de Semailles est le maintien et la sauvegarde des variétés potagères régionales, par le biais notamment d'un projet Interreg européen baptisé Biodimestica qui vise à préserver et valoriser le patrimoine génétique de Wallonie et du Nord-Pas de Calais en l'inventoriant et en le diffusant. En fin d'article, Catherine s'exprime sur la réglementation sur les semences et sur sa révision à l'échelle européenne.
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La Fromagerie du Marronnier : des réseaux locaux en soutien de l'agriculture bio et paysanne
Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurEn 2009, Marc et Ariane Charrière, à Watrinsart (en Province du Luxembourg), ont décidé de convertir leur ferme à l'agriculture biologique. Ils ont cent quinze vaches de race laitière et cultivent cinquante-quatre hectares. Lors du passage en bio, des pratiques ont été revues (arrêt de la culture du maïs, implantation de céréales sur quelques hectares, réensemencement de quelques prairies, modification de la fumure, changement dans l'alimentation des vaches ). Ils ont eu des contacts avec Marc Van Overschelde, de la ferme du Hayon, qui les a "parrainés". Marc Charrière avait sélectionné ses Pies noires Holstein, au long de dix années (rachat d'une exploitation en 1996), et les a conservées. Aujourd'hui, les vaches de M. Charrière produisent, en moyenne, cinq mille cinq cents litres par an, contre huit mille litres quand elles étaient en conventionnel. Le questionnement majeur de Marc et Ariane, à l'heure actuelle, est axé sur la fertilité des sols. La fromagerie du marronnier, inaugurée en 2010, est le domaine d'Ariane. Vingt-cinq mille litres de lait y sont transformés en beurre et en maquée, fromage wallon (la production de yaourt débutera en 2012). Le couple a participé au développement des circuits de commercialisation de leurs produits les plus courts possibles : tournée hebdomadaire, marchés, réseau des épiceries, magasin à la ferme Des produits locaux et bio régionaux sont proposés par Ariane dans son magasin à la ferme. Ariane s'est investie dans le Mouvement d'Action Paysanne (MAP) pour maintenir cette dynamique de contacts, mais aussi, motivée par la crainte fondamentale concernant l'accès futur à la terre et à une alimentation de qualité pour tous...
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Les Paniers Verts : de la ferme à la coopérative
Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, AuteurEn Wallonie (Belgique), Valérie Torton et Kristian Crick ont commencé, en 2007, à produire des légumes pour distribuer des paniers aux consommateurs, « les Paniers verts ». Devant le succès et l'augmentation du nombre de paniers (75 paniers hebdomadaires fin 2007), il leur a fallu s'agrandir, mais avec quelques difficultés pour accéder à la terre. Aujourd'hui, 7 ha sont cultivés (dont 3 sont en engrais verts), avec 60 à 70 légumes différents, à la recherche de saveurs et de bons goûts, labellisés en bio depuis 2009. Cependant, au travail de production, déjà important avec une telle diversité, s'est ajouté un très lourd travail de commercialisation, sans filière structurée existante en bio. Des outils informatiques ont dû être mis en place pour gérer les commandes, via internet notamment. Les producteurs sont aussi confrontés à la concurrence de revendeurs qui vendent des paniers de légumes non locaux à bas prix. Depuis septembre 2011, Les Paniers Verts sont devenus une coopérative de producteurs avec l'association de deux autres maraîchers. L'objectif est de « créer une filière de production et de distribution de fruits et légumes bio wallons en circuit court ». Ils espèrent ainsi répondre aux difficultés de commercialisation et de logistique, améliorer les méthodes de travail (échanges de savoir-faire), coordonner la production chez les différents producteurs... Ce projet est né à la suite d'un appel d'offre d'Oxfam Magasins du Monde (création de dynamique de soutien Nord-Nord). Les producteurs suivent la Charte Nature et Progrès (Nature et Progrès soutient le projet), et se sont fixés un objectif de 800 paniers à réaliser ensemble. Ils insistent sur le fait que cette coopérative est aussi ouverte aux citoyens / consommateurs.
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Agriculture biologique et changement climatique : Actes du colloque organisé le 24 février 2010, à l'auditorium des Moulins de Beez
Francis GIOT, Auteur ; Sophie MAERCKX, Auteur ; Jean-Pascal VAN YPERSELE, Auteur ; ET AL., Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRES BELGIQUE | 2010
Le climat se réchauffe sous l'effet des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Au même titre que d'autres secteurs, l'agriculture a sa part de responsabilité dans ces émissions. En Wallonie, le secteur est directement responsable de 9 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais si l'on prend en compte l'ensemble des gaz émis pour produire les aliments, tant en amont qu'en aval de la production, le bilan est bien plus lourd. L'agriculture biologique par contre, de par ses méthodes de production, possède de nombreux atouts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Les actes du colloque reviennent sur de nombreux points : - L'agriculture biologique au secours du climat ? ; - Causes, impacts et défis soulevés par la problématique du changement climatique aux niveaux mondial et régional ; - Émissions de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants du secteur agricole en Wallonie ; - Évolution des stocks de carbone dans les sols agricoles en Belgique et potentiel de séquestration ; - Émissions de protoxyde d'azote par les sols agricoles ; - Impacts de l'alimentation, du type de stabulation, du niveau de paillage et du compostage sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux déjections bovines ; - Valorisation des engrais de ferme : opportunités et limites ; - Synthèse de diagnostics énergétiques d'exploitations agricoles wallonnes ; - L'agriculture, quelles évolutions possibles ? Avec quels impacts en termes de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre ? ; - Bonnes pratiques agricoles pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle de l'exploitation tout en l'adaptant au changement climatique ; - Table ronde : Agriculture wallonne et changement climatique : quel impact et quelles adaptations nécessaires ? ; - Conclusion : protéger les sols, la priorité absolue.
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L'agriculture biologique au secours du climat
Sophie MAERCKX, AuteurUn colloque "Agriculture biologique et changement climatique" s'est tenu, le mercredi 24 février 2010, à Namur (capitale de la Wallonie). Petite présentation des principaux acquis de cette journée : - Des constats alarmants : différence d'estimation quant à la part d'émissions de gaz à effet de serre imputables à l'agriculture - selon que soient prises en compte les émissions directes (GIEC - Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) ou les émissions tant directes qu'indirectes (FAO - Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), situation en Région wallonne où sont connues les émissions directes du secteur (en 2008, elles s'élevaient à 9,6 % des émissions de la Région...), défi auquel est confrontée l'humanité selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele... ; - Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole ? : augmenter le stockage de carbone dans les sols, améliorer la gestion de l'élevage bovin, améliorer la gestion de la fertilisation, améliorer l'efficacité énergétique des exploitations ; - Choisir sa consommation alimentaire ; - Les atouts de l'agriculture biologique pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique ; - Préparer l'agriculture de demain : soutenir les bonnes pratiques et orienter la recherche.
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Viandes : mythes et réalités de la consommation, de l'impact environnemental et des effets sur la santé
François de GAULTIER, Auteur ; Hélène DEKETELAERE, Auteur ; Sophie MAERCKX, Auteur ; ET AL.Que ce soit pour des considérations environnementales, climatiques, sociales, éthiques ou de santé, la viande - ou plutôt les viandes ! - en prennent aujourd'hui pour leur grade. La tendance à la simplification, aux raccourcis à l'emporte-pièce et aux amalgames est si grande et avérée que l'on ne peut que se demander ce qui motive réellement les communications concernant cette catégorie d'aliments centrale dans nos assiettes. L'article donne des clés de lecture et de compréhension du rôle social, environnemental et nutritionnel des viandes consommées aujourd'hui en Belgique, afin d'entamer une réflexion profonde : La mesure des quantités consommées ; Quelle viande pour notre santé ? (un aliment équilibré ?, cuisson et préparation : coupables !, alors comment bien choisir sa viande ?) ; Quelle viande pour l'environnement ?